Le rôle des chasseurs dans l’indemnisation des dégâts agricoles causés par les sangliers

Le rôle des chasseurs dans l'indemnisation des dégâts agricoles causés par les sangliers

Agriculture et dégâts des sangliers : le rôle des chasseurs au coeur du débat sur les indemnisations

Environnements fertiles et populations de sangliers en hausse, les agriculteurs sous tension

Les dégâts causés par les sangliers aux cultures agricoles sont un défi de taille pour les Fédérations de chasse. La population de ces bêtes à poils noirs ne cesse de croître, notamment dans la Saône-et-Loire, où les agriculteurs craignent pour l’avenir.

À l’approche de l’automne, une scène de dévastation se dessine chaque année dans les champs de maïs. Les sangliers, véritables bulldozers de la nature, n’ont besoin que de quelques jours pour ruiner un hectare de cultures prêtes pour la moisson. Les agriculteurs, impuissants, sollicitent alors les chasseurs pour un dédommagement qui s’impose.

Indemnisation des dégâts causés par les sangliers

Visite à la Vineuse-sur-Frégande, en Saône-et-Loire. Gabriel Dumont, agriculteur, nous montre sa parcelle de maïs saccagée. « Le maïs est arrivé en lait, et les sangliers raffolent du grain en lait à cette période de l’année (début octobre). Ils causent des dégâts en une à deux semaines. J’ai appelé les chasseurs, mais il était déjà trop tard ! » témoigne-t-il amèrement.

La responsabilité d’indemniser les agriculteurs incombe aux chasseurs. Chaque Fédération départementale de chasse doit rembourser les pertes agricoles. Stéphane Camus, technicien à la Fédération Départementale de Chasse de Saône-et-Loire, nous explique en montrant une parcelle protégée par une clôture électrique : « L’objectif est de bloquer l’accès aux sangliers. La Fédération subventionne ces protections. Pour ces parcelles, on est sur une aide de 30 euros par hectare, avec une certaine efficacité. »

Une population de sangliers en pleine explosion

La France a vu sa population de sangliers passer de 36 000 individus dans les années 70 à plus de 840 000 en 2022, selon Le Chasseur Français. Une croissance due à des facteurs environnementaux, comme la hausse des températures et des forêts plus nourricières.

Stéphane Camus précise : « En l’absence de production massive de fruits forestiers, les sangliers ont généralement une portée par an. Mais avec des conditions favorables, ils peuvent en avoir trois sur deux ans, ce qui accélère l’augmentation de leur nombre. » Les hivers doux et les printemps cléments des dernières années ont contribué à ce déséquilibre.

Des dégâts faramineux

Avec plus de sangliers, ce sont aussi plus de dégâts. La Coordination Rurale évalue les pertes causées par les gros gibiers à près de 60 millions d’euros pour la saison 2022-2023. Chasseurs et fédérations devront se mobiliser presque partout, des zones résidentielles aux domaines privés.

Bernard Lacour, président de la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, souligne : « Certaines zones ne sont pas ou faiblement chassées, qu’on appelle chasses commerciales ou zones non chassées, et la hausse de la population y est préjudiciable. Les chasseurs doivent trouver un équilibre compatible entre loisir et profession. »

Appel à l’aide des pouvoirs publics

Evelyne Guillon, présidente de la Fédération Départementale de Chasse de Saône-et-Loire, tire la sonnette d’alarme : « Nous chassons sur 70% du territoire, mais nous payons sur 100%. Il est urgent que les pouvoirs publics s’impliquent dans les indemnisations des dégâts d’ongulés sauvages. Certaines fédérations souffrent déjà financièrement et ne peuvent plus indemniser. »

En 2022, les chasseurs du département ont limité les indemnités à 350 000 euros, mais les projections pour la fin de l’année indiquent un montant qui pourrait doubler, atteignant 700 000 euros.

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Chasse à l’Arc pour Réduire les Collisions entre Sangliers et Véhicules près des Autoroutes

Chasse à l'Arc pour Réduire les Collisions entre Sangliers et Véhicules près des Autoroutes

La Chasse à l’Arc : Une Solution Innovante pour Réguler les Sangliers sur les Échangeurs d’Autoroute

Des Zones de Repos Idéales pour les Sangliers

Les sangliers colonisent aisément les parcelles de terre où la présence humaine est réduite, voire inexistante. Parmi ces espaces, les terres entourées par les échangeurs d’autoroute constituent de véritables havres de paix pour ces animaux nocturnes. Durant la journée, ils y trouvent le calme nécessaire pour se reposer, tandis que la nuit venue, ils vagabondent sans entraves.

Ces zones isolées, bien que souvent délaissées par les humains, sont des refuges parfaits. Les suidés y trouvent non seulement un abri contre les perturbations humaines, mais aussi des sources de nourriture suffisantes pour plusieurs jours.

Le Défi des Collisions Routières

L’occupation de ces terres par les sangliers engendre toutefois un risque accru de collisions avec les véhicules circulant à proximité. En Wallonie, les autorités ont conscience de cette menace et cherchent activement des solutions pour la contrer.

Dans l’idée de minimiser ces accidents, clôturer toutes les parcelles concernées a été envisagé. Cependant, ce plan a vite été écarté en raison du coût prohibitif et de l’efficacité limitée des grillages face à l’ingéniosité des sangliers pour les contourner.

Les Limites de la Chasse Classique

La chasse traditionnelle, avec des armes à feu, pose de sérieux problèmes de sécurité aux abords des autoroutes. Il est difficile, voire impossible, d’empêcher les tirs de se diriger vers les routes, augmentant ainsi le risque de ricochets dangereux.

Ce contexte particulier nécessite de repenser totalement les méthodes de régulation de la population de sangliers sur ces zones sensibles.

La Chasse à l’Arc : Une Alternative Sécurisée

Devant ces contraintes, la chasse à l’arc se présente comme une solution de rechange à la fois efficace et sécurisée. Utilisant des arcs et des flèches au lieu de fusils, les chasseurs peuvent cibler les sangliers sans risque de ricochet en direction des voies de circulation.

La chasse à l’arc permet non seulement de maintenir la pression cynégétique nécessaire pour contrôler la population de sangliers, mais elle réduit également le danger de collisions, apportant ainsi une double réponse aux préoccupations des autorités et des citoyens.

Peut-on Espérer un Succès Durable ?

Bien que la chasse à l’arc semble prometteuse, sa mise en œuvre exige des compétences spécifiques et une formation appropriée des chasseurs. De plus, l’adhésion des diverses parties prenantes, dont les chasseurs et les gestionnaires des infrastructures routières, sera cruciale pour que cette solution soit efficace à long terme.

En conclusion, la chasse à l’arc offre une approche innovante et sécuritaire pour gérer la présence des sangliers sur les échangeurs d’autoroute. Si appliquée correctement, elle pourrait bien devenir une stratégie de référence dans la lutte contre ces collisions routières.

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Il filme un sanglier sa voiture termine dans un arbre les faits divers en Haute-Loire

Il filme un sanglier sa voiture termine dans un arbre les faits divers en Haute-Loire

Il filme un sanglier, sa voiture termine dans un arbre… Les faits divers en Haute-Loire en bref

Publié le 14/11/2024 à 13h00

Coubon : un artisan électrisé sur un chantier à la Darne

Un incident de travail a eu lieu mardi vers 15h20 sur le site de l’usine de la Darne à Coubon. Un salarié d’une entreprise, en train de remplacer des planches de rives à l’aide d’une nacelle, a accidentellement touché un câble électrique de 220 volts. Bien que l’homme n’ait pas perdu connaissance, il a été sévèrement secoué par l’électrisation.

Saint-Christophe-sur-Dolaizon : le clignotant provoque un accrochage

Mardi vers 8h30, deux véhicules se sont percutés sur la RD 906 à Saint-Christophe-sur-Dolaizon, à proximité de la route du bowling. Un conducteur a accidentellement activé son clignotant en voulant allumer ses phares, entraînant une collision avec un autre véhicule. Heureusement, personne n’a été blessé.

Fix-Saint-Geneys : perte de contrôle sur la RN 102

Mardi vers 11h30, une Renault Clio a perdu le contrôle sur la RN 102 à Fix-Saint-Geneys. Le jeune conducteur de 22 ans, pris dans une courbe à gauche sur une chaussée humide, a percuté la glissière de sécurité avant de finir sa course dans le sens opposé. Sans blessure, il a attendu l’intervention des agents de la DIR Massif Central pour nettoyer la chaussée.

Bellevue-la-Montagne : la voiture part en tonneaux dans un champ

Une sortie de route a eu lieu mardi vers 11h50 sur la RD 906 à Bellevue-la-Montagne, au lieu-dit « Les Baraques ». Le conducteur, âgé de 59 ans, au volant de sa Peugeot 206, a glissé dans une courbe à droite et a effectué deux tonneaux en contrebas. Souffrant de dermabrasions, il a été transporté aux urgences de l’hôpital du Puy-en-Velay par les sapeurs-pompiers.

Saint-Romain-Lachalm : deux véhicules se percutent

A 14h, mardi, à Saint-Romain-Lachalm, deux voitures sont entrées en collision après qu’un des conducteurs a coupé la route sans regarder. Les deux automobilistes, âgés de 85 et 44 ans, ont été légèrement blessés et pris en charge par les pompiers de Firminy.

Yssingeaux : il filmait un sanglier, son auto termine dans un arbre

La mésaventure est survenue mardi vers 18h à Yssingeaux. En circulant sur le chemin de la Combe, un automobiliste s’est arrêté pour filmer un sanglier, mais a été victime d’une défaillance ou d’un mauvais réglage de son frein à main. Sa voiture, une Golf, s’est lentement mise en mouvement avant de percuter un arbre.

Laussonne : un tracteur en feu

Mardi vers 17h50 à Laussonne, un tracteur a pris feu dans un champ situé route du Fraisse. Heureusement, l’incident n’a fait aucun blessé.

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Chasseurs et gendarmes collaborent pour la sécurité en Eure-et-Loir

Chasseurs et gendarmes collaborent pour la sécurité en Eure-et-Loir

Les chasseurs et les gendarmes unissent leurs forces en Eure-et-Loir

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Une collaboration inédite pour la sécurité rurale

En Eure-et-Loir, une convention de partenariat vient de voir le jour entre les forces de l’ordre et les chasseurs locaux, marquant une étape significative dans la lutte contre les incivilités et les atteintes à l’environnement en milieu rural. Signée par M. Hervé Jonathan, Préfet d’Eure-et-Loir, le Groupement de Gendarmerie nationale et la Fédération des chasseurs d’Eure-et-Loir, cet accord témoigne de la volonté croissante de renforcer la sécurité dans les campagnes.

Des chasseurs sentinelles

Les chasseurs, figures emblématiques des territoires ruraux, sont désormais appelés à jouer un rôle essentiel en devenant des « sentinelles » au service de la communauté. Conscients des problèmes croissants tels que le braconnage et les dépôts sauvages, ils sont chargés d’observer et de signaler les incivilités sans pour autant intervenir. Une ligne directe avec les unités locales de Gendarmerie leur permettra de réagir rapidement en cas de constatation de délits.

Objectifs de la convention

L’accord signé a pour objectif principal de renforcer les échanges d’informations entre chasseurs et gendarmes. Grâce à une formation spécifique, les chasseurs seront équipés pour détecter et signaler efficacement les incidents et les comportements suspects. Ainsi, cette collaboration vise non seulement à prévenir les atteintes aux personnes et aux biens, mais aussi à protéger l’environnement contre les actions illégales.

Un modèle pour les autres départements

L’initiative d’Eure-et-Loir pourrait servir de modèle à d’autres départements cherchant à lutter contre les incivilités et les délits en milieu rural. Pour les acteurs de ce partenariat, l’enjeu est de créer un réseau de vigilance où les chasseurs, en parallèle de leur activité principale, contribuent activement à la conservation du cadre de vie rural.

Chasser autrement : un regard neuf sur une activité traditionnelle

Au-delà de la chasse, cette initiative reflète une évolution des mentalités et des pratiques. Les chasseurs, souvent stigmatisés, trouvent ici une nouvelle vocation valorisante et utile pour la société. Cet engagement montre que la chasse contemporaine peut s’intégrer harmonieusement dans une dynamique de protection de l’environnement et de la sécurité publique.

La formation comme clé de voûte

Pour que ce partenariat soit pleinement efficace, une formation adéquate est essentielle. Les chasseurs recevront des instructions précises leur permettant d’identifier les signes de braconnage ou de pollution et de signaler ces incidents de manière structurée aux autorités compétentes. Ainsi, ils deviennent des partenaires avertis des forces de l’ordre, garantissant une collaboration fluide et efficiente.

Conclusion : Un futur prometteur

Cette convention en Eure-et-Loir s’annonce comme une avancée majeure pour la sécurité et la préservation de l’environnement en milieu rural. En transformant les chasseurs en gardiens vigilants de leur territoire, cette initiative pourrait bien inspirer d’autres régions à suivre le même chemin. En travaillant main dans la main, chasseurs et gendarmes pourraient redéfinir les pratiques de sécurité rurale.

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Six Sangliers Abattus en Plein Cœur d’Angoulême

Six Sangliers Abattus en Plein Cœur d'Angoulême

Six Sangliers Abattus en Plein Cœur d’Angoulême

Les Sangliers Urbains : Un Phénomène de Plus en Plus Fréquent

La tranquillité d’Angoulême a été sérieusement bousculée ce week-end lorsque six sangliers, de plus en plus à l’aise en milieu urbain, ont été abattus au cœur de la ville. Ce phénomène d’incursion de ces animaux sauvages dans des zones habituellement non chassables est en augmentation, transformant ces endroits en véritables zones de quiétude pour ces bêtes.

Un Incident Spectaculaire en Plein Centre-ville

Tout a commencé lundi midi, rue Lafferière, à proximité de la préfecture d’Angoulême. Alexis Cassereau, en se rendant dans le jardin de sa voisine pour observer d’éventuels dégâts, a été pris de court par une laie. « Je ne l’avais pas vu, mais lui, il m’avait vu. Il a chargé de suite! », raconte-t-il. Heureusement pour lui, un voisin a pu lui passer une échelle à temps, lui permettant de se hisser sur le mur pour appeler les secours.

Intervention Rapide des Forces de l’Ordre et des Louvetiers

En quelques instants, quatre policiers, suivis d’un lieutenant de louveterie, ont convergé vers le lieu de l’incident. L’animal, après avoir sauté contre les baies vitrées dans un état de panique, a été abattu sur place. « Je n’avais jamais vu ça! » s’exclame Alexis Cassereau. Il s’avère que ce sanglier avait déjà ravagé le jardin des parents d’Alexis le dimanche après-midi.

Des Sangliers de Plus en Plus Présents en Zone Urbaine

Les sangliers ne s’arrêtent plus aux limites naturelles de leurs habitats forestiers. Le bois de Saint-Martin, le Petit-Fresquet, Frégeneuil sont devenus des terrains de jeu naturels pour eux. Pourtant, ils n’hésitent plus à s’aventurer hors de ces zones, comme le montrent les incidents survenus avenue de Cognac et ailleurs en ville.

Des Sangliers Défiant Toute Prévision

Lors d’une autre intervention en pleine nuit de samedi à dimanche, une compagnie de sangliers a été pourchassée du côté du carrefour Barrouilhet, avant d’être retrouvée sur l’avenue de Cognac par le lieutenant de louveterie. En ville, l’opération est toujours délicate, souligne Hervé Servat, directeur des Territoires à la préfecture. Les animaux ont été abattus après que la police ait sécurisé la zone.

L’Inévitable Élimination

Face à l’augmentation des incursions en zone urbaine, les spécialistes comme Johanne Lagarde, lieutenant de louveterie, reconnaissent que l’élimination des animaux est souvent la seule solution viable. « Ils sont beaucoup trop nombreux et deviennent un problème national ».

Menace Périurbaine et Régulation Nécessaire

Les actions de régulation, menées en collaboration avec la fédération de chasse, visent à éviter une prolifération excessive des sangliers en périphérie urbaine. En 2023, plus de 7 800 sangliers ont été prélevés, mais leur nombre reste incertain.

Cette situation met en lumière la nécessité d’une gestion efficace de la faune sauvage dans un environnement de plus en plus urbanisé.

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Sécurité en Chasse : Appel à la Vigilance par Jean-Pierre Caujolle des Alpes-Maritimes

Sécurité en Chasse : Appel à la Vigilance par Jean-Pierre Caujolle des Alpes-Maritimes

Accidents de Chasse : le Président des Chasseurs des Alpes-Maritimes monte au créneau

Jean-Pierre Caujolle critique la sécurité défaillante dans les pratiques de chasse

Cette saison de chasse a été marquée par plusieurs incidents regrettables à travers la France, ravivant un débat toujours sensible sur la sécurité. Malgré une baisse notable des accidents ces dernières années, les récents événements ont attiré l’attention des médias nationaux. Jean-Pierre Caujolle, Président de la Fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes, a récemment pris la parole sur BFM Côte-d’Azur pour aborder cette question cruciale.

Renforcement des Directives de Sécurité

Sur le plateau de BFM Côte-d’Azur, Jean-Pierre Caujolle a révélé que les Fédérations des chasseurs ont reçu de nouvelles directives pour maintenir une vigilance maximale en matière de sécurité. Selon lui, ces mesures sont primordiales afin de prévenir tout relâchement des pratiques après les efforts considérables déjà entrepris pour sécuriser la chasse.

« Les courriers reçus par les Fédérations incitent à maintenir la pression sur les normes de sécurité », a-t-il expliqué. « Il est essentiel que les efforts engagés ne soient pas compromis par un manque de rigueur. »

La Nécessité d’une Vigilance Collective

Monsieur Caujolle a souligné que, bien que la situation générale en France montre des signes de relâchement, une vigilance collective est impérative. La marginalisation des quelques individus qui prennent la sécurité à la légère est essentielle pour tendre vers un objectif zéro accident. « Tous les accidents sont le résultat d’erreurs graves commises par les chasseurs », a affirmé Caujolle en réponse à une question de la journaliste sur un incident récent impliquant un cueilleur de champignons blessé dans le Var.

Le Poids des Fédérations et des Sociétés de Chasse

Les responsabilités sont partagées entre les responsables des Fédérations et des sociétés de chasse. Ces entités doivent s’assurer que les consignes de sécurité sont non seulement mises en œuvre mais aussi bien comprises et respectées par tous les pratiquants. Les efforts en termes de formation, de contrôle et de sensibilisation doivent continuer sans relâche.

Des Exemples d’Accidents pour Illustrer les Risques

Pour illustrer les risques actuels, Jean-Pierre Caujolle a évoqué plusieurs incidents, dont celui ayant mené à l’amputation d’un cueilleur de champignons. Il s’agit là d’exemples qui montrent à quel point une petite erreur peut avoir des conséquences dramatiques.

Conclusion

Jean-Pierre Caujolle appelle donc à une mobilisation continue pour renforcer les pratiques sécuritaires et éviter de nouveaux accidents. Ce discours résolument tourné vers la prévention et la responsabilité collective vise à sensibiliser les chasseurs et les autorités locales à l’importance de la sécurité.

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Sangliers en Loire-Atlantique : L’Impact Économique et la Réponse des Agriculteurs et Chasseurs

Sangliers en Loire-Atlantique : L'Impact Économique et la Réponse des Agriculteurs et Chasseurs

En Loire-Atlantique, les Sangliers Creusent le Portefeuille des Agriculteurs

Explosion des Dégâts de Grand Gibier : Une Problématique Croissante

Le sanglier, éternel trublion des champs, sème une véritable zizanie en Loire-Atlantique. Depuis juillet, la facture des dégâts est montée en flèche, atteignant déjà plus de 330 000 euros. Face à la prolifération de ces cervidés, agriculteurs et chasseurs tentent de juguler cette marée noire, mais les solutions tardent à porter leurs fruits.

Des Champs de Perdition : L’Agacement des Agriculteurs

En pays de Retz, le découragement est palpable. Les agriculteurs ont de plus en plus d’anecdotes de champs de maïs littéralement transformés en buffet à volonté pour les sangliers. Les rendements agricoles s’effondrent, laissant place à des terres dévastées par ces visiteurs indésirables. Les suidés, dans leur quête incessante de nourriture, n’hésitent pas à creuser de véritables cratères, se transformant ainsi en mines antipersonnel pour les tracteurs et autres engins agricoles. Le danger est bien réel et les conséquences touchent autant l’économie locale que la sécurité des travailleurs de la terre.

Chasse et Régulation : Un Combat Quotidien

Ce ne sont pas les chasseurs qui chôment. Bien au contraire, armés de patience et de fusils, ils arpentent forêts et plaines pour tenter de réguler les populations de sangliers. En 2023, ils ont réussi à prélever pas moins de 8000 animaux, un chiffre impressionnant quand on sait qu’il y a dix ans, on en comptait presque quatre fois moins. Cette pression cynégétique est pourtant insuffisante pour réduire véritablement les dégâts. La démographie galopante des sangliers défie encore les frontières du raisonnable.

Facture Salée : Qui Paiera l’Addition ?

Plus de 330 000 euros de dégâts enregistrés depuis juillet, et l’avenir ne s’annonce guère plus radieux. Pour les chasseurs, cette note salée est particulièrement amer, car c’est à eux que revient la tâche d’indemniser les dégâts causés par le grand gibier. Malgré tout leur acharnement à contenir cette marée de suidés, ils peinent à inverser la tendance. Plusieurs facteurs, dont le réchauffement climatique qui favorise la reproduction et réduit la mortalité naturelle des marcassins, contribuent à aggraver la situation.

Déclin des Chasseurs : Moins de Main-d’œuvre, Plus de Problèmes

La situation se complique davantage avec la baisse notable du nombre de chasseurs dans le département. Règlementation de plus en plus stricte, coûts élevés pour pratiquer la chasse, et bureaucratie excessivement contraignante découragent les vocations. Moins de chasseurs sur le terrain signifie inévitablement une régulation moins efficace des populations de sangliers. De plus, certaines zones sanctuarisées par les administrations et associations deviennent des havres de paix pour les suidés, en éloignant les chasseurs qui pourraient y réguler ces populations.

Quels Avenirs ? Entre Politiques et Prospective

Avec la somme astronomique de 337 000 euros de dégâts enregistrés depuis juillet 2024, les chasseurs et agriculteurs de Loire-Atlantique ont un message clair : il faut des solutions, et vite. Plus de soutien de la part de l’État, une révision des politiques de sanctuarisation et surtout, une mobilisation générale pour contrer cette menace qui grève les finances locales et impacte la biodiversité.

Face à ce tableau préoccupant, il est impératif que les différents acteurs trouvent un équilibre durable pour gérer la prolifération des sangliers et atténuer les conséquences économiques et écologiques.

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Loire Un Sanglier Abandonné sur les Rails Interrompt le Trafic Ferroviaire

Loire Un Sanglier Abandonné sur les Rails Interrompt le Trafic Ferroviaire

Loire : Un Sanglier Abandonné sur la Voie Ferrée Interrompt le Trafic Ferroviaire pendant une Heure

Le département de la Loire a connu une situation pour le moins inhabituelle ce lundi après-midi. Aux alentours de 16 heures, une battue au sanglier a temporairement paralysé la ligne ferroviaire entre Saint-Etienne et Roanne.

La Chasse se termine sur les Rails

Les adhérents de la société de chasse locale ont bien réussi à toucher leur cible, un sanglier, qui s’est finalement écroulé sur la voie ferrée, précisément à Saint-Cyr-de-Favières. Pourtant, au lieu de retirer leur gibier, les chasseurs ont tout bonnement abandonné l’animal sur les rails.

Une Intervention Rapide de la SNCF

Face à cette situation insolite, la SNCF a dû intervenir en urgence pour garantir la sécurité du trafic. En parallèle, les gendarmes ont été mobilisés pour retrouver les chasseurs responsables et leur demander de retirer le sanglier des voies. Une véritable course contre-la-montre s’est engagée, mais tout a finalement été réglé en une petite heure, permettant au trafic de reprendre son cours normal.

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Prolifération des sangliers à Trébeurden un fléau pour les agriculteurs

Prolifération des sangliers à Trébeurden un fléau pour les agriculteurs

Autour de Trébeurden, les sangliers prolifèrent : un défi pour la communauté

Les agriculteurs en colère manifestent leur ras-le-bol

Dans les environs de Trébeurden et Pleumeur-Bodou, les sangliers sont devenus un véritable fléau pour les agriculteurs locaux. Sur une route de Trébeurden, un panneau accroché à un poteau électrique clame : « 2004-2024, quand les sangliers chassent les agriculteurs ! ». Cette affiche accompagne un mannequin en paille en salopette, un rappel provocant de l’exaspération des agriculteurs. La situation atteint un point critique le 4 octobre lors d’une réunion à la mairie de Trébeurden, où les agriculteurs, non invités, font une intrusion pour exprimer leur désespoir.

« Ce phénomène empire d’année en année »

La maire de Trébeurden, Bénédicte Boiron, confirme : « Toute la commune est concernée, ainsi qu’une partie de Pleumeur-Bodou. » Ce problème, en constante aggravation, est souvent signalé à la mairie par les agriculteurs et les résidents. Selon Yvon Méhauté, président de la Fédération des chasseurs des Côtes d’Armor, plusieurs facteurs sont responsables de cette situation. Notamment, la perte de permis par une société de chasse privée sur des terres louées à Trébeurden, créant une zone de tranquillité pour les sangliers.

Facteurs aggravants : météo, maïs, et zones non chassées

La météo et les hivers moins rigoureux ont réduit la mortalité des jeunes sangliers, augmentant les portées. La culture croissante du maïs attire également les sangliers. Romain Pardoën, directeur de la Fédération des chasseurs des Côtes-d’Armor, désigne Trébeurden et Pleumeur-Bodou comme des « points noirs », en raison des massifs forestiers peu chassés à cause de la tempête Ciaran.

Stratégies de mitigation en place

Un agriculteur local, ayant observé des monticules de maïs et de légumes dans les bois de Lann Ar Waremm à Pleumeur-Bodou, suspecte un nourrissage des sangliers. Yvon Méhauté explique que l’agrainage est autorisé pour contenir les animaux dans les bois et minimiser les dégâts sur les cultures, bien que cette pratique soit souvent mal comprise.

Un autre agriculteur a récolté plus tôt, alerté par les chasseurs sur la hausse des sangliers. « Que ce soit pour les sangliers ou les choucas, il n’y a pas grand-chose à faire d’autre, » dit-il en résignation.

Face à cette situation, la réponse reste complexe, mais nécessaire. Pour plus d’informations sur la chasse et les défis des agriculteurs, visitez Caninstore.

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Conflit et Suspension de la Chasse en Forêt de Compiègne pour le 11 Novembre

Conflit et Suspension de la Chasse en Forêt de Compiègne pour le 11 Novembre

La Chasse Suspendue en Forêt de Compiègne ce 11 Novembre

Interdiction Temporaire de la Chasse en Forêt de Compiègne

La préfecture a pris des mesures strictes en interdisant toute activité de chasse ce lundi 11 novembre en forêt de Compiègne. Cette décision vise à prévenir les affrontements fréquents entre chasseurs et militants anti-chasse, notamment l’association AVA, qui s’illustrent par des actions de sabotage des sorties de chasse.

Un Contexte de Tension Permanente

La forêt de Compiègne est souvent le théâtre de vives confrontations entre les chasseurs à courre et les activistes anti-chasse. En dépit des décrets de la préfecture qui limitent la circulation en dehors des chemins balisés, ces militants persistent dans leurs actions, rendant l’atmosphère tendue et nécessitant souvent l’intervention des forces de l’ordre pour éviter tout débordement.

Une Sécurité Prioritaire pour les Commémorations

Ce lundi 11 novembre marque un double enjeu pour la préfecture. En plus des activités habituelles, les commémorations de l’Armistice se tiendront en présence de personnalités de haut rang, y compris le Prince Albert II de Monaco et une ministre chargée de la coordination gouvernementale. Les forces de police seront donc mobilisées en priorité pour assurer la sécurité de cet événement majeur, rendant impossible leur présence en forêt de Compiègne pour gérer de potentielles altercations.

Des Chasseurs Lésés par les Interdictions

La communauté des chasseurs de Compiègne se sent particulièrement pénalisée par cette décision. Les amateurs de chasse à courre, pourtant en règle avec la législation en vigueur, voient leurs droits suspendus temporairement à cause des actions des activistes. Il est ironique de noter que le Prince Albert II, lui-même chasseur, aurait pu apprécier les démonstrations de chasse à courre en tant qu’invité d’honneur.

Une Préfecture Qui Joue la Carte de la Prudence

Dans un communiqué, la préfète a justifié cette interdiction en soulignant la nécessité de mobiliser les forces de sécurité pour un événement national de grande envergure. La sécurité publique étant la priorité, la préfecture a donc dû trancher en faveur de la prudence. Cependant, cette décision relance le débat sur l’impunité des activistes qui, en violant les règles, perturbent l’ordre public sans faire face à des poursuites judiciaires conséquentes.

Conclusion

La forêt de Compiègne est devenue le symbole d’un conflit plus large entre chasseurs et anti-chasse, reflet des tensions sociétales actuelles autour des questions de préservation de la faune et des traditions culturelles. La pause forcée de la chasse ce 11 novembre démontre l’importance de la sécurité en période de commémorations, mais elle pose également la question de la gestion durable des confrontations entre groupes aux intérêts souvent diamétralement opposés.

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