Un cerf surprenant en pleine performance acrobatique

Un cerf aux talents surprenants : pas de croisement en vue !
Dans un épisode pour le moins inattendu de la vie sauvage, des chasseurs ont eu la surprise de filmer ce qui semblait être un cerf aux talents acrobatiques impressionnants, laissant penser à un hybride improbable avec un kangourou. Dans la forêt de Rambouillet, où des wallabies se sont échappés d’un parc animalier il y a quelques années, l’idée d’un croisement entre ces espèces a rapidement fait le tour de la toile.
La vidéo, tournée dans une campagne française, montre un magnifique cerf s’élançant avec grâce, réalisant des bonds spectaculaires alors qu’il franchit une ligne. De quoi faire pâlir d’envie un kangourou ! Cependant, après une analyse plus attentive, il s’est avéré que ce n’était qu’un simple cerf en excellente forme, réagissant à une situation surprenante. Pas de panique pour les puristes de la faune : aucun mutant n’est à l’horizon !
Ces sauts impressionnants, bien que surprenants, sont typiques des comportements des cervidés lorsqu’ils se sentent menacés ou surpris. Un spectacle réjouissant qui rappelle que la nature réserve parfois des moments amusants, même aux chasseurs aguerris.
Pour les passionnés de nature et de chasse, cette vidéo est un petit clin d’œil à la beauté et à l’agilité des animaux sauvages. Rappelons que chaque rencontre avec la faune est une opportunité d’apprentissage et d’émerveillement.
Retrouvez d’autres histoires et vidéos fascinantes sur le monde de la chasse en visitant notre site !
Actuchassse pour Caninstore
Battue aux sangliers inédite depuis des bateaux

Une battue aux sangliers inédite depuis l’eau
La gestion des populations de sangliers, parfois en surpopulation dans certaines régions, nécessite des interventions spectaculaires. C’est exactement le cas de cette battue d’envergure, orchestrée par le Syndicat intercommunal de chasse au gibier d’eau de la Basse Loire Nord. Ce dernier a employé des méthodes peu conventionnelles pour suivre l’action, notamment depuis des bateaux !
Des moyens originaux pour une traque efficace
Dans le cadre de cette battue, les équipes de chasseurs n’ont pas lésiné sur les efforts : chien, traqueurs, et volontaires ont été mobilisés pour assurer une régulation efficace de l’espèce. La traque s’est déroulée peu conventionnellement, sur l’eau, ajoutant une dimension inédite à cette chasse, avec des images captivantes soigneusement filmées depuis les flots. Ces scènes saisissantes contrastent avec les traditionnelles battues sur terre, révélant ainsi un spectacle à la fois impressionnant et instructif.
En quoi consiste une battue aux sangliers ?
Les battues jouent un rôle essentiel dans la régulation des espèces, permettant d’assurer un équilibre écologique. Elles sont particulièrement nécessaires dans les zones où les sangliers menacent les cultures ou la sécurité. La coordination entre les chasseurs et les autres participants est cruciale pour le bon déroulement de l’opération. Chaque membre de l’équipe a son rôle à jouer, et l’expérience acquise au fil des ans fait souvent la différence.
Une approche innovante
Cette méthode de chasse, bien que peu commune, pose la question de l’avenir des battues dans notre société moderne. Les chasseurs doivent sans cesse s’adapter aux défis de leur environnement tout en respectant les réglementations de la faune sauvage. Sur un fond humoristique, qui aurait cru qu’un chasseur puisse jouer au commandant de bateau ? Cela rappelle un peu « Les Dents de la Mer », mais avec moins de frissons marins et plus de morsures de sangliers !
Pour ceux qui s’intéressent à ces pratiques innovantes de régulation et souhaitent suivre plus d’événements de chasse, n’hésitez pas à consulter le site et à vous immerger dans l’univers passionnant de la chasse.
Actuchassse pour Caninstore
Inquiétude des riverains face aux battues aux sangliers près des habitations à Sathonay-Camp

Rhône : inquiétude face aux battues aux sangliers près des habitations
À Sathonay-Camp, dans le Rhône, les riverains commencent à manifester une véritable anxiété concernant les battues aux sangliers. Depuis l’automne 2024, quatre de ces opérations ont eu lieu, s’approchant parfois trop près des zones résidentielles. Les deux dernières battues se sont même déroulées dans un poney-club, où les jeunes équitants, en pleine leçon, ont été sérieusement perturbés par les bruits de fusils et les aboiements des chiens.
« Le bruit et les coups de fusil étaient terrifiants pour nos enfants et nos poneys, » raconte Yaëlle Farge, propriétaire du poney-club local. Elle exprime le souhait, partagé par de nombreux riverains, d’être prévenue à l’avance concernant ces interventions. « Nous comprenons la nécessité des battues pour contrôler les populations de sangliers, mais nous aimerions être informés et que les opérations soient mieux régulées. Nul ne veut croiser un sanglier affolé ou un chasseur à quelques mètres de son jardin, » ajoute-t-elle avec une pointe d’inquiétude.
Les battues ne se déroulent malheureusement pas uniquement loin des promeneurs. Plusieurs habitants ont alerté le conseil municipal, craignant qu’un incident grave ne se produise. Ils ont même suggéré de déplacer ces battues aux jours de semaine. Cependant, cette proposition n’a pas convaincu les chasseurs, qui abattent près de 2000 sangliers par an dans la région.
« Il y a quelques années, il n’y avait que très peu de sangliers. Aujourd’hui, leur nombre a explosé, notamment en zone péri-urbaine, » explique Antoine Herremann, directeur de la Fédération des chasseurs du Rhône et de la Métropole de Lyon. Selon lui, le week-end reste le moment privilégié pour pratiquer la chasse car beaucoup de chasseurs sont indisponibles durant la semaine.
Pour les maires des communes impliquées, il est essentiel de maintenir ces battues afin de prévenir d’éventuels dégâts causés par les sangliers. La recherche d’un équilibre entre la sécurité des habitants et la régulation de la faune sauvage semble donc plus que nécessaire.
Pour en savoir plus sur la chasse et prendre connaissance des règles qui l’entourent, visitez notre site : Caninstore.
Actuchassse pour Caninstore
Lasseube Chasse Responsable et Comptage des Espèces

Lasseube : Le comptage des espèces pour une chasse responsable
Le comptage des espèces, véritable bouclier pour une chasse raisonnée et respectueuse du gibier, a eu lieu à Lasseube. La société de chasse La Lasseuboise a organisé, dans la soirée du 14 mars, son opération annuelle de recensement nocturne des animaux sauvages. De 20 h à minuit, deux équipes de chasseurs, armées de leurs véhicules pick-up, ont sillonné les 125 km du territoire communal et des zones de référence.
Les résultats du comptage nocturne
Au terme de cette mission, les équipes ont pu observer :
- 135 chevreuils
- 16 lièvres
- 14 renards
- 1 blaireau
- 2 bécasses
- Aucun sanglier dénommé
Il ressort de ce comptage une diminution notable des populations : 166 chevreuils comptabilisés en 2024, ainsi que 36 renards et 3 blaireaux. En revanche, le lièvre se porte mieux avec une hausse significative, atteignant 12 individus, encouragée par une réintroduction réussie il y a deux ans par La Lasseuboise.
Des craintes pour l’avenir
Malgré l’enthousiasme suscité par cette réintroduction, le maire de Lasseube exprime ses préoccupations face aux décisions de la Commission de Communauté de Haute-Béarn (CCHB) sur le Plan local d’urbanisme. Les chevreuils, déjà affaiblis par l’épidémie de Maladie hémorragique épizootique (MHE), voient leur démographie menacée.
Pertinence des données pour la gestion cynégétique
Les résultats de ce comptage serviront d’assise à la Fédération départementale de la chasse pour orienter les plans de chasse et favoriser un équilibre entre faune et environnement. En prenant en compte ces nouveaux chiffres, l’enjeu sera d’affiner l’attribution des bracelets de prélèvement pour la future saison, garantissant ainsi une chasse à la fois responsable et durable.
Il est essentiel pour tous les chasseurs de contribuer à cette dynamique qui encourage une meilleure cohabitation entre l’homme et les espèces sauvages. En adaptant la chasse aux données obtenues, la société de chasse La Lasseuboise montre la voie vers une gestion éthique du patrimoine faunistique.
Actuchassse pour Caninstore
Découvrez nos conseils et articles sur la chasse et la nature !
Protection de la faune avant la fauche

Le travail acharné des chasseurs pour sauver la faune avant la fauche
Les chasseurs, tant en France qu’au Luxembourg, s’investissent activement pour protéger les animaux avant que les machines agricoles ne fauchent les champs. Dans cette démarche, ils œuvrent à éviter une mort tragique aux animaux sauvages, notamment les jeunes faons et les petits lièvres. Cette noble cause est le fruit d’une collaboration qui remonte à plusieurs décennies entre chasseurs et bénévoles. Grâce à ces efforts, il est désormais possible de repérer les animaux cachés dans les champs, notamment grâce à l’utilisation de la technologie moderne comme les drones équipés de caméras thermiques.
Un engagement pour le bien-être animal
La priorité de cette mobilisation est indubitablement le bien-être des animaux. Les enjeux sont considérables lorsque l’on pense aux cris déchirants d’un lièvre ou d’un faon pris dans les lames d’une moissonneuse. Pour les agriculteurs, ces scènes sont bouleversantes. Le travail préventif des chasseurs revêt donc une importance capitale pour réduire ces souffrances inacceptables. « Ce n’est pas une question de manque de gibier, mais de bien-être animal », souligne un chasseur, illustre de la réalité crue du terrain.
Des résultats concrets et encourageants
La collaboration étroite entre communes et associations fait pencher la balance en faveur des interventions réussies. La sensibilisation des agriculteurs à ces enjeux est primordiale pour faciliter la mise en place de solutions adaptées. En 2023, plus de 400 petits animaux ont pu être sauvés grâce aux efforts conjoints, un chiffre en hausse par rapport aux 245 de l’année précédente. Cependant, malgré ces résultats prometteurs, le nombre de volontaires reste insuffisant, rendant ces initiatives d’autant plus difficiles à mettre en œuvre.
Des défis à relever pour une protection efficace
Néanmoins, des obstacles subsistent, notamment la variabilité des emplois du temps des agriculteurs. « Nous essayons de nous adapter aux horaires et à la météo des agriculteurs », explique un cofondateur d’une des associations impliquées. De plus, la manipulation des faons doit être évitée pour prévenir tout rejet par la mère, ce qui requiert une vigilance accrue. La continuité de la vie de ces jeunes animaux dépend alors de ces actions bien encadrées et réfléchies.
La persévérance des chasseurs et des bénévoles mérite d’être saluée ! Leurs efforts pour protéger la faune sauvage dans les champs sont essentiels, et cela ne peut qu’appeler à davantage de solidarité et de coopération entre tous les acteurs concernés.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus sur la chasse et la faune, visitez notre site : Caninstore.
Risque de sécurité lié à la chasse aux sangliers dans le Rhône

« Un risque pour nos vies » : La chasse aux sangliers suscite l’inquiétude dans le Rhône
La monté de la tension autour des battues aux sangliers
Dans le Rhône, la polémique ne cesse de grandir avec les quatre battues aux sangliers organisées en seulement six mois. Les habitants de Sathonay-Camp et Sathonay-Village, à une dizaine de kilomètres du centre de Lyon, expriment leur peur face à la proximité de ces chasses. Pour de nombreux résidents, le véritable danger ne concerne pas uniquement les sangliers qui s’approchent de plus en plus des zones urbanisées, mais également les chasseurs eux-mêmes.
Des sangliers de plus en plus présents
Antoine Hermann, directeur de la Fédération des Chasseurs du Rhône et de la Métropole de Lyon, note que ce secteur, autrefois étranger aux sangliers, en compte désormais de plus en plus. Ces animaux s’établissent dans l’espace naturel sensible du Ravin, un endroit qu’ils trouvent particulièrement attrayant. La situation est telle que les dégâts provoqués par ces suidés se font de plus en plus ressentir. En effet, Hermann précise que « le but est aussi de protéger la population » des risques potentiels d’attaques.
D’autres communes, comme Fontaine-Saint-Martin, ne sont pas épargnées par ce phénomène. Une laie, jugée agressive, a été signalée, alimentant encore les craintes des habitants.
La contestation grandissante des riverains
Le Poney Club du Val de Saône et d’autres associations locales ne cachent pas leur mécontentement et se réunissent pour demander l’interdiction de la chasse le dimanche. Dans un courrier adressé aux maires, ils évoquent les risques encourus lors des battues, en soulignant le manque de communication en amont. « Pour la troisième fois en trois mois, nous avons subi les risques et les désagréments liés à des battues aux sangliers, sans en avoir été prévenus », écrit le collectif.
Les habitants se sont également inquiétés de la sécurité de leurs enfants. Comme le souligne Yaëlle Farge, gérante du Poney Club, les bruits des fusils et des chiens en chasse peuvent provoquer une panique parmi les animaux, mais également chez les cyclistes et les promeneurs.
Des appels à la communication et à l’information
Malgré ces revendications, la mairie de Sathonay-Village assure qu’elle informe ses administrés des battues à venir. Alain Berlioz-Curlet, président de la FDC, défend cependant le choix des chasseurs de chasser le dimanche, car c’est le seul moment où ils peuvent le faire en raison de leurs emplois en semaine.
Le débat se poursuit et s’intensifie, les médias s’emparant du sujet, ajoutant une dimension supplémentaire à cette affaire déjà complexe. La mairie de Sathonay-Camp semble consciente des inquiétudes et prévoit des discussions avec ses homologues pour trouver un équilibre entre tradition et sécurité.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus sur la chasse et ses enjeux, rendez-vous sur Caninstore.
Éleveurs de gibier face à l’interdiction des lâchers de tir

Éleveurs de gibier en difficulté face à l’interdiction des lâchers de tir
À Sempesserre, les éleveurs de perdreaux et de faisans se trouvent dans une situation précaire, suite à la décision de la fédération de chasse du Gers d’instaurer une interdiction des « lâchers de tir ». Une décision qui, depuis 2021, impacte lourdement l’économie locale.
Des conséquences économiques alarmantes
Michael Oustrain, éleveur de gibier, exprime ses préoccupations face à cette interdiction, qui a été votée en assemblée générale en proposant trois dates, toutes en dehors des périodes de chasse. « Nos ventes se sont effondrées », confie-t-il. Bien que la fédération prône des lâchers de repeuplement avant la saison de chasse, les sociétés de chasse n’ont pas ajusté leurs achats. En été, la situation devient critique pour les oiseaux, qui peinent à survivre face aux fortes chaleurs.
Des élevages adaptés aux défis contemporains
Michael élève chaque année 30 000 oiseaux, mais avec la perte de 20 000 euros due à la mesure, son exploitation se trouve menacée. Les modèles de production ont dû évoluer ; Oustrain élève ses oiseaux en « bandes » dans des enclos spécifiques, pour préserver autant que possible leurs comportements naturels. Cependant, le marché dans les départements voisins ne peut pas absorber cette chute de la demande.
Un dialogue nécessaire entre agriculteurs et chasseurs
Les chasseurs, de leur côté, sont partagés. Certains doutent des lâchers, voyant ces oiseaux comme des cibles faciles issues d’élevages, tandis que d’autres appellent à repenser la question. Oustrain critique l’absence de dialogue entre la fédération de chasse et les agriculteurs, pointant du doigt les pratiques agricoles qui rendent le milieu hostile pour le gibier.
Appels à l’action pour préserver l’élevage de gibier
La directrice adjointe de la fédération, Gladys Gonnet, reconnaît également les difficultés environnementales et s’engage à travailler sur l’aménagement des habitats pour le gibier. Elle souligne la nécessité d’une approche collective, impliquant éleveurs, agriculteurs et chasseurs pour trouver des solutions viables. « Il y a urgence », insiste-t-elle, alors que des inquiétudes persistent quant à l’avenir de cette filière cruciale pour l’économie locale.
Le maintien des lâchers de faisans jusqu’au 1er octobre apporte un peu de répit, mais la pression reste forte sur les éleveurs. L’avenir du petit gibier dans le Gers est plus que jamais entre les mains des acteurs concernés.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus, visitez Caninstore.
Troisième loup abattu dans la Drôme en 2025

La Drôme en alerte après l’abattage d’un troisième loup
Troisième loup abattu dans la Drôme en 2025
Dans la nuit du 14 au 15 mars 2025, un loup a été abattu à Combovin, une petite commune située aux portes du Vercors, à une vingtaine de kilomètres de Valence. Ce tir a été réalisé par des lieutenants de louveterie dans le cadre d’une opération de défense simple, destinée à protéger un troupeau sous menace. Ce tragique incident porte à trois le nombre de loups abattus dans la Drôme cette année. Sur le plan national, on dénombre 21 loups éliminés depuis janvier, alors même que le quota d’abattage fixé par l’État pour l’année est de 192 loups, un équilibre délicat à maintenir entre la protection des éleveurs et la conservation de l’espèce.
Un contexte de tension pour les éleveurs
Ce dernier abattage survient après deux autres incidents similaires au cours de l’année. Le premier loup a été abattu à Montbrun-les-Bains dans la nuit du 9 au 10 janvier, et un second a suivi à Oriol-en-Royans entre le 17 et le 18 janvier. À chaque fois, les tirs ont été justifiés par une attaque sur le bétail, soulignant la difficulté croissante rencontrée par les éleveurs pour protéger leurs animaux. En 2024, six loups avaient également été abattus pour des raisons liées à la prédation lupine, rendant ce phénomène particulièrement préoccupant pour les éleveurs qui demandent toujours plus de soutien et de protection.
Des demandes croissantes de relèvement du plafond d’abattage
Face à cette situation, les éleveurs en proie à des attaques répétées se mobilisent pour obtenir des mesures plus strictes. En janvier 2025, huit présidents de départements alpins, dont la Drôme, ont sollicité la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, afin d’augmenter le quota d’abattage de 19% à 30% de la population lupine estimée. En pratique, cela signifierait passer d’un plafond de 192 à 304 loups. Les élus avancent que la fréquence des attaques rend difficile la cohabitation avec cette espèce, et que le quota actuel est atteint trop rapidement, comme l’a montré le fait que le quota de 2024 était déjà épuisé fin novembre.
Un débat toujours ouvert
Les autorités doivent jongler entre les besoins des éleveurs et la nécessité de préserver une espèce protégée, ce qui alimente un débat constant au cœur de la société française. Selon la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, les attaques de loups ont augmenté de 4,6% à l’échelle nationale, un fait qui renforce les inquiétudes concernant la sécurité des troupeaux. À l’heure actuelle, aucune réponse formelle n’a été apportée à la demande d’augmentation du quota d’abattage, laissant les discussions en cours sur la table.
Une cohabitation délicate et imprévisible
La dernière intervention en date rappelle que cohabiter avec les loups constitue un enjeu majeur dans la Drôme. Les éleveurs se retrouvent entre la nécessité de protéger leurs bétail et la conservation d’une espèce emblématique qui soulève des passions. Et il ne s’agit pas que de brebis ! Un événement récent témoigne de l’agressivité croissante : un lama a été retrouvé sans vie dans l’Hérault, victime d’une attaque, et la piste du loup n’est pas à écarter.
Le futur de la cohabitation entre loups et activité d’élevage dans la Drôme s’annonce incertain, et il est crucial que les discussions à ce sujet se poursuivent afin de trouver des solutions viables pour toutes les parties concernées.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus sur l’actualité de la chasse et des animaux, rendez-vous sur Caninstore.
Interdiction des battues en zones d’ours selon l’ASPAS

Vers une interdiction des battues dans les zones où les ours sont présents?
Avec le procès des chasseurs impliqués dans la mort de l’ourse Caramelles, les débats autour des pratiques de chasse sont relancés. Les peines jugées trop légères par les anti-chasse ont poussé l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages, l’ASPAS, à réclamer une réforme de la chasse en fonction de la présence des ours.
Pour cette association, « L’État doit absolument se montrer plus intransigeant vis-à-vis des pratiquants de ce loisir néfaste pour la biodiversité, en prenant les mesures adéquates pour éviter toute future tragédie ! » L’ASPAS critique les chasseurs pour leur manque de connaissances sur les ours et la manière d’agir en cas de rencontre. L’association souligne le caractère dangereux des battues avec des chiens courants sans pour autant prendre en compte les risques que l’ours peut représenter pour les humains.
Une chasse inutile selon l’ASPAS
L’ASPAS estime que les zones habitées par les ours ne sont pas celles où les ongulés causent des dégâts aux cultures. D’après elle, les sangliers et autres grands gibiers devraient être laissés en paix dans ces secteurs pour éviter des interventions humaines inutiles. Elle prône ainsi soit une interdiction totale des battues dans ces zones, soit une formation obligatoire pour les chasseurs sur le comportement et la biologie de l’ours, dispensée par l’OFB (Office Français de la Biodiversité), garant du Réseau Ours Brun dans les Pyrénées.
Des formations obligatoires à défaut d’interdiction totale ?
Si l’État ne concède pas à interdire la chasse dans les zones où les ours sont présents, l’ASPAS propose une alternative : délivrer les autorisations de chasse seulement après une formation stricte sur les ours. Cette formation, selon l’ASPAS, ne devrait pas être dispensée par les Fédérations de chasse, mais par l’OFB.
Alors que la gestion des sangliers devient cruciale et que les politiques sur les prédateurs évoluent, les demandes de l’ASPAS semblent parfois déconnectées des réalités du terrain. Ces propositions s’apparentent souvent à des opportunités pour attirer l’attention médiatique, surtout en capitalisant sur des incidents comme celui de l’ourse Caramelles pour critiquer la chasse en France.
Actuchasse pour Caninstore
Pour plus d’informations, visitez notre site partenaire : Caninstore
Sangliers en hausse menace du petit gibier dans le Gers

Chasse dans le Gers : La prédominance du sanglier met en péril le petit gibier
La chasse dans le Gers est à un tournant critique. Un chasseur local, Michel, met en lumière une inquiétante tendance : la raréfaction du petit gibier, exacerbée par les choix agronomiques et de gestion. Ce phénomène est marqué par de récentes tensions autour des indemnisations pour les dégâts causés par le gros gibier, notamment le sanglier, qui semble accaparer l’attention au détriment des espèces plus petites.
Les conséquences des remembrements agricoles
Après 18 années passées à traquer le petit gibier, Michel s’inquiète de l’évolution de cette noble activité. « Autrefois, nos campagnes étaient riches en polyculture, » se souvient-il. Les exploitations agricoles diversifiées, avec leur éventail de bétail, de prairies et de petites parcelles, favorisaient la prolifération d’espèces telles que les faisans et les perdrix. Mais avec le remembrement, ces paysages ont été bouleversés. Les vastes parcelles ont remplacé les petites fermes, coupe de prairies et arrachage de haies ayant drastiquement modifié l’habitat naturel.
Le petit gibier en voie de disparition
Ce constat amer n’est pas isolé. Nombreux sont les chasseurs qui, face à la baisse des populations de petit gibier, ont dû renoncer à leur pratique. Certains d’entre eux se tournent alors vers la chasse en domaine privé, mais celle-ci reste inaccessible à bien des portefeuilles. « Pour adhérer à une chasse privée, il faut débourser entre 300 et 600 euros par an, » souligne Michel, qui souligne que cette solution ne convient pas à tous.
Le revers de la médaille du gros gibier
Le choix de se concentrer sur le sanglier, jugé plus attractif, pourrait devenir problématique. En misant trop sur ce gibier, les chasseurs se voient aujourd’hui acculés à compenser les dégâts causés. « Certaines sociétés de chasse ne peuvent même pas assumer ces coûts, » confie Michel, insistant sur le fait que ce ne devrait pas être à eux de payer. Pour lui, la solution réside dans une meilleure répartition des responsabilités, impliquant les agriculteurs qui devraient, par exemple, assurer leurs cultures.
Une impasse inquiétante
La situation actuelle du monde de la chasse dans le Gers semble être dans une impasse. Les tensions persistent, exacerbées par des décisions politiques qui favorisent le gros gibier au détriment d’un équilibre plus naturel. Michel, qui ne peut pas chasser pour des raisons médicales cette année, déplore un passé où la chasse au petit gibier était une pratique courante, ancrée dans la culture locale.
A la lumière de ces réflexions, il est essentiel de réévaluer les pratiques de chasse et de gestion sauvage pour préserver la biodiversité et maintenir un équilibre entre toutes les espèces animales. La chasse, à la fois passion et tradition, mérite de retrouver le bon sens qui prévalait dans les campagnes gersoises.
Actuchassse pour Caninstore
Pour en savoir plus sur la chasse et ses enjeux, rendez-vous sur Caninstore.