Vice-champion de France junior en concours de chiens d’arrêt en Dordogne

Un jeune chasseur de Dordogne en vedette au concours de chiens d’arrêt
Baptiste, un jeune chasseur de seulement 17 ans, a récemment remporté le titre de vice-champion de France junior à un concours de chiens d’arrêt, une performance qui a de quoi faire rougir plus d’un chasseur aguerri. Ce talent prometteur, originaire de Chavagnac en Dordogne, a brillé aux côtés de son fidèle Setter anglais, Saphir, lors de l’illustre concours Saint-Hubert qui s’est tenu fin décembre dans l’Aisne, à Sissonne.
Dans les hauteurs de Chavagnac, Baptiste ne pouvait pas cacher son excitation. Saphir, Shanel et Maya, les trois Setter anglais, se succédaient à l’arrière de la Jeep, impatients de commencer leur chasse. En un rien de temps, le jeune chasseur lâche ses compagnons dans les bois. Les grelots des chiens résonnent à travers la forêt, créant une mélodie entraînante qui annonce une chasse réussie. En moins de cinq minutes, Saphir marque l’arrêt, et à cet instant précis, le père de Baptiste, Olivier, n’hésite pas à lever son fusil. La détonation retentit, une bécasse tombe, et les chiens, tout joyeux, apportent le gibier à leurs maîtres, comme de véritables champions.
Sécurisé par une formation pratique, Baptiste et Saphir sont parvenus à décrocher une médaille d’argent, parmi une concurrence de jeunes chasseurs âgés de moins de 20 ans. Cette victoire n’est pas seulement une fierté pour le jeune homme et son chien, mais aussi un moment émouvant pour Olivier, un boulanger-pâtissier de 49 ans reconverti en éleveur bovin. La passion pour le Setter anglais a émergé lorsqu’on lui en a offert un en cadeau de mariage, l’incitant ainsi à créer son propre élevage.
Avec des projets d’avenir en tête, Baptiste songe à intégrer l’école forestière de Meymac après son baccalauréat, avec l’objectif de travailler un jour à la fédération des chasseurs. Un rêve ambitieux pour ce jeune homme qui, avec son père à ses côtés, incarne la nouvelle génération de chasseurs passionnés. Qui sait ? Peut-être qu’un jour, on entendra parler de lui comme d’un champion national ?
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Rillette la laie au tribunal pour son avenir

Le sort de Rillette, la laie adorée d’Élodie Cappé, au tribunal
En ce début d’année, les yeux sont rivés sur Rillette, la laie apprivoisée dont l’avenir se joue devant la justice à Châlons-en-Champagne. Âgée d’un peu plus d’un an et pesant 100 kilos, cette boule de poils a captivé le cœur d’une éleveuse de chevaux de l’Aube, mais son destin est désormais entre les mains des juges.
Une histoire d’attachement et de refus administratif
Retrouvée en avril 2023 alors qu’elle fouillait dans les poubelles d’Élodie Cappé, cette laie n’a cessé de nouer des liens affectifs avec sa adoptante. Élodie, éleveuse près de Chaource, a d’abord pensé à laisser Rillette dans un refuge, mais après une cinquantaine d’appels infructueux, elle a décidé de la garder. « Elle est plus qu’une bête de compagnie, c’est un membre de ma famille », déclare-t-elle, le regard ému.
Toutefois, la préfecture de l’Aube lui a refusé deux fois l’autorisation de détenir Rillette, invoquant des réglementations strictes qui limitent la possession de sangliers domestiques à ceux provenant d’élevages licites. Face à ce refus, Élodie a fait appel à un avocat déterminé à faire valoir ses droits et à contester cette décision lors de l’audience programmée au tribunal administratif de Châlons.
Une affaire qui fait du bruit
La situation de Rillette n’est pas unique. Son avocat, Maître Karl Burger, a découvert que de nombreux particuliers en France détiennent illégalement des sangliers. « Cette affaire est originale, mais elle met en lumière des situations similaires un peu partout dans le pays », souligne-t-il. À la préfecture, on insiste cependant sur le fait que la loi est claire concernant la provenance des animaux.
Un soutien qui dépasse les frontières
Malgré les obstacles, Élodie Cappé n’est pas seule dans ce combat. La mobilisation autour de Rillette a été massive. Quatre pétitions, totalisant environ 400 000 signatures, circulent pour soutenir l’ex-garde de l’animal. Chaque jour, elle reçoit des lettres, des cadeaux et même des peluches, attirant l’attention des médias à l’échelle mondiale. « C’est un élan de solidarité indéfinissable », s’enthousiasme Élodie.
Pour rajouter à l’histoire, une marche pour sauver Rillette a eu lieu à Chaource, attirant de nombreux soutiens. La tension monte alors que l’audience judiciaire approche, et tous espèrent que Rillette pourra continuer à vivre entourée des personnes qui l’aiment.
Rillette, un symbole de l’adoption des animaux sauvages
Cette affaire soulève une question cruciale : que faire des animaux sauvages apprivoisés lorsque la loi se heurte aux liens d’attachement qui se forgent entre eux et les humains ? Le jugement attendu pourrait avoir des répercussions sur d’autres cas similaires à travers le pays.
Alors que le tribunal administratif se prépare à entendre ce dossier, la communauté se mobilise et espère que la voix de Rillette sera entendue. Affaire à suivre !
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Peur face à un sanglier lors d’une promenade en Ille-et-Vilaine

Ille-et-Vilaine : La peur d’une promenade face à un sanglier
Michelle Jehanne, habitante de La Touche, un charmant lieu-dit de Plesder en Ille-et-Vilaine, n’est pas près d’oublier sa balade du 4 décembre 2023. Alors qu’elle marche régulièrement seule — parcourant en moyenne 3 500 km par an — un événement inattendu est venu perturber sa routine.
Une rencontre inattendue sur la route
Ce lundi-là, alors qu’elle se dirigeait vers Pleugueneuc, Michelle a vu surgir un sanglier à proximité de la voie express. « Il a soulevé les barbelés et s’est retrouvé sur la route où je marchais. D’abord, il a traversé, puis a effectué un virage à 90° pour venir me charger directement ! », raconte-elle.
Agissant instinctivement, elle a sauté par-dessus les barbelés pour se mettre à l’abri. « C’était un gros mâle », précise-t-elle, encore sous le choc. « Il a même tenté de me charger une deuxième fois avant de finalement s’éclipser par un autre passage. » Cette expérience a laissé Michelle entre l’inquiétude et la réflexion : « Et si ça avait été un enfant ? » s’interroge-t-elle, en pensant à la sécurité des jeunes marcheurs qui pourraient se retrouver dans une situation similaire.
La réaction des experts
Lors de ses randonnées, Michelle a noté qu’elle avait habituellement l’habitude de percevoir la présence des sangliers dans les champs de maïs ou dans les sous-bois, mais cette fois était bien différente. Selon Gaël Lechapt, naturaliste et écologue, le sanglier est généralement craintif et ne charge pas à moins de se sentir acculé. « Cette dame a eu le bon réflexe. En cas de confrontation, il est crucial de laisser l’animal une porte de sortie », souligne-t-il. Il ajoute que le sanglier, intelligent, maîtrise les zones où la chasse est limitée.
Une population en pleine expansion
La situation des sangliers en Ille-et-Vilaine est préoccupante. Le président de l’ACCA de Plesder, Daniel Tessier, en témoigne : « La population de sangliers a doublé en 20 ans, alors que le nombre de chasseurs diminue. Cette espèce provoque des dégâts agricoles, routiers et matériels, devenant ainsi un véritable fléau », rappelle-t-il.
Cependant, l’ASPAS (Association de Protection des Animaux Sauvages) nuance en précisant que les sangliers, loin d’être une espèce invasive, ont vu leur population croître grâce à plusieurs facteurs, allant de l’élevage à la hybridation avec des cochons domestiques.
Des solutions pour une cohabitation apaisée
Avec une estimation d’un million de sangliers en France, il est évident que la question de leur gestion est délicate. La prolifération, due en partie à une reproduction très active, pose des défis importants. Chaque laie peut donner jusqu’à trois portées par an, renforçant ainsi la nécessité de stratégies de régulation, telles que des battues administratives.
Malgré cette mésaventure, Michelle ne se laisse pas abattre. Elle continue ses marches, bien que désormais plus prudente : « À chaque bruit dans les sous-bois, je scrute mon environnement pour trouver un abri. » Ainsi, elle adapte son comportement pour mieux cohabiter avec ces animaux sauvages.
La forêt, les champs et la nature offrent encore de belles occasions de promenades, mais il est essentiel de rester vigilant et de respecter les comportements des espèces locales. Parce qu’en fin de compte, même si les sangliers sont souvent mal compris, c’est avant tout chez eux que nous évoluons.
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Chasse Haut-Rhin appel réduction quotas cerfs daims

Chasse dans le Haut-Rhin : Un appel à réduire les quotas de cerfs et de daims
La Fédération des chasseurs du Haut-Rhin tire la sonnette d’alarme. Ils s’opposent aux minima de tirs imposés, jugés « beaucoup trop élevés », alertant sur les possibles répercussions pour la biodiversité. Pourtant, cette position ne fait pas l’unanimité. Agriculteurs et défenseurs de la nature prennent le contre-pied, plaidant pour le maintien des quotas, voire leur augmentation.
Une controverse qui fait couler de l’encre
Cette situation est quelque peu ironique : des chasseurs, épaulés par certains écologistes, demandent une diminution des quotas de prélèvement, inquiet pour la survie des espèces. De l’autre côté, un collectif réunissant des agriculteurs et des défenseurs de la nature exhorte les chasseurs à respecter les quotas afin de préserver les espaces naturels.
Une pétition a vu le jour, rassemblant à ce jour plus de 23 000 signatures, dans le but de réduire les quotas de cerfs tirés chaque saison. Pour Gilles Kazak, président des chasseurs du Haut-Rhin, la situation est critique : « Nous sommes sous pression depuis des années et avons été contraints de prélever de manière excessive. On nous demande actuellement 2 000 cerfs, mais nous estimons qu’un prélèvement de 1 200 à 1 300 est déjà largement suffisant pour la survie de l’espèce. »
Les agriculteurs en première ligne
Les agriculteurs, de leur côté, ont une vision différente des choses. Ils soulignent que la population de cerfs est trop importante, ce qui engendre des dégâts malheureusement significatifs. René Zimpfer, un chasseur et agriculteur à Soultz, exprime son désarroi : « Environ 30% du fourrage destiné à notre bétail est consommé par le gibier. Nous demandons davantage de prélèvements pour stabiliser les cheptels et réduire les dommages. » Cette prise de position est renforcée par le soutien des propriétaires forestiers et des organismes environnementaux tels que le Parc naturel des Ballons des Vosges et l’association Alsace Nature, tous actifs dans la défense des forêts dégradées par le gibier.
Des conséquences en cas de quotas insuffisants
Le temps presse : si le quota n’est pas atteint d’ici le 1er février, les chasseurs pourraient encourir des amendes. Mieux vaut bousculer un peu l’organisation pour éviter une pénalité ! Et si les échanges entre les différents acteurs de cet écosystème restent tendus, la question demeure : comment concilier les intérêts de tous en protégeant la biodiversité ?
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Enquête sur la Protection de la Faune Sauvage dans les Ballons des Vosges

Enquête sur la Quiétude de la Faune Sauvage dans les Ballons des Vosges
Participez à la Protection de la Biodiversité
Le Parc naturel régional des Ballons des Vosges lance une initiative essentielle pour la préservation de la biodiversité, en menant une enquête sur la quiétude de la faune sauvage. À l’heure où la nature tente de retrouver son équilibre, votre voix peut faire la différence.
Cette enquête est ouverte à tous et se déroulera jusqu’au 28 février 2025. Que vous soyez un acteur socio-professionnel de la montagne ou simplement un passionné d’activités en plein air, votre participation est primordiale. Chaque avis compté contribuera à guider les actions de protection nécessaires.
Pourquoi cette enquête est-elle importante ?
La quiétude de la faune est parfois perturbée par nos activités, que ce soit la randonnée, le ski ou toute autre forme de loisir en montagne. En comprenant mieux l’impact de ces activités, nous pourrons mieux protéger les habitats des espèces locales et garantir une coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature.
Comment participer ?
Si vous êtes un acteur du milieu, n’attendez plus pour donner votre avis ici. Si vous êtes plutôt adepte de la randonnée ou des sports de montagne, vous pouvez également participer à l’enquête ici. Chaque contribution est une étape vers un environnement montagnard plus paisible et durable.
Pour en savoir plus sur la protection de notre biodiversité dans le parc naturel et les différentes façons de vous impliquer, n’hésitez pas à consulter la page dédiée.
Agissez maintenant pour un avenir plus serein pour la faune sauvage des Ballons des Vosges !
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Retards SNCF après collision d’un TGV avec un sanglier

Rennes : Retards SNCF après le choc d’un TGV avec un sanglier
Des centaines de voyageurs ont connu des désagréments inattendus lors de leur retour de vacances à cause d’un choc avec un sanglier. Le dernier jour des fêtes de Noël, dimanche 5 janvier, des TGV reliant la Bretagne à Paris ont accusé jusqu’à deux heures trente de retard.
Un incident inattendu
La mésaventure a commencé lorsque plusieurs TGV Inoui ont été immobilisés en gare de Rennes après qu’une rame ait heurté un sanglier peu avant 20h30, à la sortie de la grande vitesse (LGV). À bord d’un des trains, un passager, Jean-Marie, raconte que « les contrôleurs nous ont indiqué qu’il y avait eu un choc inconnu entre Rennes et Vitré ». À seulement 500 mètres de leur destination, les voyageurs ont dû attendre deux heures supplémentaires avant de reprendre la route vers leurs foyers.
Le temps du diagnostic
La confusion est restée totale pendant un certain temps, personne ne sachant alors qu’il s’agissait d’un sanglier. Selon la SNCF, « le temps d’attente est lié au temps du diagnostic ». Le corps de l’animal n’a pas été retrouvé immédiatement, rendant ainsi la reprise du trafic difficile. À la suite de cette situation, la société ferroviaire a immobilisé tous les autres trains en gare pour assurer la sécurité.
Un soutien aux voyageurs
Malgré le désagrément, la SNCF a pris soin de ses passagers, en leur fournissant de l’eau et de la nourriture pendant l’attente. Finalement, le trafic a pu reprendre normalement dans la soirée, offrant un soulagement bienvenu aux voyageurs frustrés.
Cette mésaventure rappelle que la faune peut parfois être la cause d’imprévus sur nos routes et chemins de fer. Et la prochaine fois que l’on parle de retards, peut-être évoquera-t-on un autre animal farceur…
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Inquiétude sur la surpopulation de cerfs en forêt de Chaux

Une vidéo virale suscite l’inquiétude sur la harde de cerfs en forêt de Chaux
Une vidéo montrant une harde impressionnante de près de 300 cerfs dans la forêt de Chaux a provoqué de vives réactions, notamment de la part de l’Office national des forêts (ONF). La scène, capturée par la famille Bouvier et diffusée par France 3, a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, suscitant à la fois admiration et inquiétude.
Un spectacle à double tranchant
Florent Duboclard, directeur de l’ONF du Jura, n’a pas caché son émotion : « La vue de ces 300 animaux m’effraie plus qu’elle ne m’émerveille. » Ce constat alarmant soulève des questions sur l’impact de cette surpopulation sur l’écosystème forestier. Les cerfs, en trop grand nombre, risquent de causer une dévastation de la flore, laissant la forêt dans un état de désolation.
Un phénomène ancien dans la région
Bien que la présence de cerfs dans la forêt de Chaux ne soit pas une nouveauté, la situation actuelle semble préoccupante. Pour Christian Lagalice, président de la FDC39, il est essentiel de comprendre pourquoi cette concentration de cervidés se produit. « La forêt d’Étrepigney a toujours été un havre pour les cervidés, mais une telle concentration pourrait indiquer une lutte pour la survie ailleurs, » explique-t-il.
Des prélèvements en hausse, mais une inquiétude persistante
La situation devient encore plus complexe lorsqu’on observe les chiffres des prélèvements. De 134 pour la saison 2009/2010, le nombre a grimpé à 590 pour cette saison. Toutefois, malgré ces chiffres en hausse, l’ONF souligne une baisse de la population des cerfs sur le terrain. La question se pose alors : s’agit-il vraiment d’une réduction des populations ou d’une gestion inefficace des chasseurs ?
Un avenir incertain pour la forêt de Chaux
Les voix s’élèvent parmi les chasseurs et les amoureux de la nature. Certains signalent une baisse visible des cerfs, malgré les inquiétudes de l’ONF. Olivier Trible, photographe et passionné de la faune, observe que cette harde devenue emblématique pourrait bien être le reflet d’une peur panique chez les cervidés, cherchant refuge dans des zones plus sûres.
« Ces biches se regroupent peut-être pour échapper à la pression de chasse », théorise-t-il. Ce phénomène soulève des interrogations cruciales sur la santé de l’écosystème en forêt de Chaux et sur la politique de gestion de la faune par les autorités.
Avec un avenir incertain, la forêt de Chaux et ses habitants – des cerfs aux chasseurs – devront naviguer dans cette situation délicate et trouver un équilibre entre la préservation des espèces et la gestion responsable des ressources.
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Chasse controversée des chamois dans le Doubs

Chasse : des chamois au cœur de la polémique dans le Doubs
Les tensions entre chasseurs et protecteurs de la faune autour d’un plan de régulation controversé
Dans le Doubs, le drame du chamois est au centre de l’attention. Des associations de défense animale expriment leur inquiétude face à un plan de chasse récemment autorisé, permettant de prélever jusqu’à 600 chamois entre le 9 septembre 2024 et le 29 janvier 2025. Ce quota, jugé excessif par certains, suscite l’ire de la Fondation Brigitte Bardot et autres ONG qui crient au « carnage » et au « massacre ». Un élan de soutien s’organise avec une pétition qui a déjà recueilli plus de 68 000 signatures.
L’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) appelle à un moratoire sur la chasse de ces animaux, affirmant que le chamois, bien qu’il ne soit pas protégé, est en danger. Elle souligne qu’en raison de la chasse et des effets du changement climatique, le nombre de chamois dans le Doubs serait en déclin. Le préfet a notamment fixé un abattage minimum de 259 chamois pour la saison.
Des chiffres en débat
Les chiffres officiels fournis par la Fédération départementale de chasse (FDC) du Doubs semblent pourtant contredire ces craintes. Thibaut Powolny, son directeur technique, argue que seuls 478 bracelets d’abattage ont été délivrés et que jusqu’à présent, seuls 243 chamois ont été prélevés. Selon lui, les chiffres utilisés par les associations sont erronés et mal interprétés.
La FDC réalise chaque année un comptage des chamois sur des zones définies, permettant d’évaluer l’évolution de leur population. En 2024, 1 140 chamois avaient été comptabilisés, une diminution par rapport à 2023 (1 396). Cependant, ces observations ne correspondent pas à l’effectif total dans l’ensemble du département, mais servent plutôt à indiquer la tendance.
Les enjeux forestiers en toile de fond
Les forestiers du Doubs, représentés par Christian Bulle de Fransylva, pointent du doigt les dégâts causés par les chamois sur les parcelles de reforestation. Ils expliquent que ces ongulés consomment les bourgeons terminaux des arbres, comme les érables sycomores et les sapins, ce qui entrave leur croissance, particulièrement dans un contexte de changement climatique.
Si le chamois est en effet identifié comme responsable d’un phénomène d’abroutissement, l’Aspas n’est pas convaincue que les dégâts soient suffisamment importants pour justifier le plan de chasse. Elle plaide pour des solutions alternatives, telles que la protection des plants avec des gaines spécifiques, qui pourraient éviter les problèmes sans avoir recours à l’abattage.
Une cohabitation délicate
La lutte entre les intérêts des chasseurs, des forestiers et des défenseurs des animaux s’intensifie, chacun défendant des arguments légitimes. La pratique de la chasse et ses conséquences ne se limitent pas seulement à des prélèvements, mais soulèvent des enjeux vitaux pour la biodiversité et la gestion des forêts dans le Doubs. Le débat est loin d’être clos et nécessite une attention continue.
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Chasse aux loups en Suède réduction de la population prévue

Chasse aux loups en Suède : Vers une réduction drastique de la population
Le gouvernement suédois vise une diminution significative de la population de loups
La Suède a pris une décision audacieuse : le gouvernement prévoit de réduire de moitié la population de loups sur son territoire. Actuellement estimée à 375 individus, cette population serait réduite à 170 loups dans les années à venir. Cette initiative fait écho à une tendance européenne visant à faciliter l’abattage de ces prédateurs souvent controversés.
Des voix s’élèvent contre cette décision
Des acteurs de la protection animale, comme Magnus Orrebrant, président de l’Association suédoise des carnivores, considèrent cette chasse annuelle comme une infraction à la législation européenne protégeant les espèces menacées. Il évoque une plainte déposée en 2011 auprès de l’Union européenne qui n’a toujours pas reçu de réponse. « Les politiques veulent montrer qu’ils se préoccupent des zones rurales, mais détester le loup n’est qu’un faire-valoir politique », déclare-t-il, dénonçant l’influence du lobby de la chasse sur les décisions gouvernementales.
Un rôle vital pour l’écosystème
Il est crucial de souligner que le loup joue un rôle fondamentale dans l’équilibre de l’écosystème en Suède. Réduire leur nombre de manière significative pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la biodiversité. Orrebrant plaide plutôt pour l’importation de nouveaux loups afin de lutter contre la consanguinité et la chasse illégale.
Les agriculteurs en faveur d’une chasse soutenue
À l’opposé, Mikael Samuelsson, vice-président de l’Association suédoise des chasseurs, défend une autre vision. Pour lui, la chasse fait partie intégrante de la culture et du mode de vie suédois. « Les loups posent de réels problèmes aux éleveurs, et les solutions comme les clôtures anti-prédateurs ne sont pas suffisantes. Notre objectif est de réduire le nombre de loups à 150 maximum », affirme-t-il.
Impact des changements à venir
La situation pourrait évoluer rapidement, car dès mars 2025, le statut de protection du loup pourrait être abaissé, rendant son abattage plus facile que jamais. Cette perspective soulève des inquiétudes sur l’avenir de cette espèce emblématique dans le paysage suédois.
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Chasse au loup en Suède pour réduire sa population

La Suède autorise la chasse au loup pour réduire sa population
Un plan audacieux : réduire de moitié le nombre de loups
La Suède a décidé de mettre à exécution un plan controversé : à partir du 2 janvier, la chasse au loup sera officielle, avec l’ambition de diminuer sa population d’environ 50 %. Ce ne sont pas des chiffres insignifiants, puisque le gouvernement suédois a donné son feu vert pour l’abattage de cinq familles de loups, soit un maximum de 30 individus. Mais qui aurait cru qu’une espèce en danger serait ainsi sacrifiée au nom de la régulation ?
La population de loups en chute libre
Les récents recensements montrent que la population de loups en Suède a chuté de près de 20 % au cours de l’année 2022-2023, n’affichant plus que 375 membres. Une baisse alarmante qui souligne les conséquences d’une pression de chasse de plus en plus marquée. Avec des objectifs pour 2024, les autorités visent un seuil de 170 loups pour ce que l’on appelle un « état de conservation favorable », contre 300 actuellement. Autant dire que la situation est loin d’être idéale.
Les voix dissonantes s’élèvent contre la chasse
Ce plan de chasse suscite de vives réactions de la part des défenseurs de l’environnement. Beaucoup dénoncent le risque de nuire à une population déjà fragile. À titre d’exemple, il n’y a pas eu de population reproductrice entre 1966 et 1983, et actuellement, ces loups sont classés comme espèce en danger sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Plus largement, cette décision suprême s’inscrit dans un contexte européen où les règles de prélèvement de loups pourraient être assouplies, ouvrant ainsi la porte à une pression accrue sur ces prédateurs. Les agriculteurs, eux, soulignent que les loups constituent une menace pour leur bétail, ce qui pourrait justifier une telle décision. Mais jusqu’à quel point ?
Le cadre législatif européen en révision
Début décembre, une modification significative a été votée par les membres de la Convention de Berne, changeant le statut des loups de « strictement protégés » à « protégés ». Cette réforme, qui entrera en vigueur le 7 mars 2025, facilitera les abattages à l’échelle de l’Union européenne. On pourrait penser que nous avançons, mais il semble que le loup soit un pion sur l’échiquier politique, malmené par la désinformation et les intérêts économiques.
Des mesures préventives à envisager
Des voix s’élèvent cependant pour plaider en faveur de solutions alternatives. Les écologistes arguent que des méthodes préventives, telles que l’installation de clôtures électriques, pourraient protéger le bétail sans avoir besoin d’abattre ces précieux carnivores. Magnus Orrebrant de l’Association suédoise des carnivores insiste sur le fait que réduire la protection des loups ne contribuera pas à résoudre les problématiques de coexistence.
Au cœur de cette controverse, des plaintes récurrentes pointent vers une non-conformité du gouvernement suédois avec les législations européennes, mettant en lumière un véritable imbroglio administratif et politique.
En somme, il semblerait que la chasse au loup en Suède représente bien plus qu’une simple question de biodiversité. Cela soulève des enjeux profonds concernant la cohabitation entre l’agriculture et la faune sauvage, et interroge nos choix collectifs en matière de conservation.
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