Chasse au phare de Gatteville et dilemme juridique

Quand la chasse au pied du phare de Gatteville passe au tribunal
Le 6 mars 1913, la frénésie de la chasse prend un tournant juridique à Gatteville. Une situation singulière s’est produite au pied du phare, et des questions se posent : la collecte d’oiseaux tombés est-elle légale ou au contraire, est-ce du braconnage ? Autant de nuances à démêler qui ont trainé des hommes devant le tribunal de Cherbourg.
Des oiseaux éblouis par la lumière
En automne et au printemps, sous les nuits noires, des milliers d’oiseaux migrateurs se laissent séduire par la lumière du phare de Gatteville, attirant l’attention et la convoitise des chasseurs amateur. Que se passe-t-il donc lorsqu’ils tombent, fatigués ou blessés, au pied de cette immense structure ? Tel un papillon attiré par la flamme, voilà un spectacle qui attire les nemrods en herbe. La tradition veut que les habitants utilisent des lanternes et des filets pour collecter les volatiles, une tendance lucrative dont les statistiques parlent d’elles-mêmes : rien qu’en décembre 1912, 544 kilogrammes d’oiseaux ont été expédiés par la gare locale.
Le dilemme juridique
Cette coutume localement enracinée n’a pas échappé à l’œil vigilant du Saint-Hubert Club de France, créé pour lutter contre le braconnage. Ils interviendront pour se poser la question : ramasser ces oiseaux est-il un acte illégal ? C’est là qu’intervient le tribunal, avec deux paysans de Gouberville et un pêcheur de Barfleur pris en flagrant délit par des inspecteurs, décidés à voir de près cette chasse nocturne.
La plaidoirie et ses enjeux
Confrontés à la barre, les prévenus reconnaissent les faits, mais plaident leur cause : aucune victime n’a été collectée cette nuit-là, aucun oiseau n’a été attiré par la lumière de la pleine lune. Le substitut du procureur insiste pour que la loi contre le braconnage soit appliquée, mais l’avocat, maître Delagarde, expose brillamment que pour qu’il y ait délit, il faut que le gibier ait été activement chassé. Son argumentation repose sur une distinction nette entre ce qui est un acte de chasse et ce qui est simplement un ramassage opportuniste.
Un jugement éclairé
Le tribunal acquitte les trois hommes, mais établit une jurisprudence importante : le ramassage d’oiseaux morts est légal, tandis que la capture d’oiseaux blessés ou fatigués est punie. Une décision qui fait la lumière sur une pratique tentaculaire au pied du phare de Gatteville.
En définitive, cette affaire nous rappelle que même dans les recoins reculés de la nature, les lois de la chasse et de la protection de la faune s’appliquent. La chasse est-elle un loisir ou un délit ? Les nuances de la législation, comme les oiseaux, peuvent parfois être difficiles à suivre.
Actuchassse pour Caninstore
Pour plus d’actualités sur la chasse et la faune, visitez Caninstore.
L’été évité par les promeneurs de la plage de Morieux à cause des algues vertes

« L’été, j’évite de venir » : Les promeneurs de la plage de Morieux face aux algues vertes
Le 5 mars dernier, la plage de Saint-Maurice à Morieux a été le théâtre de discussions vives entre promeneurs après la confirmation qu’un sanglier retrouvé mort en septembre 2024 avait été intoxiqué par les gaz émis par des algues vertes en décomposition. Un événement qui a suscité indignation et résignation au sein de la communauté locale.
Une plage au soleil, mais pas sans odeur
La plage baignée de soleil ne laisse pas présager le malheur qui s’y est abattu six mois plus tôt. S’il n’y a pas de traces visibles du drame, une forte odeur d’œuf pourri rappelle inévitablement le passé de ce lieu à la beauté trompeuse. Claude, un habitant de la rue des Plages, ne cache pas son mécontentement : « Quand il fait très chaud, l’odeur de putréfaction monte jusque chez nous. C’est insupportable ! » explique-t-il, tout en redoutant déjà la prochaine marée d’algues vertes.
Des promeneurs inquiets et résignés
Les réactions des visiteurs de la plage de Morieux ne se sont pas faites attendre. Charlélie, un joggeur régulier de la côte briochine, confie : « Je dirais que ce n’est pas très rassurant. L’été, j’évite de venir par ici ». Pour lui, le phénomène des algues vertes influence son choix d’itinéraire, évitant les plages où les engins de ramassage sont fréquemment aperçus.
Charles, un photographe passionné, partage une même inquiétude. Armé de son appareil, il observe son environnement avec prudence. Il souligne le « double discours » des autorités sur la problématique des algues vertes, arguant que leur prolifération est intimement liée aux pratiques agricoles. « C’est scandaleux qu’on puisse encore nier cela », s’indigne-t-il, renforçant son point par le contenu d’une enquête récente.
Une réalité pressante pour les locaux
Paul-Antoine et Anna, également en balade, vont dans le même sens. Pour eux, l’intoxication du sanglier est une preuve manifeste d’un problème de croissante envergure. « Ça montre aussi que le phénomène reste difficile à endiguer », ajoutent-ils, suggérant même une fermeture des plages pour protéger les baigneurs. Une réflexion qui témoigne de l’inquiétude croissante au sein de la communauté face à cette situation préoccupante.
Le débat sur la gestion des algues vertes et leur impact sur la faune et la santé humaine mérite d’être ouvert, tant les conséquences peuvent s’avérer désastreuses tant sur le plan écologique qu’en matière de sécurité publique.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus sur la chasse et la faune, visitez notre site : caninstore.com.
Festin de Chasse à Vincelles

Un Festin de Sanglier et Chevreuil à Vincelles
La saison de chasse prend fin en beauté à Vincelles, où chasseurs et convives se retrouvent pour un banquet mémorable. L’événement, organisé par la société communale de chasse, promettait un repas savoureux mettant à l’honneur le sanglier et le chevreuil, deux spécialités qui font les délices des amoureux de la chasse et de la bonne cuisine.
Pour les participants, il s’agissait non seulement d’un moment de convivialité, mais également d’une occasion de célébrer la fin d’une saison riche en aventures et en rencontres au fil des forêts et des champs. Les plats préparés pour l’occasion étaient un véritable hommage à ces animaux, souvent considérés comme des défis de taille pour les chasseurs, tant par leur intelligence que par leur agilité.
Le chef, aux fourneaux, a mis tout son savoir-faire pour concocter des mets alléchants. Accompagnés de vins locaux, ces plats ont ravi les papilles des convives, transformant cette soirée en un festin inoubliable. L’ambiance était chaleureuse, avec rires et histoires de chasse partagées autour des tables, illustrant à quel point la chasse est bien plus qu’une simple activité, mais un véritable mode de vie qui rassemble
En conclusion, cet événement n’était pas seulement une fête pour célébrer un aboutissement, mais aussi un moment de partage et de tradition. La société communale de chasse de Vincelles a prouvé, une fois de plus, que la passion pour la chasse peut se traduire en moments de joie et de convivialité autour d’une bonne table. Alors, quand prévoyez-vous votre prochaine sortie de chasse ?
Actuchassse pour Caninstore
Controverse sur le décret de régulation de la chasse au cerf

Le projet de décret sur la chasse au cerf : une controverse à plusieurs facettes
Une saison de chasse prolongée pour réguler la population de cerfs
Le Gouvernement français a lancé un projet de décret visant à avancer la saison de la chasse aux cerfs élaphes au 1er juin. Cette initiative fait débat, car elle répond à une surpopulation de cerfs qui cause des ravages dans les zones agricoles et forestières. Selon l’Office français de la biodiversité, cette augmentation de la population de cerfs, qui a été multipliée par 11 depuis 1973, nécessite une régulation urgente. En effet, les cerfs peuvent causer de sérieux dégâts en raison de leur broutage excessif, ce qui pose un défi à la préservation des forêts françaises.
Les détails du projet de décret
Traditionnellement, la chasse au cerf s’ouvrait le 15 septembre et se terminait le 31 mars, mais le projet du gouvernement vise à étendre cette période de trois mois supplémentaires. L’intention est de contrôler cette espèce qui s’est largement répandue depuis l’instauration d’un plan de chasse obligatoire. Les actuelles dates fixées par les arrêtés préfectoraux varient d’un département à l’autre, mais la proposition pourrait uniformiser ce calendrier au niveau national.
Consultation publique et prise de décision
À partir du 19 février, le gouvernement a ouvert une consultation publique pour recueillir les avis des citoyens sur cette proposition. Plus de 9 000 personnes avaient déjà exprimé leur position à la date du 5 mars, avec des réponses pouvant être classées comme « Favorable » ou « Défavorable ». L’évaluation de cette consultation sera suivie d’un avis du Conseil d’État prévu pour le 11 mars.
La population de cerfs en forte augmentation
Fait avéré, la population de cerfs a crû de façon exponentielle, atteignant des chiffres qui posent question. En 1973, seulement 2 339 cerfs étaient concernés par la régulation, tandis qu’en 2024, le quota est porté à 12 733, sans compter les 87 802 cerfs prélevés au cours de la saison 2023/2024, soit une augmentation de 7,4 % par rapport à l’année précédente. D’évidentes mesures semblent nécessaires, tant pour l’environnement que pour les activités agricoles.
Les partisans du décret : l’urgence de la régulation
Les défenseurs de cette mesure, comme l’Office National des Forêts (ONF), soulignent que trop d’ongulés nuisent à la santé des forêts. La surpopulation de cerfs, chevreuils et sangliers menace les jeunes plants, et par conséquent, la vitalité des écosystèmes forestiers. Les dégâts causés par le broutage des bourgeons et pousses sont qualifiés d’« abroutissement », nécessitant des actions de gestion plus rigoureuses.
Les oppositions des écologistes
D’un autre côté, plusieurs organisations environnementales, telles que France Nature Environnement et la LPO, s’opposent fermement à ce projet. Elles craignent que l’ouverture anticipée de la chasse perturbe le cycle de reproduction de ces animaux. Rappelons que beaucoup de biches mettent bas leurs faons en juin, et un tir pendant cette période pourrait mener à des pertes tragiques au sein de la population animale. Ces groupes mettent aussi en avant le risque d’accidents en période estivale, alors que la nature est souvent fréquentée par des promeneurs.
En conclusion, ce projet de décret sur la chasse au cerf semble diviser l’opinion publique, entre exigences de régulation et conservation de l’espèce. La suite des événements donnera sûrement lieu à des débats passionnés, mais une chose est certaine : la relations entre les cerfs, les forêts, et les chasseurs est loin d’être simple.
Actuchassse pour Caninstore
Battue de sangliers à Larmor-Plage le 9 mars 2025

Battue aux sangliers prévue ce dimanche 9 mars à Larmor-Plage
Face à une augmentation préoccupante de la population de sangliers, la municipalité de Larmor-Plage a décidé d’agir. Une battue est prévue ce dimanche 9 mars 2025, afin de gérer cette situation qui cause des dégâts sur les terres agricoles et les propriétés privées. Notons que des restrictions de circulation seront mises en place dans plusieurs zones de la ville pendant cet événement.
Une situation qui ne cesse d’empirer
Depuis plusieurs mois, l’augmentation du nombre de sangliers dans la commune a conduit à des réflexions sur la gestion de la faune locale. Les équipements agricoles et les habitations des Larmoriens souffrent de cette prolifération, incitant le maire, Patrice Valton, à solliciter l’autorisation d’organiser des battues administratives auprès de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Son dossier a reçu un accueil favorable.
Détails de la battue
La battue aura lieu portant sur la période de 9 h à 14 h 30 et ciblera spécifiquement les zones sensibles telles que les marais de Kerderff et le plateau du Ménez. Pendant cet intervalle, plusieurs axes routiers seront fermés pour garantir la sécurité de tous. Les routes impactées incluent :
- La RD 152, du pont d’Ar Ménez jusqu’au rond-point de Kergalan;
- La voie verte, d’Ar Menez à Maison rouge;
- Les voies perpendiculaires à la RD 152 et celles menant aux villages du Moustoir et du Treuch;
- Les sentiers dans les secteurs de Quehello, de Kerguelen et du Menez.
Des événements de voisinage à prendre en compte
Il est important de noter que la circulation sera déjà compliquée à Larmor-Plage ce jour-là en raison de plusieurs événements se déroulant simultanément : une course à pied à Lorient, un vide-dressing à la salle des Algues et le traditionnel marché dominical. Les services municipaux signalent que la sécurité collective est primordiale et invitent les habitants à faire preuve de coopération.
« La sécurité de tous est une priorité, et nous comptons sur la compréhension et le respect des consignes pour minimiser les désagréments », a affirmé la mairie.
Alors, préparez-vous à adapter vos déplacements ce dimanche si vous êtes dans le secteur !
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus, visitez Caninstore.
Déchets de sanglier découverts à Varambon

Des débris de sanglier laissés à l’abandon à Varambon
Récemment, la commune de Varambon a été le théâtre de découvertes plutôt macabres. En pleine nature, des sacs éventrés contenaient des viscères, de la peau et même des têtes de sanglier. Ce tableau inquiétant soulève des questions essentielles sur le respect de la faune et de son habitat.
Ces restes d’animaux, témoins d’un acte irresponsable, sont non seulement une atteinte à l’environnement, mais montrent également une méconnaissance préoccupante des lois régissant la chasse. Cela rappelle l’importance de traiter les dépouilles d’animaux de manière appropriée, en respectant les réglementations en vigueur qui stipulent que chaque chasse doit être suivie d’un dépeçage et d’une élimination des déchets dans des sites appropriés.
Il est impératif de sensibiliser tant les chasseurs que le grand public sur les bonnes pratiques pour assurer une cohabitation respectueuse avec notre faune sauvage. Que faire alors face à une telle situation ? Signaler ce genre de comportements aux autorités locales devrait être une priorité. Cela peut sembler paradoxal, mais protéger la nature commence par la vigilance de chacun d’entre nous.
Dans cette affaire, il est facile de se demander : où est le respect pour les animaux que nous chassons ? Ou encore, que peuvent faire les citoyens pour garantir que de telles atrocités ne se reproduisent pas ? Peut-être est-il temps d’envisager des solutions collectives pour protéger nos ressources naturelles et veiller à un avenir où l’harmonie entre l’homme et la nature n’est pas simplement un slogan, mais une réalité tangible.
Pour davantage d’informations sur la chasse et les pratiques respectueuses de l’environnement, visitez notre site : Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Banquet de chasse à Roquebrune

Un banquet de la chasse mémorable à Roquebrune
Le dimanche 23 février, plus de 80 convives ont célébré la chasse lors d’un traditionnel banquet organisé par la société de chasse de Roquebrune, sous la direction enthousiaste de son président Jean Bianchini. Cet événement festif a ravi les amoureux de la cuisine gasconne, au menu riche et varié.
Une expérience gastronomique gasconne
Les participants ont eu la chance de déguster un menu typiquement gascon, élaboré par le talentueux cuisinier de la société. Six plats savoureux, complétés par le renommé trou gascon, ont été servis, mettant en avant les délices du terroir roquebrunois. Parmi les spécialités, le gibier local, notamment le sanglier préparé en sauce ou grillé, a su séduire tous les palais présents.
Célébration et reconnaissance
Le maire de Roquebrune, Benoît Desenlis, a salué cet événement en déclarant : « C’est toujours un plaisir de se régaler avec ces petits plats préparés par une équipe formidable qui anime, tout au long de l’année, notre charmant village de Roquebrune. Je tiens à les féliciter une nouvelle fois pour leur engagement au service de tous ». Ces mots témoignent de l’importance de la collaboration et de l’implication de chacun dans la vie communautaire, notamment à travers des manifestations comme celles-ci.
Ce banquet de la chasse ne représente pas seulement un moment de convivialité autour de la gastronomie, mais également une célébration des traditions locales qui renforcent le lien entre les habitants et leur patrimoine.
Pour en savoir plus sur nos activités, n’hésitez pas à visiter notre site : Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Ouverture anticipée de la chasse au cerf élaphe en débat

Ouverture anticipée de la chasse : les débats s’enflamment
Un projet de décret visant à avancer la date d’ouverture de la chasse au cerf élaphe au 1er juin suscite une controverse sans précédent sur la toile. La consultation publique récemment lancée par les Ministères de l’Aménagement du Territoire et de la Transition écologique a déjà enregistré plus de 7000 commentaires, dont la majorité est défavorable à cette initiative.
Une nécessité selon les chasseurs
Le décret proposé modifierait les articles R. 424-8 et R. 429-3 du code de l’environnement, permettant ainsi aux chasseurs de commencer leurs activités dès le début juin, au lieu du traditionnel 1er septembre. Cette décision fait suite à un avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage, qui, lors de sa réunion du 7 février, a voté favorablement à 75%. Les experts de l’Office français de la biodiversité (OFB) pointent du doigt une surpopulation croissante de cerfs, dont les conséquences sur l’agriculture et les forêts sont jugées préoccupantes.
Des chiffres qui parlent
En Centre-Val de Loire, ces préoccupations ne sont pas inventées. Les attaques de grands gibiers, notamment par les sangliers et cerfs, coûtent cher aux agriculteurs : en 2022, le Loiret a dépassé les trois millions d’euros en indemnisations pour des champs saccagés. Les forêts, également, tirent la sonnette d’alarme. Selon l’Office National des Forêts (ONF), plus de 50% des surfaces des forêts domaniales sont déséquilibrées, pénalisées par une population excessive de cerfs et autres ongulés.
Vue d’ensemble sur la population de cerfs
Les statistiques témoignent d’une évolution rapide : en 40 ans, le cerf a envahi presque tous les départements du Loiret et du Cher, tout en augmentant sa présence dans d’autres zones telles que l’Eure-et-Loir. Un parallèle avec la gestion des sangliers est souvent fait, les chasseurs espérant appliquer une stratégie similaire pour contrôler les cerfs. Hubert Louis Vuitton, le président de la Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher, souligne l’importance de cette chasse anticipée pour éviter une catastrophe pour la biodiversité.
Réactions farouches des défenseurs de l’environnement
La proposition de décret n’est pas sans provoquer des vagues de contestation. Sur le site du ministère, les commentaires dénoncent l’initiative, arguant que l’État cède aux demandes des chasseurs au détriment de la biodiversité. Les défenseurs de l’environnement rappellent qu’une chasse durant la période de reproduction pourrait nuire aux biches et à leurs faons, et qu’augmenter le nombre de mois de chasse engendrerait des risques d’accidents pour les randonneurs.
Vers un bras de fer
La mobilisation contre ce projet semble se structurer, avec des organisations comme France Nature Environnement incitant le public à exprimer son opposition. Les risques d’affrontements entre chasseurs et défenseurs de l’environnement sont croissants, annonçant un été potentiellement agité autour de cette question.
Quelles seront les conséquences de cet avis public sur la décision finale du gouvernement ? La suite du débat s’annonce passionnante.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus, visitez Caninstore.
Chasse au Cerf Ouverture Anticipée Proposée en Juin

Chasse au Cerf : Une Ouverture Avancée en Juin ?
Le gouvernement français envisage une extension controversée de la période de chasse au cerf élaphe, qui pourrait débuter dès le 1er juin, suscitant des réactions vives des associations de protection de l’environnement.
Un Projet de Décret Épineux
Le projet d’avancement de la saison de chasse au cerf élaphe, initialement prévue pour commencer le 1er septembre, fait débat. France Nature Environnement a déjà exprimé son indignation, arguant que la durée de chasse actuelle, qui s’élève déjà à sept mois, ne nécessite pas d’être allongée de trois mois supplémentaires. « C’est tout simplement excessif », a déclaré un représentant de l’association à BFMTV.
Arguments du Gouvernement
De leur côté, les ministères de l’Aménagement du territoire et de l’Écologie avancent que cette modification vise à prévenir le surpâturage et à limiter les dommages agricoles et forestiers importants causés par le cerf élaphe. Cette approche pourrait-elle apporter un équilibre entre conservation et nécessité agricole ? Les autorités semblent convaincues que oui.
Impact sur la Faune et la Reproduction
Les conséquences d’une telle décision pourraient être néfastes, notamment pour la période de mise à bas des biches, qui coïncide avec le mois de juin. France Nature Environnement souligne que cette avancée accentuerait le dérangement de la faune sauvage en pleine période de reproduction. La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) partage également cette inquiétude, avertissant que cela perturberait gravement le bien-être des jeunes animaux.
Face à cette controverse, il est légitime de se demander si l’extension de la chasse peut vraiment équilibrer les intérêts humains et ceux de la faune. Espérons que le débat persiste et que les voix de ceux qui défendent la nature soient entendues.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus sur la chasse et les animaux, visitez notre site : Caninstore.
Chasse à courre innovante avec VTT pour protéger les champs

Chasse à courre : des vélos au lieu des chevaux pour préserver les champs
Des chasseurs à courre redéfinissent leurs méthodes avec des VTT
Ce dimanche, à Brie, une expérience inédite a fait vibrer les passionnés de chasse : des chasseurs à courre ont remplacé leurs fidèles destriers par des VTT. En cette première, ils ont poursuivi des lièvres au son du cor, sans fusils, mais avec un esprit d’innovation pour moins impacter l’environnement agricole.
L’événement, organisé par la société de chasse La Bienvenue de Brie en partenariat avec le rallye de Saint-Hilaire, a vu les participants partir de l’aérodrome pour une chasse de plus de 40 kilomètres. Reynald Boucher, président de l’amicale de chasse, expliquait que cette initiative a été motivée par les plaintes des agriculteurs, fatigués des dommages causés par les chevaux dans leurs champs. Avec un vélo, le risque de dégrader les cultures est nettement réduit.
Les chiens et les équipements légers ont permis aux chasseurs de s’adonner à leur passion tout en respectant l’environnement, une démarche qui pourrait bien tracer un nouveau chemin pour les pratiques de chasse traditionnelles. Au terme de la journée, deux lièvres furent levés, témoignant du succès de cette session hors des sentiers battus.
Cette expérience pourrait-elle marquer le début d’une nouvelle ère pour la chasse à courre ? Une question à méditer alors que les chasseurs cherchent à concilier tradition et modernité.
Actuchassse pour Caninstore
Découvrez plus sur la chasse et le meilleur équipement pour vos randonnées en plein air.