Interdiction des battues en zones d’ours selon l’ASPAS

Vers une interdiction des battues dans les zones où les ours sont présents?
Avec le procès des chasseurs impliqués dans la mort de l’ourse Caramelles, les débats autour des pratiques de chasse sont relancés. Les peines jugées trop légères par les anti-chasse ont poussé l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages, l’ASPAS, à réclamer une réforme de la chasse en fonction de la présence des ours.
Pour cette association, « L’État doit absolument se montrer plus intransigeant vis-à-vis des pratiquants de ce loisir néfaste pour la biodiversité, en prenant les mesures adéquates pour éviter toute future tragédie ! » L’ASPAS critique les chasseurs pour leur manque de connaissances sur les ours et la manière d’agir en cas de rencontre. L’association souligne le caractère dangereux des battues avec des chiens courants sans pour autant prendre en compte les risques que l’ours peut représenter pour les humains.
Une chasse inutile selon l’ASPAS
L’ASPAS estime que les zones habitées par les ours ne sont pas celles où les ongulés causent des dégâts aux cultures. D’après elle, les sangliers et autres grands gibiers devraient être laissés en paix dans ces secteurs pour éviter des interventions humaines inutiles. Elle prône ainsi soit une interdiction totale des battues dans ces zones, soit une formation obligatoire pour les chasseurs sur le comportement et la biologie de l’ours, dispensée par l’OFB (Office Français de la Biodiversité), garant du Réseau Ours Brun dans les Pyrénées.
Des formations obligatoires à défaut d’interdiction totale ?
Si l’État ne concède pas à interdire la chasse dans les zones où les ours sont présents, l’ASPAS propose une alternative : délivrer les autorisations de chasse seulement après une formation stricte sur les ours. Cette formation, selon l’ASPAS, ne devrait pas être dispensée par les Fédérations de chasse, mais par l’OFB.
Alors que la gestion des sangliers devient cruciale et que les politiques sur les prédateurs évoluent, les demandes de l’ASPAS semblent parfois déconnectées des réalités du terrain. Ces propositions s’apparentent souvent à des opportunités pour attirer l’attention médiatique, surtout en capitalisant sur des incidents comme celui de l’ourse Caramelles pour critiquer la chasse en France.
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Sangliers en hausse menace du petit gibier dans le Gers

Chasse dans le Gers : La prédominance du sanglier met en péril le petit gibier
La chasse dans le Gers est à un tournant critique. Un chasseur local, Michel, met en lumière une inquiétante tendance : la raréfaction du petit gibier, exacerbée par les choix agronomiques et de gestion. Ce phénomène est marqué par de récentes tensions autour des indemnisations pour les dégâts causés par le gros gibier, notamment le sanglier, qui semble accaparer l’attention au détriment des espèces plus petites.
Les conséquences des remembrements agricoles
Après 18 années passées à traquer le petit gibier, Michel s’inquiète de l’évolution de cette noble activité. « Autrefois, nos campagnes étaient riches en polyculture, » se souvient-il. Les exploitations agricoles diversifiées, avec leur éventail de bétail, de prairies et de petites parcelles, favorisaient la prolifération d’espèces telles que les faisans et les perdrix. Mais avec le remembrement, ces paysages ont été bouleversés. Les vastes parcelles ont remplacé les petites fermes, coupe de prairies et arrachage de haies ayant drastiquement modifié l’habitat naturel.
Le petit gibier en voie de disparition
Ce constat amer n’est pas isolé. Nombreux sont les chasseurs qui, face à la baisse des populations de petit gibier, ont dû renoncer à leur pratique. Certains d’entre eux se tournent alors vers la chasse en domaine privé, mais celle-ci reste inaccessible à bien des portefeuilles. « Pour adhérer à une chasse privée, il faut débourser entre 300 et 600 euros par an, » souligne Michel, qui souligne que cette solution ne convient pas à tous.
Le revers de la médaille du gros gibier
Le choix de se concentrer sur le sanglier, jugé plus attractif, pourrait devenir problématique. En misant trop sur ce gibier, les chasseurs se voient aujourd’hui acculés à compenser les dégâts causés. « Certaines sociétés de chasse ne peuvent même pas assumer ces coûts, » confie Michel, insistant sur le fait que ce ne devrait pas être à eux de payer. Pour lui, la solution réside dans une meilleure répartition des responsabilités, impliquant les agriculteurs qui devraient, par exemple, assurer leurs cultures.
Une impasse inquiétante
La situation actuelle du monde de la chasse dans le Gers semble être dans une impasse. Les tensions persistent, exacerbées par des décisions politiques qui favorisent le gros gibier au détriment d’un équilibre plus naturel. Michel, qui ne peut pas chasser pour des raisons médicales cette année, déplore un passé où la chasse au petit gibier était une pratique courante, ancrée dans la culture locale.
A la lumière de ces réflexions, il est essentiel de réévaluer les pratiques de chasse et de gestion sauvage pour préserver la biodiversité et maintenir un équilibre entre toutes les espèces animales. La chasse, à la fois passion et tradition, mérite de retrouver le bon sens qui prévalait dans les campagnes gersoises.
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Célébration de la Fin de Saison de Chasse au Sanglier à Coustouge

Coustouge : Célébration de la Fin de Saison de Chasse au Sanglier
Une traditionnelle fête pour clôturer la saison
L’association intercommunale de chasse agréée (Aica) Saint-Victor a réuni les passionnés de chasse des communes de Coustouge, Jonquières et Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse pour célébrer la fin de la saison de chasse au sanglier. La Maison des chasseurs a servi de cadre à cet évènement convivial, marqué par un repas traditionnel en l’honneur de cette fin de saison à l’approche du printemps.
Parmi les convives, non seulement des chasseurs, mais aussi des amis non-chasseurs et les maires des communes voisines, Jacques Piraud (Jonquières) et Paul Berthier (Coustouge), étaient présents. Malheureusement, le maire de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse a dû s’excuser pour son absence. Selon Damien Couderc, président de l’association, quelques battues sont encore prévues jusqu’à la fin du mois, prolongeant ainsi le plaisir de la chasse.
Des réjouissances culinaires au rendez-vous
Lors de cette fête, les participants ont eu l’agréable surprise de se voir servir un cassoulet copieux, préparé avec soin par le célèbre restaurant Escudier à Castelnaudary. En dessert, les convives ont pu savourer des oreillettes faites maison, gracieusement offertes par Jeanine Amiel, suivies d’une délicieuse fougasse tout juste sortie du four d’un boulanger de Talairan. L’ambiance était chaleureuse et animée, riche en échanges et en rires.
Au cours de la saison 2024-2025, l’Aica Saint-Victor a affiché un bilan impressionnant avec 125 sangliers abattus. Une belle récompense pour les efforts fournis tout au long de l’année.
Cette célébration a non seulement permis de clôturer la saison de chasse, mais aussi de renforcer les liens entre les membres de la communauté, acteurs du monde de la chasse et de la nature. La convivialité était palpable, faisant de cette rencontre un moment mémorable.
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Un moment mémorable avec une laie et ses marcassins en Vendée

Une laie et ses marcassins immortalisés en Vendée
Le samedi 22 février 2025, près des Sables-d’Olonne, une laie et ses cinq marcassins ont été saisis par l’objectif d’un photographe animalier, créant un moment mémorable et apprécié sur les réseaux sociaux. Cette rencontre, inattendue et émouvante, a captivé les internautes et rappelle l’importance de la biodiversité dans notre environnement.
André Untéreiner, un photographe amateur passionné par la faune, se trouvait dans le secteur d’Olonne-sur-Mer, à l’affût des chevreuils parmi les champs inondés. Après une longue journée à attendre patiemment, il a vu une silhouette noire s’approcher à la tombée de la nuit. Alerté par ce mouvement, il a rapidement sorti son appareil photo pour capturer ce qu’il pensait être une opportunité unique.
Quelle a été sa surprise en découvrant qu’il s’agissait d’une laie accompagnée de ses cinq marcassins ! « C’est la première fois que j’en vois dans le secteur », déclare-t-il encore émerveillé, ayant déjà croisé des faons, renardeaux et sangliers dans les environs. La photo, rapidement partagée en ligne, a suscité l’admiration et l’émerveillement des utilisateurs des réseaux sociaux, ajoutant une touche de beauté naturelle à leur fil d’actualités.
Ces moments de connexion avec la nature, bien qu’imprévus, rappellent à chacun d’entre nous l’importance de préserver notre faune locale. Que vous soyez passionné de photographie animale ou simplement curieux de la nature, gardez l’œil ouvert et n’hésitez pas à partager vos rencontres insolites.
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Inquiétudes sur les battues aux sangliers dans le Rhône

Inquiétudes croissantes autour des battues aux sangliers dans le Rhône
Des riverains préoccupés par la sécurité lors des chasses
Depuis l’automne 2024, la tranquillité des habitants de Sathonay-Camp, dans le Rhône, est mise à mal par les nombreuses battues aux sangliers organisées dans l’espace du Ravin. Au moins quatre d’entre elles ont été menées le dimanche, suscitant une inquiétude croissante parmi les riverains qui craignent pour la sécurité de leurs enfants et de leur environnement. Les sons des coups de feu sont loin d’être apaisants, et une battue s’est même déroulée à proximité d’un poney club, bouleversant les jeunes équitants.
Yaëlle Farge, gérante du Poney Club du Val de Saône, témoigne : « Les enfants étaient sur la carrière et nous avons vu les chasseurs arriver avec les chiens. Les sifflets et les coups de fusil ont fait très peur à nos poneys et, bien sûr, nous étions très inquiets pour la sécurité des enfants. »
Un appel à la régulation des battues
Leurs craintes ne sont pas isolées. Christine Levera, représentante de l’association Les Voix du vallon, exprime sa frustration : « Dimanche, j’avais mes petites-filles chez moi. Je n’ai pas envie qu’elles se prennent une balle perdue. On n’est jamais prévenus! » Ce sentiment de danger palpable pousse de nombreux riverains à demander une régulation des battues, notamment en proposant que celles-ci se déroulent en semaine, lorsqu’il y a moins de promeneurs sur les chemins environnants.
Le président de la Fédération des chasseurs, Alain Berlioz-Curlet, reconnaît que la communication pourrait être améliorée, tout en défendant le choix du dimanche pour les battues, qui coïncide avec leurs horaires de disponibilité.
Le souhait de sanctuariser l’espace du Ravin
Outre ces préoccupations de sécurité, certains collectifs prônent également la protection des bois de l’espace du Ravin, en prenant en compte la présence du hibou grand-duc qui y niche. Avec des préoccupations aussi variées que légitimes, le dialogue entre chasseurs et riverains semble plus nécessaire que jamais pour assurer une cohabitation harmonieuse.
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Biostimulant pour éloigner les sangliers des champs de maïs

Un biostimulant innovant pour contrer les sangliers dans les maïs
Ne laissez pas le sanglier s’inviter dans vos champs de maïs ! Depuis cette année, en Normandie, l’entreprise SCS Protection des cultures a introduit le PAT 04-12, un biostimulant destiné à éloigner les sangliers. Cette initiative, déjà éprouvée dans les Hauts-de-France, permet aux agriculteurs de prendre les devants face aux ravages causés par ces hôtes indésirables.
Un partenariat innovant sur le terrain
Le jeudi matin, à Saint Philbert-des-Champs, aux franges du Calvados et de l’Eure, Stéphane Michel, en charge du triage chez SCS Protection des cultures, et Benjamin Benard, responsable commercial chez Néolait, s’activent pour garantir une récolte optimale. L’objectif ? Évaluer l’efficacité du PAT 04-12 en collaboration avec une dizaine d’agriculteurs de la région, dont Antoine Caplain, qui fait face à une problématique de dégâts causés par les sangliers et les corbeaux.
Avec l’échéance prochaine de l’arrêt du Korit 420 FS®, un produit antérieur efficace, le choix de tester le PAT 04-12 s’est imposé comme une démarche proactive. Les équipes se réunissent avec la conviction que ce nouvel enrobage pourrait préserver leurs récoltes.
Un processus de traitement minutieux
La gestion des semences se fait dans un cadre complètement autonome. C’est ainsi que 400 doses de semences peuvent être traitées en une journée, avec la capacité d’atteindre 1 000 doses grâce à la mobilisation de quatre opérateurs. Stéphane Michel souligne la simplicité du système : « Il suffit d’un terrain plat et d’un télescopique pour effectuer le processus. » Chaque sac de semences est ouvert, enrobé selon la recette choisie, reconditionné et étiqueté, tout cela dans le respect des normes légales.
Comment participer à cette initiative ?
La campagne d’enrobage a débuté début mars et se poursuivra jusqu’à fin avril. Les agriculteurs intéressés doivent se grouper avant de contacter Marie au 02 31 23 10 13. Les possibilités sont encore ouvertes, mais le temps presse pour bénéficier de ce service.
Dans quelques semaines, il sera intéressant de revenir aux nouvelles du Gaec du Lieu Mathieu pour savoir si le cochon a finalement trouvé un autre coin à explorer que leurs champs.
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Fermeture de la D709 pour une battue administrative aux sangliers

Fermeture d’une route pour une battue aux sangliers en Dordogne
Une route départementale perturbée pour la chasse aux sangliers
Le 23 mars, la préfecture de la Dordogne a décidé de prendre les choses en main en organisant une battue administrative aux sangliers. Cette opération, visant à réguler la population de ces animaux, entraînera la fermeture totale de la D709 sur près de 20 kilomètres entre les Lèches et Bergerac. La circulation sera interrompue de 8h à 17h, ce qui pourrait poser quelques désagréments aux automobilistes peu avertis.
Pour éviter que les chasseurs ne soient dérangés par des véhicules indésirables – vous savez, ce moment où une voiture passe au milieu d’une battue et où tout le monde se regarde avec des yeux ronds – une déviation a été mise en place par le Fleix. Les usagers de la route devront donc redoubler de vigilance et suivre les indications pour ne pas se retrouver sur le chemin des sangliers ou des chasseurs.
En plus de la D709, deux autres routes, la route de la Forge et la route des Mazières, vont également connaître des interruptions pendant cette période. En somme, si vous prévoyez de circuler dans le secteur ce jour-là, il serait sage d’opter pour une alternative ou de tranquillement fureter chez soi plutôt que d’entrer dans le grand jeu de la chasse.
Pour un meilleur déroulement de cette journée, les autorités invitent les automobilistes à suivre les itinéraires de déviation et à faire preuve de patience. Qui sait, ce pourrait même être l’occasion de découvrir de nouveaux paysages – ou d’échapper à un éventuel croisement inattendu avec un sanglier un peu trop curieux !
Rendez-vous donc le 23 mars pour une journée placée sous le signe de la chasse en Dordogne, tout en gardant la sécurité au cœur de nos préoccupations.
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Réserve biologique intégrale de l’Esterel enjeux et oppositions

Réserve biologique intégrale dans l’Esterel : Controverses et préoccupations
Des élus s’opposent à la future réserve biologique de l’Esterel
La création d’une réserve biologique intégrale dans l’Esterel fait actuellement l’objet d’une vive controverse dans le Var. L’Office National des Forêts (ONF) a émis un projet qui suscite des inquiétudes parmi les élus, qui dénoncent l’absence de concertation dans le processus. Bien que l’idée de cette réserve ne soit pas nouvelle — l’ONF y réfléchit depuis 2008 — les élus locaux estiment que cette initiative menace les activités économiques et environnementales de la région.
Une gestion radicalement transformée
Actuellement, deux types de réserves biologiques existent : les réserves biologiques intégrales (RBI), où toutes les interventions humaines sont exclues, et les réserves biologiques dirigées (RBD) qui permettent certaines activités à visée de conservation. Le projet de réserve intégrale dans l’Esterel ne se limite pas à une simple extension, puisqu’il fait passer la surface classée de 383 hectares à plus de 2 000 hectares, une croissance qui implique des changements significatifs dans la gestion du massif.
Des interdictions qui font grincer des dents
Les élus de l’Agglomération Estérel-Côte d’Azur craignent que les nouvelles restrictions touchent des activités essentielles telles que le pastoralisme, la chasse, et même l’apiculture. La chasse, en particulier, est perçue comme une entreprise de régulation essentielle qui pourrait être impactée. Les acteurs locaux s’inquiètent également de l’absence d’informations claires sur les interdictions potentielles qui pourraient découler de ce projet.
Réponses de l’ONF aux inquiétudes
Face à cette levée de boucliers, Gildas Reyter, représentant de l’ONF, a tenté de calmer les esprits. Selon lui, les itinéraires cyclables validés continueront d’être intégrés dans le projet, tandis que la question de l’apiculture est justifiée par des préoccupations de pollutions génétiques. Concernant la chasse, il a clarifié que celle-ci serait toujours autorisée, sauf pour le petit gibier, et que des panneaux d’information seraient installés pour signaler les différentes prohibitions.
Un projet controversé à surveiller de près
La création de cette réserve biologique intégrale dans l’Esterel pourrait bien transformer la dynamique de la région. Entre la volonté de protéger la biodiversité et les préoccupations des acteurs locaux, le débat est loin d’être clos. Quelle sera la suite pour les activités de loisirs, économiques et environnementales du massif ? La réponse reste à définir, mais il est crucial pour les élus et les habitants de continuer à se mobiliser et à faire entendre leurs voix.
Actuchassse pour Caninstore
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Relance de la Filière de Munitions de Petit Calibre en France

Relance en Perspective d’une Filière de Munitions de Petit Calibre en France
Depuis la fermeture de l’usine Giat Industries au Mans à la fin des années 1990, la France a été dépourvue d’une filière industrielle souveraine pour les munitions de petit calibre, telles que les calibres 5,56 mm, 7,62 mm et 9 mm. La Direction générale de l’armement (DGA) a longtemps freiné toute initiative visant à rétablir cette capacité, arguant qu’elle ne correspondait pas à des enjeux « stratégiques » et qu’aucun problème d’approvisionnement n’existait avec les fournisseurs étrangers, malgré des incidents de qualité des cartouches.
Un Projet Abandonné, Mais Pas Oublié
En 2017, le ministre de la Défense de l’époque, Jean-Yves Le Drian, avait tenté de relancer la filière en signant un accord avec Armements (filiale de Thales), NobelSport, et Manurhin, mais ce projet a rapidement été abandonné après la publication de la Revue stratégique de défense, en octobre de cette même année.
La Réflexion d’un Retour à la Production Nationale
Cependant, les circonstances exceptionnelles engendrées par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine ont provoqué un réveil des consciences. En décembre dernier, Emmanuel Chiva, le Délégué général pour l’armement, a reconnu un changement de position. « Le besoin des armées est d’être approvisionnées, en priorité, en munitions de 5,56 mm », a-t-il déclaré, ouvrant la voie à une localisation éventuelle d’une usine en France.
Une Collaboration Franco-Belge en Perspective
Dans ce cadre, la France et la Belgique avaient déjà signé une lettre d’intention pour établir un partenariat relatif aux munitions de petit calibre. Ce partenariat viserait à créer une ligne d’assemblage sur le sol français tout en s’approvisionnant directement auprès de l’industrie belge, un projet qui pourrait démarrer dans les mois à venir.
Un Nouveau Tournant dans le Dossier
Le belge FN Browning, initialement pressenti pour jouer un rôle central dans la reprise de l’armurier Verney-Carron, semble maintenant être en concurrence. Selon des sources, le ministère des Armées a décidé de lancer un appel d’offres ouvert, changeant l’approche initiale et laissant donc place à d’autres acteurs européens, comme Beretta. Cette décision, bien qu’ouverte, pourrait potentiellement retarder le démarrage des opérations sur le sol français.
À Suivre de Près
Les prochaines étapes et la réaction de la Défense belge face à ce revirement seront des éléments cruciaux à surveiller, surtout dans un contexte où des discussions de coopération entre plusieurs États européens ont déjà été évoquées. La sécurisation des stocks d’armements et de munitions semble plus que jamais d’actualité.
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Signé : Actuchassse pour Caninstore
Mystère autour de la mort d’un lama dans l’Hérault et soupçons d’attaques de loups

Un lama mort mystérieusement : les soupçons d’une attaque de loups dans l’Hérault
Début février 2025, un jeune lama a été retrouvé sans vie à Clapiers, près de Montpellier. La nouvelle a pris de l’ampleur lorsqu’un éleveur inquiet a décidé de partager son témoignage sur cet incident troublant. Bien que les autorités n’aient pas confirmé la présence de loups, elles n’écartent pas cette possibilité. Face à ce mystère, les éleveurs de la région sont en état d’alerte.
La découverte alarmante
Dans la nuit du 10 au 11 février, le corps sans vie d’un jeune lama a suscité l’inquiétude sur une propriété privée. Alors que l’événement est resté discret au départ, Damien Fortier, éleveur à Murviel-lès-Montpellier, a choisi de donner l’alerte début mars à travers une vidéo diffusée sur sa chaîne YouTube. Les blessures sur l’animal lui donnent des raisons de suspecter une attaque de loups. Le propriétaire du lama, pour sa part, a rapidement averti les autorités compétentes.
Les premiers constats et l’enquête en cours
Sur place, des agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) ainsi que des gendarmes ont examiné l’animal. Bien qu’il n’y ait pas d’éléments concrets établissant la responsabilité d’un loup, l’hypothèse reste ouverte. Les premières analyses indiquent que le lama aurait succombé à une strangulation et à une asphyxie, un mode opératoire qui pourrait correspondre à un canidé, comme le loup. Le préfet de l’Hérault a confirmé la mort de l’animal, tout en précisant qu’il était encore trop tôt pour désigner un coupable.
Les mesures de sécurité renforcées
Manifestement préoccupé, Damien Fortier a fait part de son appréhension : “Si le loup a goûté au lama, il risque de vouloir y regoûter à nouveau.” En conséquence, il a pris des mesures pour protéger son troupeau, comprenant une vingtaine de lamas et d’alpagas qu’il élève depuis trois ans. Parmi ces mesures, il a rehaussé ses clôtures et conseille ses confrères d’agir de même. “Je veille à la qualité des clôtures, car parfois, même un lama curieux peut créer des ouvertures!” dit-il dans sa vidéo.
Une région sous tension
L’inquiétude est palpable parmi les éleveurs locaux. Plusieurs incidents suspects ont été rapportés dans l’Hérault ces derniers mois, notamment à Argelliers et autour du Pic Saint-Loup. De plus, la mort de plusieurs animaux de ferme près de Saint-Bauzille-de-Montmel a intensifié les craintes. En parallèle, la découverte d’une louve décédée – victime d’un accident de la route – près de la Grande-Motte remet sur le tapis la présence de ces prédateurs dans la région.
Quelles conséquences pour les éleveurs ?
Cette situation délicate réveille un débat entre les éleveurs et les défenseurs de la faune sauvage. Malgré l’angoisse qui règne, les autorités prennent leur temps pour tirer des conclusions. L’OFB poursuit son enquête et pourrait bientôt faire état de ses observations. Si la présence de loups dans l’Hérault semble avérée, leur implication dans la mort du lama nécessite encore des preuves tangibles. En attendant, les éleveurs s’adaptent et mettent en place des mesures préventives pour protéger leurs animaux de toute potentielle menace.
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