Appel au dialogue pour apaiser les tensions avec l’OFB

Appel à l’apaisement : la ministre souligne l’importance du respect pour les agents de l’OFB
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a récemment pris la parole pour appeler à « l’apaisement » suite aux tensions croissantes entre les syndicats agricoles et l’Office français de la biodiversité (OFB). Les dégradations visant les sièges de l’OFB ont suscité une vive réaction au sein du gouvernement, signalant un contexte préoccupant pour la protection de l’environnement en France.
Des dégradations inquiétantes envers l’OFB
Mercredi, l’OFB a de nouveau été attaqué. Son siège départemental à Trèbes, près de Carcassonne, a été dégradé pendant que son centre de formation dans le Loiret était bloqué. Ces actes de vandalisme sont le reflet d’une colère persistante des syndicats agricoles, qui se sentent souvent mal à l’aise face aux contrôles effectués par l’OFB, perçus comme intimidants.
Le rôle central de l’OFB
Les plus de 3.000 agents de l’OFB, dont environ 1.700 intervenants sur le terrain, ont la responsabilité de faire respecter des règlementations complexes. Cela couvre divers domaines, tel que l’application des règles sur les pesticides, l’arrachage de haies, ainsi que la surveillance des activités de chasse pour prévenir le braconnage et le trafic d’espèces protégées. La ministre a souligné l’importance de reconnaître la dignité de ces agents, qui effectuent un travail crucial pour la préservation de la biodiversité.
Un appel à l’apaisement
Pannier-Runacher a déclaré qu’il est « inacceptable » que ces agents soient menacés ou victimes de sabotages. Son appel à l’apaisement vise à établir un dialogue entre les syndicats et l’OFB, pour dissiper les malentendus qui alimentent la tension actuelle. Elle a également noté que la réglementation environnementale peut apparaître complexe et pourrait nécessiter des efforts de sensibilisation pour être mieux comprise par les acteurs concernés.
Les positions divergentes
Les syndicats de l’OFB, pour leur part, dénoncent des « attaques répétées », avançant que ces actes semblent être orchestrés par une majorité des syndicats agricoles, qui bénéficieraient d’une écoute gouvernementale jugée favorable. Ce climat de défiance met en lumière un besoin urgent de rétablir la communication entre les différentes parties prenantes afin de préserver à la fois l’agriculture et l’environnement.
Alors que les échanges se poursuivent, la question de savoir comment trouver un équilibre entre la protection de la biodiversité et les intérêts agricoles demeure au cœur des débats. L’avenir de cette coopération pourrait bien dépendre de la capacité de chacun à adopter un esprit constructif dans ce dialogue nécessaire.
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Battue administrative à Aix pour maîtriser la population de sangliers

À Aix, une battue administrative pour lutter contre la prolifération des sangliers
La préfecture d’Aix-en-Provence ne ménage pas ses efforts face à la prolifération des sangliers dans la région. Pour contrer cette situation, une battue administrative est planifiée, avec la première session prévue le 22 janvier, suivie d’une seconde le 29 janvier. Les lieux de rendez-vous : les quartiers des chemins de Rapine, du Pont-Rout et Bouenhoure, tout près de Saint-Mitre.
Étonnamment, alors que l’on pourrait penser que ces initiatives se déroulent loin des cités, ces sangliers semblent s’aventurer à seulement trois kilomètres de la fontaine de la Rotonde. Cette intrusion dans un cadre urbain soulève des préoccupations : les dommages causés par ces animaux, la nécessité de contrôler leur population pour éviter les incidents avec les habitants et, bien sûr, les collisions sur les routes de la commune.
Les services de l’État justifient cette battue par les nombreux dégâts rapportés et l’impératif de protéger les biens et les personnes vivant à proximité de ces zones. Pour veiller à la bonne conduite de ces opérations, quatre lieutenants de louveterie et des chasseurs désignés par la préfecture encadreront les battues.
Dans un clin d’œil à la légèreté de la situation, on peut s’interroger sur le choix des dates de cette battue : pourquoi le jour des enfants ? Il semblerait que la nature ait ses propres calendriers, parfois farceurs !
Que vous soyez chasseur aguerri ou simple curieux de la faune urbaine, cette initiative de régulation est à suivre de près. Pour plus d’informations et des conseils pratiques sur l’organisation de chasse, consultez Caninstore.
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Secours de deux chiens de chasse à Lioux

Deux courageux canidés secourus sur une paroi rocheuse à Lioux
À Lioux, deux chiens de chasse, perdus dans un coin escarpé, ont été secourus avec succès par les pompiers du SMPM (Secours en milieux périlleux et montagne) après une nuit de détresse. Coincés sur une paroi abrupte, ces canidés ont dû faire face à une intervention du secours qui s’est révélée délicate mais déterminante.
Des chiens en péril à Le Rocher-de-l’Aigle
Ce mercredi 22 janvier, vers 10 h, l’équipe de secours a été mobilisée pour venir en aide à ces deux animaux apeurés, incapables de redescendre. Le lieu-dit, qui pourrait bientôt être renommé Le Rocher-des-Chiens, est devenu le théâtre d’une bizarre session de chasse qui aurait pu tourner au drame pour nos amis à quatre pattes.
Une opération de secours pas si simple
Selon les déclarations de la gendarmerie, il n’est pas rare que les chasseurs mettent jusqu’à trois jours pour récupérer leurs animaux perdus. Heureusement, la plupart d’entre eux sont dotés de puces GPS, ce qui facilite leur localisation. Lors de l’intervention, un des chiens s’est montré particulièrement espiègle, sautant d’une position à l’autre et compliquant davantage les efforts des secouristes. Étonnamment, aucun des deux canidés n’a subi de blessures durant l’opération, ce qui a été une excellente nouvelle pour leurs propriétaires.
Un sauvetage qui rappelle l’importance de la sécurité
Cet incident met en lumière la nécessité d’une bonne préparation lors des sorties de chasse. Garder un œil sur ses compagnons à quatre pattes et s’assurer qu’ils sont équipés des technologies modernes comme les puces GPS pourrait éviter bien des tracas. Au final, même si le sauvetage a été compliqué, il a permis de rappeler aux chasseurs l’importance de la vigilance et de la planification.
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Régulation du castor en Suisse débat entre protection et nuisances

En Suisse, la régulation du castor : entre nécessité et controverse
Une législation adaptée aux problématiques causées par le castor
La Suisse a décidé d’anticiper les enjeux liés au castor, un rongeur dont le retour suscite à la fois intérêt et préoccupations. Alors que la France maintient ce charmant animal sur sa liste des espèces protégées, les autorités helvétiques ont récemment ouvert la porte à des régulations. Ce tournant législatif fait grincer des dents chez les défenseurs des animaux, inquiets des conséquences potentielles.
Le castor, autrefois chassé pour sa chair, sa fourrure et le fameux castoréum, est en train de revenir en force après une longue absence en Europe de l’Ouest. Toutefois, ses talents de constructeur, illustrés par ses barrages et ses huttes, ne sont pas sans poser des problèmes. En effet, ces structures peuvent provoquer des inondations, mettant en péril les populations et les cultures environnantes.
Des mesures de régulation dans les cantons suisses
Face à cette situation, les autorités suisses permettent désormais aux cantons d’agir lorsque la présence d’un castor devient problématique. Ainsi, si un castor s’établit dans une zone risquée et refuse de la quitter malgré les interventions des agents de la faune, des prélèvements peuvent être envisagés. C’est un pas qui vise à trouver un équilibre entre la protection de l’espèce et la sécurité des populations locales.
Réaction immédiate des associations animalistes
Ce choix législatif a rapidement déclenché une levée de boucliers chez les associations animalistes, qui craignent des abattages non justifiés. Jusque-là, la législation n’avait suscité qu’un faible écho, sans doute en raison de l’attention médiatique largement captée par les mesures de régulation du loup, une autre espèce sous tension.
La situation en France : un débat à venir ?
En France, le sujet du castor n’est pas encore à l’ordre du jour. Bien que plusieurs agriculteurs soient déjà touchés par les nuisances engendrées par les constructions de ces rongeurs, intervenir sur l’animal ou son habitat reste très risqué, tant les sanctions peuvent être lourdes. Cependant, avec le retour progressif du castor dans les pays voisins, il est fort probable que la question soit bientôt sur la table des discussions.
La régulation du castor en Suisse est un exemple de la manière dont les législations peuvent évoluer en réponse à des problématiques concrètes. Reste à voir si cette initiative pourra également inspirer d’autres pays confrontés aux mêmes défis.
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Politique et biodiversité en péril

Quand la politique de l’autruche met la biodiversité en danger
Il semble que le bouc émissaire, bien qu’étranger au règne animal, soit en pleine croissance. Cela ne fait pas de doute pour l’Office français de la biodiversité (OFB), qui se retrouve aujourd’hui sous le feu des critiques.
Né de la fusion de l’Agence française pour la biodiversité et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, l’OFB est la cible d’attaques virulentes de la part d’agriculteurs mécontents. Victimes d’intimidations musclées et mises en cause par le Premier ministre François Bayrou, les agents de l’OFB tentent pourtant de faire respecter les lois sur l’environnement, l’eau, la faune et la flore.
Un climat tendu pour les défenseurs de la biodiversité
Lors de sa déclaration de politique générale, François Bayrou a qualifié certaines inspections de l’OFB d’« humiliation » et de « faute ». Une déclaration qui n’a pas tardé à provoquer l’indignation, intensifiant les tensions entre les agriculteurs et les agents de l’environnement. Pour tenter de désamorcer la situation, le gouvernement a programmé une rencontre avec les syndicats de l’OFB, mais le mal semble fait. Ce dérapage illustre la fébrilité de l’exécutif face aux revendications agricoles et soulève des inquiétudes quant à l’avenir de la politique écologique du pays.
Un bras de fer pour la sauvegarde du bien commun
L’OFB est en première ligne d’une bataille qui dépasse largement le cadre de la biodiversité. Cette lutte est celle du bien commun contre des intérêts privés, du droit face à des libertés inconditionnelles, et du durable contre le court-termisme. La résistance actuelle contre l’OFB oralise une remise en question plus vaste de l’État lui-même, faisant écho aux frustrations grandissantes nées des promesses non tenues et des mesures sanitaires imposées durant la pandémie de Covid-19.
Un appel à la prise de conscience
La tendance qui relègue l’eau, l’air et les sols à des accessoires encombrants met en lumière l’urgence d’adopter une attitude responsable vis-à-vis de notre environnement. Ignorer ces problématiques, c’est véritablement adopter une politique de l’autruche. La sauvegarde de notre biodiversité est un enjeu crucial qui mérite davantage d’attention et d’engagement. Alors, que faire pour protecteur notre précieuse planète? C’est à chacun de nous de se poser cette question.
Rappelons-nous que la biodiversité est une richesse, pas une commodité. Pour en savoir davantage sur les enjeux liés à la faune et à la flore, visitez Caninstore.
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Bécasses baguées dans le Var 2024 2025

Bécasses en vedette : plus de 100 baguées dans le Var !
Cette saison 2024/2025, la Fédération départementale des chasseurs du Var (FDC 83) a frappé un grand coup en réalisant plus de 100 captures de bécasses. De la beauté des prairies du Haut Var aux vignobles ensoleillés du littoral, les opérations de capture menées par le service technique se révèlent particulièrement fructueuses.
Des résultats impressionnants
À date du 15 janvier 2025, Jean-Sébastien Dorier, le technicien en charge de cette mission passionnante, a conduit 14 sorties sur le terrain. Les chiffres sont éloquents : 327 bécasses mordorées ont été « contactées », avec 104 d’entre elles capturées et baguées. On parle ici d’un taux de réussite dépassant les 30 % ! Les journées les plus prolifiques ont eu lieu le 19 décembre 2024 avec 17 captures, suivie du 22 décembre qui a vu 33 captures (!) et enfin le 2 janvier 2025, pour 18 captures.
Un enjeu scientifique précieux
Mais pourquoi baguées ? Cette pratique permet de collecter des informations vitales sur les populations de bécasses, contribuant aux connaissances scientifiques, notamment sur les axes de migration. Chaque oiseau capturé est équipé d’une bague métallique portant un code unique, permettant de retracer son parcours, sa longévité et la zone de prélèvement. Chaque bague est enregistrée dans une base de données tenue par l’Office français de la biodiversité (OFB).
Un hommage aux professionnels
Un grand bravo à Jean-Sébastien Dorier pour ces brillants résultats qui témoignent de son professionnalisme. Le travail de la FDC 83, loin d’être anodin, est essentiel pour l’étude et la préservation des espèces sauvages.
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Chasse aux sangliers à Larmor-Plage accès interdit aux chemins

Chasse aux sangliers : des chemins fermés à Larmor-Plage
Interdiction d’accès pour garantir la sécurité pendant la battue
Les amateurs de nature et de balades risquent d’être déçus ! Une nouvelle battue aux sangliers se tiendra sur la commune de Larmor-Plage, située dans le Morbihan, le mardi 21 janvier 2025. Pour cette occasion, l’accès à plusieurs chemins pédestres sera temporairement interdit. Les horaires à retenir : de 9h15 à 11h45, le secteur de Kervogam sera le théâtre d’une chasse organisée sous l’égide de l’association de chasse communale.
Pour éviter tout accident, des mesures ont été prises. Ainsi, le boulevard des Astéries, le boulevard Antoine Lavoisier, ainsi que les sentiers de randonnée à proximité, seront fermés au public. Que vous souhaitiez vous promener ou sortir votre vélo flambant neuf, il faudra repenser votre itinéraire ! Une signalisation temporaire, « Attention battue », sera installée pour rappeler à tous de rester à distance de cette zone d’activité.
Cette battue d’une durée de 2h30 comptera des chasseurs formés pour l’occasion, qui porteront tous un gilet orange fluo. N’ayez crainte, ils n’ont pas choisi cette couleur par défaut de goût vestimentaire, mais bien pour une meilleure visibilité et sécurité.
La municipalité a fait appel à la compréhension des riverains, consciente que ces mesures peuvent entraîner quelques désagréments. Mais, soyons honnêtes, qui préfère un petit désagrément temporaire à un accident potentiellement grave ? La sécurité de tous reste la priorité pendant cette battue.
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Caccia d’Oru un salon de la chasse et de la sensibilisation environnementale

Caccia d’Oru : Un salon de la chasse gourmand en échanges et sensibilisation
Un rendez-vous convivial et tourné vers la nature
La 3e édition du salon de la chasse, Caccia d’Oru, s’installera à l’Île-Rousse, du 25 au 27 avril prochain, sur le parking de la place Paoli de Lisula. Cet événement met en avant une combinaison heureuse de convivialité, de commerce et de sensibilisation qui a su séduire les passionnés de chasse de l’île. Organisé par l’association des commerçants et artisans de L’Île-Rousse (Acair), ce salon a également pour objectif de sensibiliser les visiteurs aux enjeux environnementaux tout en leur offrant un large éventail d’équipements et de destinations de chasse.
Un programme riche et engageant
Pour cette nouvelle édition, une cinquantaine de stands seront présents, permettant aux participants de découvrir les dernières nouveautés en matière d’équipement, de vendre des destinations de chasse, et surtout, de s’engager dans une démarche de sensibilisation à la protection de l’environnement. Le président de l’Acair, Gilbert Barrachina, annonce une initiative inédite : l’échange de cartouches usagées contre des boîtes neuves. Cette action vise à encourager les chasseurs à gérer responsablement leurs déchets. De plus, l’événement accueillera une association de sapeurs-pompiers chasseurs de l’Aude, prônant une chasse propre, ainsi que d’autres organismes engagés dans la préservation de la biodiversité.
Un événement pour tous les passionnés
Le salon de la chasse en Balagne ne se contente pas d’être une foire traditionnelle, c’est un véritable festival qui rassemble le public autour de diverses activités. Entre la convivialité des échanges et l’engagement pour une chasse responsable, Caccia d’Oru se positionne comme un outil essentiel de communication pour la communauté des chasseurs.
Que vous soyez chasseur chevronné ou simple curieux désireux d’en apprendre davantage, cet événement promet de belles découvertes et de riches échanges !
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Tensions entre agriculteurs et Office français de la biodiversité dans les Hautes-Alpes

Hautes-Alpes : Des tensions croissantes entre agriculteurs et l’OFB
Europe Ecologie-les Verts prend position pour défendre l’Office français de la biodiversité
Dans un contexte où les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) se retrouvent sous pression, la section locale d’Europe Ecologie-les Verts (EELV) se mobilise pour dénoncer les menaces et l’impunité dont ces agents sont victimes. Les tensions ont culminé récemment avec un acte symbolique : le 16 janvier 2025, des membres des Jeunes agriculteurs et de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles des Hautes-Alpes ont déposé de la paille devant les locaux de l’OFB à Gap.
Ce mouvement de protestation survient après qu’un agent de l’OFB, également membre du Syndicat national des personnels de l’environnement – Force ouvrière, ait comparé les intentions des agriculteurs à celles de dealers demandant aux policiers de quitter les cités. Une affirmation qui a visiblement enflammé les esprits, et pour cause ! L’OFB, chargé de veiller à la préservation de la biodiversité, se retrouve au cœur d’un véritable champ de bataille entre les revendications agricoles et les impératifs environnementaux.
La situation est d’autant plus délicate que, à l’approche des élections à la Chambre d’agriculture des Hautes-Alpes, les tensions entre agriculteurs et agents de l’OFB se font de plus en plus palpables. EELV, tout en relayant un communiqué de l’intersyndicale de l’OFB, a exprimé ses préoccupations sur les “attaques injustes” visant l’OFB. Sur les réseaux sociaux, le parti a rappelé qu’il avait demandé au préfet une plus grande équité face aux menaces dirigées contre l’OFB et les associations de défense de l’environnement.
Dans ce contexte chaotique, EELV souligne que pointer du doigt des boucs émissaires n’est pas une solution et que cela pourrait exacerber la violence des tensions déjà présentes. L’enjeu ici n’est pas seulement la protection de la biodiversité, c’est également la nécessité d’un dialogue constructif entre les différents acteurs de l’environnement et de l’agriculture.
Face à cette escalade, la conclusion d’EELV est sans ambiguïté : la lutte contre l’obscurantisme et la défense d’un environnement respecté représentent un défi crucial pour les partis politiques et l’ensemble de la société. Reste à savoir si ces appels à l’aide seront entendus et si un terrain d’entente pourra être trouvé.
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Animaux sauvages et législation : ce qu’il faut savoir

Peut-on vraiment avoir un animal sauvage chez soi ? Les règles à connaître pour éviter les mauvaises surprises
La cohabitation entre un humain et un animal sauvage n’est pas sans conséquences. Prenons exemple sur l’histoire récente de Rillette, une laie devenue célèbre par l’intermittence de son aventure médiatique. Élevée par Élodie dans l’Aube, Rillette a su séduire son adoptante, avec qui elle a partagé plus d’un an de vie commune.
Quand l’amour pour un animal se heurte à la loi
Bien que leur complicité soit touchante, la législation française reste ferme : Élodie n’avait pas le droit de garder Rillette chez elle. La préfecture lui a d’ailleurs proposé deux alternatives peu joyeuses : soit confier la laie à un centre spécialisé, soit l’euthanasier. En paralèle, Élodie s’expose à trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. C’est bien là une situation qui donne à réfléchir sur notre rapport aux animaux sauvages.
Un sursis pour Rillette
Le 16 janvier 2025 a marqué une petite lueur d’espoir lorsque la justice a suspendu la décision du préfet, ouvrant ainsi la voie à un nouvel examen de la situation d’Élodie et de Rillette. Mais il reste encore plusieurs étapes à franchir, notamment l’obtention d’une dérogation par la préfecture pour que Rillette puisse vivre en toute légalité. La route est semée d’embûches, mais l’avenir est peut-être moins sombre qu’à l’origine.
Ce qui définit un animal domestique
Avant toute chose, il convient de définir ce qu’est un animal domestique. La justice s’est appuyée sur divers ouvrages pour établir cette notion. Si le sanglier est clairement exclu de la liste, quelques animaux inattendus sont reconnus comme domestiques, tels que le dromadaire, le lama ou même le renne d’Europe. On y apprend ainsi que, loin d’être une marotte, le choix d’un individu de cohabiter avec un animal sauvage peut s’avérer pour le moins illégal.
À qui le droit d’avoir un animal sauvage ?
Seuls trois types d’établissements sont légalement autorisés à garder des animaux sauvages : les élevages professionnels ou non, les spectacles itinérants (bien que ceux-ci soient voués à disparaître d’ici 2028) et les zoos. Cependant, pour obtenir ce droit, ces établissements doivent répondre à certaines exigences cruciales. Cela inclut une infrastructure adaptée pour assurer le bien-être animal, des compétences appropriées et des mesures de sécurité adéquates.
Déclaration en préfecture : un passage obligé
Il est primordial de déclarer tout animal sauvage en préfecture. C’est ce qui a permis à Maurice, un autre sanglier en détresse, de rester avec sa famille d’accueil en Corrèze, tandis que Toto a été admis dans un parc animalier. Pas de fatalité donc, mais un profond respect des règles en vigueur.
En somme, bien que l’idée d’accueillir un animal sauvage puisse sembler séduisante, la législation s’oppose fortement à cette tendance. En gardant ces règles à l’esprit, on peut éviter bien des désagréments. Qui aurait cru qu’un simple amour pour les animaux pouvait mener à des situations aussi complexes ?
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