Drame d’une chienne attaquée par un sanglier à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or

Drame à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or : Une chienne attaquée par un sanglier
Régis Barbet a vécu un moment tragique en perdant sa fidèle compagne, June, une chienne pointer de 15 ans, lors d’une promenade le 7 février près du cimetière de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or. Alors que tout semblait normal, un sanglier d’environ 200 kg a surgi sur leur chemin, causant de graves blessures à June, qui a finalement dû être euthanasiée.
Un incident surprenant dans un cadre familier
Ce jour-là, à 20 h 45, Régis et June se promenaient comme à leur habitude dans l’impasse de Chatanay, un endroit que la chienne connaissait parfaitement. Régis tente d’expliquer la situation : « Il faut croire qu’on était au mauvais endroit, au mauvais moment. » Malheureusement, la présence inattendue d’un sanglier a tourné cette sortie paisible en un cauchemar.
La montée des populations de sangliers
Ce triste incident met en lumière une problématique grandissante : l’augmentation du nombre de sangliers dans le secteur. Selon la fédération des chasseurs du Rhône, malgré les efforts déployés par des battues régulières, la population de ces animaux sauvages continue d’augmenter. Cela pose ainsi des questions concernant la sécurité lors des promenades en milieu rural.
Le respect de la faune sauvage et la sécurité des animaux de compagnie
Les rencontres entre les promeneurs et la faune sauvage ne sont pas rares, et il est essentiel de rester vigilant. Les propriétaires d’animaux de compagnie, en particulier dans des zones où la faune est abondante, devraient envisager de garder leurs animaux en laisse pour éviter de telles tragédies. June était habituée à explorer librement, mais il est toujours préférable d’anticiper l’imprévisible.
Si cet événement tragique rappelle la fragilité de nos rapports avec la nature, il souligne aussi l’importance de la vigilance et de la prévention pour assurer la sécurité des animaux de compagnie dans des environnements partagés avec la faune sauvage.
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Fin de la saison de chasse à Mamirolle

Mamirolle : Fin prématurée de la saison de chasse
La saison de chasse s’arrêté prématurément dans le secteur de Mamirolle. Cette décision, prise par le préfet du Doubs, vise à garantir la tranquillité publique. Elle résulte d’une demande conjointe du président de la fédération de chasse et de l’ACCA locale, qui ont jugé la situation suffisamment préoccupante pour justifier une telle mesure.
Une situation difficile à gérer
Le contexte de la chasse dans cette région était devenu délicat, et les parties prenantes ont estimé que mettre fin à l’activité de chasse était la meilleure option. Cette décision anticipée répond donc à des enjeux de sécurité et de bien-être pour les riverains. Mais ce n’est pas tout! En parallèle, un volet judiciaire a été ouvert à l’initiative du Procureur de la République, ajoutant une couche de complexité à cette affaire.
Que signifie cette décision pour les chasseurs ?
C’est un coup dur pour les chasseurs de Mamirolle, qui devaient attendre la fin de la saison pour exercer leur passion. Avec cette décision, les passionnés doivent repenser leurs plans. Que faire d’une saison qui se termine en queue de poisson ? Peut-être envisager des activités alternatives ? Les possibilités de loisirs en pleine nature ne manquent pas, après tout !
Une conclusion qui laisse des questions en suspens
La fin de cette saison de chasse soulève plusieurs interrogations. Quelles seront les conséquences pour le milieu naturel de la région ? La décision du préfet sera-t-elle reconduite pour les saisons suivantes ? Les passionnés de la chasse attendront avec impatience des nouvelles. En attendant, il est essentiel d’assurer la sécurité de tous les habitants et de préserver l’harmonie dans cette belle région du Doubs.
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Loup confirmé dans le massif de la Rhune des Pyrénées-Atlantiques

Pyrénées-Atlantiques : Confirmation de la présence d’un loup dans le massif de la Rhune
Une découverte inattendue par un randonneur vigilant
Le massif de la Rhune, en Pays Basque, a récemment fait les gros titres avec la confirmation de la présence d’un loup, une nouvelle qui aurait pu passer inaperçue sans l’œil aguerré d’un randonneur. Ce dernier a croisé, lors de sa sortie le samedi 22 février, un « gros chien gris » dont l’apparence rappelait fortement celle d’un loup. Troublé par cette observation, il a eu le réflexe de filmer la bête avant de contacter les agents de l’Office Français de la Biodiversité (OFB).
Les agents, bien que sceptiques au départ, ont décidé de mener une enquête pour valider cette observation. En général, il faut plus qu’un simple témoignage pour affirmer qu’un loup rôde dans la région. Cela dit, la vidéo du randonneur était un atout indéniable pour étayer ses propos.
La validation d’une observation rare
Afin de faire toute la lumière sur cette affaire, les agents de l’OFB ont consacré une semaine à analyser la vidéo et rechercher des indices de présence dans le secteur. Leur travail a porté ses fruits : l’animal observé présente bien les caractéristiques morphologiques et comportementales d’un loup. La préfecture, après expertise, a confirmé qu’il s’agissait effectivement d’un loup, marquant ainsi la première observation de ce prédateur dans le département depuis trois ans.
Cette nouvelle apporte un soupçon d’adrénaline dans l’air : souvenez-vous, ces dernières années, plusieurs attaques sur des troupeaux avaient été signalées, mêlant ainsi mystère et tension au cœur des Pyrénées-Atlantiques.
Alors, que retenir de cet événement ? Une vigilance accrue est sans doute de mise pour les habitants et les éleveurs de la région, tout en restant admiratif devant le retour d’un prédateur emblématique de la faune sauvage.
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Six chasseurs arrêtés pour braconnage en Sologne

Six chasseurs interpellés pour braconnage en Sologne
Dans un tournant inattendu des événements, six chasseurs ont été arrêtés dans le Cher, accusés de braconnage d’une « particulière gravité ». L’Office français de la biodiversité (OFB) a annoncé cette opération qui fait suite à une enquête de plus de deux ans révélant des pratiques peu orthodoxes et dangereuses.
Les individus en question auraient mené des actions nocturnes dans la forêt de Sologne, utilisant non seulement des armes à feu pour abattre des animaux, mais allant jusqu’à les percuter avec leurs véhicules, le tout sous le prétexte de rechercher des « sensations fortes ». Il est particulièrement troublant de constater que cette recherche d’adrénaline se traduit par des actes aussi brutaux envers la faune.
Au cours de cette intervention, les gendarmes ont saisi des trophées de chasse ainsi qu’une trentaine d’armes, dont certaines étaient possédées illégalement. Ces saisies mettent en lumière les dangers du braconnage, non seulement pour les animaux, mais aussi pour la sécurité publique.
Les six prévenus pourraient faire face à une peine allant jusqu’à quatre ans de prison. Cette affaire soulève une fois de plus la question du respect de la réglementation sur la chasse et de la préservation de notre biodiversité.
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Concours de meutes à Gréalou

Gréalou : 21e concours de meutes sur la voie naturelle du sanglier
Le week-end du 1er et 2 mars, le charmant village de Gréalou se prépare à accueillir un événement exceptionnel : le 21e concours de meutes sur la voie naturelle du sanglier. Plus d’une centaine de bénévoles se mobilisent depuis plusieurs semaines pour garantir le bon déroulement de cette compétition qui attire des passionnés de toute la France.
Un rassemblement national
Pas moins de 24 meutes provenant des quatre coins de l’Hexagone, notamment du Cantal, du Puy de Dôme, des Hautes-Alpes, de l’Ariège et de la Haute-Vienne, participeront à cette célébration de la chasse. Parmi elles, sept meutes locales, prêtes à défendre les couleurs du Lot, s’efforceront de décrocher le titre tant convoité.
Un programme riche en émotions
La compétition se déroulera sur deux jours, avec quatorze meutes en lice le samedi (sept le matin et sept l’après-midi) et dix le dimanche. Les participants s’élanceront sur un parcours couvrant plus de 70 communes, offrant ainsi une véritable démonstration de leur savoir-faire et de l’harmonie entre chiens et maîtres.
Remerciements et convivialité
L’Association Développement et Chasse de Gréalou et du Lot (ADCGGL) tient à exprimer sa gratitude envers les communes et les responsables qui ont généreusement mis à disposition leurs territoires pour cette compétition. Les chasseurs locaux, pour leur part, suspendront temporairement leurs activités pour permettre à ces équipes de briller. Et, pour ceux qui souhaitent se restaurer, une ambiance conviviale sera assurée avec un service de restauration disponible du samedi matin jusqu’au dimanche midi.
Ce concours promet d’être un festival de passions et de traditions, un rendez-vous à ne pas manquer pour les amateurs de chasse et de nature.
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Sangliers à Rimiez les habitants face à une battue avortée

Les habitants de Rimiez à Nice face aux sangliers : une battue abandonnée
Dans le quartier urbain de Rimiez à Nice, la cohabitation avec les sangliers prend une tournure étonnante. Les habitants du Parc Saint-Maur, une vaste copropriété de 180 appartements entourée de parcs, sont confrontés à des sangliers de plus en plus audacieux, s’invitant même sur le terrain de pétanque à toute heure de la journée.
Un face-à-face inattendu
La situation est amusante, mais pas forcément rassurante. « Ils sont là, dans le parc, sur le terrain de pétanque et de plus en plus en journée », déclare Christian, un résident inquiet. Danielle, quant à elle, souligne le danger, rappelant un incident où un voisin s’est retrouvé nez à nez avec ces visiteurs peu ordinaires lors d’une promenade nocturne.
Une battue tardive et avortée
Face à cette intrusion, la préfecture a décidé d’ordonner une battue administrative. Les chasseurs se sont donc déplacés. Cependant, une partie des propriétaires du Parc Saint-Maur, hostile à cette méthode, a interrompu l’opération en faisant du bruit. Résultat : la battue n’a jamais eu lieu, et les sangliers continuent de vagabonder dans le vallon.
Vers une solution alternative
La situation demande une solution, et une nouvelle idée émerge : refaire les clôtures qui délimitent le Parc Saint-Maur et le rectorat. Mais là encore, la coopération sera essentielle. Une première réunion de concertation a eu lieu pour tenter de résoudre ce dilemme. Les sangliers, eux, profitent de cette trêve pour explorer à leur guise le voisinage.
Une cohabitation parfois burlesque
Pour certains habitants, cette cohabitation devient presque ordinaire. « Il y a désormais très souvent des sangliers à Rimiez et à Cimiez », constate une résidente. Pierre, un autre habitant, partage son amusement face à cette situation, bien qu’il admette ne pas vouloir rencontrer ces bêtes lors d’un éventuel tête-à-tête.
Comment gérer cette cohabitation de manière sécurisée ? La solution pourrait passer par le dialogue et des aménagements adaptés. En attendant, les sangliers semblent apprécier leur nouvelle résidence.
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Gouvernement mobilisé pour défendre la chasse traditionnelle dans le sud-ouest de la France

Le gouvernement « pleinement mobilisé » pour préserver les chasses traditionnelles
Défense des pratiques de chasse dans le sud-ouest de la France
Le gouvernement français a exprimé sa ferme détermination à défendre l’utilisation des filets horizontaux et verticaux pour la chasse dans plusieurs départements du sud-ouest, notamment le Gers, le Lot-et-Garonne, la Gironde, les Pyrénées-Atlantiques et les Landes. Cette déclaration est intervenue le 26 février 2025, deux semaines après la décision de la Commission européenne de poursuivre la France devant la Cour de justice de l’UE. Cette poursuite est motivée par des préoccupations selon lesquelles cette méthode de chasse ne respecterait pas la célèbre directive oiseaux.
Les autorités françaises comptent sur des arguments robustes pour soutenir leur position en faveur de la chasse traditionnelle. Elles soulignent que les espèces visées, à savoir le pigeon ramier et la palombe, ne sont pas considérées comme menacées. En outre, elles avancent que la chasse aux filets présente des avantages environnementaux notables par rapport aux méthodes traditionnelles avec des fusils. Classée comme une technique « sélective » et « peu invasive », la capture par filet permet aussi de relâcher vivantes les éventuelles victimes accidentelles, ce qui plaide en faveur de sa durabilité et de son impact moindre sur les populations d’oiseaux.
En somme, ce débat met en lumière le défi constant de concilier traditions de chasse et législation environnementale, un sujet qui suscite des passions et des avis bien tranchés. Pour autant, la défense de ces pratiques traditionnelles semble tenir bon face aux réformes réglementaires européennes.
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Blaireau et chasseur une rencontre inattendue

Un blaireau paisible face à un chasseur : un moment insolite
Le blaireau, cet animal discret et nocturne, fait parler de lui lorsqu’il croise le chemin d’un chasseur installé le long d’une haie. Dans une scène aussi amusante qu’inattendue, un blaireau avance tranquillement vers le chasseur, n’affichant aucune crainte ni hésitation. Ce moment insolite témoigne non seulement de la résilience de cette espèce mais également de son retour en force dans plusieurs départements français.
Le blaireau, un animal en pleine forme
Habituellement, ces mustélidés préfèrent se déplacer à la tombée de la nuit, rendant leurs apparitions diurnes plutôt rares. Toutefois, le fait d’observer plus fréquemment des blaireaux en plein jour indique que l’espèce se porte bien. Si aucune mesure n’est prise, cette tendance pourrait continuer de croître, laissant place à davantage de rencontres surprenantes entre les chasseurs et ces petits animaux pleins de caractère.
Chasse et blaireaux : une réglementation stricte
Il est important de noter que, pour l’instant, la chasse au blaireau est régie par des règles strictes. En effet, ces animaux ne sont chassables ou piégeables que dans des cas très limités. Cette protection très encadrée permet à l’espèce de prospérer sans crainte, comme le prouve la vidéo où notre ami à quatre pattes se déplace librement près d’un chasseur immobile.
En résumé
Ce moment cocasse où un blaireau se pavane presque sous les pieds d’un chasseur illustre parfaitement la cohabitation parfois surprenante entre la faune et les passionnés de chasse. Un constat qui, au-delà de l’humour, rappelle l’importance de la préservation des espèces et du respect des réglementations en matière de chasse.
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Chasse à la palombe menacée par la législation européenne

Un savoir-faire régional en crise : la chasse à la palombe en danger
En Gironde, la chasse à la palombe au filet, une tradition ancestrale, se heurte à des enjeux législatifs européens qui suscitent l’inquiétude des chasseurs. Un recours déposé par la Commission européenne met en péril cette pratique observée dans environ 1500 palombières au sein du département.
Une pratique ancestrale remise en question
Cette pratique, qui existe depuis des générations, est de nouveau sur la sellette après que la Commission européenne a annoncé, mi-février, son intention de poursuivre la France pour « non-respect des dispositions de la directive Oiseaux ». Le cœur du problème réside dans l’utilisation de pantes et de filets, jugés non sélectifs dans la capture des oiseaux. Rappelons que la chasse traditionnelle aux alouettes a déjà été interdite l’année dernière, et maintenant, tous se demandent si la palombe sera la prochaine à subir le même sort.
Une saison de chasse bien encadrée
Heureusement pour les paloumayres, la chasse à la palombe reste pour l’instant autorisée grâce à un régime dérogatoire dans cinq départements, dont la Gironde. Chaque année, pendant le mois d’automne, du 15 octobre au 20 novembre, environ 20 000 palombes sont capturées, représentant seulement 20 % des 100 000 oiseaux abattus dans le département. Les 80 % restants sont chassés au fusil.
Les chasseurs s’indignent
La réaction des passionnés de la chasse à la palombe ne s’est pas fait attendre. Henri Sabarot, président de la Fédération de chasse de la Gironde, exprime son mécontentement : « C’est incompréhensible, l’Union européenne a des priorités bien plus pressantes que cela, comme la guerre en Ukraine ! ». En effet, la chasse à la palombe, plus qu’un simple loisir, est un art de vivre pour ces amateurs qui y mettent une grande passion. Capturer une palombe nécessite patience, talent et un savoir-faire reconnu.
Des traditions locales sous pression
Jacques Gaye, grand maître de la confrérie des Paloumayres de l’Entre-deux-mers, souligne que « les filets ne sont pas un problème, nous ne prenons que des palombes, les petits oiseaux passent à travers ». Cette crainte ne touche pas que la chasse : elle s’étend à beaucoup de coutumes locales, comme le foie gras ou la corrida, toutes potentiellement sous la menace d’une réglementation européenne.
Soutien populaire en faveur des paloumayres
Face à cette menace, une pétition en défense de la chasse traditionnelle à la palombe a recueilli plus de 21 000 signatures, témoignant du soutien populaire en faveur de cette pratique emblématique de la région. Cela fait réfléchir sur la place accordée aux traditions dans le contexte législatif européen.
Des voix pour la défense
Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), reste sur une ligne plus prudente. Selon lui, « la chasse à la palombe n’est pas une priorité », même si la population de cette espèce ne semble pas menacée. En effet, ces oiseaux migrateurs se sont bien acclimatés et prospèrent, surtout dans la forêt des Landes. Ce constat incite même Alain Rousset, président de la Région Nouvelle Aquitaine, à prendre la parole lors de débats nationaux pour défendre ce savoir-faire face à l’Europe.
Un engagement politique fort
La ministre de la transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a quant à elle promis de défendre cette pratique en affirmant qu’elle a sa place en France et concerne même parfois des espèces jugées nuisibles. Elle souligne que les filets ne sont pas létaux et sélectifs, ajoutant une note de soutien aux traditions locales.
Face à cette tempête législative, les paloumayres et leurs soutiens continuent de lutter pour préserver un morceau distinct de leur culture régionale. Reste à voir si cette bataille s’étendra à d’autres pratiques dans les mois à venir.
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Bassin dArcachon La chasse après lincendie de la Forêt usagère

Bassin d’Arcachon : La chasse modifiée par l’incendie de la Forêt usagère
Un nouveau souffle pour la battue aux chevreuils
Dimanche 23 février, l’Association communale de chasse agréée (ACCA) de La Teste-de-Buch a organisé une battue aux chevreuils, un évènement particulier mettant en avant les jeunes permis et les femmes dans une forêt profondément transformée par un incendie de juillet 2022. La Forêt usagère, autrefois dense en arbres, ne ressemble plus à son ancienne splendeur.
Une matinée atypique sous le ciel bleu
Ce matin-là, la brume perdure dans les pins derrière l’hippodrome de La Teste-de-Buch, tandis que trône un ciel presque totalement dégagé. Une trentaine de passionnés portant des blousons orange s’éparpillent dans un carré de forêt, fusils à l’épaule, pour une battue qui promet d’être mémorable. À la tête de cette battue, Maëlle, 17 ans, une jeune chasseuse, donne le ton à une équipe où les femmes sont exceptionnellement mises à l’honneur. Bien que comptant seulement 25 membres sur 700, leur présence ce jour-là est remarquée.
Respect des consignes de sécurité
Maëlle, fière de son rôle, rappelle les consignes de sécurité aux participants : « On ne tire que sur les chevreuils et les renards. Ne courrez pas avec une arme chargée et soyez sûrs avant de tirer. » Fred Mora, président de l’ACCA, se tient à ses côtés, contribuant à instaurer une ambiance détendue, malgré la gravité que peut revêtir une battue.
Un lien fort avec les chiens de chasse
Au cœur des préparatifs, les chiens, impatients d’être lâchés dans la forêt, sont aussi l’objet de l’affection de Maëlle. « Pour moi, la chasse, c’est avant tout être avec mes chiens », confie-t-elle. La famille possède six chiens, dont Nala, une beagle qui l’accompagne partout.
Une réalité post-incendie
Les ravages de l’incendie de 2022 sont palpables. Jocelyne, l’une des participantes, souligne que « tous nos repères ont disparu. Les chevreuils sortent plus timidement, et même si la végétation repousse, sans arbres, nous sommes faciles à repérer. » Les changements sont frappants : là où se dressaient des pins majestueux, ne subsistent plus que quelques zones de lande, rendant la chasse plus complexe.
Un nouvel écosystème en mutation
Fred Mora explique que, depuis l’incendie, des zones humides ont vu le jour, attirant une faune diversifiée, notamment des canards et des martins-pêcheurs. « La végétation renaît, attirant une multitude d’animaux, dont une surpopulation de gibier tels que les sangliers et les chevreuils. »
Bilan mitigé pour la battue
Malgré cela, la récolte de ce dimanche semble en deçà des attentes : un chevreuil et un renard capturés. Le bilan est comparé à la stabilité politique de l’Assemblée nationale, pour le moins incertain. L’objectif de l’ACCA est de prélever 150 chevreuils durant la saison 2024-2025, mais dans cette forêt transformée, la tâche s’annonce ardue.
Dans un environnement en constante évolution, les chasseurs font face à des défis inattendus tout en continuant à perpétuer une tradition devenue sur fond de climat changeant.
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