Bacs à boue pour aider les hirondelles dans les Hauts de France


Des bacs à boue pour soutenir les hirondelles dans les Hauts-de-France
Depuis plusieurs décennies, les chasseurs se positionnent en fervents gardiens de la biodiversité, notamment en s’attaquant à la problématique de l’hirondelle, une espèce aviaire de plus en plus menacée sur notre territoire. Dans la région des Hauts-de-France, ces passionnés de la nature investissent du temps et des efforts pour garantir que ces oiseaux puissent continuer à nicher et s’épanouir.
Chaque année, les hirondelles sont symbole du retour des beaux jours. Toutefois, force est de constater qu’elles deviennent de plus en plus rares. Dans les milieux ruraux, certaines parviennent encore à établir leur nid dans les granges et autres bâtiments agricoles, mais ce n’est pas le cas partout. Dans les zones urbaines, la cohabitation avec les résidents s’avère parfois délicate, surtout lorsque l’on évoque les fientes laissées aux pieds des nids. Les efforts des habitants pour obstruer les accès à ces nids réduisent les chances de nidification pour ces oiseaux. De plus, la tendance néo-rurale entraîne une nouvelle forme de pression. Les citadins, attirés par le calme de la campagne, souhaitent souvent une tranquillité sans les désagréments des hirondelles.
Les hirondelles doivent également faire face à une diminution drastique de leur source de nourriture : les insectes. Ce manque de nourriture exacerbe encore plus leur vulnérabilité. Pour aider ces oiseaux, les Fédérations de chasseurs s’engagent activement en sensibilisant les jeunes générations à leur plight, notamment au travers de rencontres avec les écoliers. On pourrait se dire que ce n’est pas le rôle traditionnel d’un chasseur, mais il s’agit là d’une belle initiative pour la préservation de notre faune.
Mais ce n’est pas tout ! Les défis ne manquent pas, et le réchauffement climatique ainsi que la disparition des mares contribuent à l’angoisse des populations d’hirondelles. Même lorsqu’elles trouvent un lieu pour nicher, le manque d’eau, essentielle à la construction de leurs nids, constitue un obstacle majeur. Face à cette situation, les chasseurs des Hauts-de-France ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Près de 500 bacs à boue ont été installés dans la région pour fournir aux hirondelles l’eau dont elles ont tant besoin. Bien que cette initiative ne soit pas entièrement nouvelle, il est crucial de rappeler l’importance d’une telle action et de montrer aux citoyens pourquoi il est vital d’agir pour permettre aux hirondelles de retrouvailles un environnement accueillant.
Afin de ne pas se retrouver un jour sans ces merveilleuses créatures, chaque petite action compte. Et après tout, qui ne souhaiterait pas voir des hirondelles virevolter joyeusement dans le ciel en été ?
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Empoisonnement et gestion des sangliers en France


Empoisonnement chez les sangliers : quelles solutions face à cette prolifération ?
La prolifération des sangliers suscite de nombreuses inquiétudes en raison des dégâts qu’ils causent dans les champs agricoles et les jardins, sans oublier les risques d’accidents de la route. Récemment, le maire de Vallabrègues a sonné l’alarme via un communiqué de presse, faisant état d’un empoisonnement chez ces animaux dans sa commune. Des graines suspectes ont été découvertes dans les territoires de Tarascon, Boulbon et Saint-Pierre-de-Mézoargues, mettant en danger non seulement les sangliers, mais aussi les consommateurs de leur viande. En conséquence, un arrêté interdisant la consommation de sangliers a été mis en place pour une durée d’un mois.
Ce cas de Vallabrègues n’est pas isolé ; de nombreuses autres municipalités en France ont été confrontées à des situations similaires. La facilité d’accès à des produits pour éradiquer ces animaux sur Internet jette une ombre sur la responsabilité de leurs diffuseurs. Une enquête est en cours pour identifier les auteurs de ces actes irresponsables, qui ignoraient probablement les graves implications pour la santé publique.
La multiplication des sangliers, observée ces dernières décennies, pose de véritables défis. Leurs incursions dans les zones urbaines sont de plus en plus fréquentes, exacerbant les conflits avec les habitants. Des mesures étatiques sont en cours, en collaboration avec les fédérations de chasseurs. Des battues sont organisées dans les zones où la population de sangliers pose problème. En parallèle, une « boîte à outils » a été mise à la disposition des préfets afin de mettre en place des mesures préventives, comme le dépôt de grains dans des zones éloignées des champs.
Une extension de la période de chasse figure également parmi les options envisagées, ce qui pourrait s’avérer être une solution efficace. Toutefois, les résultats observés chez certains de nos voisins européens, d’Italie à Pologne, montrent que la généralisation de la chasse a seulement contribué à contenir le nombre de sangliers, sans résoudre complètement le problème. La chasse sélective, visant particulièrement les populations femelles, pourrait limiter la reproduction excessive.
Il est également indispensable de repenser la protection des poubelles et des mangeoires extérieures, qui constituent un attrait pour les sangliers. Des initiatives, comme celles prises à Rome, avec des filets autour des poubelles conçus pour résister aux sangliers, ont montré des résultats encourageants.
En attendant, l’État devra considérer le financement de ces mesures, car les chasseurs ne sauraient se charger de l’ensemble des risques. Les assurances, elles, rembourse les dégâts, mais à quel prix pour la sécurité publique ?
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Brocard aux couleurs étonnantes


Un brocard au pelage surprenant
Dame Nature n’a jamais manqué d’imagination, et cette fois-ci, elle a frappé fort avec un brocard aux caractéristiques inattendues. Lors d’un affût en Autriche, un chasseur a eu la chance de croiser la route d’un brocard au pelage singulier, ressemblant presque à un patchwork de saisons.
Ce brocard, bien que tout à fait normal en termes de taille et d’antlers, se distingue par la particularité de son pelage. Il semblerait qu’il ait décidé de conserver une partie de son élégante fourrure d’hiver, laissant une impression de déséquilibre entre les saisons. Cela rappelle à quel point la nature peut parfois nous réserver des surprises insolites.
Une rarissime rencontre
Les chasseurs, qu’ils soient aguerris ou novices, savent combien il est fascinant de croiser des animaux qui sortent de l’ordinaire. Ce brocard aux couleurs décalées est avant tout un rappel de la diversité que la faune nous offre. Pour tous les passionnés, c’est également l’occasion de se poser la question : combien d’autres phénomènes aussi intrigants pourraient encore nous émerveiller dans nos forêts et plaines ? Peut-être est-ce juste une question de patience et d’observation.
Un aperçu de la vie sauvage
Ce genre de rencontres nous rappelle l’importance d’adopter une approche respectueuse envers la nature. En effet, chaque observation est un cadeau de Dame nature qui mérite d’être chéri et protégé. Si vous croisez un animal avec des particularités, n’oubliez pas que ce sont ces petites touches uniques qui font la beauté de notre écosystème.
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les comportements animaliers ou partager vos propres expériences de chasse, n’hésitez pas à visiter notre site Caninstore.
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La martre devient un animal protégé en France


La martre, un animal désormais protégé : une victoire pour la biodiversité
Dans un tournant significatif pour la vie sauvage en France, la martre sort enfin de la catégorie des nuisibles. Cette petite créature carnivore, faisant partie de la famille des mustélidés, rejoint le club des favoris des écosystèmes forestiers. Autrefois vue comme un ennemi par certains agriculteurs et chasseurs en raison de quelques poules dévorées, la martre est désormais reconnue pour son rôle vital dans l’équilibre naturel.
Une décision historique du Conseil d’État
Le Conseil d’État a récemment annulé un arrêté gouvernemental de 2023 qui classait la martre comme un « animal susceptible d’occasionner des dégâts ». Ce terme scientifique s’appliquait à un certain nombre d’espèces considérées comme nuisibles, dont la fouine et le renard. Cette victoire pour les défenseurs de l’environnement témoigne d’une prise de conscience croissante sur l’importance de ces animaux dans la régulation des populations de rongeurs nuisibles. Leur présence contribue à la santé des écosystèmes, en limitant la prolifération de mulots et de campagnols, responsables de dégâts dans les cultures.
Une victoire pour la vie sauvage, mais pas sans conséquences
Bien que cette annonce soit accueillie avec des applaudissements, elle souligne également un constat amer : la martre et d’autres espèces, comme la corneille et le geai des chênes, restent encore en sursis dans de nombreux départements de France. Même si certaines ont été retirées de la liste des nuisibles, elles sont toujours considérées sous le prisme des potentiels dégâts qu’elles pourraient causer. Le débat s’intensifie autour de la pression exercée par les chasseurs, qui voient en ces animaux des concurrents, notamment pour les faisans et les perdrix qu’ils relâchent pour le loisir de la chasse.
Le rôle essentiel des prédateurs dans nos écosystèmes
Ce changement de classification est d’autant plus important qu’il réaffirme la nécessité de préserver la biodiversité. Les espèces comme la martre ne sont pas juste des concurrents : elles jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre écologique. Elles préviennent la propagation de certaines maladies et contribuent à un environnement sain. Mais pourquoi sont-elles encore perçues comme nuisibles ? Souvent, cette perception est le fruit d’une culture de chasse orientée vers le loisir plutôt que la gestion responsable de la faune.
Il est donc crucial que le public prenne conscience de la nécessité de coexister avec ces animaux, devenus symboles de la lutte pour la préservation de la biodiversité. Car au-delà de leur statut, ces créatures méritent simplement le droit de vivre.
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Classification du cerf en nuisible et enjeux de régulation


Le cerf face à sa possible classification en nuisible : les enjeux de la régulation
La question de savoir si le cerf pourrait être considéré comme un nuisible, à l’instar du sanglier, se pose de plus en plus dans certaines régions de France. Alors que les populations de cervidés atteignent des niveaux préoccupants, les dégâts observés touchent principalement les forêts et les exploitations sylvicoles. Ceci soulève des préoccupations tant pour les exploitants, tel que l’ONF, qui souhaitent une augmentation des prélèvements de cerfs, que pour les chasseurs, souvent réticents à obtempérer.
Des tensions entre utilisateurs de la forêt
Dans une majorité de forêts domaniales, la population de cerfs est correctement régulée. Cependant, certains secteurs, notamment dans l’Est de la France, rencontrent une surpopulation de ces grands cervidés, un constat qui nourrit des tensions entre les forestiers et les chasseurs. À titre d’exemple, les chasseurs de Moselle ont récemment refusé de procéder à des prélèvements supplémentaires malgré la pression des services de l’État.
Un rapport de la Cour des Comptes a également appelé à une régulation plus stricte des populations de cerfs pour garantir la gestion durable des forêts. Cela suggère que les nouvelles saisons de chasse pourraient s’accompagner de débats tumultueux sur la question des prélèvements.
Les défis de la classification nuisible
Un cerf, classé nuisible ? Cela semble ardu. Les animaux souvent désignés comme nuisibles causent des dommages significatifs à la faune locale, ce qui n’est pas le cas de l’espèce en question. Bien que des dégâts soient signalés, les populations de cerfs varient considérablement d’un secteur à l’autre. En effet, il est courant de trouver de grandes hardes dans une zone, tandis qu’une autre peut être totalement dépourvue de cervidés.
Cette disparité complique la réglementation de la chasse au cerf à l’échelle nationale. En parallèle, les chasseurs se heurtent à des enjeux supplémentaires : certains politiques et associations militent pour l’interdiction de pratiques telles que la chasse à courre, qui contribue à réguler les populations.
Questions sans réponse et frustration croissante
Les questions affluent : qu’en est-il des personnalités qui refusent la chasse sur leurs terres, permettant ainsi aux cerfs de se multiplier sans rattrapage adéquat ? Que faire des tarifs prohibitifs pratiqués pour un prélèvement très ciblé ? Ces interrogations demeurent en suspens, suscitant un agacement croissant parmi les chasseurs, dont l’implication quotidienne sur le terrain leur confère une perspective unique sur la situation.
Face à un contexte si complexe, les acteurs concernés devront trouver un terrain d’entente pour assurer un équilibre entre la préservation des écosystèmes forestiers et l’éthique de la chasse.
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Interdiction de manger du sanglier à Tarascon à cause de graines empoisonnées


Interdiction de la consommation de viande de sangliers à Tarascon suite à des graines empoisonnées
Graines piégées découvertes à Boulbon
Dans un développement préoccupant, des graines empoisonnées ont été retrouvées sur le parcours d’une battue de sangliers prévue le week-end des 16 et 17 mai derniers dans le secteur de Boulbon, à proximité de Tarascon, dans les Bouches-du-Rhône. Ces découvertes mettent en lumière une situation alarmante pour la sécurité alimentaire des habitants de cette région.
Mesures sanitaires mises en place
Face à cette menace, Lucien Limousin, le maire de Tarascon, a pris la décision d’interdire, par arrêté le 16 mai, la consommation, la vente et la cession de viande de sanglier provenant du massif de la Montagnette pour une durée d’un mois. Selon le maire, cette mesure vise à « protéger la population » et à « prévenir tout risque sanitaire » pour les consommateurs. La municipalité a aussi appelé ses citoyens à faire preuve de vigilance, afin de garantir leur sécurité.
Rappel de vigilance pour les chasseurs et les consommateurs
Alors que la saison de chasse aux sangliers attire de nombreux passionnés, il est essentiel de rappeler les précautions à prendre. Les chasseurs doivent redoubler de prudence et s’assurer que les zones dans lesquelles ils évoluent ne sont pas contaminées. Quant aux consommateurs de viande de sanglier, il est crucial d’être attentif à l’origine de la viande proposée sur le marché.
Restons vigilants et informés face à ces enjeux de santé publique. Protégons-nous et protégeons notre communauté !
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Loup gris retrouvé mort en Ile-de-France


Découverte d’un loup mort en Ile-de-France
Le 10 mars dernier, un grand canidé a été retrouvé sans vie sur une propriété privée près de la rivière à La Celle-les-Bordes, dans les Yvelines, à une courte distance de Rambouillet. Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont été alertés et ont récupéré le cadavre pour procéder à des analyses génétiques, afin de confirmer son identité. Deux mois plus tard, le résultat est sans appel : il s’agissait bien d’un loup gris (Canis lupus lupus).
Cette découverte, bien que surprenante, n’est pas totalement inattendue, car la présence de loups dans les environs de la capitale est devenue de plus en plus fréquente ces dernières années. En effet, un loup avait été aperçu à Saint-Cyr-l’École le 23 décembre 2024, et une photo d’un autre individu avait été prise à Blaru, à la frontière de l’Eure et des Yvelines, en novembre 2021. En revanche, la dernière fois qu’un loup a été officiellement abattu dans les Yvelines remonte à 1869, lors d’une battue à Pecqueuse.
Les investigations ne s’arrêtent cependant pas là. Les agents de l’OFB tentent maintenant de déterminer les circonstances exactes de la mort de cet animal. Si la théorie d’une destruction illégale venait à être confirmée, une enquête pour « destruction d’espèce protégée » pourrait être lancée. À ce jour, un ordre d’autopsie a été émis par le parquet compétent, mais celle-ci n’a pas encore été effectuée.
Rester à l’affût de telles nouvelles pourrait s’avérer crucial pour la protection des espèces et la compréhension des dynamiques sur le terrain. N’ayez crainte, les agents veillent au grain !
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Visite de la maire de Guilherand-Granges aux chasseurs


Visite de Sylvie Gaucher aux chasseurs de Guilherand-Granges
Ce samedi, la maire de Guilherand-Granges, Sylvie Gaucher, a accueilli une délégation de chasseurs lors d’une rencontre visant à renforcer les liens entre les décideurs locaux et les passionnés de la faune sauvage.
Un dialogue constructif devant les enjeux de la chasse
Le rendez-vous, qui s’inscrit dans une série de visites effectuées par des délégations de chasseurs auprès des maires, a permis à Sylvie Gaucher d’écouter attentivement leurs préoccupations et leur feuille de route. « Je salue leur engagement et leur passion », a-t-elle déclaré, soulignant l’importance d’établir un rapport constructif et collaboratif entre la mairie et le monde cynégétique.
Une mobilisation pacifique et une volonté d’échange
La délégation a fait preuve d’une mobilisation pacifique, témoignant de leur désir d’instaurer un dialogue ouvert. Cette rencontre révèle non seulement l’engagement des chasseurs pour la préservation de la faune et de la flore, mais également les efforts des élus pour porter une attention particulière aux réalités et besoins des communautés de chasseurs.
Lorsque des discussions aussi constructives se tiennent, c’est un bon augure pour l’avenir de la chasse et des relations avec les autorités locales. Que pensez-vous de cette initiative ? Les chasseurs devraient-ils se mobiliser plus souvent pour exprimer leurs attentes ?
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La martre protégée en Saône-et-Loire


La martre perd son statut de nuisible en Saône-et-Loire
Le Conseil d’État reclassifie la martre des pins
À la suite d’une saisine par des associations de protection de la nature telles que One Voice, LPO, Aspas et FNE, le Conseil d’État a rendu, le 13 mai, une décision marquante concernant le classement de plusieurs espèces animales en difficulté. Parmi celles-ci, la martre des pins (lunes martes) ne sera plus considérée comme « nuisible » dans la Saône-et-Loire, mais plutôt comme une « espèce susceptible d’occasionner des dégâts », un terme plus neutre remplacé par l’acronyme Esod.
Dès à présent, il est interdit de piéger cette espèce dans tous les départements, y compris en Saône-et-Loire. C’est un petit pas pour la protection de la faune, mais un grand pas pour les martres qui peuvent maintenant vagabonder sans crainte de finir dans un piège.
Des réactions divergentes sur cette décision
Bien que cette nouvelle soit accueillie comme une avancée, l’Association ornithologique et mammalogique de Saône-et-Loire (AOMSL) exprime un certain scepticisme. Leurs membres soulignent que, malgré cette décision, la martre est toujours classée parmi les « gibiers », ce qui représente, selon eux, une aberration. La lutte pour la protection de la faune sauvage est loin d’être terminée !
Alors, qu’en est-il de ce modèle de coexistence entre l’homme et la martre ? Cela soulève une question : faut-il vraiment un classification qui oppose la nécessité de contrôler les populations animales à la nécessité de préserver la biodiversité ? Les prochaines étapes seront critiques pour l’avenir de cette espèce et d’autres partageant leur sort.
Enfin, pour ceux qui se demandent comment protéger la biodiversité tout en se livrant à des activités telles que la chasse, il est essentiel de rester informé des lois et régulations, car elles évoluent rapidement dans le contexte climatique actuel.
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Mobilisation pour la préservation du petit gibier en France


Mobilisation de la Fédération Nationale des chasseurs pour la préservation du petit gibier
Un constat alarmant sur l’état du petit gibier en France
La Fédération Nationale des chasseurs (FNC) tire la sonnette d’alarme. Le petit gibier, notamment la perdrix, le faisan et le lapin, est en déclin malgré les efforts des chasseurs pour préserver ces espèces. Dans certains secteurs, les populations sont si faibles que la situation devient critique. Le constat est clair : il faut en faire davantage. Ce message urgent a été mis en avant lors du dernier Congrès National de la chasse.
Une biodiversité en danger
Il n’est pas surprenant que l’état du petit gibier en France suscite des inquiétudes. Certaines espèces, comme le lièvre, pourraient encore donner l’illusion d’un répit, mais les prélèvements restent limités. D’autres espèces à plumes sont en danger, et pour le lapin, c’est un véritable grand huit : une saison où tout va bien, suivie d’une autre où c’est la catastrophe. La FNC commente cette situation avec humour, évoquant le petit gibier de plaine comme l’« Arlésienne » d’Alphonse Daudet : toujours évoqué, mais rarement observé.
Une nouvelle stratégie nécessaire
Pour surmonter ces défis, la FNC met en avant l’importance de divers moyens : agrainoirs en hiver, abreuvoirs durant les sécheresses, et bien plus encore. Cependant, ces actions ne suffisent plus face à la crise actuelle. La pression croissante du réchauffement climatique, les pratiques agricoles modernes et la menace de la grippe aviaire avec la découverte de 70 oiseaux morts sur le littoral sont autant de facteurs qui pèsent sur la petite faune.
Vers des solutions concrètes
Philippe Justeau, responsable du dossier au sein de la FNC, a souligné lors du Congrès l’importance d’explorer toutes les voies de soutien. « Tous les leviers disponibles doivent être exploités », a-t-il déclaré, précisant nécessairement que de nouveaux financements doivent être envisagés. Parmi ceux-ci, la mise en place de contrats de type « paiements pour services environnementaux » (PSE) pourrait aider les agriculteurs à adopter des pratiques favorables à la petite faune.
Un appel à l’union
La FNC n’entend pas bancariser ses initiatives. Les chasseurs consacrent déjà un nombre d’heures considérables à la protection du petit gibier, mais l’heure est venue d’élargir le cercle des acteurs impliqués. Il est temps d’inviter d’autres partenaires à s’engager dans des projets en faveur des habitats et de la biodiversité, pour ainsi redonner une chance au petit gibier.
La situation est peut-être alarmante, mais avec un effort collectif, il est possible d’inverser la tendance. Que diriez-vous de participer à cette noble cause et de devenir acteur d’un avenir meilleur pour notre faune locale ?
