Le port légal des couteaux de chasse et ses précautions

Le port légal des couteaux de chasse et ses précautions

Le port de couteaux de chasse : entre légalité et précautions

Peut-on se promener avec un couteau de chasse à la ceinture ? Cette question se pose souvent pour les amateurs de chasse, qui portent généralement leur couteau en toute décontraction. Mais, comme pour beaucoup de choses dans la vie, la légalité a son mot à dire.

Les règles de transport des armes blanches

Tout d’abord, l’article R315-1 du Code de la sécurité intérieure pose les bases : le port et le transport des armes blanches sans motif légitime sont interdits. Cela inclut les éléments d’armement de la catégorie D, qui englobe une large gamme de couteaux et autres armes similaires.

Alors, quelle est la bonne nouvelle pour nos chasseurs ? Tant que vous êtes en possession d’un permis de chasser valide, et que ce dernier est accompagné d’un titre de validation pour l’année en cours ou celle précédente, vous pouvez légalement transporter un couteau de chasse lors de vos sorties en pleine nature. En d’autres termes, la chasse peut devenir votre « motif légitime ».

Quand le port devient problématique

Attention, cependant. Si vous décidez de faire un petit détour par la boulangerie avec votre dague bien visible dans son fourreau pour une baguette, vous n’êtes pas sur le terrain de la légalité. Ce genre de sortie ne constitue pas un « motif légitime », et pourrait vous vaut quelques ennuis, surtout dans le climat actuel, où la perception sociale des armes blanches est particulièrement sensible. Dans certaines agglomérations françaises, des mesures de non-reconnaissance du motif légitime pour le port d’armes blanches peuvent s’appliquer, ce qui transforme un acte banal en une infraction potentielle.

En résumé : prudence et bon sens

Il est donc essentiel de garder à l’esprit que le port d’un couteau, à moins d’être justifié par une action de chasse, peut vous mettre dans une situation délicate. Laissez de côté l’idée de flâner avec un couteau à la ceinture, même si l’odeur du pain frais peut être alléchante. Pour votre sécurité et celle des autres, optez pour un port discret et évitez de provoquer les regards !

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Surcharge de Venaison et Popularité de la Viande de Gibier en Allemagne

Surcharge de Venaison et Popularité de la Viande de Gibier en Allemagne

Une Surcharge de Venaison : La Popularité Croissante de la Viande de Gibier en Allemagne

84 % des Allemands jugent le gibier sain et naturel

Les chiffres présentés par la Fédération de Chasse Allemande (Deutsche Jagdverband) sont aussi impressionnants qu’appétissants : au cours de la saison de chasse 2023/2024, près de 27 000 tonnes de viande de gibier ont été mises sur le marché. Impressionnant, non ? Cette venaison, qui inclut principalement le sanglier, le chevreuil, le cerf et le daim, connaît une demande grandissante, et ce, de manière significative ! Selon un sondage réalisé par l’institution, 84 % des Allemands considèrent le gibier local comme un aliment sain et naturel.

Une augmentation record de la consommation de gibier

Les Allemands ne se contentent pas de prendre des mots doux pour la viande de gibier : 55 % d’entre eux affirment avoir consommé du gibier au cours des 12 derniers mois, une tendance qui est en plein essor. Fait étonnant, près d’un quart des interviewés se lancent dans la préparation de gibier eux-mêmes, ce qui représente une augmentation de 29 % par rapport à 2008 ! Ce désir gourmand d’utiliser les ressources locales s’accompagne d’une hausse significative dans la transformation de la viande de gibier en saucisses sauvages, un produit qui fait un tabac.

Les statistiques qui parlent d’elles-mêmes

Il est intéressant de noter que près de la moitié de la viande commercialisée, soit 49 %, provient du sanglier. Le chevreuil et le cerf élaphe suivent respectivement avec 36 % et 10 %, tandis que le daim compose les 5 % restants. Avec un marché en plein essor, on estime qu’un Allemand pourrait consommer en moyenne 3,2 saucisses sauvages cette saison. Pas mal pour un pays qui, au final, apprécie de plus en plus le « fait maison » !

Une culture de la viande de gibier qui progresse

La viande de gibier, adaptable et savoureuse, peut être préparée de diverses façons, que ce soit sur le grill sous forme de saucisse, de hamburger ou de steak. Le goût pour cette viande sauvage ne cesse de croître : de 2008 à 2020, le nombre d’individus consommant du gibier au moins une fois par an a bondi de plus des deux tiers, atteignant 52 %.

Des chiffres qui rejoignent d’autres études, où 82 % des participants considèrent le gibier comme un aliment sain et naturel. Cela fait réfléchir, n’est-ce pas ? En plus, 51 % des consommateurs affirment privilégier le gibier dans les restaurants. Autre fait notable, 18 % achètent directement auprès de chasseurs et 23 % chez des bouchers.

Un panorama comparatif avec la France

Les statistiques en matière de chasse en Allemagne ne sont pas isolées. Avec environ 2 millions d’animaux tués chaque année, dont 550 000 sangliers et 1,3 million de chevreuils, nos voisins d’outre-Rhin se démarquent. En France, les chiffres se rapprochent, avec un peu plus d’1,5 million d’animaux abattus, mais la différence réside surtout dans le nombre de chasseurs : 460 770 en Allemagne contre 960 000 en France. Ce qui signifie que les chasseurs allemands sont deux fois moins nombreux, mais prélèvent tout de même deux fois plus de gibier !

Une chose est sûre, la viande de gibier est en pleine ascension. Entre la diversité des plats et le souci éthique de l’approvisionnement, elle va probablement continuer à conquérir le cœur et les palais des consommateurs.

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Utilisation optimale du talkie à la chasse

Utilisation optimale du talkie à la chasse

Utilisation efficace du talkie à la chasse en battue

Un outil essentiel pour la coordination et la sécurité

Depuis le début des années 2000, le talkie-walkie a pris une place incontournable lors des chasses en battue. Toutefois, pour qu’il soit réellement efficace, son utilisation doit respecter certaines règles précises. Tant pour les postés que pour les traqueurs, savoir se servir correctement de cet appareil est essentiel pour garantir la sécurité et la bonne conduite de la chasse.

Assurez la sécurité des moyens de transmission

La première étape consiste à s’assurer que le canal de communication sélectionné pour la chasse est libre. En effet, il est primordial de s’assurer qu’il n’est pas déjà occupé par d’autres utilisateurs, au risque de perdre en efficacité dans la coordination. Selon les principes militaires, cette « sécurité des moyens de transmission » est essentielle pour éviter toute interférence qui pourrait compromettre la sécurité des participants. Il est également sage de définir un canal de repli, à utiliser uniquement en cas de problème avec le canal principal, et ce, seulement sur ordre du chef de battue. Une synchronisation parfaite entre tous les chasseurs est ici de mise.

Discours clair et concis : la clé de la communication

Bien que l’humour puisse souvent venir égayer une situation, rappelons-nous que le talkie-walkie est un outil de communication sérieuse. Il est impératif de se cantonner aux informations pertinentes et essentielles, surtout dans des zones où la connexion mobile est inexistante. La rapidité et la clarté sont cruciales, notamment pour signaler un animal blessé ou une situation d’urgence. En cas d’urgence, parler de manière intelligible et identifier ses interlocuteurs avant de transmettre des messages est fortement conseillé. N’oubliez pas : « trop d’infos tue l’info » ; évitez donc les discours trop longs ou complexes.

Relayer les messages pour une battue réussie

Chaque membre de la battue a la responsabilité de s’assurer que les messages importants, comme le début et la fin de la chasse, soient bien relayés à tous. Cela peut se faire par une répétition des informations entre participants, dans un ordre préétabli ou à la demande du responsable de la battue. Un cadre de discipline est nécessaire pour maintenir une bonne communication tout au long de la chasse.

Le silence : un allié précieux sur le terrain

En battue, le silence est d’une importance capitale pour les chasseurs postés. L’utilisation d’un combiné micro-écouteur est fortement recommandée, permettant de recevoir des messages en toute discrétion et sans effrayer le gibier. Ces dispositifs ont grandement amélioré la sécurité, la coordination et l’efficacité des traques. Bien que la technologie moderne ait modifié la pratique de la chasse, il est bon de se souvenir que les traditions, comme un bon coup de cor dans la forêt, ont encore leur place et leur charme.

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Gestion durable de la Perdrix rouge par le projet Perdigal

Gestion durable de la Perdrix rouge par le projet Perdigal

Une méthode innovante pour la gestion durable de la Perdrix rouge

Renforcement des populations de Perdrix rouge à travers le projet Perdigal

Dans le cadre du Groupement d’Intérêt Cynégétique (GIC) Hers-Ariège, la chasse de la Perdrix rouge est actuellement suspendue en raison des efforts entrepris pour garantir la durabilité de cette espèce. Le projet Perdigal, lancé pour renforcer les populations locales, repose sur des actions concrètes menées par les chasseurs, incluant des aménagements d’habitats et un suivi rigoureux des résultats sur le terrain.

Des perdrix nées en volières relâchées dans le milieu naturel

En septembre dernier, 25 Perdrix rouges, élevées en volières en milieu naturel, ont été relâchées dans les communes de Cintegabelle, Mauvaisin et Calmont. Parmi elles, 5 jeunes et 1 adulte ont été équipés de balises GPS. L’objectif de cette initiative ? Analyser si un élevage en volière naturelle favorise leur capacité à survivre dans la nature, en termes de nutrition, d’évitement des prédateurs et d’adaptation à leur environnement.

Suivi GPS : des résultats contrastés mais encourageants

Dès le lâcher, le signal des 5 des 6 perdrix équipées a été perdu entre 23 heures et 3 jours après. Divers facteurs tels que la prédation, la perte des balises ou des problèmes techniques peuvent expliquer ce phénomène, qui n’est pas rare dans les travaux de suivi sur la faune sauvage. Toutefois, une des perdrix continue d’être suivie après plus de 130 jours, évoluant en compagnie de 5 autres congénères de la même volière, ce qui laisse entrevoir un bon degré d’intégration au milieu.

Des résultats prometteurs pour la survie des perdrix

Le projet vise à comparer le comportement des perdrix élevées en volière avec celles d’origine sauvage. S’appuyant sur les enseignements d’un précédent projet, Corribior, la Fédération Départementale des Chasseurs de Haute-Garonne (FDC31) évalue la survie des perdrix, qui atteint environ 50%. Ce chiffre représente une amélioration significative par rapport aux 5% observés pour les perdrix issues d’élevages traditionnels.

Analyse des domaines vitaux et comportements

La taille des domaines vitaux des jeunes perdrix relâchées est comparable à celle des perdrix sauvages de septembre à décembre. Ce rétrécissement progressif au fil des mois indique un attachement au territoire, surtout en vue de la saison de reproduction. Concernant leur rythme de vie, les comportements observés s’alignent avec ceux des populations sauvages : activité diurne à proximité des bosquets et des champs, et repos nocturne à découvert dans ces mêmes zones.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Le suivi GPS est maintenu pour obtenir des données précieuses sur la formation des couples et, si possible, sur l’élevage des jeunes perdrix. Grâce à l’engagement des bénévoles du GIC, deux nouvelles volières ont été installées, poursuivant ainsi ce projet ambitieux. Les premiers résultats encourageants laissent entrevoir des perspectives favorables pour la gestion de la Perdrix rouge.

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Sangliers en France poids records atteignant jusqu’à 205 kg

Sangliers en France poids records atteignant jusqu'à 205 kg

Sangliers records : 178, 180 et même 205 kg dans toute la France

Ces derniers temps, les sangliers dont le poids dépasse les 160 kg ne semblent plus être une rareté en France. De nombreux chasseurs à travers le pays, du nord au sud et d’est en ouest, se vantent d’avoir abattu ces véritables « Attila » des campagnes. Mais qu’est-ce qui explique une telle prolifération de ces animaux d’exception ? Réchauffement climatique, génétique, alimentation, tant de facteurs entrent en jeu.

Une croissance des sangliers à la loupe

Eric Baubet, expert en ongulés sauvages à l’Office Français de la Biodiversité, accumule les années d’observation sur ces sangliers. Selon lui, la raison de cette explosion de prélèvements ne peut être attribuée à un seul facteur, mais à un ensemble complexe. La génétique joue bien sûr un rôle, mais il est également essentiel de considérer le morphotype des animaux. Les sangliers se diversifient tout comme les humains, et il n’est pas rare de croiser des individus aux proportions variées.

Conditions idéales de croissance

Les marcassins bénéficient de conditions de croissance optimales grâce à une alimentation abondante. Le réchauffement climatique et des hivers moins rigoureux facilitent ces bonnes conditions, permettant aux sangliers d’atteindre un poids conséquent. Cependant, il faut également qu’ils vivent suffisamment longtemps, souvent jusqu’à cinq ans, pour croître à leur maximum. Malheureusement, la pression de chasse vient souvent troubler cette belle trajectoire de vie.

Les grands sangliers : une question de poids et de mesure

D’ailleurs, qu’est-ce qui définit un « gros sanglier » ? Eric Baubet souligne que le poids n’est pas le seul critère. L’âge, la dentition, le type de musculature, et même le taux de gras sont à prendre en compte. Les études sur ces gros sangliers font encore défaut, mais ce qui est certain, c’est qu’un poids supérieur à 150 kg n’est pas anormal.

Une augmentation de la population

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la population de sangliers a été multipliée par 16 en quarante ans, passant de 50 000 prélèvements en 1980 à 800 000 en 2024. Ce n’est donc pas surprenant de voir des sangliers de plus en plus gros. De plus, l’information circulant facilement sur les réseaux sociaux permet à ces records de prélèvement de se faire connaître bien au-delà des frontières de chaque commune.

Exemples impressionnants de sangliers abattus

Les anecdotes de prélèvements récents s’accumulent :

  • 172 kg dans le Jura – décembre 2023 : Un chasseur a abattu un sanglier réputé pour sa capacité à se cacher, pesant finalement 172 kg.
  • 180 kg en Ille et Vilaine – octobre 2024 : Prélevé dans un champ de maïs lors d’une battue, ce sanglier a nécessité une équipe pour être tiré en raison de son poids.
  • 178 kg dans les Landes – décembre 2023 : Un sanglier, initialement estimé à 50-60 kg, s’est révélé peser 178,4 kg après sa découverte.
  • 180 kg dans la Marne – octobre 2024 : Un jeune chasseur a été témoin d’un gros sanglier qui, même blessé, a couru sur 50 mètres avant de tomber.
  • 167 kg en Charente – octobre 2024 : Un sanglier solitaire a été abattu, causant des blessures à trois chiens de chasse.
  • 205 kg en Charente Maritime – novembre 2024 : Avec ses 205 kg, cet animal a été un véritable défi à peser, nécessitant l’aide d’un boucher pour déterminer son poids.

Ces histoires sont un témoignage fascinant de la manière dont les sangliers continuent de rivaliser en taille et en force. Que les chasseurs s’en réjouissent ou s’en inquiètent, ils ne peuvent nier que l’attractivité de la chasse à grand gibier s’intensifie.

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Cambriolage audacieux à Notre-Dame-d’Oé 17 fusils de chasse volés

Cambriolage audacieux à Notre-Dame-d'Oé 17 fusils de chasse volés

Cambriolages d’armureries : 17 fusils de chasse dérobés à Notre-Dame-d’Oé

Un braquage retentissant au magasin Chasse Nature Passion

Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2025, la tranquillité de Notre-Dame-d’Oé, en périphérie de Tours, a été troublée par un vol audacieux à l’armurerie Chasse Nature Passion. Les malfaiteurs, avec une imagination digne des films d’action, ont utilisé un camion bélier pour fracasser la vitrine du magasin. Dans un véritable coup de maître, ils ont réussi à dérober 17 fusils de chasse, chacun d’une valeur d’environ 1 500 euros. Mais ce n’était pas tout, une lunette thermique, valant 3 000 euros, a également été ajoutée à leur butin.

Le cambriolage a été rapidement contrecarré par un système de sécurité efficace qui a déclenché une alerte à 4h40 du matin, en diffusant de la fumée dans les lieux. Dans leur précipitation pour s’échapper, les voleurs ont laissé le camion utilisé pour leur méfait sur le parking d’un supermarché voisin, après avoir brisé le portail d’entrée. Pour continuer leur fuite, ils ont tenté de dérober un autre véhicule avant de finalement s’emparer d’une Peugeot 205, retrouvée calcinée plus tard dans la journée à Saint-Antoine-du-Rocher. Le montant total des pertes, dommages matériels inclus, est estimé à près de 28 500 euros.

Une série inquiétante de vols à travers le pays

Malheureusement, cette aventure ne constitue pas un malheureux incident isolé. En effet, ces derniers mois, une série de cambriolages similaires a touché plusieurs armureries à travers la France. Récemment, le 1er janvier 2025, l’armurerie Baumel, à Marguerittes, a aussi été la cible des malfaiteurs qui ont dérobé une soixantaine d’armes, incluant des kalachnikovs. Certaines arrestations ont eu lieu grâce à des caméras de vidéosurveillance, mettant en lumière l’organisation de ces bandes agissantes.

Rému Nicolas, le maire de Marguerittes, n’a pas mâché ses mots : “C’est un lieu qui est sécurisé, avec des systèmes d’alarmes, de vidéosurveillance, de portes blindées et pourtant ils ont su où il fallait aller pour dérober ce qu’ils cherchaient.” Une situation qui soulève des questions sur la sécurité des armureries mais aussi sur l’efficacité des mesures en place.

Des enjeux de sécurité publique à considérer

Ces incidents révèlent non seulement l’ingéniosité et la détermination des criminels, mais aussi les défis sécuritaires auxquels les armureries font face. Malgré un système de contrôle des armes parmi les plus rigoureux d’Europe, la France fait face à une hausse inquiétante de l’utilisation d’armes détenues illégalement dans des affaires criminelles. Si la tendance actuelle des vols d’armureries n’est pas maîtrisée rapidement, le risque d’intensification du trafic d’armes pourrait engendrer des répercussions graves sur la sécurité publique.

Alors, chères armureries, une réunion urgente sur la sécurité ne serait-elle pas la bienvenue ? L’heure est peut-être à la réflexion et à la prévention pour éviter de futurs braquages comme celui de Notre-Dame-d’Oé.

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Refuser dêtre filmé à la chasse

Refuser dêtre filmé à la chasse

Peut-on refuser d’être filmé ou photographié à la chasse ?

Les droits des chasseurs face à l’objectif

De plus en plus de militants anti-chasse se rendent sur le terrain équipés de smartphones, prêts à capturer chaque moment de la chasse pour le publier sur les réseaux sociaux. Mais est-il possible de refuser d’être filmé dans de telles situations? La réponse est oui, et connaître ses droits est essentiel pour protéger son image et sa vie privée.

Le Code pénal français accorde une protection contre l’enregistrement et la diffusion d’images sans consentement. Toutefois, cette protection varie selon le type de terrain. Sur une propriété privée, toute prise de vue sans l’accord écrit de la personne filmée constitue une violation de la vie privée, même si l’accès est possible depuis des chemins publics.

En revanche, si vous êtes dans un lieu public et que des détails ou des plans serrés vous concernant sont capturés, vous avez également des moyens pour vous opposer à cela. Cette dernière situation est particulièrement cruciale. Les personnes qui enfreignent ces règles s’exposent à des sanctions sévères: jusqu’à un an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende.

Et ce n’est pas tout. Si les images filmées sont diffusées sur les réseaux sociaux sans votre accord, la sanction peut devenir encore plus sévère, atteignant deux ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, conformément à l’article 226-8 du Code pénal.

Pour ceux qui se sentent lésés par des diffusions non consenties, la meilleure démarche reste de déposer une plainte avec constitution de partie civile par l’intermédiaire d’un avocat au Procureur du Tribunal judiciaire local. Cela permet de donner un poids légal à votre demande et d’espérer une issue favorable.

En somme

Il est donc essentiel pour les chasseurs de connaître leurs droits en matière de protection de l’image, surtout à une époque où les images peuvent être facilement diffusées et manipulées à des fins de désinformation. Protégez-vous et sachez que vous avez le droit de refuser d’être filmé !

Pour plus d’informations et de conseils sur la chasse, rendez-vous sur Caninstore.

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Abandonner ses armes en gendarmerie après le SIA

Abandonner ses armes en gendarmerie après le SIA

Possibilité d’abandonner ses armes en gendarmerie après le SIA

Depuis le 1er janvier dernier, la mise en place du Système d’Information sur les Armes (SIA) a modifié les règles de détention d’armes en France. Alors que les chasseurs et les tireurs réguliers se sont plutôt bien adaptés aux nouvelles exigences, de nombreux propriétaires d’armes héritées ou trouvées se retrouvent dans une situation délicate. Que faire si l’on ne pratique pas d’activité liée à une arme à feu ? Les déclarations sont désormais une obligation incontournable.

Le SIA : Un impératif à ne pas négliger

Les détenteurs d’armes, qu’ils soient chasseurs, tireurs sportifs ou collectionneurs, ont été prévenus de l’arrivée du SIA. Ce système demande une inscription des armes à feu soumises à déclaration sur un site gouvernemental. La date butoir pour cela étant déjà passée, il est essentiel de préciser que même les armes héritées doivent être déclarées. Cette mesure vise à permettre aux autorités de suivre les mouvements des armes sur le sol français. Ignorer cette obligation peut entraîner de graves conséquences : plus question d’utiliser une arme sans risquer un contrôle, ni de l’emmener chez un armurier. Une arme non déclarée est souvent synonyme de refus d’intervention de la part des professionnels.

Un abandon d’armes toujours possible

Heureusement, les gendarmes maintiennent la possibilité d’abandonner une arme non déclarée. Bien que les abandons aient dû être réalisés avant la mise en service du SIA, il est encore possible de transmettre ces armes aux gendarmeries à travers la France. Cela est particulièrement vrai pour les détenteurs qui, pour des raisons variées (manque d’information, absence d’intérêt pour les armes, etc.), n’ont pas mis à jour leur situation. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a aucune crainte de poursuites pour détention illégale lorsque l’on se présente pour abandonner une arme.

Comment procéder à l’abandon ?

Il est important de noter que même les personnes ayant des difficultés de mobilité peuvent solliciter les gendarmes pour organiser un enlèvement d’arme à domicile sur rendez-vous. Ainsi, les citoyens peuvent se débarrasser d’armes à feu, d’armes blanches et de petites munitions sans souci, à l’exception des engins de guerre, qui nécessitent une procédure spécifique. En gros, si vous avez quelque chose qui ressemble à un Tank ou à une grenade, il serait peut-être sage de contacter directement les autorités !

Pour conclure, si vous avez des armes dont vous ne savez que faire, sachez qu’abandonner peut être une option viable. N’attendez pas, faites le bon choix et agissez en toute légalité.

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Inquiétude sur la surpopulation de cerfs en forêt de Chaux

Inquiétude sur la surpopulation de cerfs en forêt de Chaux

Une vidéo virale suscite l’inquiétude sur la harde de cerfs en forêt de Chaux

Une vidéo montrant une harde impressionnante de près de 300 cerfs dans la forêt de Chaux a provoqué de vives réactions, notamment de la part de l’Office national des forêts (ONF). La scène, capturée par la famille Bouvier et diffusée par France 3, a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, suscitant à la fois admiration et inquiétude.

Un spectacle à double tranchant

Florent Duboclard, directeur de l’ONF du Jura, n’a pas caché son émotion : « La vue de ces 300 animaux m’effraie plus qu’elle ne m’émerveille. » Ce constat alarmant soulève des questions sur l’impact de cette surpopulation sur l’écosystème forestier. Les cerfs, en trop grand nombre, risquent de causer une dévastation de la flore, laissant la forêt dans un état de désolation.

Un phénomène ancien dans la région

Bien que la présence de cerfs dans la forêt de Chaux ne soit pas une nouveauté, la situation actuelle semble préoccupante. Pour Christian Lagalice, président de la FDC39, il est essentiel de comprendre pourquoi cette concentration de cervidés se produit. « La forêt d’Étrepigney a toujours été un havre pour les cervidés, mais une telle concentration pourrait indiquer une lutte pour la survie ailleurs, » explique-t-il.

Des prélèvements en hausse, mais une inquiétude persistante

La situation devient encore plus complexe lorsqu’on observe les chiffres des prélèvements. De 134 pour la saison 2009/2010, le nombre a grimpé à 590 pour cette saison. Toutefois, malgré ces chiffres en hausse, l’ONF souligne une baisse de la population des cerfs sur le terrain. La question se pose alors : s’agit-il vraiment d’une réduction des populations ou d’une gestion inefficace des chasseurs ?

Un avenir incertain pour la forêt de Chaux

Les voix s’élèvent parmi les chasseurs et les amoureux de la nature. Certains signalent une baisse visible des cerfs, malgré les inquiétudes de l’ONF. Olivier Trible, photographe et passionné de la faune, observe que cette harde devenue emblématique pourrait bien être le reflet d’une peur panique chez les cervidés, cherchant refuge dans des zones plus sûres.

« Ces biches se regroupent peut-être pour échapper à la pression de chasse », théorise-t-il. Ce phénomène soulève des interrogations cruciales sur la santé de l’écosystème en forêt de Chaux et sur la politique de gestion de la faune par les autorités.

Avec un avenir incertain, la forêt de Chaux et ses habitants – des cerfs aux chasseurs – devront naviguer dans cette situation délicate et trouver un équilibre entre la préservation des espèces et la gestion responsable des ressources.

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Réduction de la visibilité des armes de l’Office Français de la Biodiversité

Réduction de la visibilité des armes de l'Office Français de la Biodiversité

L’Office Français de la Biodiversité doit réduire la visibilité de ses armes

Le monde agricole a exprimé de vives préoccupations quant à la présence ostentatoire des armes des agents de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Ces agents, souvent comparés à des « cowboys » ou des « shérifs », sont régulièrement vus dans les exploitations agricoles, arme à la ceinture, lors de leurs contrôles. Fin novembre, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a décidé de prendre les choses en mains lors de sa visite dans le Loiret.

Un rapport du Sénat met en lumière la problématique

Un rapport d’information du Sénat, publié fin septembre, a mis en exergue ce problème de port d’arme qui s’avérait source de tension entre les agents de l’OFB et les agriculteurs. Selon les conclusions du rapport, il est essentiel d’adapter la visibilité du port de l’arme aux contextes spécifiques des contrôles, évitant ainsi des situations conflictuelles inutiles. Il a été souligné que l’affichage ostensible de l’arme pourrait nuire aux relations et à la bonne conduite des opérations de contrôle.

Des mesures concrètes pour apaiser les tensions

En réponse aux préoccupations des agriculteurs, Annie Genevard a non seulement recommandé un port d’arme plus discret pour les interactions avec des publics non armés, mais a également demandé à l’OFB d’appliquer immédiatement ces changements. Cela inclut la mise en place de dispositifs comme des étuis « inside », cachant ainsi les armes lors des interventions en exploitation.

De plus, pour améliorer les relations entre l’OFB et le secteur agricole, les ministres ont décidé de mandater conjointement leurs services pour une mission rapide de six semaines. Cette mission aura pour but de formuler des propositions pratiques pour renforcer la confiance entre les deux parties.

Vers une gestion plus apaisée des contrôles

Les ministres, désireux d’améliorer cette situation, ont également prévu d’introduire progressivement des caméras piéton lors des contrôles, permettant ainsi un enregistrement des interactions. Une mesure supplémentaire pour favoriser un climat apaisé et transparent lors des inspections.

Avec ces nouvelles directives, l’OFB est sur le point de transformer son image, passant de celle de « shérif » à celle d’un partenaire respectueux dans la protection de la biodiversité.

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