Le cerf et le chevreuil en danger de classement nuisible

Le cerf et le chevreuil en danger de classement nuisible

Le cerf et le chevreuil bientôt classés nuisibles ?

La question de l’impact des cervidés sur les forêts françaises ne cesse de faire débat. Récemment, l’Office National des Forêts (ONF) a mis en lumière des frictions persistantes avec les chasseurs, qui se plaignent souvent des quotas de prélèvements jugés excessifs. Un rapport récent a même suggéré que le cerf et le chevreuil pourraient être classés parmi les espèces nuisibles. Mais qu’est-ce qui se cache derrière un tel classement ?

Un constat alarmant sur les forêts

Dans son rapport pour le contrat État-ONF 2026/2030, l’ONF soulève des enjeux cruciaux concernant la gestion des forêts françaises. Bien que l’organisme estime avoir atteint les objectifs du contrat précédent, il a formulé six recommandations essentielles pour l’avenir. Parmi elles, la priorité accordée à un « choc de régulation des ongulés » est particulièrement notable. Ce terme désigne en effet la nécessité d’équilibrer la faune et la forêt, car actuellement, 50% des forêts domaniales sont en déséquilibre.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : entre 1974 et 2023, le prélèvement de cerfs a été multiplié par 13 et celui des chevreuils par 10. Une telle croissance des populations de cervidés entrave la régénération naturelle des forêts, entraînant des coûts de protection considérables. En fonction des zones, ces coûts peuvent représenter entre 21% et 50% du total des plantations.

Des mesures radicales préconisées

Pour lutter contre cette situation, l’ONF propose plusieurs actions inspirées de stratégies mises en place lors de la crise de la peste porcine africaine en 2019. Parmi ces mesures : des battues administratives renforcées, des tirs de nuit encadrés par des caméras thermiques et la formation d’équipes mixtes de chasseurs. Une solution parfois envisagée consiste à attirer les animaux dans des enclos pour l’abattage, une méthode qui ne ravit pas tous les acteurs.

Des mesures portant spécifiquement sur les chasseurs sont également à l’ordre du jour. Cela inclut des compensations financières, la mise en place de prélèvements ciblés sur les groupes matriarcaux, et un classement temporaire en tant qu’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts (ESOD). L’ONF appelle également à renforcer la communication avec le public sur ces enjeux et à établir un observatoire national pour mieux gérer l’équilibre forêt-ongulés.

Une communication cruciale

Il est évident qu’il est difficile pour l’ONF de mener à bien cette campagne de régulation sans l’approbation et le soutien du grand public. Un effort de sensibilisation est donc jugé fondamental, tout comme l’utilisation de nouvelles technologies pour le suivi et le dénombrement des populations animales. L’ONF prévient que sans une réponse rapide et efficace, la gestion durable des forêts pourrait être gravement compromise.

La préservation de nos forêts semble être en jeu, et s’interroger sur l’équilibre entre les différentes espèces est devenu incontournable. Les prochains mois et années s’annoncent cruciaux pour savoir comment évolueront les relations entre la faune sauvage, la gestion forestière, et la pratique de la chasse en France.

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Chasser sans confondre coureurs et sangliers

Chasser sans confondre coureurs et sangliers

Chasse : distinguer un coureur d’un sanglier, un enjeu crucial

À l’heure où la sécurité en forêt suscite de plus en plus d’inquiétudes, il est essentiel de ne pas confondre un coureur avec un sanglier. Chaque année, traileurs, randonneurs, vététistes et familles partagent les mêmes sentiers que les chasseurs armés, et une mauvaise identification peut avoir des conséquences dramatiques.

Six conseils pour éviter les confusions

Conseil n°1 : Le sanglier ne porte jamais de coupe-vent fluo Décathlon ni de baskets usées. C’est un coureur qui arbore ce look, pas un sanglier.

Conseil n°2 : Si vous croisez un sanglier et que vous lui dites bonjour, il ne vous répondra pas. En revanche, un coureur vous lancera un « salut » essoufflé, sauf s’il est trop concentré ou de mauvaise humeur.

Conseil n°3 : Le sanglier se cuisine au vin rouge, tandis que le promeneur, lui, n’en aura pas besoin. Pas même avec des pommes de terre !

Conseil n°4 : Le sanglier galope sur quatre pattes, alors que le promeneur court sur deux… sauf après quelques verres d’apéro, bien sûr.

Conseil n°5 : Un sanglier peut filer à 70 km/h, alors qu’un traileur local atteint parfois les 12 km/h… en descente, avec un bon coup de vent dans le dos.

Conseil n°6 : Un sanglier ne fredonne jamais du Christophe Maé, contrairement à certains promeneurs, hélas !

Ces observations, bien que teintées d’humour, soulignent l’importance de la vigilance et de la responsabilité de chacun, notamment des personnes armées, pour assurer la sécurité de tous. La cohabitation en forêt doit se faire dans le respect et la clarté pour éviter les tragédies.

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Fosse de cadavres de sangliers découverte à Opoul-Périllos

Fosse de cadavres de sangliers découverte à Opoul-Périllos

Une fosse inquiétante remplie de cadavres de sangliers à Opoul-Périllos

Découverte troublante en pleine garrigue

Récemment, un marcheur se promenant près d’Opoul-Périllos a été confronté à un spectacle macabre : une fosse à ciel ouvert, remplie de restes de sangliers. Cette trouvaille a suscité des interrogations parmi les promeneurs, plongeant un coin de nature en plein questionnement sur la gestion des déchets de venaison dans la région. La mairie, accompagnée de la Fédération de chasse, assure qu’il ne s’agit pas d’un charnier, mais d’un dispositif réglementaire de gestion des déchets issus de la chasse.

Le promeneur, choqué par la scène, décrit une tranchée nauséabonde à proximité de la D900, où des têtes, os, peaux et carcasses de sangliers s’entassent. « Odeur pestilentielle, cadavres récents et restes en décomposition : j’y ai compté au moins une vingtaine de bêtes », témoigne-t-il dans un message. Ce charnier, ou plutôt cette fosse, est accessible par un petit chemin et semble défier les normes d’hygiène attendues.

Les autorités s’expliquent

Le maire d’Opoul-Périllos, Patrick Sarda, affirme que tout a été réalisé dans le respect des réglementations. « Cette fosse a été déplacée ici il y a environ un an et se conforme à la norme requise. Les sangliers abattus sont amenés au laboratoire de chasse où les parties comestibles sont prélevées, le reste étant mis ici, accompagné d’une couche de chaux pour la décomposition », explique-t-il. Cependant, sur place, la présence de chaux est difficile à déceler, soulignant un manque flagrant de contrôle de l’espace.

Une gestion cyclique sous surveillance

Jean-Pierre Sanson, président de la Fédération de chasse des Pyrénées-Orientales, précise que cette fosse est une méthode de gestion des déchets de venaison. « Ce n’est pas un charnier et c’est interdit. La réglementation exige d’effectuer un recouvrement régulier pour faciliter la dégradation. Nous ne recouvrons pas à chaque battue, mais attendons que la fosse soit remplie à deux tiers avant d’en ouvrir une nouvelle », explique-t-il.

Avec environ 8 000 sangliers abattus chaque année dans le département, la question se pose : pourquoi ne pas utiliser les services d’équarrissage habituels pour les élevages ? « La collecte serait un véritable défi logistique », souligne-t-il.

Différents types de déchets et réglementation

Il est important de distinguer les « déchets de venaison », comprenant les restes de la dépouille, tels que têtes, peaux et viscères, des cadavres d’animaux trouvés dans la nature. La gestion de ces déchets est strictement encadrée par la législation. En effet, la création des fosses doit respecter plusieurs critères : une pente inférieure à 7 %, une distance minimale de 100 mètres des points d’eau, 200 mètres des habitations et 50 mètres des chemins communaux.

En somme, bien que les chasseurs et les autorités affirment agir dans le cadre de la légalité, la situation soulève de nombreuses questions sur la gestion des carcasses d’animaux et les impacts environnementaux qui en découlent.

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Le Braque turc et son lien potentiel avec les fentes labiales humaines

Le Braque turc et son lien potentiel avec les fentes labiales humaines

Le Braque turc : un chien au nez fendu et son rôle potentiel dans la compréhension des fentes labiales chez l’humain

Une race de chien de chasse peu commune, le Braque turc, également connu sous le nom de Catalburun, pourrait bien offrir des perspectives inattendues sur une malformation que l’on rencontre fréquemment chez les bébés : la fente labiale et palatine, surnommée « bec-de-lièvre ». Une étude récente a mis en lumière un lien génétique entre cette race rare et une mutation affectant le gène PDGFRA, qui pourrait également jouer un rôle dans certains cas de fentes faciales humaines.

Un nez fendu avec une histoire fascinante

Les Braques turcs se distinguent par leur museau fendu, caractérisé par deux narines distinctes. Ce trait particulier, longtemps considéré comme une curiosité, a récemment capté l’attention des généticiens. En analysant l’ADN de près de 2 000 chiens, des chercheurs ont identifié plusieurs mutations influant sur la morphologie du visage canin, dont une impactant le gène PDGFRA. Ce dernier pourrait être essentiel dans le processus de fusion des moitiés du visage lors du développement embryonnaire. Peter Savolainen, généticien canin, souligne l’importance de ce gène dans certains cas de fentes labiales chez les humains.

La fréquence des fentes labio-palatines

Ces fentes touchent environ un nouveau-né sur 700, entraînant des anomalies qui peuvent affecter la respiration, la nutrition, la parole ou l’audition. Même si des opérations chirurgicales peuvent corriger ces malformations, les causes exactes demeurent floues. Bien que des facteurs de risque existent, tels que le tabagisme ou le diabète pendant la grossesse, il est difficile d’attribuer un gène unique à un cas précis en raison de la diversité génétique humaine.

Le chien comme modèle de recherche

Les chiens de race pure, en raison de leur consanguinité, présentent des génomes plus homogènes. Cela permet aux chercheurs de déterminer plus facilement les mutations associées à des caractéristiques spécifiques. Selon Savolainen, l’étude de races comme le Braque turc constitue un outil précieux pour identifier les mutations en rapport avec des traits anatomiques particuliers, ce qui serait bien plus complexe chez l’humain, nécessitant des cohortes de grande taille et des technologies avancées.

Une découverte pleine de promesses

Il est important de noter que cette recherche ne prouve pas que le gène PDGFRA soit la cause principale des fentes labiales chez les humains, mais elle indique qu’il pourrait être associé à certains cas. Ces découvertes suscitent l’espoir de trouver des traitements plus efficaces pour ces malformations. Comme quoi, même un chien rarissime comme le Braque turc, avec son nez fendu, pourrait jouer un rôle crucial dans la recherche médicale.

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Fermeture de la RN 165 pour battue administrative dans le Morbihan

Fermeture de la RN 165 pour battue administrative dans le Morbihan

Morbihan : Fermeture exceptionnelle de la RN 165 pour une battue administrative

Une intervention ciblée contre le grand gibier

Une battue administrative d’envergure se déroulera ce dimanche 5 octobre 2025, entre Brec’h et Landévant, entraînant la fermeture totale de la RN 165. Cette mesure, qui vise à garantir la sécurité de tous, sera effective de 7 h à 11 h 30. Les usagers de la route devront donc adapter leur itinéraire, car la circulation sera suspendue dans les deux sens entre les échangeurs de Brégouharne et de Mané-Krapign. Pour pallier à cette fermeture, plusieurs déviations seront mises en place.

Des parcelles enclavées : un sanctuaire pour la faune

Entre la RN 165 et la voie ferrée, des parcelles enclavées, difficiles à chasser en temps normal, se sont transformées en refuges idéaux pour les sangliers et chevreuils. La configuration de ces zones complique la régulation classique, rendant nécessaire une battue administrative spécifique et rigoureusement encadrée.

Un contexte d’accidents en augmentation

Le Morbihan se distingue par son taux élevé d’accidents impliquant la faune sauvage. En effet, le nombre de collisions impliquant sangliers et chevreuils a triplement augmenté au cours de la dernière décennie, entraînant de graves dommages matériels et corporels. En outre, les dégâts agricoles, causés par des sangliers de plus en plus envahissants, sont en forte hausse.

Une opération organisée et sécurisée

Pour faire face à cette problématique, la préfète du Morbihan, en collaboration avec la SNCF Réseau, la Direction interdépartementale des routes de l’Ouest et la Fédération départementale des chasseurs, a décidé de mettre en place cette battue exceptionnelle. Les lieutenants de louveterie, agents assermentés, dirigeront cette opération. Leur objectif est de réguler les populations de sangliers et chevreuils dans ces zones difficiles d’accès, tout en minimisant les risques pour les automobilistes, les riverains et les exploitations agricoles.

Un exemple de solidarité face à un enjeu collectif

Cette opération, orchestrée sous haute sécurité, illustre l’importance d’une collaboration efficace entre les services de l’État, les chasseurs et les gestionnaires d’infrastructure. Cette action vise à préserver la sécurité publique tout en maintenant un équilibre entre la faune sauvage et les activités humaines. Les chasseurs, automobilistes et riverains sont invités à suivre avec rigueur les consignes de circulation et de sécurité durant cette matinée du 5 octobre.

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Renard agressif abattu après attaques dans un camping en Drôme

Renard agressif abattu après attaques dans un camping en Drôme

Drôme : un renard agressif abattu après avoir mordu plusieurs campeurs

À La Chapelle-en-Vercors, un renard a ignominieusement semé la panique au sein d’un camping durant l’été. Dans la nuit du dimanche 24 août, cet animal aux comportements troublants a attaqué et mordu plusieurs campeurs, y compris deux enfants. Face à la montée des incidents, les autorités ont pris la décision rapide d’autoriser l’abattage de cet animal par arrêté préfectoral.

Un comportement inquiétant observé par les témoins

Jean-Michel Tarin, le maire de la commune, a déclaré que ce renard avait causé bien des soucis tant aux gérants du camping qu’aux campeurs au cours de plusieurs nuits. « De jeudi dernier à hier soir, il a mordu environ cinq ou six campeurs, dont deux enfants. Heureusement, les morsures ne sont pas graves », a-t-il précisé. En plus de ces attaques, l’animal a également rompu une dizaine de tentes, dont celles qui abritaient des campeurs et un chien. C’est un comportement sans précédent, même pour ceux qui vivent en milieu rural et pour les chasseurs de la région. Ce renard avait perdu sa peur instinctive de l’homme, ce qui le rendait d’autant plus dangereux.

Le renard : un ESOD loin d’être inoffensif

Cet épisode souligne une réalité souvent ignorée : le renard n’est pas le sympathique « petit toutou » sauvage que certains souhaitent protéger. En tant qu’espèce susceptible d’occasionner des dommages (ESOD), il représente un danger potentiel en raison des maladies qu’il peut véhiculer et de sa capacité à nuire à la sécurité publique. La disparition de sa peur naturelle pour l’homme en fait une menace à prendre au sérieux.

Le rôle crucial des louvetiers

Grâce à l’intervention rapide des lieutenants de louveterie, le renard a été neutralisé avant que la situation ne dégénère davantage et ne mène à des blessures plus graves. Leur travail, souvent discret et méconnu, est cependant essentiel pour protéger la population. Alors que certains plaident pour l’interdiction de la régulation de ce prédateur, cet incident démontre l’importance cruciale des louvetiers dans nos territoires.

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Championnat européen d’imitation du brame du cerf à Réding

Championnat européen d'imitation du brame du cerf à Réding

Un chasseur de Réding à l’assaut du championnat européen de brame du cerf

La magie du brame dans la forêt de Réding

Alfred Bour, chasseur passionné de Réding, est sur le point d’entrer dans l’arène d’un événement surprenant : le championnat d’Europe d’imitation du brame du cerf. Cet événement, qui se déroule entre fin septembre et début octobre, coïncide avec une période singulière où le cerf faune ses vocalises à la recherche de l’amour.

Durant cette période de rut, les cerfs émettent des cris rauques et puissants pour séduire les femelles. Les chasseurs aguerris tels qu’Alfred profitent de cette saison pour perfectionner leurs techniques, notamment l’art de l’imitation du brame – un cri bien nommé « raire ». Pour Alfred, chaque cri figure une note sur la portée de son expertise, rendant ses performances aussi captivantes qu’efficaces.

Comment attirer le cerf avec une imitation maîtrisée

Il ne suffit pas de crier dans la forêt pour attirer un cerf, loin de là ! Alfred a peaufiné sa technique au fil des années. L’imitation du brame demande une connaissance intime du comportement animal et une grande capacité d’écoute. C’est ici que l’art du chasseur entre en jeu. Chaque tonalité, chaque vibration doit être reproduite de manière fidèle afin de duper ces majestueux cervidés.

Avez-vous déjà tenté d’imiter un bruit animal ? Si oui, imaginez la concentration requise pour recréer la puissance de la voix d’un cerf tout en gardant sa position silencieuse pour ne pas être repéré. C’est un vrai défi, mais aussi une expérience des plus enrichissantes pour ceux qui chassent avec passion.

Les enjeux d’un championnat atypique

Participer à un tel championnat est un projet qui dépasse le simple fait de chasser. C’est une célébration de l’art de la chasse, une mise en avant de la culture cynégétique, où savoir-faire et respect de la nature font bon ménage. Cet événement met en lumière non seulement le talent d’imitation, mais aussi le respect des traditions et l’amour de la faune. Pour Alfred, ce sera l’occasion de partager sa passion, mais aussi d’échanger avec d’autres passionnés venus de France et d’ailleurs.

Alors, prêt à en apprendre davantage sur cette pratique et à peut-être vous lancer dans l’imitation du brame ? Qui sait, la forêt pourrait révéler en vous le talent d’un maître imitateurs de cerfs !

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Urgence d’agir contre les dégâts des sangliers en Hérault

Urgence d'agir contre les dégâts des sangliers en Hérault

Dégâts dus aux sangliers : Urgence d’une action collective en Hérault

Face à l’augmentation alarmante des dégâts agricoles causés par les sangliers, la préfecture de l’Hérault a annoncé la tenue d’une commission spéciale en décembre visant à déterminer des solutions concrètes. Ce rassemblement se concentrera sur la collaboration entre chasseurs et agriculteurs pour mieux gérer cette situation qui prévaut dans la région viticole.

Des dégâts persistants malgré les efforts

À Saint-Drézéry, une des zones viticoles les plus touchées, le préfet François-Xavier Lauch a effectué une visite en compagnie de Jérôme Despey de la Chambre d’agriculture et de Max Allies, président de la Fédération départementale des chasseurs (FDC 34). Leur constat est accablant : bien que près de cent sangliers aient été chassés cette année, les pertes pour les cultures demeurent considérables. Les sangliers, désormais classés comme ESOD dans 123 communes de l’Hérault, endommagent les vignes tant au printemps, lors de la pousse des jeunes bourgeons, qu’à l’automne, lors de la récolte des raisins.

Des ressources financières importantes mais limitées

Chaque année, la Fédération des chasseurs de l’Hérault investit 300 000 € pour doter les exploitants de clôtures électriques. Pourtant, ces protections sont souvent contournées ou forcées par les sangliers affamés. Le préfet a reconnu que “le système montre ses limites” et a exprimé le besoin urgent de “changer d’échelle”. Lors des dernières battues, près de 30 chasseurs ont nettoyé le terrain en éliminant 120 sangliers, mais le niveau de dégâts reste inacceptable.

Un appel à la collaboration pour une meilleure régulation

Pour contrer cette situation, François-Xavier Lauch a proposé plusieurs “bougées réglementaires”. Parmi celles-ci figurent le renforcement des battues, la meilleure coordination des actions collectives, et la formation des agriculteurs au permis de chasser et au piégeage. Le préfet a également suggéré d’explorer la possibilité du tir nocturne, avec l’aide des louvetiers. Sa volonté est claire : “Il faut travailler ensemble”, a-t-il déclaré, invitant les parties prenantes à se réunir pour formuler des propositions.

Valorisation de la venaison : un défi à relever

Un des obstacles majeurs à la régulation demeure l’écoulement des carcasses des sangliers abattus. “Chasser sans déboucher, c’est un frein très net à notre action”, a affirmé le préfet. Il a donc suggéré de rétablir les partenariats avec les banques alimentaires et les Restos du Cœur tout en envisageant la création d’une filière locale pour la valorisation de la venaison.

Prochaines étapes : le rendez-vous de décembre

Les premières propositions concrètes devraient être présentées lors de la commission exceptionnelle en décembre, avec un objectif clair : parvenir à des décisions avant le début du printemps, période cruciale pour la vigne lors du bourgeonnement.

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Chasseur et castor Une rencontre inattendue

Chasseur et castor Une rencontre inattendue

Un chasseur victime d’un déclin arboré à cause d’un castor rusé

Dans le monde de la chasse, la technologie a fait ses preuves pour aider les chasseurs à mieux comprendre leur environnement. Les caméras de surveillance, couramment appelées pièges photographiques, sont des outils prisés. Elles permettent de surveiller les territoires chassés ou réservés, fournissant des informations précieuses sur les espèces qui fréquentent ces endroits.

Cependant, les imprévus ne manquent jamais ! Prenons l’exemple d’un chasseur qui, en quête de nouvelles images capturées par l’une de ses caméras, a découvert que l’arbre sur lequel il avait installé son équipement était tombé au sol. Que s’est-il passé ? Visiblement, un castor de la région, peu enthousiasmé à l’idée d’être observé, a décidé de prendre des mesures… drastiques.

Ce petit incident soulève une question amusante : les castors sont-ils vraiment des animaux si occupés qu’ils n’hésitent pas à abattre des arbres simplement pour échapper à l’objectif curieux d’une caméra ? Cela démontre la lutte incessante entre la technologie humaine et la nature sauvage.

Cette mésaventure rappelle aux chasseurs l’importance de rester vigilants et de respecter l’écosystème, même lorsqu’ils tentent de mieux comprendre leur environnement de chasse. Alors, la prochaine fois que vous installez vos caméras, pensez à la possibilité que des animaux malicieux puissent avoir d’autres idées en tête !

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Partenariat SNCF chasseurs PACA pour sécurité ferroviaire

Partenariat SNCF chasseurs PACA pour sécurité ferroviaire

Partenariat entre la SNCF et les chasseurs PACA : une nécessité pour la sécurité ferroviaire

SNCF Réseau, en collaboration avec la Fédération Régionale des Chasseurs de Provence-Alpes-Côte d’Azur (FRC PACA), a décidé de prolonger leur collaboration pour cinq années supplémentaires. Ce partenariat est crucial pour mieux comprendre et limiter les collisions entre trains et faune sauvage, en particulier les sangliers, qui sont responsables de retards considérables et de dommages matériels sur le réseau ferroviaire.

Collision en forte hausse avec la faune sauvage

Chaque année, les trains circulant dans la région PACA font face à un phénomène préoccupant : une augmentation significative des collisions avec la faune sauvage. En 2024, les incidents ont atteint un chiffre alarmant de 99, comparé à 47 en 2020, entraînant plus de 150 heures de retard. Cela représente un doublement du nombre de retards par rapport à il y a quatre ans. Les sangliers, avec 87 % des collisions, devancent largement les cervidés (7 %) et les oiseaux (6 %). Ces événements ne causent pas seulement des désagréments logistiquement, mais représentent également des enjeux de sécurité majeurs. En effet, on dénombre pas moins de 80 journées d’indisponibilité du matériel ferroviaire en 2024 attribuées à ces collisions.

Une approche basée sur des études de terrain

Pour traiter cette problématique, la SNCF s’est tournée vers la FRC PACA et les fédérations départementales de chasseurs, dont l’expertise sur le terrain est largement reconnue. Depuis 2021, ce partenariat a donné lieu à des études ciblées sur deux tronçons critiques : Les Arcs-Carnoules (Var) et Arles-Miramas (Bouches-du-Rhône). Grâce au cabinet X-AEQUO, des diagnostics approfondis ont été réalisés pour identifier les zones à risque. Sur le tronçon des Arcs-Carnoules, une surveillance par vidéo a mis en lumière la présence massive de sangliers : 2 691 sangliers ont été observés sur les voies au cours d’une année, soit environ 275 individus par nuit sur 36 km ! Il est intéressant de noter que ces sangliers semblent peu conscients du danger, prenant entre 31 et 68 secondes pour traverser les voies en fonction de leur groupe.

Des actions concrètes en préparation

Le renouvellement de cette coopération pour cinq ans témoigne de l’engagement des deux parties à intensifier leurs efforts. La FRC PACA continuera de mener des diagnostics sur d’autres sections du réseau à risque. De plus, la SNCF se penchera sur la possibilité d’installer des dispositifs tels que des clôtures, des dalles anti-intrusion, ou des passages sécurisés pour guider la faune à des endroits sûrs pour traverser. Cette collaboration entre acteurs de terrain et gestionnaires d’infrastructures vise à réduire efficacement les collisions tout en assurant une meilleure fluidité du trafic ferroviaire en PACA, et à préserver la faune sauvage.

Un partenariat exemplaire pour une gestion durable

Ce partenariat met en évidence le rôle proactif des chasseurs dépassant les simples activités cynégétiques. En s’investissant dans des initiatives de sécurité et de cohabitation avec la faune, la FRC PACA se solidifie comme un interlocuteur clé auprès de la SNCF, des collectivités et des pouvoirs publics, en faveur d’une gestion responsable des milieux naturels.

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