Sangliers et solidarité dans l’Aude

Des sangliers pour nourrir les nécessiteux : une initiative des chasseurs de l’Aude
Dans l’Aude, les chasseurs se mobilisent chaque week-end pour prélever des sangliers au profit de la Banque Alimentaire. Ce partenariat, récent mais prometteur, a pour objectif de fournir de la venaison à ceux qui en ont le plus besoin. Grâce à la collaboration entre la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aude (FDC 11) et la Banque Alimentaire de l’Aude, un dispositif efficace a été mis en place pour permettre ce don alimentaire.
Une chambre froide, spécialement financée, sert désormais de point de collecte. À la fin de chaque week-end, jusqu’à 15 sangliers peuvent être remis à l’organisation caritative. Depuis le début de cette opération, en octobre 2024, plusieurs dizaines de ces gibiers ont été offerts, permettant à plus de 3000 personnes de bénéficier de ces chasses altruistes.
Les responsables de la Banque Alimentaire affirment que les bénéficiaires « en redemandent ! ». De plus, Yves Bastié, le président de la FDC 11, exprime son souhait que davantage de sangliers puissent être redistribués, regrettant que seule une petite fraction des 20 000 suidés prélevés chaque saison soit mise à disposition des plus nécessiteux, en raison de diverses contraintes sanitaires.
Cette initiative, qui unit chasse et solidarité, démontre les valeurs humanistes des chasseurs de l’Aude. Un bel exemple de l’engagement civique, où la passion pour la chasse se conjugue avec un geste désintéressé en faveur des plus démunis. Pour en savoir plus, découvrez les détails de cette collaboration enrichissante.
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Chasse aux sangliers à Larmor-Plage accès interdit aux chemins

Chasse aux sangliers : des chemins fermés à Larmor-Plage
Interdiction d’accès pour garantir la sécurité pendant la battue
Les amateurs de nature et de balades risquent d’être déçus ! Une nouvelle battue aux sangliers se tiendra sur la commune de Larmor-Plage, située dans le Morbihan, le mardi 21 janvier 2025. Pour cette occasion, l’accès à plusieurs chemins pédestres sera temporairement interdit. Les horaires à retenir : de 9h15 à 11h45, le secteur de Kervogam sera le théâtre d’une chasse organisée sous l’égide de l’association de chasse communale.
Pour éviter tout accident, des mesures ont été prises. Ainsi, le boulevard des Astéries, le boulevard Antoine Lavoisier, ainsi que les sentiers de randonnée à proximité, seront fermés au public. Que vous souhaitiez vous promener ou sortir votre vélo flambant neuf, il faudra repenser votre itinéraire ! Une signalisation temporaire, « Attention battue », sera installée pour rappeler à tous de rester à distance de cette zone d’activité.
Cette battue d’une durée de 2h30 comptera des chasseurs formés pour l’occasion, qui porteront tous un gilet orange fluo. N’ayez crainte, ils n’ont pas choisi cette couleur par défaut de goût vestimentaire, mais bien pour une meilleure visibilité et sécurité.
La municipalité a fait appel à la compréhension des riverains, consciente que ces mesures peuvent entraîner quelques désagréments. Mais, soyons honnêtes, qui préfère un petit désagrément temporaire à un accident potentiellement grave ? La sécurité de tous reste la priorité pendant cette battue.
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Sangliers sur véhicules de police en Corse

Des sangliers font le show en montant sur un véhicule de police
Sur les réseaux sociaux, les sangliers et autres suidés sont devenus des stars incontestées, notamment lorsqu’il s’agit de grimper sur des véhicules de police. Une vidéo récente a mis en lumière un sanglier audacieux se pavanant sur le capot d’une voiture de gendarmerie, réceptionnant un accueil triomphant auprès des internautes. Mais l’histoire ne s’arrête pas là.
Forts du succès retentissant de la première vidéo, des créateurs de contenu, armés d’Intelligence Artificielle, ont réagi en générant des clips où des animaux ressemblant davantage à des cochons que à de véritables sangliers refont surface. Cela nous amène à nous demander : que se passe-t-il donc en Corse ? En effet, toutes ces vidéos ont été enregistrées sur cette île méditerranéenne, notamment à Bonifacio et Ajaccio, où les suidés semblent avoir pris d’assaut les commissariats de police.
Est-ce une nouvelle tendance animalière ou simplement un coup de pub mémorable ? Les vidéos, accompagnées d’une musique culte, ajoutent une touche d’irrévérence à cet exploit inattendu. Mais après tout, qui aurait pensé qu’un sanglier pourrait devenir une icône de la culture numérique ?
Pour en savoir plus sur les nouvelles tendances en matière de chasse et de comportements animaliers, suivez les dernières actualités sur Caninstore.
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Concours de suivi de sangliers à Bozouls

Bozouls : Un concours inédit sur les traces du sanglier
Deux jours au cœur de l’action canine
L’association l’Escapade bozoulaise, en collaboration avec la fédération des associations de chasseurs aux chiens courants (Afacc), se prépare à organiser un concours unique dans la région, les 1er et 2 février. Ce concours, dédié à l’approche du sanglier, mettra en valeur les talents de nos amis à quatre pattes.
L’objectif est simple, mais pas toujours évident : permettre à un ou deux chiens entraînés de suivre la voie naturelle du sanglier tout en s’adaptant à des situations similaires à celles rencontrées lors d’une chasse. Chaque participant a droit à un ou deux chiens qui devront flairer une zone donnée pendant une heure. À peine un chien signale une rentrée, son conducteur l’arrête et balise la brisée avec un marquage distinctif, indiquant ainsi le départ de la voie. Ce processus, mêlant patience et habilité, promet d’être captivant tant pour les concurrents que pour le public.
Le concours se déroulera sur un vaste territoire du Nord de l’Aveyron, à partir de Bozouls, et jusqu’à présent, 34 équipes se sont inscrites, venant principalement du Tarn et de l’Aveyron. C’est une occasion rare de découvrir l’univers de la chasse à travers les performances de ces chiens qui, convenons-en, ont souvent plus de flair que nous.
Un événement festif pour tous
Ce concours n’est pas uniquement réservé aux chasseurs aguerris ; il est également ouvert à tout public désireux d’assister à cet événement unique, d’écouter les anecdotes des conducteurs et d’apprécier le travail de ces fidèles compagnons à quatre pattes. Le départ sera donné dès 7 heures au complexe Cardabelle de Bozouls.
Les repas, organisés le samedi midi, le samedi soir et le dimanche midi à la salle des fêtes, seront l’occasion de se restaurer entre deux épreuves. Toutefois, pour ces moments de convivialité, il est conseillé de s’inscrire le matin même. Et pour ceux qui aiment se détendre après une journée de chasse, un apéritif musical animé est prévu le samedi soir à partir de 19 heures, suivi d’un dîner vers 20 heures et d’une performance du groupe « La Deyr
Plan national pour la protection des vipères en France

Un plan national d’actions en faveur des Vipères
Un état des lieux alarmant pour les populations de vipères en France
Malgré leur récente protection officielle depuis janvier 2021, les populations de vipères en France affichent un déclin préoccupant. Ce constat alarmant incite l’État à mettre en place un Plan National d’Actions (PNA) pour inverser cette tendance. En effet, les experts mettent en lumière plusieurs menaces pesant sur ces reptiles, comme l’altération, la disparition et la fragmentation de leurs habitats, mais aussi l’impact des changements climatiques, le dérangement humain et la destruction volontaire.
Il faut dire que la protection législative globale des vipères en France hexagonale ne suffit pas à elles seules à garantir leur survie. À l’heure actuelle, seules la Vipère d’Orsini est prise en compte dans un programme de conservation spécifique. Les autres espèces, tout autant menacées, ont encore un long chemin à parcourir pour bénéficier d’un cadre de protection adéquat.
Le Plan National d’Actions 2025-2030 : une stratégie pour l’avenir
Le nouveau PNA, s’étalant de 2025 à 2030, cible principalement les espèces de vipères aspic, péliade et de Seoane. Ce plan stratégique est articulé autour de 11 actions clés, visant à améliorer la compréhension et la gestion des populations ainsi que de leurs habitats. Parmi ces initiatives, on retrouvera des objectifs variés allant de l’évaluation des pressions sur les vipères à la sensibilisation du grand public.
Concrétisé dans le cadre d’une stratégie nationale pour la biodiversité, ce plan révèle une ambition forte pour la préservation des espèces les plus vulnérables sur le territoire. Il s’intègre ainsi parfaitement aux dispositifs législatifs protégeant ces reptiles, en cherchant à coordonner les efforts de sauvegarde.
Les 11 actions du PNA : un plan d’attaque complet
Le PNA se décline en plusieurs axes d’intervention :
- Animer, coordonner et accompagner la mise en œuvre du plan 2025-2030
- Améliorer la compréhension de la dynamique des populations des espèces
- Mieux évaluer les pressions et menaces pesant sur les vipères
- Définir une gestion adaptée des milieux abritant les vipères
- Conserver les populations, en priorisant les plus fragiles
- Améliorer la prise en compte des habitats utilisés par les vipères dans les politiques publiques
- Mieux appréhender les enjeux sanitaires autour des vipères selon le concept One Health
- Développer une offre de formation multicibles
- Sensibiliser les scolaires à la conservation des vipères
- Sensibiliser le grand public
- Réaliser des actions de sensibilisation à destination des gestionnaires d’espaces naturels et autres acteurs du territoire
Actuellement, le Plan national d’actions sur les « Vipères de France hexagonale » est en consultation publique jusqu’au 7 février. N’hésitez pas à vous renseigner pour contribuer à la protection de ces espèces fascinantes !
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Caccia d’Oru un salon de la chasse et de la sensibilisation environnementale

Caccia d’Oru : Un salon de la chasse gourmand en échanges et sensibilisation
Un rendez-vous convivial et tourné vers la nature
La 3e édition du salon de la chasse, Caccia d’Oru, s’installera à l’Île-Rousse, du 25 au 27 avril prochain, sur le parking de la place Paoli de Lisula. Cet événement met en avant une combinaison heureuse de convivialité, de commerce et de sensibilisation qui a su séduire les passionnés de chasse de l’île. Organisé par l’association des commerçants et artisans de L’Île-Rousse (Acair), ce salon a également pour objectif de sensibiliser les visiteurs aux enjeux environnementaux tout en leur offrant un large éventail d’équipements et de destinations de chasse.
Un programme riche et engageant
Pour cette nouvelle édition, une cinquantaine de stands seront présents, permettant aux participants de découvrir les dernières nouveautés en matière d’équipement, de vendre des destinations de chasse, et surtout, de s’engager dans une démarche de sensibilisation à la protection de l’environnement. Le président de l’Acair, Gilbert Barrachina, annonce une initiative inédite : l’échange de cartouches usagées contre des boîtes neuves. Cette action vise à encourager les chasseurs à gérer responsablement leurs déchets. De plus, l’événement accueillera une association de sapeurs-pompiers chasseurs de l’Aude, prônant une chasse propre, ainsi que d’autres organismes engagés dans la préservation de la biodiversité.
Un événement pour tous les passionnés
Le salon de la chasse en Balagne ne se contente pas d’être une foire traditionnelle, c’est un véritable festival qui rassemble le public autour de diverses activités. Entre la convivialité des échanges et l’engagement pour une chasse responsable, Caccia d’Oru se positionne comme un outil essentiel de communication pour la communauté des chasseurs.
Que vous soyez chasseur chevronné ou simple curieux désireux d’en apprendre davantage, cet événement promet de belles découvertes et de riches échanges !
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Dernière battue aux sangliers dans le Nord

Une dernière battue aux sangliers pour les chasseurs du Nord
Chasse et protection des cultures : un enjeu majeur
Dimanche dernier, les chasseurs du Nord se sont mobilisés pour réaliser leur ultime battue aux sangliers de la saison, dans la forêt de Bouvignies, près d’Orchies. Leur mission, un peu digne d’un film d’action rural, était de limiter les dégâts causés aux cultures par ces omniprésents animaux. La Fédération des Chasseurs du Nord a orchestré cette opération cynégétique en réaction à de nombreuses traces trouvées dans le bois, révélatrices d’un problème bien ancré dans la région.
En effet, l’année précédente avait vu des dommages substantiels dans les champs, provoquant une nécessité impérieuse de réguler la population de ces sangliers au caractère particulièrement prolifique. « Notre objectif est de réduire au maximum la présence de sangliers en plaine, afin de diminuer les dégâts que ces animaux peuvent causer dans les cultures, » explique François Fontenier, vice-président de la Fédération et maître d’œuvre de cet événement.
Une battue sous le signe de la rigueur et de la camaraderie
Ce sont donc 60 hectares qui ont été explorés par les chasseurs, armés de leurs fusils et d’une bonne dose de camaraderie. Avant de s’élancer dans cette grande chasse, Julien Leroy de l’association La cabane a veillé à ce que tous les participants soient en règle, contrôlant les documents administratifs et les assurances. Rien ne doit être laissé au hasard, sinon la chasse se transforme vite en une simple promenade dominicale.
Les traqueurs, aguerris et concentrés, ont réussi à déceler la présence d’un gros sanglier. Malheureusement, cette bête rusée a su jouer de son agilité en échappant aux tireurs. Une belle démonstration que, même lorsqu’on est sur le terrain, les sangliers peuvent s’avérer être des adversaires redoutables.
Pour ceux qui aiment la nature et la chasse, cette dernière battue est un rappel que la régulation des populations animales est essentielle pour la protection des cultures, mais aussi pour garantir un équilibre écologique. Qui aurait cru que quelques sangliers seraient capables de rendre la vie des agriculteurs si compliquée? Cela nous rappelle, une fois de plus, que dans le monde de la chasse, il ne faut jamais baisser sa garde.
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Tensions entre agriculteurs et Office français de la biodiversité dans les Hautes-Alpes

Hautes-Alpes : Des tensions croissantes entre agriculteurs et l’OFB
Europe Ecologie-les Verts prend position pour défendre l’Office français de la biodiversité
Dans un contexte où les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) se retrouvent sous pression, la section locale d’Europe Ecologie-les Verts (EELV) se mobilise pour dénoncer les menaces et l’impunité dont ces agents sont victimes. Les tensions ont culminé récemment avec un acte symbolique : le 16 janvier 2025, des membres des Jeunes agriculteurs et de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles des Hautes-Alpes ont déposé de la paille devant les locaux de l’OFB à Gap.
Ce mouvement de protestation survient après qu’un agent de l’OFB, également membre du Syndicat national des personnels de l’environnement – Force ouvrière, ait comparé les intentions des agriculteurs à celles de dealers demandant aux policiers de quitter les cités. Une affirmation qui a visiblement enflammé les esprits, et pour cause ! L’OFB, chargé de veiller à la préservation de la biodiversité, se retrouve au cœur d’un véritable champ de bataille entre les revendications agricoles et les impératifs environnementaux.
La situation est d’autant plus délicate que, à l’approche des élections à la Chambre d’agriculture des Hautes-Alpes, les tensions entre agriculteurs et agents de l’OFB se font de plus en plus palpables. EELV, tout en relayant un communiqué de l’intersyndicale de l’OFB, a exprimé ses préoccupations sur les “attaques injustes” visant l’OFB. Sur les réseaux sociaux, le parti a rappelé qu’il avait demandé au préfet une plus grande équité face aux menaces dirigées contre l’OFB et les associations de défense de l’environnement.
Dans ce contexte chaotique, EELV souligne que pointer du doigt des boucs émissaires n’est pas une solution et que cela pourrait exacerber la violence des tensions déjà présentes. L’enjeu ici n’est pas seulement la protection de la biodiversité, c’est également la nécessité d’un dialogue constructif entre les différents acteurs de l’environnement et de l’agriculture.
Face à cette escalade, la conclusion d’EELV est sans ambiguïté : la lutte contre l’obscurantisme et la défense d’un environnement respecté représentent un défi crucial pour les partis politiques et l’ensemble de la société. Reste à savoir si ces appels à l’aide seront entendus et si un terrain d’entente pourra être trouvé.
Pour en savoir plus sur l’actualité de la chasse et de la biodiversité, découvrez notre site : Caninstore.
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Expressions de chasse et de pêche

Expressions populaires liées à la chasse et la pêche
Un voyage à travers le langage du gibier
Les expressions populaires, parfois utilisées sans y penser, font partie intégrante de notre quotidien. Pourtant, avez-vous déjà pris le temps de découvrir l’origine et le sens de ces phrases qui résonnent dans l’univers des chasseurs et des pêcheurs ? Que ce soit d’un « chaud lapin » à un « froid de canard », notre langue regorge de pépites qui méritent d’être explorées.
Expressions autour du gibier à poils
Poser un lapin : Cette expression, née à la fin du XIXe siècle, évoque le fait de ne pas se présenter à un rendez-vous. Son origine ? Un mystère sans réponse. À l’époque, elle désignait aussi le fait de partir sans payer, le lapin étant perçu comme un animal imprévisible.
Être un chaud lapin : Ici, on parle d’un homme avec des besoins sexuels pressants. L’expression semble provenir d’une tournure plus explicite, mais l’image d’un lapin au tempérament ardent perdure.
Un fin limier : Utilisée pour désigner quelqu’un de perspicace, elle a ses racines dans la chasse à courre. Le limier, un chien entraîné, sait remonter la piste des animaux comme personne.
Lever un lièvre : Quand il s’agit de débusquer des secrets bien gardés, cette expression s’applique à merveille. C’est un clin d’œil à la rapidité et à l’agilité du lièvre qui échappe aux pièges du chasseur.
Expressions en lien avec le gibier à plumes
Un froid de canard : En clair, cela signifie un froid glacial. Que ce soit les canards qui bravent le gel ou les chutes de températures, cette expression évoque la résistance d’un animal qui ne plie pas face au froid.
Bayer aux corneilles : Une belle manière de parler de l’ennui. Si vous avez déjà vu un chasseur perdre son temps à attendre des corneilles peu passionnantes, vous comprendrez l’allusion.
De la roupie de sansonnet : Pour signifier que quelque chose n’a aucune valeur, cette expression se base sur une blague de mots datant du Moyen Âge, capturant l’essence de l’insignifiance.
C’est un faisan : Autrefois utilisé pour qualifier un escroc, cette expression a glissé du mot faiseur au très respecté faisan, soulignant une perception erronée de cet animal.
Elle est un peu bécasse : Malheureusement, cet oiseau a vu sa réputation entachée. Utilisé pour désigner une femme naïve, le terme bécassine provient d’un personnage de bande dessinée, consolidant l’image de l’étourdie.
Les pépites des pêcheurs
Il y a anguille sous roche : Cette expression suggère qu’il y a quelque chose de suspect. Elle trouve ses origines au Moyen Âge et évoque de manière imagée l’idée de dissimulation.
Noyer le poisson : Pour ceux qui cherchent à embrouiller, cette formule explique à partir d’une technique de pêche, où l’on affaiblit le poisson pour mieux le capturer. Une méthode digne d’un bon stratège !
Être muet comme une carpe : Qui peut se vanter de ne jamais avoir gardé le silence ? La carpe, avec sa manière discrète de se nourrir, incarne parfaitement cette idée.
Faire des yeux de merlan frit : Quand le regard devient niais, c’est souvent l’amour qui prend le dessus. Une expression qui sonne juste dans de nombreuses situations, pas vrai ?
Autres animaux et leurs expressions
Sauter du coq à l’âne : Quand une discussion bifurque sans lien apparent, cette expression met en lumière la tendance humaine à la distraction.
Fier comme un pou : Ce sentiment de fierté sans raison provient d’une confusion linguistique qui remonte au Moyen Âge. Les poules n’en sont pas… fières, il faut le dire !
Avoir des yeux de lynx : Pour ceux dotés d’une vision extraordinaire, les lynx sont des symboles d’observation aigüe. Cela vient peut-être d’anciennes légendes grecques.
Ne pas attacher son chien avec des saucisses : Un appel amusant à ne pas être trop avare. Qui penserait qu’attacher un chien avec de la charcuterie serait une bonne idée ?
Avaler des couleuvres : Fran-CHIR un affront sans mot dire, voilà qui est difficile. Une belle métaphore pour illustrer les situations délicates !
Être cocu : Le coucou et le cocu, deux notions qui se croisent ici. C’est marrant de voir comment les mots et les comportements des oiseaux influencent notre langage.
En conclusion, une girafe et son mystère
Peigner la girafe : Enfin, cette expression mystérieuse nous rappelle que parfois, les mots ne veulent rien dire ! Un clin d’œil à l’histoire de l’animal qui a captivé les foules à son arrivée à Paris. C’est à la fois intrigant et très amusant !
Pour découvrir d’autres facettes de la langue et de la chasse, n’hésitez pas à visiter notre site Caninstore.
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Animaux sauvages et législation : ce qu’il faut savoir

Peut-on vraiment avoir un animal sauvage chez soi ? Les règles à connaître pour éviter les mauvaises surprises
La cohabitation entre un humain et un animal sauvage n’est pas sans conséquences. Prenons exemple sur l’histoire récente de Rillette, une laie devenue célèbre par l’intermittence de son aventure médiatique. Élevée par Élodie dans l’Aube, Rillette a su séduire son adoptante, avec qui elle a partagé plus d’un an de vie commune.
Quand l’amour pour un animal se heurte à la loi
Bien que leur complicité soit touchante, la législation française reste ferme : Élodie n’avait pas le droit de garder Rillette chez elle. La préfecture lui a d’ailleurs proposé deux alternatives peu joyeuses : soit confier la laie à un centre spécialisé, soit l’euthanasier. En paralèle, Élodie s’expose à trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. C’est bien là une situation qui donne à réfléchir sur notre rapport aux animaux sauvages.
Un sursis pour Rillette
Le 16 janvier 2025 a marqué une petite lueur d’espoir lorsque la justice a suspendu la décision du préfet, ouvrant ainsi la voie à un nouvel examen de la situation d’Élodie et de Rillette. Mais il reste encore plusieurs étapes à franchir, notamment l’obtention d’une dérogation par la préfecture pour que Rillette puisse vivre en toute légalité. La route est semée d’embûches, mais l’avenir est peut-être moins sombre qu’à l’origine.
Ce qui définit un animal domestique
Avant toute chose, il convient de définir ce qu’est un animal domestique. La justice s’est appuyée sur divers ouvrages pour établir cette notion. Si le sanglier est clairement exclu de la liste, quelques animaux inattendus sont reconnus comme domestiques, tels que le dromadaire, le lama ou même le renne d’Europe. On y apprend ainsi que, loin d’être une marotte, le choix d’un individu de cohabiter avec un animal sauvage peut s’avérer pour le moins illégal.
À qui le droit d’avoir un animal sauvage ?
Seuls trois types d’établissements sont légalement autorisés à garder des animaux sauvages : les élevages professionnels ou non, les spectacles itinérants (bien que ceux-ci soient voués à disparaître d’ici 2028) et les zoos. Cependant, pour obtenir ce droit, ces établissements doivent répondre à certaines exigences cruciales. Cela inclut une infrastructure adaptée pour assurer le bien-être animal, des compétences appropriées et des mesures de sécurité adéquates.
Déclaration en préfecture : un passage obligé
Il est primordial de déclarer tout animal sauvage en préfecture. C’est ce qui a permis à Maurice, un autre sanglier en détresse, de rester avec sa famille d’accueil en Corrèze, tandis que Toto a été admis dans un parc animalier. Pas de fatalité donc, mais un profond respect des règles en vigueur.
En somme, bien que l’idée d’accueillir un animal sauvage puisse sembler séduisante, la législation s’oppose fortement à cette tendance. En gardant ces règles à l’esprit, on peut éviter bien des désagréments. Qui aurait cru qu’un simple amour pour les animaux pouvait mener à des situations aussi complexes ?
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