Cas de tularémie au Luxembourg

Cas de tularémie au Luxembourg

Un cas de fièvre du lapin détecté au Luxembourg

Un nouveau cas de fièvre du lapin, connu sous le nom de tularémie, a récemment été identifié au Luxembourg, incitant les autorités à rappeler les précautions à prendre face à cette maladie contagieuse.

Un nouveau cas près de Wellenstein

Le mercredi 16 avril 2025, l’Administration vétérinaire et alimentaire luxembourgeoise (ALVA) a confirmé la détection d’un lapin mort le long d’une route de campagne près du village de Wellenstein, au sud de Remich. Ce cas fait suite à un premier signalement survenu dix jours plus tôt près de Junglinster.

La tularémie : un risque pour les humains

La tularémie est une maladie bactérienne causée par Francisella tularensis, qui n’affecte pas uniquement les animaux. En effet, les humains peuvent également contracter cette infection, d’où l’importance de la prudence. Les lapins, en particulier, sont très sensibles à cette bacterie.

Modes de transmission et précautions

La transmission de la tularémie peut survenir par contact direct avec des animaux infectés ou leurs carcasses. Mais attention, ce n’est pas tout ! Une consommation d’eau contaminée, l’inhalation de poussières infectées ou même les morsures d’insectes peuvent également favoriser la propagation de cette maladie. Pour éviter de devenir le prochain hôte involontaire, l’ALVA recommande d’éviter tout contact non protégé avec des animaux sauvages. Porter des gants et un masque respiratoire (FFP2/FFP3) lors de la manipulation de carcasses est fortement conseillé.

Des recommandations pour les propriétaires d’animaux

Mais ce n’est pas tout. Les chiens et les chats peuvent aussi tomber malades et transmettre la tularémie aux humains. Il est donc préférable qu’ils n’ait pas de contact avec les lièvres et les lapins sauvages. En cas de manipulation, il est essentiel de désinfecter tout matériel qui aurait pu entrer en contact avec des animaux potentiellement infectés.

Que faire si vous trouvez des lapins malades ?

Si vous êtes un observateur chanceux et que vous croisez un lapin malade, contactez le Centre de soins pour la faune sauvage de Dudelange. Pour les lapins morts, n’hésitez pas à les amener au Laboratoire Vétérinaire et Alimentaire (LVA) pour un examen, mais contactez-les préalablement au +352 24782544.

En somme, prudence et préparation sont de mise pour éviter que cette maladie ne se propage davantage. Rappelez-vous, dans la nature, un bon chasseur est celui qui sait rester informé et vigilant.

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Sangliers et lapins de garenne classés nuisibles dans le Vaucluse

Sangliers et lapins de garenne classés nuisibles dans le Vaucluse

Le sanglier et le lapin de garenne classés nuisibles dans le Vaucluse

Un arrêté préfectoral du 17 juillet 2025 a mis sous le feu des projecteurs deux espèces bien connues : le sanglier et le lapin de garenne, désormais classés « nuisibles » dans plusieurs communes du Vaucluse. Ces décisions ont été prises en réponse aux dégâts que ces animaux causent dans les cultures et les élevages, provoquant ainsi des remous dans la communauté agricole.

Sangliers : Une menace pour l’agriculture

À partir du 1er juillet 2025 et jusqu’au 30 juin 2026, le sanglier (Sus scrofa) pourra être « détruit » par piégeage, à condition d’obtenir une autorisation individuelle du préfet. Prendre son fusil et partir à la chasse aux sangliers devient donc un projet à envisager pour les communes touchées. Parmi elles, on trouve Althen-les-Paluds, Apt, Avignon, Cavaillon, et bien d’autres. Si vous êtes un adepte de la chasse, une petite planification s’impose ; n’oubliez pas la cerise sur le gâteau : l’autorisation !

L’atterrissage des lapins de garenne dans la liste des nuisibles

Pour sa part, le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) n’est pas en reste : il est également classé nuisible dans trois communes, à savoir Châteauneuf-de-Gadagne, Mazan et Modène. Pour ces rongeurs, les méthodes de capture sont multiples : piégeage, capture avec un furet, ou encore tir à vue. Ces démarches peuvent être entreprises toute l’année, mais gare à l’inattention ! Une simple information préalable à la société de chasse locale suffira pour éviter les désagréments administratifs.

Précisions sur les modalités de destruction

Si le piégeage vous semble trop calme, sachez que les tirs (arme à feu et tir à l’arc) sont autorisés entre le 15 août 2025 et la date d’ouverture de la chasse, ainsi qu’entre la clôture de la chasse et le 31 mars 2026, toujours avec l’autorisation préfectorale. En cas de besoin, l’utilisation d’oiseaux de chasse en vol est également permise jusqu’au 30 avril 2026, avec les mêmes conditions. Autant dire qu’il y a de quoi s’occuper pendant un bon moment !

En somme, ces nouvelles mesures visent à protéger les cultures tout en régulant les populations de ces animaux. Pensez aux précautions à prendre avant de vous lancer dans l’aventure de la chasse et assurez-vous d’être en conformité avec les règles en vigueur. Un bon chasseur est un chasseur informé !

Hécatombe d’oiseaux dans les marais de Loire-Atlantique

Hécatombe d'oiseaux dans les marais de Loire-Atlantique

Une hécatombe aviaire dans les marais de Loire-Atlantique

Le marais de Brière, en Loire-Atlantique, se retrouve actuellement en proie à une catastrophe sans précédent : des milliers d’oiseaux, entre aigrettes, spatules et goélands, gisent morts ou malades dans une scène de désolation. Ce constat accablant résulte d’une épidémie de botulisme, qui a frappé cette zone humide prisée par les amoureux de la nature.

En parcourant ce paysage verdoyant, on n’entend plus que le bruit des plumes flottant au gré du vent, car leurs propriétaires, eux, sont bien loin : inertes, ils remplissent le sol marécageux. Un chasseur bénévole, engagé dans cette mission tragique, ne peut cacher son désarroi. « Il y en a partout, c’est un carnage », s’exclame-t-il, une poubelle noire d’un côté et un héron blanc de l’autre. Chaque pas est un combat contre le nombre croissant de cadavres rencontrés.

Armés de leur détermination et de leur équipement de camouflage, une équipe de chasseurs s’active. En quelques minutes, ils récoltent une quantité effrayante de corps d’oiseaux, enchaînant les allers-retours avec une remorque. Loïc Gouin, 61 ans, l’un des bénévoles, évoque une « hécatombe » dans ce haut lieu de biodiversité, qui autrefois débordait de vie et de couleurs.

Cette situation déplorable met en lumière un phénomène inquiétant, où les causes de l’épidémie sont l’objet de désaccords entre agriculteurs et écologistes. La question se pose : comment prévenir de telles tragédies à l’avenir ? Bien qu’il soit essentiel de rester vigilant face aux menaces pesant sur notre faune aviaire, il est tout aussi crucial de s’interroger sur nos pratiques agricoles et leur impact sur l’environnement.

Face à cette crise, la solidarité et l’action des bénévoles sont plus que jamais nécessaires. Les marais, tout en étant un refuge pour la biodiversité, doivent aussi devenir un lieu d’éveil des consciences pour la protection des espèces qui y évoluent. Espérons que cet événement tragique incitera tout un chacun à agir pour protéger notre patrimoine naturel.

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Abattage massif de sangliers dans le Gard

Abattage massif de sangliers dans le Gard

Abattage massif de sangliers dans le Gard : Un arrêté controversé en ligne de mire

Un prédateur ciblé : des centaines de sangliers en danger

Le préfet du Gard a ouvert les vannes à un abattage massif de sangliers à travers 45 communes du département, un arrêté qui court jusqu’au 31 décembre 2025. Les lieutenants de louveterie se voient accorder le pouvoir d’intervenir librement, de jour comme de nuit, et de se faire accompagner de 1 à 50 chasseurs. Une telle décision est vivement contestée par l’association One Voice, qui réclame la suspension immédiate de cet arrêté. Une audience au tribunal administratif de Nîmes est prévue pour le 1er août à 10h.

Des sangliers traqués presque sans relâche

Dans le Gard, les sangliers sont littéralement pourchassés tout au long de l’année, subissant une pression intense, avec des appels incessants à leur élimination de la part des autorités. Souvent accusés de nuire à l’agriculture et qualifiés de « malfaisants », ces animaux, ainsi que leurs petits, sont abattus par centaines de milliers chaque année. Si la saison de chasse pour d’autres espèces dure en général cinq mois, pour ces sangliers, la chasse ne connaît pas de répit.

Une hystérie collective sans fondement

Cette nouvelle directive du préfet entraîne une autorisation de jusqu’à 900 opérations, y compris des battues nocturnes. Ces initiatives, gérées par des chasseurs assermentés, injectent une dose de ludisme tragique dans la pratique cynégétique. Mais ces mesures ne font que masquer des problèmes plus profonds. Pourquoi ne pas se pencher sur les véritables causes du problème, comme la culture intensive de maïs destinée à l’élevage ? Tant que ces pratiques perdureront, les sangliers continueront d’envahir les terres cultivées.

Une remise en question nécessaire

Au lieu d’adresser le fond du problème, les autorités s’alignent sur les demandes des chasseurs, qui se frottent les mains à la perspective de chasses frénétiques. Il est par ailleurs d’intérêt public de s’interroger sur la légitimité des élevages de sangliers dans les chasses privées et les méthodes cruelles employées. Tout cela pour un « sport » qui met en péril un animal, souvent victime de choix politiques discutables.

Un appel à l’action collective

Le 1er août, nous serons donc présents au tribunal administratif de Nîmes pour défendre la cause des sangliers. En attendant, il est crucial d’interpeller vos élus afin d’exiger la fermeture des élevages de sangliers destinés à la chasse et de promouvoir une réforme radicale de la chasse. Vous pouvez également soutenir ces initiatives en signant et partageant les pétitions pour interdire la chasse en enclos. Chaque signature compte dans ce combat pour la protection animale !

Agissez maintenant et soutenez une approche éthique de la chasse en vous rendant sur Caninstore.

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Collaboration entre agriculteurs et chasseurs à Aire-sur-lAdour

Collaboration entre agriculteurs et chasseurs à Aire-sur-lAdour

Collaboration fructueuse entre agriculteurs et chasseurs à Aire-sur-l’Adour

Une assemblée générale prometteuse pour l’A.C.C.A.

Le 24 juillet dernier, l’Association Communale de Chasse Agrée (A.C.C.A) d’Aire-sur-l’Adour a organisé son assemblée générale dans le local de la chasse. L’événement a attiré une trentaine de membres et d’amis, qui ont eu l’honneur d’accueillir Jean-Luc Dufau, président de la Fédération des Chasseurs des Landes, ainsi que le maire Xavier Lagrave.

Bilan d’activité et efforts conjoints

Le sommet a permis de faire le point sur les activités de l’année écoulée. Un total de 65 battues a été effectué, avec un résultat de 81 sangliers, 73 chevreuils et 21 renards prélevés. Une telle efficacité a été rendue possible grâce à la coopération entre les chasseurs et les agriculteurs, qui s’efforcent de limiter les dégâts causés par les sangliers. Cet effort conjoint a porté ses fruits, puisque la Fédération des chasseurs a annoncé une indemnisation des dégâts de 0,00 euro pour la saison 2024-2025 sur le territoire.

Finances saines et nouveaux projets

Le bilan financier pour 2024-2025 est également très positif, témoignant d’une bonne gestion au sein de l’association. Les membres ont également eu un aperçu du prévisionnel pour la saison à venir. Le président fédéral a évoqué les nombreuses procédures en cours concernant les chasses traditionnelles, notamment celles de la palombe aux filets et fusils, et a souligné l’importance d’un carnet de prélèvement pour chaque chasseur, afin de défendre ces pratiques.

Élevage et mesures de sécurité

Pour enrichir la saison prochaine, l’A.C.C.A. prévoit de lâcher 350 faisans et 100 perdreaux au cours de trois opérations différentes. Le maire a aussi partagé un projet d’extension pour le local actuel de la chasse, située route de Duhort, avec l’intention d’y établir un espace dédié à la transformation de la viande de gibier.

Vente de cartes et précautions

Pour ceux qui souhaitent s’investir dans la saison 2025-2026, les cartes seront mises en vente au local de la chasse les mardis 2, samedi 6, mardi 9 et samedi 13 septembre, de 8 heures à 12 heures. Bien que les prix demeurent inchangés, une nouvelle pénalité de 20 euros pour vente en dehors des délais sera appliquée rigoureusement, conséquence d’abus constatés.

Avec tous ces projets enthousiasmants, l’A.C.C.A d’Aire-sur-l’Adour montre un bel exemple de synergie entre les acteurs locaux pour préserver et valoriser la chasse.

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Méchoui au village célébrant la chasse

Méchoui au village célébrant la chasse

Un méchoui convivial au cœur du village : la chasse à l’honneur

Ce samedi, la société de chasse de Palogneux a fait preuve d’hospitalité en organisant un méchoui en plein air, rassemblant familles, amis et habitants du village. Au menu, du sanglier préparé non pas à la broche mais à la plancha, un choix qui a fait saliver les 65 convives présents dans une ambiance des plus conviviales.

Cette association locale ne se résume pas seulement à la dégustation de viandes savoureuses ; elle est un véritable moteur de dynamisme pour le village. À deux reprises par an, ils animent la communauté grâce à des activités telles que les tirs aux pigeons et des repas champêtres. En été, la société mobilise ses membres pour des chantiers de débroussaillage, tout en veillant à ce que plusieurs chemins restent praticables durant la saison de chasse.

Véritable acteur de la vie locale, cette société de chasse propose des moments fédérateurs pour ses membres et pour le reste de la population, prouvant ainsi que la passion pour la nature et la chasse peut également rimer avec convivialité et entraide.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter la société de chasse au 06.78.26.99.51.

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Retour du lapin à Bompas

Retour du lapin à Bompas

C’est le grand retour du lapin à Bompas

Une réintroduction symbolique pour un gibier emblématique

Après plusieurs années de disette, le lapin fait un retour triomphant sur le territoire de Bompas, grâce aux efforts concertés des chasseurs de l’Acca. Le 11 juin 2003, Claude Arnaud prenait les rênes de cette association, et vingt ans plus tard, il annonce une initiative remarquable : redonner vie à une population de lapins qui a longtemps été le roi de la région. « À l’époque, le lapin pullulait sur notre territoire », rappelle-t-il, tout en soulignant le contraste frappant avec la situation actuelle.

Le déclin du lapin, surnommé affectueusement « Jeannot lapin », a été aussi rapide que brutal. Après avoir été décimé par la myxomatose, la situation s’est aggravée avec l’apparition du VHD (virus hémorragique viral) en 1984, qui a frappé les populations de gibier à l’échelle mondiale. À Bompas, malgré des efforts pour maintenir la population, le lapin a progressivement disparu, entraînant l’Acca à demander en 2018 sa reclassification comme espèce non nuisible. « Il était certainement trop tard « , admet le président, le regard empreint de lucidité.

Cependant, les chasseurs n’ont jamais perdu espoir. Aujourd’hui, sur le site d’une ancienne déchetterie de 400 m², une véritable garenne-refuge a été créée. Sur 200 m² de cet espace réhabilité, une centaine de lapins, provenant de Saleilles où l’espèce prospère encore, ont pris leurs quartiers depuis mars. « Le but n’est pas que le lapin s’y enferme, mais qu’il recolonise les alentours », explique le président, évoquant une approche inspirée des pratiques espagnoles où le lapin joue un rôle crucial dans la survie du lynx ibérique.

Cette renaissance n’aurait pas été possible sans l’engagement remarquable de nombreux acteurs. La municipalité a mis à disposition le terrain et soutenu les travaux nécessaires. L’Acca de Saleilles a offert les précieux lapins, tandis que d’autres membres comme Jean-Claude Piquemal, Claude Delbourg et bien d’autres ont contribué par leur temps, leurs efforts, ou leurs ressources. « Sans oublier nos familles et amis qui nous soutiennent », a ajouté le président, reconnaissant l’importance de cette communauté passionnée.

Lors d’un moment symbolique, la maire de Bompas, Laurence Ausina, a remis un petit lapin en liberté dans la garenne, soulignant l’initiative comme étant une belle démonstration alliant respect de l’animal et préservation de la biodiversité. « Je vous en félicite », a-t-elle déclaré, consciente de la valeur de cette démarche.

La réintroduction du lapin ne se limite pas à une simple initiative de chasse; c’est un véritable acte de renaissance pour le patrimoine vivant de Bompas. À travers cette garenne, une partie de l’âme de la commune revit et rappelle à tous l’importance d’œuvrer pour la biodiversité.

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Chancelade un dispositif de piégeage pour sangliers efficace

Chancelade un dispositif de piégeage pour sangliers efficace

Chancelade : un piège à sangliers immédiatement efficace

Dans la commune de Chancelade, située en Dordogne, un nouveau dispositif de piégeage a rapidement fait ses preuves. En effet, seulement 48 heures après leur installation, deux pièges ont permis de capturer un sanglier, suscitant l’étonnement tant parmi les élus que les habitants. C’est un employé communal qui a annoncé la nouvelle à l’hôtel de ville, provoquant une réaction presque incrédule d’une élue : « Déjà ? »

Un problème bien réel

Le maire de Chancelade, Pascal Serre, a décidé de prendre des mesures face à une situation qui lui a été rapportée à de nombreuses reprises. « Il ne se passe pas une semaine sans que l’on vienne me voir pour évoquer les dégâts causés par les sangliers », explique-t-il. Selon les rumeurs, plus de 250 sangliers rodent dans le secteur, causant des dommages dans les cultures et chez des particuliers.

Des pièges judicieusement placés

Pour limiter les problèmes, deux sociétés de chasse sont actives sur la zone, mais la présence de nombreuses habitations complique la mise en place de battues traditionnelles. « Nous avons placé les deux cages à des endroits où les chasseurs ne peuvent pas aller », précise Éric Moscavit, lieutenant de louveterie de la 17e circonscription. Cette stratégie vise à s’assurer que le piégeage se déroule en toute sécurité.

Un mécanisme rudimentaire mais efficace

Le principe de fonctionnement des pièges est simple. Un système de fil, poulie et poids permet de refermer la cage rapidement sur le sanglier attiré par quelques grains de maïs. Conçue pour résister aux coups de groin de l’animal, la cage a été fabriquée par une entreprise locale et a été placée près d’un axe routier fréquenté, dans un sous-bois, à proximité de terrains en friche.

La sécurité avant tout

Les autorités locales prennent cette problématique très au sérieux. Romain Meaud, policier municipal, a intégré la vérification des pièges à sa patrouille matinale. « Cela fait partie de ma mission d’assurer la sécurité publique », précise-t-il. Les pièges sont placés sous l’autorisation d’un arrêté préfectoral afin de garantir un encadrement légal et sécuritaire des opérations de piégeage.

Des résultats en hausse

La saison de chasse a déjà vu un record de 22 969 sangliers prélevés en Dordogne, une augmentation de 5 000 par rapport à l’année précédente. Le constat est clair : les sangliers s’approchent de plus en plus des habitations, et les efforts de piégeage ainsi que la coordination entre les chasseurs et la municipalité semblent être des réponses appropriées à ce fléau.

Pascal Serre espère organiser une battue administrative d’ici la fin du mois de septembre, tout en notant que le coût des dispositifs de piégeage, estimé à environ 3 500 euros, est un investissement nécessaire pour la sécurité et le bien-être de la communauté.

La collaboration entre les élus, les chasseurs et la population semble essentielle pour gérer la présence de ces animaux sur le territoire. D’ores et déjà, d’autres installations de pièges sont planifiées pour lutter efficacement contre ce problème grandissant.

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Chasseurs et naturalistes unis pour la restauration des mares

Chasseurs et naturalistes unis pour la restauration des mares

Quand chasseurs et naturalistes collaborent pour sauver les mares

Alors que certaines voix s’élèvent pour opposer idéologie et pratiques, sur le terrain, chasseurs et naturalistes unissent leurs efforts pour la restauration des mares, ces précieuses zones humides vitales pour la biodiversité. Ces écosystèmes délicats, jadis omniprésents, font aujourd’hui face à des menaces telles que l’abandon, le comblement et l’enrésinement. La diversité faunique, des tritons aux libellules en passant par les grenouilles et divers oiseaux, dépend de leur préservation.

Des initiatives concrètes et efficaces

Au fil des années, plusieurs fédérations de chasse départementales ont pris l’initiative de restaurer ces milieux en collaboration avec des associations écologistes et des experts naturalistes. Ce travail de diagnostic, de restauration et d’entretien est non seulement réalisable, mais il produit des résultats tangibles.

Dans le Tarn par exemple, 150 mares ont déjà été restaurées en dix ans, grâce à un programme soutenu par des chasseresses et chasseurs. Techniques de curage, reprofilage des berges et entretien anti-envasement sont quelques-unes des actions entreprises. Souvent, ces chantiers sont co-financés par des agences de l’eau, des régions, et par l’éco-contribution des chasseurs eux-mêmes. En Vendée, une trentaine de mares ont également été restaurées grâce à un contrat territorial de l’eau, mobilisant la participation non seulement des chasseurs, mais aussi des agriculteurs et des collectivités locales. Ces efforts démontrent que loin des caricatures habituelles, les chasseurs peuvent être des alliés indéniables de la biodiversité.

Une alliance pragmatique fondée sur l’intérêt commun

Mais pourquoi cette collaboration entre deux groupes souvent perçus comme antagonistes ? Les raisons sont nombreuses. Une mare restaurée représente un point d’eau vital pour le gibier, un refuge pour les amphibiens et un patrimoine paysager réhabilité. Les naturalistes apportent leur expertise sur les espèces tandis que les chasseurs fournissent leur connaissance du terrain ainsi que leur logistique.

Dans l’Allier, par exemple, 33 mares ont été réhabilitées en 2022, incluant 22 restaurations et 11 créations dans une zone Natura 2000. Au total, cela équivaut à la création de 8600 m² d’eau, un volume comparable à deux piscines olympiques. De quoi donner un coup de fouet à la biodiversité locale !

Des mares pour les écosystèmes et le climat

Alors que certains activistes s’opposent à la chasse dans des débats télévisés, sur le terrain, d’autres agissent pour la réparation des écosystèmes dégradés. Les mares jouent un rôle essentiel dans la régulation de l’hydrologie locale, en périodes de sécheresse comme de crue. En tant que sentinelles du climat, leur préservation est primordiale. Leur déclin mérite une attention bien plus sérieuse que de simples postures.

Ce modèle d’alliance entre chasseurs et naturalistes, basé sur une approche pragmatique et une coopération locale, mérite d’être soutenu et étendu. Car restaurer la nature nécessite non seulement de l’amour pour elle, mais également du temps, des ressources financières et, avouons-le, un soupçon d’humilité.

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La chasse moderne et sa contribution à la biodiversité

La chasse moderne et sa contribution à la biodiversité

La chasse en France : un acteur essentiel pour la biodiversité

La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a récemment décidé de prendre la parole face aux idées reçues qui persistent sur la chasse en France. Par le biais d’une série de 6 vidéos animées, la FNC s’efforce de rétablir la vérité et de montrer que la chasse d’aujourd’hui a évolué, se détachant de son image négative souvent véhiculée par certains opposants.

Une initiative pour clarifier la réalité de la chasse moderne

La première vidéo de cette campagne, récemment publiée, s’adresse directement aux stéréotypes erronés. Elle affirme haut et fort que les chasseurs ne sont pas de simples amateurs de loisirs déconnectés de la nature. Au contraire, ils jouent un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité. La chasse repose sur une gestion durable des territoires et des espèces, et elle demande un engagement réel et constant de ses acteurs.

Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Cette campagne se base sur des chiffres impressionnants, souvent méconnus du grand public. Pour l’année 2024, les actions réalisées par les chasseurs incluent :

  • 670 kilomètres de haies plantées ou entretenues;
  • 26 843 hectares consacrés à des cultures faunistiques, floristiques et des jachères environnementales;
  • 1 102 kilomètres de chemins ruraux réhabilités et entretenus.

Ces initiatives ne sont pas seulement des chiffres : elles représentent un engagement réel en faveur de la biodiversité, des corridors écologiques et de la petite faune, tout en respectant le patrimoine rural commun.

Une série de vidéos engagées

Chaque vidéo de cette série aborde un thème clé lié à la chasse contemporaine, qu’il s’agisse de biodiversité, de sécurité, d’éthique, ou encore d’impact territorial. L’objectif principal est de fournir une explication claire et factuelle sur ce qu’est la chasse aujourd’hui, loin des fantasmes souvent véhiculés par certains militants. Cette communication vise à informer non seulement les chasseurs, mais également ceux qui s’interrogent sur cette pratique et souhaitent en comprendre les enjeux.

Pour découvrir ces vidéos et comprendre l’action des chasseurs en faveur de la biodiversité en 2024, rendez-vous sur les réseaux sociaux de la FNC.

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