Les Chasseurs de Haute-Saône et la Biodiversité par la Plantation de Haies

Les Chasseurs de Haute-Saône et la Biodiversité par la Plantation de Haies

Haute-Saône : Les Chasseurs au Service de la Biodiversité avec des Kilomètres de Haies

Être chasseur ne se résume pas uniquement à l’art de traquer le gibier. Les passionnés de la nature s’engagent également dans de nombreuses initiatives environnementales, notamment dans le domaine du bocage. En Haute-Saône, la fédération départementale des chasseurs déploie un ambitieux plan de plantation de haies, visant à enrichir la biodiversité locale. En effet, pas moins de 7,5 kilomètres de haies seront créés d’ici 2025.

Des Projets qui Fleurissent

« En cette saison, notre principale activité est la plantation de haies. Depuis cinq ans, cet engagement s’est intensifié au sein de notre fédération », déclare Pierre Benedetto, directeur adjoint de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Haute-Saône. Cette démarche souligne le rôle crucial que jouent les chasseurs dans la préservation de la biodiversité. Selon lui, « nous sommes même une association agréée pour la protection de l’environnement ».

Un Engagement sur le Long Terme

La fédération a mis en place des projets qui vont au-delà de la simple plantation. Des activités de sensibilisation sont également organisées, notamment auprès des jeunes, pour souligner l’importance des haies dans l’écosystème. Depuis 2012, près de seize kilomètres de haies ont déjà été plantés, soulignant ainsi un engagement continu malgré les défis variés que représentent les différents territoires.

Dans un climat de prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, ces initiatives montrent que les chasseurs peuvent également jouer un rôle positif et proactif dans la protection de la nature. Qui aurait cru que ces passionnés de la chasse seraient également des défenseurs de la biodiversité ? En réalité, leurs actions en témoignent : un chasseur engagé est souvent un protecteur de son habitat.

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Gestion des sangliers à Aiseau-Presles : Autorisations nécessaires

Gestion des sangliers à Aiseau-Presles : Autorisations nécessaires

Aiseau-Presles : Autorisations obligatoires pour la gestion des sangliers

Attention : chasser les sangliers sans autorisation n’est pas permis !

La problématique de la prolifération des sangliers à Aiseau-Presles ne cesse de prendre de l’ampleur, surtout dans les quartiers résidentiels limitrophes des zones boisées. Face à ce constat, l’autorité communale a choisi d’adopter une communication proactive en rappelant aux habitants qu’agir contre ces animaux indésirables sans autorisation est formellement interdit. En effet, la gestion des populations de sangliers doit être encadrée pour garantir la sécurité de tous.

La Commune a souligné que, bien que la chasse soit une méthode pour réguler ces populations, des mesures complémentaires comme des actes de destruction peuvent également être envisagées. Cependant, ces actions ne peuvent être entreprises qu’après obtention d’une autorisation du Département Nature et Forêts (DNF). Mieux vaut donc se renseigner avant de sortir les outils !

Qui peut demander une autorisation ?

La bonne nouvelle, c’est que cette autorisation n’est pas réservée aux seuls chasseurs expérimentés. En effet, plusieurs catégories de personnes sont habilitées à faire une demande :

  • Les chasseurs titulaires d’un permis valide.
  • Les agriculteurs qui subissent des dommages sur leurs cultures.
  • Les gestionnaires d’espaces verts comme les réserves naturelles ou d’autres terrains nécessitant une protection.
  • Les propriétaires de parcelles boisées trop petites pour permettre la chasse.

Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus, les formulaires de demande sont facilement accessibles depuis l’onglet « démarches » du site www.wallonie.be. Donc, si vous êtes concernés par cette problématique, n’hésitez pas à consulter cette ressource.

Rappelons que l’autorité préfère la prévention à la répression, et qu’un dialogue ouvert sur ces questions est toujours préférable à un traitement répressif des situations. La protection du cadre de vie et la coexistence avec la faune locale doivent rester au cœur de nos préoccupations.

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Chasseurs du Haut-Rhin opposés à l’augmentation des abattages de cervidés

Chasseurs du Haut-Rhin opposés à l'augmentation des abattages de cervidés

Les chasseurs du Haut-Rhin refusent d’augmenter l’abattage de cervidés

Une tension grandissante entre chasseurs et écologistes

Dans le Haut-Rhin, la situation entre les chasseurs et les écologistes prend des allures de véritable bras de fer. La Fédération des chasseurs du Haut-Rhin (FDC 68) fait face à une pression croissante de la préfecture et de l’association Alsace nature, appuyée par des collectifs d’agriculteurs, pour réguler une population de cervidés qui ne cesse d’augmenter.

La préfecture enjoint les chasseurs à abattre au moins 2 000 cerfs, 350 chamois et 165 daims, un chiffre qui pousse les représentants des chasseurs à exprimer leur exaspération face à ce qu’ils qualifient de « quotas insensés ». En effet, alors que la FDC 68 et l’association Sauvegarde faune sauvage (SFS) tentent de sensibiliser à la situation, les appels à l’abattage résonnent de plus en plus fort. Ce conflit entre les exigences de l’État et la volonté des chasseurs de préserver la faune soulève de nombreuses questions sur l’avenir de la chasse et la gestion des espèces dans la région.

Comment ces tensions vont-elles influencer la gestion de la faune sauvage dans le Haut-Rhin ? Les échanges qui s’annoncent entre ces différents acteurs pourraient bien redéfinir les stratégies de régulation de la population de cervidés dans les mois à venir.

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Renaissance de la chasse entre modernité et tradition

Renaissance de la chasse entre modernité et tradition

Moins d’alcool et plus de technologie : la renaissance d’une génération de chasseurs

Un vent de fraîcheur dans le monde de la chasse

La chasse, longtemps considérée comme l’apanage des anciens avec leur tradition bien ancrée, attire désormais une nouvelle vague de jeunes passionnés. Selon la Fédération nationale des chasseurs (FNC), 42 % des chasseurs ont moins de 55 ans. Ce changement souligne un véritable renouveau, où l’alcool laisse place à une approche plus raisonnée et technologique.

Un petit déjeûner intergénérationnel

Dans un coin pittoresque de la Haute-Vienne, la cabane de chasse de Nedde voit se côtoyer jeunes et moins jeunes autour d’un petit-déjeuner. « Nanar » et « Dédé », deux retraités qui chassent depuis des décennies, savourent un casse-croûte matinal à base de vin rouge et de charcuterie, bravant les tendances diététiques modernes. À leurs côtés, leurs camarades de jeu, souvent de deux à trois décennies plus jeunes, préfèrent le bon vieux café associé à une viennoiserie. « Ah ça a changé la chasse avec les jeunes ! » plaisante « Dédé » dans une ambiance chaleureuse, mais il ne cache pas que cela peut avoir du bon.

La tradition revisitée

Malgré ce changement radical dans les habitudes, le respect des traditions et des coutumes est toujours présent, mais avec une pointe de modération. David, un jeune chasseur originaire de Rempnat, explique que l’équipe a même décidé de supprimer la traditionnelle pause déjeuner trop arrosée. « Après un bon repas, certains avaient du mal à repartir ; ce n’était pas toujours en phase avec notre mission ! » Un souci d’efficacité qui semble faire l’unanimité.

Un avenir à la lutte contre les préjugés

Cette génération montante de chasseurs ne se contente pas de changer ses habitudes. Elle revendique également son droit à la chasse face à des opinions parfois hostiles. En osant utiliser les réseaux sociaux comme plateforme de défense, ces jeunes traquent les clichés et essaient de rétablir une image positive. Ils se montrent fiers d’une tradition qu’ils souhaitent préserver et transmettre, malgré une opposition grandissante des mouvements antichasse.

Engagez-vous, soyez actifs

Si vous souhaitez en savoir plus sur la chasse moderne et la culture qui l’entoure, pourquoi ne pas explorer les ressources à votre disposition ? Que vous soyez novice ou chasseur confirmé, le dialogue est toujours bénéfique.

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Sangliers en Tarn-et-Garonne prolifération et enjeux pour les chasseurs

Sangliers en Tarn-et-Garonne prolifération et enjeux pour les chasseurs

Sangliers : Les chasseurs du Tarn-et-Garonne face à une prolifération alarmante

La population de sangliers explose en Tarn-et-Garonne, suscitant des inquiétudes parmi les chasseurs et des dégâts records dans les cultures. Alors que l’année 2025 s’annonce comme une année charnière pour la fédération départementale de chasse, les chiffres sont sans appel : à la mi-saison, 2 500 sangliers ont été prélevés, 500 de plus qu’à la même période l’année précédente. Thierry Cabanes, président départemental des chasseurs, souligne la nécessité de maintenir une pression constante sur cette espèce bien adaptée à son environnement, particulièrement l’évolution des conditions météorologiques et l’expansion des zones non chassables.

Des dégâts financiers conséquents

Les conséquences de cette surpopulation sont économiques : les préjudices causés par les sangliers pourraient atteindre 180 000 euros, dépassant ainsi les 130 000 euros de l’année précédente. Les 6 000 chasseurs du département se mobilisent chaque semaine, mais leurs efforts semblent encore insuffisants face à la croissance de la population de sangliers et aux restrictions imposées par l’urbanisation croissante. « Nous sommes coincés », déclare Cabanes, alléguant que les nouvelles zones industrielles et commerciales rendent la régulation encore plus compliquée. Interdits de tirer à moins de 150 mètres des habitations et routes, les chasseurs voient leur espace d’action se réduire, créant ainsi des refuges pour les sangliers.

Anticipation et mesures adaptées

Face à cette situation, la Fédération départementale de chasse prépare activement les futurs plans de la Ligne à Grande Vitesse (LGV). En collaboration avec les responsables de la DDT et des architectes, ils comptent établir des passages pour la faune afin de minimiser l’impact de l’infrastructure sur les populations animales. Avec 670 hectares de zones inaccessibles à la chasse à prévoir, le défi est de taille, et il est crucial d’anticiper ces nouveaux bouleversements pour éviter de rendre les chasseurs responsables des dégâts dans ces secteur.

Valorisation de la venaison : un projet prometteur

En réponse à ces défis, la fédération a lancé un programme ambitieux de mise en normes des salles de découpe de gibier, financé en partie par le Conseil départemental. Actuellement, trente salles ont été agréées, et d’autres devraient suivre dans les prochaines années. « Ce projet est fondamental pour renforcer la distribution de viande locale de qualité en circuit court », affirme Cabanes. Les essais en cours dans la salle de venaison de Lauzerte pourraient mener à des autorisations de transformation sur place, ouvrant la voie à la production de pâtés et saucisses, contribuant ainsi à démocratiser la consommation de gibier.

Avec ces initiatives, la fédération départementale de chasse espère trouver un équilibre entre la régulation des sangliers et la valorisation des produits locaux, tout en préservant la biodiversité requise dans les écosystèmes.

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Un orignal attaque un chasseur

Un orignal attaque un chasseur

[Vidéo] Un orignal attaque un chasseur surpris

Se retrouver face à un orignal en plein territoire de chasse, c’est un peu comme croiser un gorille dans un salon de thé : inattendu et potentiellement dangereux. Un incident captivant s’est récemment produit, mettant en lumière l’importance d’une préparation adéquate lors de la chasse aux grands animaux.

Un chasseur mal préparé face à un orignal en colère

Dans une vidéo devenue virale, un homme en pleine chasse à l’orignal a été pris au piège par le majestueux animal, qui n’a pas hésité à défendre son territoire. L’adrénaline était palpable pour le chasseur, qui, semble-t-il, n’a pas réussi à utiliser son arme au moment crucial. Alors que la caméra d’un témoin dans une voiture immortalise la scène, l’orignal s’approche rapidement, piétinant le malheureux chasseur sans qu’il puisse réagir.

Des conseils à retenir pour les chasseurs

Ce genre de situation souligne l’importance d’avoir un équipement de chasse fiable et de toujours garder à l’esprit les réactions potentielles des grands gibiers. Que faire en cas d’attaque d’un animal ? Voici quelques conseils à garder en tête :

  • Équipement adapté : Assurez-vous d’avoir un fusil en bon état de marche et facilement accessible.
  • Anticipation : Restez vigilant et attentif à votre environnement, même lorsque vous êtes en position d’affût.
  • Retraite rapide : Si vous sentez une menace, il est parfois plus sage de reculer plutôt que de rester sur place.

Conclusion : La chasse, un mélange d’adrénaline et de prudence

Les rencontres inattendues avec la faune peuvent rapidement tourner à l’avantage de l’animal, comme l’a prouvé cet incident. Il est essentiel pour les chasseurs de se rappeler que la prudence est aussi importante que la préparation. Alors, la prochaine fois que vous vous lancez sur le terrain, assurez-vous d’être prêt à toutes éventualités, car la nature a un sens de l’humour bien à elle.

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Vice-champion de France junior en concours de chiens d’arrêt en Dordogne

Vice-champion de France junior en concours de chiens d'arrêt en Dordogne

Un jeune chasseur de Dordogne en vedette au concours de chiens d’arrêt

Baptiste, un jeune chasseur de seulement 17 ans, a récemment remporté le titre de vice-champion de France junior à un concours de chiens d’arrêt, une performance qui a de quoi faire rougir plus d’un chasseur aguerri. Ce talent prometteur, originaire de Chavagnac en Dordogne, a brillé aux côtés de son fidèle Setter anglais, Saphir, lors de l’illustre concours Saint-Hubert qui s’est tenu fin décembre dans l’Aisne, à Sissonne.

Dans les hauteurs de Chavagnac, Baptiste ne pouvait pas cacher son excitation. Saphir, Shanel et Maya, les trois Setter anglais, se succédaient à l’arrière de la Jeep, impatients de commencer leur chasse. En un rien de temps, le jeune chasseur lâche ses compagnons dans les bois. Les grelots des chiens résonnent à travers la forêt, créant une mélodie entraînante qui annonce une chasse réussie. En moins de cinq minutes, Saphir marque l’arrêt, et à cet instant précis, le père de Baptiste, Olivier, n’hésite pas à lever son fusil. La détonation retentit, une bécasse tombe, et les chiens, tout joyeux, apportent le gibier à leurs maîtres, comme de véritables champions.

Sécurisé par une formation pratique, Baptiste et Saphir sont parvenus à décrocher une médaille d’argent, parmi une concurrence de jeunes chasseurs âgés de moins de 20 ans. Cette victoire n’est pas seulement une fierté pour le jeune homme et son chien, mais aussi un moment émouvant pour Olivier, un boulanger-pâtissier de 49 ans reconverti en éleveur bovin. La passion pour le Setter anglais a émergé lorsqu’on lui en a offert un en cadeau de mariage, l’incitant ainsi à créer son propre élevage.

Avec des projets d’avenir en tête, Baptiste songe à intégrer l’école forestière de Meymac après son baccalauréat, avec l’objectif de travailler un jour à la fédération des chasseurs. Un rêve ambitieux pour ce jeune homme qui, avec son père à ses côtés, incarne la nouvelle génération de chasseurs passionnés. Qui sait ? Peut-être qu’un jour, on entendra parler de lui comme d’un champion national ?

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Rillette la laie au tribunal pour son avenir

Rillette la laie au tribunal pour son avenir

Le sort de Rillette, la laie adorée d’Élodie Cappé, au tribunal

En ce début d’année, les yeux sont rivés sur Rillette, la laie apprivoisée dont l’avenir se joue devant la justice à Châlons-en-Champagne. Âgée d’un peu plus d’un an et pesant 100 kilos, cette boule de poils a captivé le cœur d’une éleveuse de chevaux de l’Aube, mais son destin est désormais entre les mains des juges.

Une histoire d’attachement et de refus administratif

Retrouvée en avril 2023 alors qu’elle fouillait dans les poubelles d’Élodie Cappé, cette laie n’a cessé de nouer des liens affectifs avec sa adoptante. Élodie, éleveuse près de Chaource, a d’abord pensé à laisser Rillette dans un refuge, mais après une cinquantaine d’appels infructueux, elle a décidé de la garder. « Elle est plus qu’une bête de compagnie, c’est un membre de ma famille », déclare-t-elle, le regard ému.

Toutefois, la préfecture de l’Aube lui a refusé deux fois l’autorisation de détenir Rillette, invoquant des réglementations strictes qui limitent la possession de sangliers domestiques à ceux provenant d’élevages licites. Face à ce refus, Élodie a fait appel à un avocat déterminé à faire valoir ses droits et à contester cette décision lors de l’audience programmée au tribunal administratif de Châlons.

Une affaire qui fait du bruit

La situation de Rillette n’est pas unique. Son avocat, Maître Karl Burger, a découvert que de nombreux particuliers en France détiennent illégalement des sangliers. « Cette affaire est originale, mais elle met en lumière des situations similaires un peu partout dans le pays », souligne-t-il. À la préfecture, on insiste cependant sur le fait que la loi est claire concernant la provenance des animaux.

Un soutien qui dépasse les frontières

Malgré les obstacles, Élodie Cappé n’est pas seule dans ce combat. La mobilisation autour de Rillette a été massive. Quatre pétitions, totalisant environ 400 000 signatures, circulent pour soutenir l’ex-garde de l’animal. Chaque jour, elle reçoit des lettres, des cadeaux et même des peluches, attirant l’attention des médias à l’échelle mondiale. « C’est un élan de solidarité indéfinissable », s’enthousiasme Élodie.

Pour rajouter à l’histoire, une marche pour sauver Rillette a eu lieu à Chaource, attirant de nombreux soutiens. La tension monte alors que l’audience judiciaire approche, et tous espèrent que Rillette pourra continuer à vivre entourée des personnes qui l’aiment.

Rillette, un symbole de l’adoption des animaux sauvages

Cette affaire soulève une question cruciale : que faire des animaux sauvages apprivoisés lorsque la loi se heurte aux liens d’attachement qui se forgent entre eux et les humains ? Le jugement attendu pourrait avoir des répercussions sur d’autres cas similaires à travers le pays.

Alors que le tribunal administratif se prépare à entendre ce dossier, la communauté se mobilise et espère que la voix de Rillette sera entendue. Affaire à suivre !

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Peur face à un sanglier lors d’une promenade en Ille-et-Vilaine

Peur face à un sanglier lors d'une promenade en Ille-et-Vilaine

Ille-et-Vilaine : La peur d’une promenade face à un sanglier

Michelle Jehanne, habitante de La Touche, un charmant lieu-dit de Plesder en Ille-et-Vilaine, n’est pas près d’oublier sa balade du 4 décembre 2023. Alors qu’elle marche régulièrement seule — parcourant en moyenne 3 500 km par an — un événement inattendu est venu perturber sa routine.

Une rencontre inattendue sur la route

Ce lundi-là, alors qu’elle se dirigeait vers Pleugueneuc, Michelle a vu surgir un sanglier à proximité de la voie express. « Il a soulevé les barbelés et s’est retrouvé sur la route où je marchais. D’abord, il a traversé, puis a effectué un virage à 90° pour venir me charger directement ! », raconte-elle.

Agissant instinctivement, elle a sauté par-dessus les barbelés pour se mettre à l’abri. « C’était un gros mâle », précise-t-elle, encore sous le choc. « Il a même tenté de me charger une deuxième fois avant de finalement s’éclipser par un autre passage. » Cette expérience a laissé Michelle entre l’inquiétude et la réflexion : « Et si ça avait été un enfant ? » s’interroge-t-elle, en pensant à la sécurité des jeunes marcheurs qui pourraient se retrouver dans une situation similaire.

La réaction des experts

Lors de ses randonnées, Michelle a noté qu’elle avait habituellement l’habitude de percevoir la présence des sangliers dans les champs de maïs ou dans les sous-bois, mais cette fois était bien différente. Selon Gaël Lechapt, naturaliste et écologue, le sanglier est généralement craintif et ne charge pas à moins de se sentir acculé. « Cette dame a eu le bon réflexe. En cas de confrontation, il est crucial de laisser l’animal une porte de sortie », souligne-t-il. Il ajoute que le sanglier, intelligent, maîtrise les zones où la chasse est limitée.

Une population en pleine expansion

La situation des sangliers en Ille-et-Vilaine est préoccupante. Le président de l’ACCA de Plesder, Daniel Tessier, en témoigne : « La population de sangliers a doublé en 20 ans, alors que le nombre de chasseurs diminue. Cette espèce provoque des dégâts agricoles, routiers et matériels, devenant ainsi un véritable fléau », rappelle-t-il.

Cependant, l’ASPAS (Association de Protection des Animaux Sauvages) nuance en précisant que les sangliers, loin d’être une espèce invasive, ont vu leur population croître grâce à plusieurs facteurs, allant de l’élevage à la hybridation avec des cochons domestiques.

Des solutions pour une cohabitation apaisée

Avec une estimation d’un million de sangliers en France, il est évident que la question de leur gestion est délicate. La prolifération, due en partie à une reproduction très active, pose des défis importants. Chaque laie peut donner jusqu’à trois portées par an, renforçant ainsi la nécessité de stratégies de régulation, telles que des battues administratives.

Malgré cette mésaventure, Michelle ne se laisse pas abattre. Elle continue ses marches, bien que désormais plus prudente : « À chaque bruit dans les sous-bois, je scrute mon environnement pour trouver un abri. » Ainsi, elle adapte son comportement pour mieux cohabiter avec ces animaux sauvages.

La forêt, les champs et la nature offrent encore de belles occasions de promenades, mais il est essentiel de rester vigilant et de respecter les comportements des espèces locales. Parce qu’en fin de compte, même si les sangliers sont souvent mal compris, c’est avant tout chez eux que nous évoluons.

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Chasse Haut-Rhin appel réduction quotas cerfs daims

Chasse Haut-Rhin appel réduction quotas cerfs daims

Chasse dans le Haut-Rhin : Un appel à réduire les quotas de cerfs et de daims

La Fédération des chasseurs du Haut-Rhin tire la sonnette d’alarme. Ils s’opposent aux minima de tirs imposés, jugés « beaucoup trop élevés », alertant sur les possibles répercussions pour la biodiversité. Pourtant, cette position ne fait pas l’unanimité. Agriculteurs et défenseurs de la nature prennent le contre-pied, plaidant pour le maintien des quotas, voire leur augmentation.

Une controverse qui fait couler de l’encre

Cette situation est quelque peu ironique : des chasseurs, épaulés par certains écologistes, demandent une diminution des quotas de prélèvement, inquiet pour la survie des espèces. De l’autre côté, un collectif réunissant des agriculteurs et des défenseurs de la nature exhorte les chasseurs à respecter les quotas afin de préserver les espaces naturels.

Une pétition a vu le jour, rassemblant à ce jour plus de 23 000 signatures, dans le but de réduire les quotas de cerfs tirés chaque saison. Pour Gilles Kazak, président des chasseurs du Haut-Rhin, la situation est critique : « Nous sommes sous pression depuis des années et avons été contraints de prélever de manière excessive. On nous demande actuellement 2 000 cerfs, mais nous estimons qu’un prélèvement de 1 200 à 1 300 est déjà largement suffisant pour la survie de l’espèce. »

Les agriculteurs en première ligne

Les agriculteurs, de leur côté, ont une vision différente des choses. Ils soulignent que la population de cerfs est trop importante, ce qui engendre des dégâts malheureusement significatifs. René Zimpfer, un chasseur et agriculteur à Soultz, exprime son désarroi : « Environ 30% du fourrage destiné à notre bétail est consommé par le gibier. Nous demandons davantage de prélèvements pour stabiliser les cheptels et réduire les dommages. » Cette prise de position est renforcée par le soutien des propriétaires forestiers et des organismes environnementaux tels que le Parc naturel des Ballons des Vosges et l’association Alsace Nature, tous actifs dans la défense des forêts dégradées par le gibier.

Des conséquences en cas de quotas insuffisants

Le temps presse : si le quota n’est pas atteint d’ici le 1er février, les chasseurs pourraient encourir des amendes. Mieux vaut bousculer un peu l’organisation pour éviter une pénalité ! Et si les échanges entre les différents acteurs de cet écosystème restent tendus, la question demeure : comment concilier les intérêts de tous en protégeant la biodiversité ?

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