Les oiseaux des champs et le déclin de la biodiversité
La disparition des oiseaux des champs, signal du déclin de la biodiversité « ordinaire »
Les oiseaux des champs en chute libre : une alarme pour la biodiversité « ordinaire »
En quarante ans, les oiseaux des champs ont décliné de 60 % en France. Ce phénomène est révélateur des difficultés croissantes à prendre en compte la question de la biodiversité, malgré quelques efforts de politiques publiques. Du passereau humble à la perdrix grise, c’est tout un pan de notre faune qui disparaît.
En Europe, une tendance inquiétante
Depuis les années 1980, le nombre d’oiseaux des milieux agricoles en Europe a chuté de 57 %. À l’image de l’alouette des champs, dont la population a diminué de 30 % en trois décennies, beaucoup d’oiseaux que l’on croyait communs deviennent de plus en plus rares.
L’agriculture intensive pointée du doigt
Une étude publiée en 2023 dans la revue PNAS, basée sur des données de 20 000 sites européens sur 37 ans, montre que l’agriculture intensive a l’effet le plus néfaste sur les populations d’oiseaux. Les insecticides et les herbicides contribuent à réduire la disponibilité alimentaire et les habitats de reproduction.
Pressions multiples et simplification des écosystèmes
À ces pressions agricoles s’ajoutent l’urbanisation, le réchauffement climatique et la diminution du couvert forestier. Ces facteurs intensifient la simplification des écosystèmes, mettant en péril la biodiversité « ordinaire ». Certains oiseaux généralistes, comme le pigeon ramier dont la population a doublé en 20 ans, compensent partiellement ces pertes sans en annuler les impacts.
Une prise de conscience urgente
Les experts soulignent que seules des actions globales pourront enrayer ce déclin. Lors de la précédente COP biodiversité, il a été décidé que toutes les zones doivent faire l’objet d’une planification respectueuse de la biodiversité, au-delà des seules aires protégées. Cependant, malgré des initiatives encourageantes, comme la récente adoption du règlement européen sur la restauration de la nature, le chemin reste encore long.
Le déclin des oiseaux est un signe alarmant de notre incapacité à protéger le vivant. Une réduction des pressions humaines permettrait néanmoins une résilience écologique, avant que de nouvelles espèces ne disparaissent irrémédiablement.
Les chasseurs et les amoureux de la nature sont invités à suivre ces développements et à participer activement à la protection de notre biodiversité ordinaire.
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Actuchassse pour Caninstore
Un sanglier sauvé du canal à Juvigny par les pompiers
Un sanglier sauvé d’une baignade imprévue dans le canal
Une intervention matinale des sapeurs-pompiers à Juvigny
Ce mardi 29 octobre au matin, une scène peu commune s’est déroulée dans la commune de Juvigny. Un sanglier a effectué une chute involontaire dans le canal de la Marne, entre les ponts de Vraux et Juvigny, sur la route communale menant à Matougues.
Alertés par cet incident insolite, les sapeurs-pompiers se sont rapidement rendus sur les lieux. Un plongeur a pris les choses en main, guidant notre nageur improvisé vers une sortie sur la berge. Après de nombreuses minutes d’efforts, l’animal a finalement réussi à regagner la terre ferme, mettant fin à sa baignade forcée.
Heureusement, le sanglier a pu s’extirper de cette situation par ses propres moyens. Si ce n’avait pas été le cas, une équipe spécialisée aurait dû intervenir pour lui prêter main-forte. Heureusement, tout s’est bien terminé pour l’animal et les sapeurs-pompiers.
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Actuchasse pour Caninstore
La Chasse : Un Bastion de Valeurs dans une Société en Mutation
La Chasse : Pionnier de Valeurs Authentiques dans une Société en Perte de Repères
Une Tradition Méconnue et Incomprise
Il fut un temps où les chasseurs jouissaient d’une grande respectabilité. Reconnus pour leur connaissance approfondie de la nature, leur rôle crucial dans la gestion des espèces et leur contribution précieuse aux agriculteurs et collectivités, ils étaient appréciés à juste titre. Cependant, l’image du chasseur dans l’esprit collectif a considérablement changé ces dernières années.
La Perception Moderne de la Chasse
Willy Schraen, figure de proue des chasseurs, propose une réflexion sur l’évolution de cette perception. Bien que la chasse et les chasseurs aient évolué, incorporant davantage de valeurs et de pratiques écoresponsables, ils font face à des critiques acerbes de la part de groupes de plus en plus radicaux. Ces critiques, souvent basées sur des idéologies polarisantes, contribuent à la détérioration de l’image des chasseurs.
La Perte de Repères de la Société Contemporaine
Dans une société moderne dénuée de leaders, d’idées fédératrices et de projets communs, un vide s’est créé. Ce vide est souvent comblé par des idéologies extrêmes qui justifient leurs actions au nom de causes soi-disant nobles. Des actes de vandalisme envers des agriculteurs ou des boucheries artisanales, et même des confrontations physiques avec des chasseurs sont devenus monnaie courante.
La Chasse : Rempart contre l’Apathie Sociale
Malgré ce contexte trouble, certaines valeurs continuent de subsister. Selon Willy Schraen, la chasse incarne ces valeurs et joue un rôle clé dans leur transmission. Elle représente un îlot de partage, de convivialité et d’authenticité, où des personnes de divers horizons se réunissent autour de traditions rurales.
La Résonance des Jeunes Générations
Ces valeurs ne passent pas inaperçues auprès des jeunes générations en quête de sens et d’authenticité. De plus en plus de jeunes rejoignent les rangs des chasseurs, attirés par cette éthique et ces traditions partagées. Schraen est convaincu que la chasse deviendra un modèle pour beaucoup, redonnant à la jeunesse des repères et une histoire collective en marche.
Conclusion : La Chasse, une Valeur Refuge
Face à une société où tout semble fluctuant, la chasse se présente comme un refuge de valeurs stables et tangibles. Elle réunit des individus autour d’une passion commune et de principes partagés, redonnant du sens à des jeunes en quête de repères. La chasse, loin d’être une pratique désuète, se révèle être une des rares traditions à offrir une authenticité et une convivialité précieuses dans notre monde moderne.
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Article rédigé par Actuchasse en partenariat avec Caninstore.
Traitement Inégal des Associations : Agriculture et Chasse à l’Écart Droit
Suppression de la Réduction d’Impôt pour les Associations Anti-Agriculteurs : Les Chasseurs Épargnés ?
Des Mesures Fiscales Contestées et un Traitement Inégal
La semaine dernière, l’Assemblée Nationale a été le théâtre de débats enflammés autour du projet de loi de finances pour 2025, proposé par le gouvernement de Michel Barnier. Parmi les sujets brûlants figurait la suppression des avantages fiscaux pour certaines associations. Cette décision soulève d’importantes questions sur l’équité de son application. Décryptage.
Un Amendement pour Protéger les Agriculteurs
Le vendredi 25 octobre, l’amendement « Le Fur », du nom du député de droite Corentin Le Fur, a été adopté. Son objectif ? Supprimer les avantages fiscaux accordés aux associations qui attaquent illégalement des agriculteurs et des professionnels de l’agroalimentaire. Ces associations mènent souvent des actions coup de poing qui incluent des intrusions dans les bâtiments, des vidéos diffamatoires et des dégradations.
Les associations visées, comme L214 ou Greenpeace, utilisent divers stratagèmes pour discréditer leurs cibles, allant jusqu’à présenter des images et vidéos biaisées pour influencer l’opinion publique. L’adoption de cet amendement permet concrètement d’appliquer des textes de loi existants tout en élargissant la liste des infractions pénales susceptibles d’entraîner des sanctions pour ces associations.
Quand la Chasse entre en Jeu : L’Amendement Casterman
La veille, le jeudi 24 octobre, un amendement similaire avait été proposé par le député Eddy Casterman. Cette fois, il concernait les chasseurs. Prévoyant des mesures identiques à celles de l’amendement Le Fur, l’amendement Casterman visait à supprimer les avantages fiscaux pour les associations prenant pour cible le monde de la chasse par des actions illégales telles que des intrusions, des actes de dégradation sur les territoires de chasse, et des violences envers les chasseurs et leurs animaux.
Curieusement, cet amendement n’a pas été adopté, soulevant des interrogations. Si les associations coupables d’agressions envers les agriculteurs doivent être sanctionnées, pourquoi le même traitement n’est-il pas réservé à celles qui attaquent les chasseurs ? Ce double standard soulève des questions légitimes sur la cohérence des politiques législatives.
Une Inégalité Criante ?
Il est perplexe de constater que les députés appliquent des mesures strictes pour certains secteurs, tout en épargnant d’autres. Le traitement inégal des agriculteurs et des chasseurs par les législateurs interpelle et nourrit le débat public. Certains y voient une forme de favoritisme, d’autres une simple omission. Cependant, la question demeure : pourquoi une telle différence de traitement pour des situations pourtant similaires ?
Les Répercussions à Venir
Avec l’adoption de l’amendement Le Fur, les associations radicales visant les agriculteurs pourraient voir leur financement réduit, ce qui limiterait leur capacité à mener des actions contestataires. À l’inverse, le rejet de l’amendement Casterman laisse un vide juridique pour les associations ciblant les chasseurs, une décision qui n’est pas sans conséquence pour le milieu cynégétique.
Il sera intéressant de suivre les évolutions législatives et de voir si d’autres initiatives similaires verront le jour pour rétablir un certain équilibre. Les acteurs du monde agricole et de la chasse attendent désormais des réponses et des actions concrètes pour garantir une égalité de traitement.
Pour conclure
L’adoption de l’amendement Le Fur et le rejet de l’amendement Casterman révèlent une approche disparate des législateurs face aux associations militant pour la cause animale. Tandis que les agriculteurs gagnent une protection légale supplémentaire, les chasseurs se retrouvent en suspens, dans l’attente de mesures équitables. Cette disparité soulève des questions sur l’équité des règles fiscales et juridiques en vigueur.
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Migration des palombes en Sud-Gironde perturbée par la météo
Sud-Gironde : la migration des palombes perturbée par la météo
Chaque fin de semaine, les paloumayres sud-girondins observent une pause dans le passage des palombes, principalement due aux épisodes pluvieux récurrents.
La Saint-Luc retardée par la pluie
Cette année, la Saint-Luc a commencé avec trois jours de retard à cause des importantes précipitations survenues le vendredi 18 octobre. Malgré un redémarrage discret le dimanche 20, la migration a véritablement repris le lundi 23 et s’est poursuivie jusqu’au jeudi suivant, avant d’être à nouveau interrompue par la pluie le vendredi.
Curieusement, en Dordogne et en Lot-et-Garonne, les observations ont été bien plus nombreuses malgré le mauvais temps. La migration a timidement repris le dimanche, avec quelques vols épars, mais rien d’extraordinaire. Néanmoins, les prochains jours promettent un regain d’activité dans le ciel sud-girondin.
Les fenêtres météo et leurs inconvénients
Les chasseurs locaux notent que les changements climatiques, notamment les dépressions, sont à l’origine des interruptions de migration. Michel Rey, un paloumayre du Bazadais, explique : « C’est toujours le cas dans les fenêtres météo. Les oiseaux sont bloqués par les dépressions. Ce n’est pas d’aujourd’hui. Ils attendent le retour du beau temps et là, ils se lancent. Cela devrait être le cas cette semaine jusqu’au prochain épisode pluvieux. Le seul inconvénient des fenêtres météo, c’est que les palombes se précipitent et posent difficilement ».
Impact des températures élevées sur la migration
Cette saison de chasse s’avère compliquée pour beaucoup. À Lavazan, les chasseurs ont observé un bon nombre d’oiseaux, estimant que près de la moitié des palombes attendues sont déjà passées. À peine 21 000 oiseaux ont franchi la frontière espagnole, dont plus de 4 000 à Urrugne.
Gérard Pinquet, membre du réseau palombes de la Fédération des chasseurs de la Gironde, souligne un autre défi : « 2024 est une année à glands, donc les palombes bénéficient d’une nourriture abondante. Le risque c’est que beaucoup restent au nord de la Loire et ne descendent pas plus au sud s’il n’y a pas de coup de froid ». Un autre phénomène observé est le déplacement du couloir migratoire vers l’intérieur des terres.
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Actuchasse pour Caninstore
Les inspecteurs de l’OFB surveillent les chasseurs en Dordogne
Contrôle et prévention : comment les inspecteurs de l’OFB surveillent les chasseurs ?
Les agents de l’Office français de la biodiversité en action
Dimanche 27 octobre, les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) étaient sur le terrain dans le Bergeracois pour un contrôle de chasse. Malgré le changement d’heure, leur mission de veiller au respect des règles de chasse se poursuit avec rigueur et vigilance. Ils n’étaient que 15 agents pour couvrir une vaste zone, ce qui peut sembler insuffisant considérant l’étendue de leur territoire en Dordogne.
Chasse et sécurité : une priorité
Le premier contrôle s’est déroulé en lisière de bois. Le directeur de la battue a rapidement arrêté la chasse via son talkie-walkie et a sorti son carnet de battue, un document essentiel attestant que les mesures de sécurité ont été communiquées à tous. L’inspecteur Thierry Bigey a affirmé : « On vérifie aussi la validité des permis de chasse ».
Patrick Rouaix, président de l’association de chasse de La Force, a expliqué : « Les gens entendent tirer et ne sont pas contents. On essaye de rassurer. Je dis aux gars que je veux des tirs courts ». L’une des règles essentielles est celle des tirs fichants, où le projectile se fige dans le sol au lieu de partir vers l’horizon.
Le contrôle de sécurité des chasseurs
Yvan, un chasseur de 51 ans, a ajouté : « Ça fait un an et demi que je m’y suis mis. Les règles de sécurité, on les apprend pendant qu’on passe le permis. Depuis, je me suis autorisé à faire des rappels à des chasseurs plus anciens. Ils doivent passer une remise à niveau tous les dix ans, c’est pas mal ».
Les gendarmes présents ont également procédé à un contrôle d’alcoolémie, un délit de chasse sous l’emprise d’un état alcoolique ayant été créé en 2023. Tous les tests se sont révélés négatifs.
Infractions et prévention
Contrairement à ce que certains pourraient penser, les chasseurs ont le droit de se déplacer à pied sur la route, mais il est strictement interdit de chasser depuis la route. Thierry Bigey a indiqué que l’une des infractions les plus courantes concerne les parkings. La fédération départementale des chasseurs a instauré des parkings réservés pour éviter les comportements dangereux et les déplacements rapides en véhicule.
Les agents de l’OFB veillent à la conformité des munitions, déclarations d’armes et port de gilets fluorescents. « On n’est pas là pour enfoncer mais pour les encadrer. Les mots d’ordre, c’est contrôle et prévention. On essaye d’améliorer leur positionnement. En général, on est bien reçu », a précisé l’inspecteur Bigey.
Répression et suivi en ligne
Malgré une approche axée sur la prévention, l’OFB intervient parfois de manière plus coercitive. Ainsi, en septembre, un suspect a été interpellé à La Force grâce à une vidéo sur les réseaux sociaux. Cet ancien militaire se filmait en tirant sur du gros gibier près de zones habitées.
Les agents de l’OFB, bien que peu nombreux, utilisent une cellule de veille sur internet pour détecter les abus et s’assurer que les règles de chasse sont respectées.
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Actuchasse pour Caninstore
La Bretagne Confrontée à une Invasion de Sangliers
La Bretagne Part à la Chasse aux Sangliers : Une Prolifération Alarmante
Retour en Force des Sangliers en Bretagne
En Bretagne, les sangliers font un retour en force, causant non seulement des accidents de la route mais aussi des ravages dans les champs et jardins. Face à cette prolifération, chasseurs et mairies se mobilisent pour tenter de contenir la population grandissante de ces animaux.
Augmentation Spectaculaire en 20 Ans
La population de sangliers a été multipliée par quatre en l’espace de 20 ans. (Photo d’archives Le Télégramme) Ces mammifères, parfois surnommés « l’ennemi rural numéro un », provoquent fréquemment des accidents de la circulation, particulièrement en cette période de l’année. Le 25 octobre, une collision entre un sanglier et une voiture a causé d’importants ralentissements sur la RN165, à hauteur d’Auray. Deux jours plus tôt, à Plédéliac (22), une conductrice a fini dans le fossé en tentant d’éviter un sanglier. À Clohars-Carnoët (29), un motard a percuté un sanglier le 10 octobre. Le 30 septembre, un TGV a heurté une dizaine de ces animaux, perturbant le trafic ferroviaire pendant plusieurs heures. Malheureusement, un accident mortel a eu lieu près de Bordeaux, avec deux jeunes de 18 et 19 ans perdant la vie, la collision avec des sangliers étant la piste privilégiée.
Dégâts Agricoles et Urbains
En dehors des routes, les sangliers sont devenus le cauchemar des agriculteurs, notamment ceux cultivant du maïs. L’animal s’aventure également en zone urbaine, saccageant terrains de sport et jardins particuliers.
800 000 € de Dégâts en 2023
La prise en charge des dommages agricoles est assurée par les fédérations départementales de chasse, mais ce n’est généralement pas le cas pour les particuliers. Sur France Bleu Armorique, André Douard, président de la fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine, a révélé que les dégâts des sangliers ont coûté 800 000 euros en 2023 à son département. Jean-Paul Kergozien, conseiller municipal à Carnac (56), a précisé que le montant des indemnisations dans le Morbihan est passé de 185 000 € à 455 000 € en un an.
Conditions Climatiques Favorables à la Prolifération
En France, la population de sangliers est estimée entre 1,5 et 2 millions, soit quatre fois plus qu’il y a 20 ans. Cette augmentation est due, entre autres, au réchauffement climatique et à des hivers plus doux qui favorisent la survie des marcassins.
Des Battues Intensifiées
Pour contrôler cette population croissante, chasseurs et communes multiplient les battues. Des actions sont déjà entreprises à Carnac, La Trinité-sur-Mer, Larmor-Plage, Paimpol, Tonquédec, Lennon, et Saint-Goazec. Les chasseurs du Finistère prévoient d’abattre plus de 5 000 sangliers en 2025, contre 2 000 en 2021.
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Actuchasse pour Caninstore
Autorisation expérimentale de capture d’alouettes contestée dans les Pyrénées-Atlantiques
Pyrénées-Atlantiques : la capture expérimentale aux pantes d’alouettes autorisée à nouveau, un recours en justice déposé
Recours judiciaire contre l’autorisation expérimentale de capture d’alouettes
Depuis le 15 octobre et jusqu’au 20 novembre, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques a donné son feu vert pour la capture de 2 000 alouettes des champs « à des fins scientifiques ». Ce feu vert suscite la controverse avec le dépôt de nouveaux recours en justice par les associations One Voice et la Ligue de protection des oiseaux (LPO).
Retour des captures expérimentales
Malgré la fin officielle des chasses traditionnelles, de nouvelles autorisations apparaissent : celles des captures dites expérimentales. Cette année, comme en 2023, la préfecture a autorisé les piégeages des alouettes aux pantes, ces fameux doubles filets, pour tenter d’améliorer les connaissances sur ce type de chasse et ses impacts.
La fédération départementale de la chasse avait déjà l’année dernière initié cette expérimentation afin d’obtenir des données fiables sur la sélectivité de cette pratique. Cependant, les résultats précédents n’ont pas été jugés suffisants pour tirer des conclusions définitives.
Contrôles et réglementation
Les captures seront limitées à 10 sites dans le département et doivent être « immédiatement relâchées » selon les directives de la préfecture. Ces opérations seront supervisées par l’Office français de la biodiversité.
Controverses et contestations
Cependant, cette démarche ne fait pas l’unanimité. En mai dernier, le Conseil d’État avait jugé les chasses aux pantes et aux matoles non conformes au droit européen et avait annulé plusieurs arrêtés gouvernementaux correspondants.
Les associations One Voice et la LPO, fervents opposants à ces pratiques, ont donc une nouvelle fois saisi le tribunal administratif de Pau, leur audience étant prévue pour le 7 novembre. Selon elles, ces captures sont un subterfuge pour continuer des pratiques déjà formellement interdites par la justice.
Réactions des associations
« Alors que nous avions obtenu avec la LPO l’interdiction des chasses traditionnelles aux matoles et aux pantes, l’État trouve de nouvelles stratégies pour permettre aux chasseurs de continuer à s’adonner à leur loisir abject », a déclaré l’association One Voice.
Les associations estiment que sous couvert de science, ces autorisations ne sont qu’une tentative pour réintroduire des pratiques jugées illégales et dangereuses pour la faune. « Personne n’est dupe : ce n’est qu’une manœuvre pour réintroduire discrètement des pratiques que la justice avait pourtant formellement interdites », ajoute One Voice.
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Actuchasse pour Caninstore
Nievre invasion de sangliers dans une commune mairie et habitants démunis
Nièvre : des dizaines de sangliers ravagent régulièrement cette commune, la mairie démunie
Les habitants de Coulanges-lès-Nevers voient leurs poubelles et jardins complètement retournés par les porcs sauvages.
Depuis plusieurs mois, les villageois de Coulanges-lès-Nevers, dans la Nièvre, doivent cohabiter avec une trentaine de sangliers. Les 3 700 habitants de ce village limitrophe de Nevers se retrouvent quelque peu démunis quand ces animaux retournent tout sur leur passage, notamment le lundi soir, jour où sortent les poubelles de détritus non recyclables.
« Ils se sont rendu compte que la zone est accueillante, qu’ils ne sont pas chassés, donc ils se sont dit : pourquoi ne pas s’y établir ? », déplore le maire Julien Jouhanneau, auprès de France 3 Bourgogne-Franche-Comté. Les sangliers retournent des jardins à la recherche de vers, provoquant la grogne des riverains.
Le maire redoute surtout des collisions entre voitures et sangliers. « Si on laisse les choses telles quelles, l’année prochaine, nous aurons le double de sangliers », s’alarme Johann Boulet, responsable de la communication, auprès du Journal du Centre.
Les solutions envisagées : réunion publique et battues administratives
Jusqu’à présent, une réunion publique a eu lieu dans la commune, avec des concertations en cours avec les services de l’État pour trouver une solution au problème. Les autorités ont proposé des battues administratives, une solution qui ne convainc pas le maire. « Cela ne permet pas de réguler plusieurs sangliers à la fois. Ce problème étant présent dans toute la Nièvre, ils ne pourront pas revenir régulièrement sur le territoire », regrette-t-il.
Julien Jouhanneau envisage plutôt une chasse organisée dans les secteurs périurbains de la ville, en collaboration avec les propriétaires des maisons les plus impactées qui se disent partants. Malheureusement, cette chasse ne pourrait être autorisée qu’à partir de septembre 2025.
Actuchasse pour Caninstore
Pays de Duras Chasse en Palombière
Pays de Duras : Perchés dans une Palombière Sophistiquée, Ils Chassent chaque Année
Une Tradition Automnale Ancrée
Depuis l’âge de 14 ans, Jean-Michel Larrue consacre ses automnes à la palombière. Avec ses amis, ils passent des samedis à guetter les oiseaux bleus, perchés dans une cabane de chasse sophistiquée construite en 1974 et équipée comme une petite résidence. Son poste de guet offre une vue panoramique à 360°.
Mise en Place dès le Printemps
Préparer la cabane commence dès le printemps. Jean-Michel se met à l’œuvre pour dissimuler la palombière au mieux : étêter les arbres et ajouter des fougères fraîches font partie des nombreuses tâches. Chaque matin, qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, les vingt-huit appeaux sont installés à l’aube.
Chasse et Camaraderie
Le samedi 19 octobre, Sandrine, Éric, Lulu, Anthony, André, et Jean-Marie se joignent à Jean-Michel. Tous ensemble, ils guettent les vols d’oiseaux, renforcés par une application téléphonique permettant de suivre les migrations à travers l’Hexagone.
Le Jeu de l’Attente
Le silence règne souvent, les yeux toujours levés vers le ciel. Parfois, ils croient apercevoir des points noirs, comme des mirages à l’horizon. Un guetteur signale un vol, tout le monde prend position. Jean-Michel actionne les appeaux, simulant des battements d’ailes, et Anthony prend sa chance, visant une palombe posée.
Le Simple Plaisir de la Chasse
Le résultat de la chasse importe peu. Ce samedi, le ciel couvert et le vent n’aident pas, et Anthony manque peut-être sa cible. Néanmoins, pour les paloumayres, le véritable plaisir est de se retrouver ensemble, perchés dans les arbres, profitant de la compagnie et des repas confectionnés par Éric, en espérant que la météo favorise les prochains vols.
La Devise des Paloumayres
Leur devise résume bien leur philosophie : « Toujours fidèle au poste, quelle que soit la météo, avec le silence comme compagnon. »
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