Innovations et Équipements Indispensables pour Chasseurs

Les Dernières Innovations et Équipements à Ne Pas Manquer pour les Chasseurs
Un aperçu sur la présentation des nouveaux produits de chasse
Plongée dans le monde fascinant de la chasse, nous vous décryptons les dernières tendances et innovations du secteur. Que serait un chasseur sans son équipement adéquat ? La chasse s’accompagne d’un besoin constant d’innovation, et les dernières vidéos que nous avons partagées sur nos réseaux sociaux mettent en lumière des nouveautés que chaque chasseur devrait considérer.
ATN : La lunette infrarouge à un prix abordable
Démarrons avec la dernière lunette infrarouge signée ATN, qui a su séduire par ses performances exceptionnelles et son prix attractif. Cet équipement est désormais disponible dans un réseau grandissant d’armureries en France. Pour les amateurs de fusils de sport, le modèle ATA Pro 12 mérite une mention spéciale. Avec des fonctionnalités haut de gamme et un tarif de 1 499 €, cette arme a toutes les chances de se hisser parmi les meilleures de sa catégorie.
Remington Synergie World : Vêtements modernes et accessibles
La marque Remington Synergie World a également fait son apparition avec des vêtements de chasse au style moderne et tendance. Ce qui est appréciable, c’est leur côté pratique et abordable, avec des ensembles allant de 150 € à 300 €. Ces vêtements allient confort et esthétisme, tout en étant parfaitement adaptés aux activités en extérieur.
FAIR : Un classique du tir sportif
Impossible de parler de la chasse sans évoquer FAIR, dont les fusils en cuir italien ont fait leurs preuves depuis plus de 30 ans. Bien connus des chasseurs, ces fusils présentent un rapport qualité/prix très intéressant. Un exemple à suivre dans l’univers du tir sportif est le modèle Carrera IV, qui n’a rien à envier aux autres concurrents.
Walker’s Razor XTRM Digital : Le casque de protection auditive de référence
Terminons avec une sensation du moment : le casque électronique Walker’s Razor XTRM Digital. Offrant une réduction de bruit de qualité supérieure et un confort inégalé, ce casque est conçu spécifiquement pour la chasse et le tir. Distribué en France par la dynamique TPE Alvis Audio, il inclut enfin une fonction d’extinction automatique qui en fait un outil indispensable pour tout chasseur qui se respecte.
Pour rester informé des dernières avancées et ne pas manquer nos prochaines vidéos, n’hésitez pas à suivre nos publications sur Facebook, Instagram, TikTok et YouTube. Chaque équipement a son importance, et être bien équipé, c’est aussi s’assurer d’une meilleure expérience en pleine nature.
Pour plus d’informations sur les nouveautés et produits de chasse, rendez-vous sur Caninstore.
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Repas Traditionnel Sanglier à la Broche

Repas Traditionnel : Sanglier à la Broche à Capdenac-Gare
Un Festin au Foyer Rural de Livinhac-le-Bas
Le dimanche 6 juillet, le foyer rural de Livinhac-le-Bas s’apprête à accueillir un événement alliant gastronomie et convivialité, organisé par les sociétés de chasse de Livinhac-le-Bas et de Gelles. Au menu, une soirée prometteuse pour les papilles avec un sanglier à la broche, un plat qui ne manquera pas d’attirer les amateurs de bonne cuisine.
Un Menu Savoureux
Les convives auront le plaisir de déguster une entrée fraîche avec un melon accompagné de chiffonnade de jambon de pays, suivi du plat principal mettant à l’honneur le sanglier à la broche. Les grenailles de pommes de terre sautées et la persillade viendront compléter ce festin. En dessert, fromages locaux et tartes aux fruits ajouteront une touche sucrée à cette expérience culinaire. Qui peut résister à ces délices ?
Tarifs et Réservations
Pour ceux qui souhaitent participer à cette expérience gastronomique, le tarif est fixé à 15 euros pour les adultes, avec vin et café inclus, et 10 euros pour les enfants de moins de 10 ans. Cependant, il est crucial de réserver son repas avant le mardi 1er juillet. Pour ce faire, il suffit de contacter Benoit ou Philippe par téléphone aux numéros suivants : 06 78 23 03 26 / 05 65 64 86 44 ou 06 29 75 41 59 / 05 65 64 69 21. Ne tardez pas à vous inscrire, les places risquent de partir aussi vite que le sanglier grillé !
Faites partie de cette célébration de la chasse et de la gastronomie à Capdenac-Gare. Qui sait, vous pourriez même découvrir une nouvelle passion pour la chasse tout en savourant de bons plats entre amis.
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Sanglier versus Phacochère

Différences marquées entre le sanglier et le phacochère
Sangliers et Phacochères : Cousins, mais pas trop !
Dans le vaste monde des mammifères, deux membres de la famille des suidés se démarquent : le sanglier (Sus scrofa) et le phacochère (Phacochoerus). Bien qu’ils partagent des traits communs, ces deux espèces possèdent des caractéristiques qui leur sont propres. Ici, nous allons nous intéresser plus particulièrement au phacochère, souvent surnommé le sanglier des savanes.
Caractéristiques Distinctives
Les différences entre le sanglier et le phacochère sont notables, surtout en ce qui concerne leur apparence physique. Pour commencer, le phacochère mâle arbore des excroissances calleuses, connues sous le nom de « verrues », qui s’étendent sur les côtés de sa tête. Ces verrues, qui peuvent mesurer jusqu’à 15 cm de long, représentent une défense naturelle efficace. Le phacochère possède également d’impressionnantes canines supérieures qui poussent vers le haut, mesurant en moyenne près de 30 cm, et atteignant jusqu’à 60 cm pour les spécimens les plus âgés.
En revanche, le sanglier, plus imposant, peut peser jusqu’à 160 kg, alors que le phacochère mâle pèsera plutôt autour de 100 kg. En ce qui concerne la taille, le phacochère s’étire sur environ 160 cm de long tandis que le sanglier varie de 90 à 180 cm. Notons également que la fourrure du phacochère est moins dense, assortie d’une crinière de poils longs qui court de sa tête à son dos.
Habitat et Répartition
Les habitats du sanglier et du phacochère sont également très différents. Le sanglier évolue principalement en Europe et en Asie, tandis que le phacochère se plait exclusivement sur le continent africain, notamment dans des pays comme le Sénégal, le Congo, ou l’Éthiopie. On peut y distinguer deux sous-espèces : le phacochère commun, présent de l’Afrique centrale au sud-est, et le phacochère de Somalie, qui affectionne les étendues de ce pays ainsi que le Kenya.
Le phacochère trouve sa place dans tous les types de savanes, qu’elles soient tropicales ou semi-désertiques, et s’adapte sans hésitation à des environnements arides. Cela dit, le sanglier est un véritable champion de l’adaptabilité, pouvant vivre dans des forêts, des prairies, des marécages et même dans des zones urbaines, ce qui pourrait parfois causer quelques désagréments.
À la Découverte des Suidés
Le sanglier et le phacochère ne sont que deux exemples parmi une multitude d’espèces de porcins. Pour ceux qui souhaitent plonger plus profondément dans le fascinant monde des suidés, des articles supplémentaires sont disponibles. Vous découvrirez ainsi de nombreux autres « sangliers » évoluant dans des environnements divers à travers le globe.
Pour plus d’informations sur la chasse et ses activités passionnantes, n’hésitez pas à consulter notre site Caninstore.
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L’État condamné pour défaillances dans la gestion du grand gibier

L’État condamné à indemniser un exploitant pour des défaillances de plan de chasse
Des dégâts colossaux dus à une surpopulation de grand gibier
Depuis plusieurs années, les dégâts causés par le grand gibier suscitent de vives inquiétudes, tant parmi les agriculteurs que les propriétaires forestiers en France. Les sangliers et les cervidés semblent s’être donné le mot pour ravager les cultures et détruire les forêts. Dans ce contexte, les plans de chasse sont censés réguler les populations de gibier, mais ces derniers se sont souvent révélés insuffisants. Tel est le constat posé par la justice dans l’Orne, qui a jugé que l’État a failli à sa mission en ne mettant pas à jour ces plans pour atteindre un équilibre agro-sylvo-cynégétique.
Une lutte acharnée contre la nature pour les propriétaires forestiers
Les propriétaires de 650 hectares de forêt dans le secteur de Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois ont été confrontés à une situation alarmante. Depuis 2012, ces parcelles étaient la cible de cervidés qui, sans aucune contrainte, ont causé des pertes s’élevant à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Les tentatives de régénération de la forêt se heurtaient inévitablement à la voracité des cervidés, qui saccageaient toute repousse. En 2019, un expert affirmait que « la végétation basse est systématiquement et méthodiquement ravagée ».
Une action judiciaire nécessaire après des années d’inaction
Malgré plusieurs sollicitations auprès de la préfecture dans le but d’adapter le plan de chasse, ce n’est qu’en 2024 qu’un mouvement a été amorcé pour redresser la situation. Face à tant d’inaction, les propriétaires ont enfin décidé de porter l’affaire devant la justice. Le 27 juin dernier, la Cour administrative d’appel de Nantes a rendu son verdict, condamnant l’État à verser 58.000 euros, auxquels s’ajoutent 13.000 euros de frais d’expertise et 1.500 euros de frais de justice.
Un verdict qui souligne des responsabilités partagées
La décision judiciaire a déterminé que la responsabilité des dégâts était à 66% attribuée à l’État pour son incapacité à gérer adéquatement la population de grand gibier, tandis que les exploitants se voyaient attribuer 34% des responsabilités. Ces derniers avaient effectivement privilégié des pratiques de chasse à l’affût ou à l’approche, alors que des battues auraient pu contribuer à disperser plutôt qu’à concentrer le gibier.
Cette affaire souligne l’importance d’une gestion proactive et efficace des ressources naturelles et de la nécessité d’une coopération entre les différents acteurs pour préserver l’équilibre et la santé de notre environnement. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, et il est clair que la question de la régulation du grand gibier requiert une attention continue.
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Loire-Atlantique Alerte sur un animal potentiellement dangereux à Blain

Loire-Atlantique : Alerte sur un loup aperçu à Blain
Dans la commune de Blain, une photographie floue a récemment suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, relayant des informations sur un potentiel loup aperçu le 26 juin 2025.
Un événement qui attire l’attention
Un post sur Facebook a mis en garde les habitants avec ce message : « Vu sur Blain ce jour. Faites attention et ne pas intervenir. Si vu, prenez une photo et prévenez l’OFB ou le DDTM et la mairie ». Les commentaires ont vite afflué, d’autres internautes signalant des apparitions similaires dans divers secteurs de Blain, ainsi qu’à La Chevallerais. A première vue, de quoi susciter quelques frissons dans cette paisible région !
Précisions sur la mystérieuse créature
Pourtant, l’inquiétude a rapidement trouvé un antidote. Une agricultrice de Blain a partagé la photo avec des experts de l’Office français de la biodiversité (OFB), qui ont rapidement conclut : « Ce n’est pas un loup ». Certains observateurs ont même évoqué l’hypothèse d’un chien-loup tchèque, une espèce dont l’apparence peut prêter à confusion.
Rassurance et expertise
Pour en savoir plus, notre équipe a contacté Nicolas Jean, directeur adjoint de la direction des grands prédateurs terrestres à l’OFB. Sa déclaration a confirmé ce que beaucoup espéraient : « À ce jour, aucune présence de loup n’a été signalée dans le secteur de la Loire-Atlantique ». Les habitants peuvent donc continuer leur quotidien sans la peur d’une rencontre inattendue avec un loup.
En conclusion, si l’esprit d’aventure vous pousse à explorer les mystères de la nature, n’oubliez pas de garder un œil averti sur les vérités et les rumeurs qui circulent dans nos campagnes.
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Tensions entre science et politique sur la chasse des oiseaux migrateurs

Chasse des oiseaux migrateurs : tensions entre science et décisions politiques
Depuis 2021, la Commission européenne a mandaté des experts pour évaluer la durabilité de la chasse des populations aviaires en Europe. Alors que les conclusions scientifiques attendues pour l’avril 2025 pointent trois espèces à surveiller, la France veut d’ores et déjà restreindre ou suspendre la chasse de neuf d’entre elles. Cette réaction rapide soulève des questions sur l’utilisation des données scientifiques dans un contexte politique tendu.
Des recommandations controversées sur les espèces migratrices
Au fil des quatre dernières années, des scientifiques ont analysé 33 espèces d’oiseaux migrateurs, en étudiant leurs caractéristiques démographiques et migratoires à l’aide de modélisations mathématiques. Malgré un travail rigoureux, la Commission européenne a proposé en novembre 2024 des recommandations discutables, rejetées par la plupart des États-membres après une consultation. Cependant, la réunion du 1er avril 2025 a mis en lumière un nouveau consensus : une gestion adaptative pour le fuligule milouin, la caille des blés et le canard siffleur, aucune d’entre elles ne justifiant un moratoire immédiat.
La France à contre-courant des décisions scientifiques
Sur le terrain, la France semble ignorer cet appel à la patience et s’engage dans des restrictions, en préconisant un moratoire sur le fuligule milouin et en réduisant les périodes de chasse pour plusieurs autres espèces. Cette décision, dépourvue de fondements scientifiques solides, interpelle les acteurs du milieu qui s’interrogent sur la nécessité d’une telle précipitation. D’autant plus que la coordination européenne aurait dû être privilégiée, les migrateurs étant le fruit d’un écosystème transfrontalier.
Un revirement politique en question
Le revirement du ministère de la Transition écologique, dirigé par Agnès Pannier-Runacher, est un sujet de discorde. Des espèces qui n’ont même pas été évaluées par la Commission, comme le lagopède alpin, figurent désormais sur la liste des restrictions. Les critiques affirment que les motivations derrière ces décisions sont plus politiques qu’écologiques, semblant participer à une volonté de ‘greenwashing’ au détriment d’une approche fondée sur la science.
Un appel à l’unité et à la réactivité
Le président de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen, a exprimé sa profonde consternation face à cette situation et appelle les chasseurs à rester vigilants et unis. Selon lui, les décisions du ministère reflètent une tendance inquiétante à ne pas respecter les résultats scientifiques au profit d’une agenda politique. Il exhorte donc la communauté cynégétique à s’opposer fermement à ce qu’il décrit comme une menace directe contre la passion de la chasse et les valeurs qui y sont associées.
Face à ces enjeux complexes, il est crucial pour les acteurs de la chasse de se mobiliser et d’exiger une réelle prise en compte des données scientifiques avant toute décision qui pourrait compromettre l’avenir de la pratique.
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Chien de chasse sous menace de malveillance

Chasse : Des actes malveillants visent les chiens de chasse
À l’approche de l’ouverture généralisée de la chasse au sanglier le 15 août, un vent d’inquiétude souffle sur le Lot-et-Garonne. La passion des chasseurs, d’ordinaire réjouissante, se teinte désormais d’appréhension face à un phénomène inquiétant : les chiens de chasse sont de plus en plus pris pour cibles. À Penne-d’Agenais et à Salles, deux communes rurales, les anecdotes se multiplient, et les histoires rocambolesques de malveillance ne manquent pas.
Nicolas Soulier, 26 ans, président de la société de chasse de Salles, témoigne : « C’est la première année que ça dégénère comme ça. » Avec une trentaine de membres, soit 10 % des habitants, il défend la pratique de la chasse comme un élément essentiel à la régulation de la population de sangliers, nécessaire pour éviter des dégâts dans les champs et sur les routes. Mais face à une recrudescence de violence, il s’exclame : « On essaie de tuer nos chiens. »
À quelques kilomètres, Robin Rivaillé, également président d’une société locale de chasse, partage un vécu similaire. Sa première expérience d’agression remonte à 2024, où une voiture a manqué de l’écraser, lui et ses chiens. Le conducteur a été condamné à trois mois de prison avec sursis, mais ce n’était que le début. En 2025, une nouvelle agression a ciblé ses chiens. « Cette personne nous a attaqués avec un piquet en bois », explique-t-il, déplorant un climat d’animosité grandissant.
Les attaques ne s’arrête pas là. Pendant l’hiver, alors qu’il longe une parcelle rachetée par des Hollandais, Nicolas et son équipe se sont heurtés à une propriétaire qui tentait de faire fuir les chiens avec une faux. « Elle lui a mis un coup de faux dans l’abdomen », raconte-t-il, heureusement sans gravité pour l’animal. Les enjeux ne se limitent pas à ces incidents isolés ; Robin observe une tendance inquiétante : « Depuis 2 ans, les incivilités se généralisent au niveau national. » Les jeunes chasseurs, inquiets, doivent redoubler de vigilance et éviter certains secteurs, au grand dam des agriculteurs qui espèrent une régulation pour protéger leurs cultures.
La situation soulève des interrogations sur la cohabitation entre passion et respect des pratiques de chasse. En cette période pré-ouverture, les chasseurs se mobilisent pour alerter. Leur souhait est clair : protéger leurs animaux et continuer à exercer leur passion sans crainte de violences inutiles. La solidarité s’érige face à la menace, dans l’espoir de préserver cette tradition ancrée dans la culture du Sud-Ouest.
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Chasse au sanglier validation du plan gouvernemental par le Conseil d’Etat

Chasse au sanglier : Validation du plan gouvernemental par le Conseil d’État
Dans deux arrêts rendus récemment, le Conseil d’État a validé presque intégralement le décret et l’arrêté ministériel datés du 28 décembre 2023, confirmant ainsi les engagements pris dans le cadre d’un accord tripartite entre l’État, la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) et les organisations agricoles. L’objectif de ces textes est de renforcer l’efficacité des prélèvements de sangliers afin de limiter les dégâts agricoles croissants. L’association ASPAS, qui avait saisi la juridiction administrative suprême, plaidait pour l’annulation totale de ces textes, arguant que la régulation cynégétique favorise la prolifération du grand gibier, avec des impacts potentiellement négatifs sur le plan écologique.
Clarification des arguments
Le Conseil d’État a d’abord écarté les critiques concernant la régularité formelle des textes, précisant que la note de présentation publique attachée aux projets de décret vise non pas à convaincre, mais à expliquer le cadre général et les mesures proposées. Sur le fond, les principaux arguments d’ASPAS ont tous été rejetés :
- Le principe de prélèvement raisonnable n’est pas opposable à une espèce reconnue comme capable de causer des dégâts, tel que le sanglier.
- L’objectif d’équilibre agro-sylvo-cynégétique n’impose pas d’obligation stricte mais oriente les politiques publiques, laissant une marge d’appréciation au Gouvernement concernant les moyens employés.
- L’argument relatif à une perturbation intentionnelle de la faune protégée, notamment les oiseaux, a également été écarté, puisque le décret ne régit pas la chasse de ces espèces.
- Enfin, l’élargissement de la période de chasse du sanglier ne constitue pas une atteinte au principe de non-régression en matière environnementale, selon le juge.
Regard sur l’agrainage et mesures annulées
Concernant l’agrainage, assimilé par l’ASPAS à une méthode de nourrissage interdite, le Conseil d’État a affirmé que le décret visait à encadrer cette pratique, renvoyant aux schémas départementaux de gestion cynégétique le soin d’en préciser les modalités. Les contestations devront ainsi être portées à un niveau local.
Enfin, une seconde décision relative à l’arrêté ministériel a abouti à l’annulation d’une seule mesure : celle autorisant le tir de sangliers depuis des postes fixes autour de parcelles agricoles en cours de récolte. Le Conseil d’État a jugé que cette disposition contrevenait à l’interdiction d’utiliser un véhicule comme moyen de rabat.
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Chasse des migrateurs et recommandations scientifiques ignorées par le gouvernement français

Chasse des migrateurs : Le gouvernement français fait fi des recommandations scientifiques
Alors que l’Europe préconise une approche systématique et prudente concernant la chasse de certaines espèces d’oiseaux migrateurs, le gouvernement français s’apprête à prendre des décisions qui semblent ignorer toute logique scientifique. En effet, neuf espèces pourraient être limitées ou interdites dès la rentrée, dans un contexte où la politique semble primer sur les faits établis. Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs, dénonce ce revirement, que beaucoup considèrent comme une attaque idéologique contre la chasse.
Des avis scientifiques écartés
Depuis 2021, la Commission européenne a mandaté un groupe d’experts (le TFRB) pour évaluer la durabilité de la chasse sur 33 espèces d’oiseaux migrateurs. Grâce à des modèles statistiques rigoureux, portant sur la démographie, les voies migratoires et d’autres données, ces scientifiques ont conclu qu’il n’existait aucune urgence à imposer un moratoire, à l’exception de trois espèces : le fuligule milouin, la caille des blés et le canard siffleur.
Une décision unilatérale critiquée
Malgré ces recommandations, le ministère de la Transition écologique envisage de mettre en place un moratoire sur le fuligule milouin et de réduire les périodes de chasse pour six autres espèces, notamment la caille des blés et le canard siffleur. Pire encore, le lagopède alpin, une espèce sédentaire sans lien avec les travaux européens, figure également sur la liste des espèces à gérer différemment, ajoutant à la confusion.
L’appel à la mobilisation des chasseurs
Willy Schraen a exprimé son indignation face à ce qu’il perçoit comme une instrumentalisation politique de la chasse. La ministre Agnès Pannier-Runacher, selon lui, semble plus préoccupée par une image politique « verte » que par les réalités scientifiques. Ce tournant soulève des questions : pourquoi la France va-t-elle plus loin que les recommandations de l’Europe, alors que la Commission a reconnu ses erreurs de méthode?
Pour Willy Schraen, le gouvernement envoie un message clair : les chasseurs et leurs pratiques sont désormais négligés. La suppression ou restriction de la chasse menace des traditions bien ancrées dans les territoires. La France semble alors faire le choix de gagner en popularité au détriment d’une activité culturelle et économique essentielle.
Des années de restrictions cumulées
Depuis 2017, les chasseurs ont subi une série de décisions restrictives, ayant même vu certaines méthodes de chasse traditionnelles interdites. Les adeptes de la chasse s’interrogent sur la capacité du lobby cynégétique à se faire entendre à Paris, malgré quelques voix influentes en théorie proches du gouvernement. La question reste : existe-t-il un réel canal de dialogue entre les chasseurs et le pouvoir?
Des actions possibles à envisager
Au milieu de cette tension, Willy Schraen appelle à l’unité et à la mobilisation, mais il reste à définir la forme que cette mobilisation prendra. Les chasseurs envisageraient-ils des manifestations à Paris ou Bruxelles? Des recours juridiques sont-ils à prévoir? L’enjeu dépasse largement la simple question de la chasse ; il s’agit de savoir si cette activité légale, basée sur des principes scientifiques, pourra encore perdurer en France.
Ignorer les réalités du terrain pourrait bien se retourner contre un gouvernement qui semble privilégier une communication politique à des solutions concrètes et équilibrées. Lorsque la chasse devient un enjeu de communication, la voix des ruraux et des passionnés de la nature se doit d’être entendue. À quel moment les chasseurs décideront-ils de faire entendre leur mécontentement? La mobilisation semble inévitable.
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Lahourcade Problèmes de prolifération des sangliers et solutions envisagées par les chasseurs

Lahourcade : Chasseurs en quête de solutions pour contrer la prolifération des sangliers
La prolifération des sangliers et les désagréments auprès des cultures ont fait l’objet de vifs échanges lors de l’assemblée générale de l’ACCA (Association communale de chasse agréée) de Lahourcade, qui s’est tenue le 13 juin à la Maison pour tous. Le sanglier, cet emblématique gibier qui cause tant de ravages dans les champs, monopolise les préoccupations des chasseurs, qui ne savent plus comment réguler une population en constante augmentation.
Un constat s’impose : les sangliers, sans prédateurs naturels, prospèrent et s’adaptent remarquablement aux nouvelles conditions climatiques. L’abondance de nourriture dans les cultures n’est qu’un facteur parmi d’autres expliquant cette situation. Les agricultureurs s’inquiètent, et certains propriétaires terriens ont exprimé leur exaspération face à ce phénomène. « On va nous payer pour laisser les ronces », fustige l’un d’eux, craignant que ces espaces en friche ne deviennent de véritables repères pour ces animaux. En écho à ces inquiétudes, le maire, Bernard Gobert, a rappelé les obligations légales de débroussaillement en place afin de réduire les risques d’incendie.
Pour tenter de remédier à cette prolifération, l’ACCA prévoit de demander une dérogation à la fédération des chasseurs pour avancer la date d’autorisation préfectorale de tir d’un mois, dès lors que des dégâts seraient constatés. Une mesure qui pourrait permettre une intervention plus rapide et efficace pour maîtriser cette espèce envahissante.
Les débats ont également évoqué une certaine lassitude parmi les membres, notamment de la part du trésorier Didier Clément, qui ne poursuivra pas son mandat. Il a souligné que la chasse ne peut se résumer à la question des sangliers. Au cours de cette assemblée, le président Sébastien Baudru a présenté une nouvelle liste pour le conseil d’administration, où l’on retrouve des visages nouveaux tels que Rémi Lannes et Baptiste Sarthou-Garris.
Ce sujet, d’une ampleur croissante, soulève des enjeux complexes alliant préservation des cultures, gestion des populations de gibier et satisfaction des chasseurs, tout en nécessitant un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes.
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