Vautours attaquent vache et veau dans les Pyrénées

Scène choc : des vautours attaquent une vache et son veau dans les Pyrénées
Dans une scène pour le moins troublante, un éleveur des Pyrénées-Atlantiques a récemment été témoin d’une attaque brutale menée par des vautours sur une vache en train de vêler. Cette situation, bien que choquante, semble devenir de plus en plus fréquente et soulève des questions sur le rôle réel de ces oiseaux dans l’écosystème.
Des vautours omniprésents
Le récit de Pierre Coumes, l’éleveur en question, est aussi marquant que terrible. En découvrant sa vache agonisante et son veau à peine né, il ne cache pas son dégoût. « La vache vivante, le veau né vivant, bouffés par les vautours. On est bien là ? Impeccable. Et la vache qui bouge encore », décrit-il. Pour lui, ce tableau macabre était inattendu, alors qu’il pensait sa vache à l’abri, à moins de 100 mètres de la ferme. Après avoir été absent entre 30 et 40 minutes pour aller chercher un autre troupeau, il revient pour se heurter à une vision cauchemardesque : près de 200 vautours grouillant autour de ses animaux.
« C’était violent. Je suis arrivé trop tard, je n’ai pu que constater les dégâts », se lamente-t-il. Cette scène n’est malheureusement pas isolée. Des incidents similaires ont été signalés à plusieurs reprises, tant en France qu’en Espagne, où un randonneur a capturé la scène de vautours dévorant une vache vivante en juillet 2024.
Un comportement prédateur sans préjugés
Bien que les vautours soient souvent qualifiés de nécrophages, leur comportement dans ces cas témoigne d’une réalité plus nuancée. Selon les experts, un vautour ne fait pas de distinction nette entre un animal en bonne santé et un autre qui est mourant. Son anatomie, hélas, ne lui permet pas de chasser comme d’autres prédateurs. Au lieu de cela, il se concentre sur les animaux affaiblis, qu’il considère comme des proies à consommer « encore fraîches ». C’est ainsi que la frontière entre la vie et la mort se trouve redéfinie pour ces oiseaux au regard acéré.
Alors, que peut-on tirer de cette situation ? Il est essentiel de sensibiliser les éleveurs et le grand public à ces dynamiques complexes, surtout dans les zones où la cohabitation entre faune sauvage et élevage est de plus en plus fréquente.
Malgré les difficultés, maintenir un équilibre entre la protection des élevages et celle des espèces sauvages est crucial. La gestion des populations de vautours et la mise en place de mesures préventives pourraient être des étapes nécessaires pour éviter de telles atrocités à l’avenir.
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Bois de cerf une découverte étonnante en randonnée

Bois de cerf : une découverte inattendue par deux randonneurs
Dans la vallée sauvage de la Gordolasque, deux randonneurs ont fait une découverte qui a fait battre leur cœur. Guillaume et Charlène, un jeune couple fraîchement établi à Belvédère, ne s’attendaient pas à une excursion si enrichissante. En flânant tranquillement au cœur de la nature, ils sont tombés nez à nez avec deux bois de cerf, parfaitement formés, reposant côte à côte sur le sol. Une rareté qui a émerveillé ces amoureux de la nature!
Une surprise qui ne s’arrête pas là
À peine 50 mètres plus loin, une seconde paire de bois attendait également d’être trouvée. Guillaume, tout excité, a partagé son émerveillement : « Déjà, trouver deux bois comme ça, sur le sol, côte à côte, c’est très rare”. C’est un vrai jackpot pour les amateurs de nature!
Des trésors à conserver
Ravis de leur trouvaille, le couple a décidé de garder ces bois de cerf et de les transformer en décoration pour leur domicile. Mais au-delà de leur beauté, ces bois portent témoignage d’une phase fascinante de la vie des cerfs. En effet, à la fin de l’hiver, ces animaux perdent naturellement leurs bois, un processus qui fascine de nombreux passionnés.
Le cycle naturel de la mue
Jean-Pierre Caujolle, président de la Fédération des chasseurs, explique que cette mue se produit à la fin mars, lorsque les niveaux d’hormones mâles chutent. Il s’agit d’un phénomène naturel et indolore pour les cerfs. « Quand on trouve un bois, il faut chercher l’autre autour”, conseille-t-il. En effet, cela peut générer un véritable jeu de chasse à la découverte des précieux trophées!
Le velours et la repousse
La période de repousse des bois, souvent qualifiée de phase “cerf en velours”, est à la fois delicate et captivante. Entre mars et juillet, les bois croissent rapidement, nourris par le sang et enveloppés d’une couche de velours, qui aide à leur développement. Une fois ce velours desséché, le cerf se frotte vigoureusement contre des arbres pour s’en débarrasser, dévoilant des bois solides et puissants, prêts pour le brame!
Un cycle de vie fascinant
Au fur et à mesure que les cerfs vieillissent, leurs bois peuvent ne plus se développer correctement ou devenir tordus, un signe qu’il est temps de laisser la place aux jeunes générations. Cette merveilleuse découverte de Guillaume et Charlène n’est donc pas qu’une trouvaille, mais un rappel de la beauté et des mystères de la faune qui nous entoure.
Pour tous les amateurs de chasse ou de nature, n’oubliez jamais que la découverte des bois de cerfs est souvent à portée de main, il suffit de savoir où chercher!
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Un chevreuil ivre à cause des bourgeons

Un chevreuil en état d’ébriété dans un pré
Un incident insolite autour de la consommation excessive de bourgeons
Les chevreuils, ces petits cervidés souvent observés dans nos campagnes, semblent prendre un peu trop de liberté avec leur régime alimentaire, surtout en cette saison où les bourgeons sont abondants. Récemment, un homme a filmé un brocard dans un pré, étalant ainsi un comportement pour le moins surprenant. Alors qu’il s’approchait, il remarqua que l’animal était immobile, ce qui l’a poussé à vérifier si celui-ci était blessé.
À sa grande surprise, le chevreuil n’était pas blessé, mais visiblement en proie à l’ivresse causée par une consommation excessive de bourgeons. Ce phénomène, bien que comique, soulève des questions sur la modération alimentaire au sein de la faune. Qui aurait cru que les chevreuils pouvaient piquer une petite « cuite » à base de bourgeons ?
Il est important de rappeler que ces comportements peuvent avoir des conséquences sur la santé et le bien-être des animaux, tout en soulignant la nécessité pour les observateurs de respecter une distance appropriée pour éviter de perturber la faune. Si vous croisez un chevreuil dans une situation similaire, pensez à garder vos distances et à ne pas déranger l’animal dans sa torpeur bourgeonneuse.
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Traque des nids de frelons asiatiques en Dordogne au printemps

En Dordogne, la traque des nids de frelons asiatique remplace la chasse aux œufs de Pâques
À l’approche du printemps, lorsque les jardins se remplissent d’enfants à la recherche d’œufs en chocolat, un autre type de chasse s’opère en Dordogne : celle des nids de frelons asiatiques. Ces insectes redoutés, reconnaissables à leurs pattes jaunes, continuent de proliférer, provoquant une augmentation significative des appels aux professionnels de la désinsectisation dès les premiers jours d’avril.
Une invasion qui menace l’écosystème
Le frelon asiatique, ou Vespa velutina, originaire de Chine, a fait son apparition en France au début des années 2000. Sa prolifération sur le territoire est une source d’inquiétude pour l’écosystème européen. Contrairement à d’autres insectes comme les abeilles, le frelon asiatique est un prédateur redoutable, se nourrissant principalement d’insectes pollinisateurs, notamment les abeilles domestiques. Les apiculteurs, en particulier, sont ainsi en première ligne face à des pertes catastrophiques, créant un véritable défi pour la survie de ces populations d’abeilles déjà fragilisées.
Mais les êtres humains ne sont pas en reste. Une piqûre de frelon asiatique peut entraîner des réactions allergiques graves, voire fatales. L’augmentation des nids, souvent non détruits à temps, accentue cette menace. Un spécialiste de la lutte contre les nids en Dordogne, Romain Ricaud, souligne la complexité de la situation : « Tous les nids ne sont pas traités chaque année, et ça devient compliqué à gérer. »
Interventions cruciales au printemps
Avec le retour du printemps, les reines frelons sortent d’hibernation et commencent la construction de petits nids, souvent de la taille d’une balle de tennis. Ces nids primaires, modestes à première vue, sont en fait le point de départ de futures colonies. Si des mesures ne sont pas prises rapidement, ces nids se développent en structures beaucoup plus imposantes, rendant leur destruction très difficile. Romain Ricaud note : « À Pâques, il n’y a pas que les œufs en chocolat à chercher, il y a aussi les nids de frelons asiatiques. » Pour ceux qui cherchent à identifier un nid primaire, il est conseillé de se tourner vers les recoins discrets de leur jardin, comme les abris ou les dessous de toit.
Il est essentiel de rappeler que tenter de s’approcher d’un nid de frelons peut être extrêmement dangereux, même en cas de présence initiale de seulement la reine. Les coûts pour la destruction d’un nid varient en fonction de sa taille et de son emplacement, pouvant aller de 100 à 150 euros. Équipés de protections adéquates, les professionnels de la désinsectisation ne prennent jamais cette tâche à la légère, car chaque intervention peut entraîner des risques sérieux.
Des méthodes de lutte innovantes
Pour contrer cette invasion, certaines personnes, comme un agriculteur de la région, se montrent particulièrement inventives. En février 2025, cet agriculteur a réussi à piéger 1 300 frelons en une seule journée grâce à une méthode surprenante : un mélange de bière, de vin blanc et de grenadine. Ces attractifs permettent de piéger les frelons, bien que cette méthode ne remplace pas l’intervention nécessaire d’un professionnel lorsque des nids sont repérés.
Dans de nombreuses communes de Dordogne, il est désormais conseillé aux citoyens de signaler la présence de nids afin de contenir l’expansion de cette espèce invasive. La lutte contre le frelon asiatique est devenue une priorité pour les apiculteurs et les mairies, chacun devant comprendre qu’un simple geste, comme alerter les professionnels, peut faire toute la différence dans la protection de l’écosystème.
Insecte redouté et destructeur de biodiversité, le frelon à pattes jaunes représente un véritable cauchemar au printemps. La vigilance est de mise pour protéger la santé des populations d’abeilles et de prévenir les dangers pour les humains.
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Chien viverrin découvert dans la Loire

Deux découvertes de chiens viverrin dans la Loire
En moins d’un mois, la commune de Feurs, dans la Loire, a vu l’apparition de deux chiens viverrin, suscitant des interrogations sur leur origine et leur nombre potentiel sur le territoire. Est-ce une simple coïncidence ou quelque chose de plus significatif ? Le mystère demeure entier, car l’évaluation de la population de cette espèce est délicate. En 2005, l’Office français de la biodiversité (OFB) avait enregistré 74 observations entre 1975 et 2005, et une enquête de 2015 avait amené 64 nouvelles données dans ses fichiers.
Des découvertes inattendues
Ce mois d’avril a commencé avec un premier chien viverrin capturé dans un piège à ragondins, tandis qu’un second individu a été retrouvé suite à une collision routière sur la même commune. Malgré ces trouvailles, la Fédération des Chasseurs de la Loire reste prudente et souligne qu’il ne faut pas tirer de conclusions hâtives sur une éventuelle colonisation de la région. Les deux découvertes n’ont pas permis de déterminer si ces animaux formaient un couple, car le sexe des individus n’a pas été vérifié. Une question se pose : sont-ils en période de reproduction, qui peut s’étendre de février à avril ?
Origine et caractéristiques du chien viverrin
En contact avec un vétérinaire du parc zoologique de Saint-Martin-la-Plaine, la directrice de la Fédération des Chasseurs, Sandrine Gueneau, a souligné qu’il y a fort à parier que ces animaux proviennent d’une interaction humaine, plutôt que d’une colonisation naturelle. Selon elle, ces chiens viverrin pourraient être des animaux échappés de zoos, de cirques, ou même de chez des particuliers. Notons qu’en France, seuls quatre parcs abritent cette espèce, tous à plusieurs centaines de kilomètres de la Loire.
Le chien viverrin est un canidé dont l’apparence peut prêter à confusion, surtout pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec lui. D’une taille similaire à celle d’un renard, il présente un corps trapu avec des pattes courtes et un pelage qui évoque le blaireau. Sa caractéristique la plus marquante est son masque facial sombre, ressemblant en partie à celui d’un raton laveur, bien que sa queue, longue, touffue et de couleur unie, le distingue.
Un mode de vie adaptatif
Ce canidé, qui pèse entre 4 et 10 kg selon la saison, possède un régime alimentaire omnivore et flexible, le rendant capable de s’adapter aux ressources disponibles dans son environnement. Selon les saisons et les habitats, il se nourrit d’insectes, de rongeurs tels que les campagnols, mais aussi de mollusques, poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux et même de charognes. Classé comme « espèce exotique envahissante », le chien viverrin pose un défi pour la biodiversité locale, d’où l’importance de suivre son évolution.
Rencontrer des chiens viverrin dans la Loire soulève de nombreuses questions sur la gestion de la faune locale. Reste à savoir s’ils sont là pour rester ou s’il ne s’agit que d’une visite passagère. Une chose est certaine : l’expertise des chasseurs et des biologistes sera cruciale pour le suivi de cette espèce intrigante.
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Brocard résilient à trois pattes dans la nature

Un brocard sur trois pattes : une leçon de résilience dans la nature
Le monde animal continue de nous surprendre et de nous offrir des enseignements précieux sur la résilience. Récemment, un brocard, filmé par un piège photographique, a attiré l’attention des passionnés de nature. À première vue, cet animal semblait ordinaire, arborant une belle coiffe. Cependant, en y regardant de plus près, il devient évident qu’il se déplace sur trois pattes, une condition qui soulève de nombreuses interrogations sur la survie en milieu sauvage.
Il est bien connu que les animaux blessés ou souffrant de handicaps ne sont pas souvent les plus aptes à survivre dans la nature. Se déplacer ainsi présente des défis considérables pour cet animal, déjà confronté aux dangers naturels et à la compétition pour les ressources. Ce brocard, par sa simple existence, met en lumière des comportements admirables et une forme de détermination qui ne peut qu’éveiller notre respect.
Cet incident nous pousse à réfléchir sur les capacités d’adaptation et le courage des animaux face à l’adversité. La prochaine fois que vous croiserez un animal en détresse, souvenez-vous de ce brocard qui illustre à merveille la lutte pour la survie, car même les plus faibles peuvent nous enseigner de grandes leçons.
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Un loup terrible résurrection ou illusion scientifique

Un loup terrible : coup de com’ ou avancée scientifique ?
La récente annonce de Colossal Biosciences concernant la « résurrection » du loup terrible a suscité une vague d’interrogations dans le milieu scientifique. En effet, alors que certains voient dans cette prouesse technologique un véritable exploit, d’autres, comme ceux du Muséum d’Histoire Naturelle, y décelent davantage un coup de publicité.
Le loup terrible : mythe ou réalité scientifique ?
Selon Alexis Lécu, directeur scientifique du Parc zoologique de Paris, et Jean-Baptiste Boulé, directeur de recherche au Muséum national d’Histoire naturelle, ce projet soulève une question clé : avons-nous réellement « ressuscité » une espèce disparue ? Boulé précise que le loup terrible ne peut se réduire à une simple série d’allèles, soulignant l’importance de l’environnement et des comportements culturels transmis au fil des générations. Ainsi, il est clair que Colossal Biosciences n’a pas ramené à la vie un loup terrible tel qu’il était connu, mais a plutôt créé un loup gris à l’apparence légèrement modifiée.
Un regard sur le passé du loup terrible
La caractéristique principale du loup terrible réside dans sa taille, qui égale celle des plus grands loups gris modernes, pesant entre 60 et 68 kg. Cependant, ses dents plus volumineuses lui conféraient un puissant pouvoir de cisaillement, et sa force de morsure était sans égal parmi toutes les espèces du genre Canis. Les recherches indiquent que le loup terrible a disparu il y a environ 10 000 ans, principalement en raison de la perte de ses proies, des changements climatiques et de la compétition avec d’autres espèces. Alors, ces louveteaux nés en laboratoire peuvent être qualifiés de loups terribles uniquement sur la base de quelques traits physiques ? Certes non, ils ne sont rien d’autre que des loups gris ayant subi des mutations génétiques.
Vers quelles nouvelles aventures technologiques ?
Malgré les critiques, la prouesse technique réalisée par Colossal Biosciences pourrait ouvrir des voies prometteuses pour la conservation des espèces menacées. La réintroduction de diversité génétique dans des espèces en danger est une ambition qui pourrait venir compléter les efforts de préservation. Toutefois, l’initiative n’est pas sans ses défis. Selon Boulé, l’introduction aléatoire de diversité dans un génome risque d’induire des mutations néfastes. La génétique est un processus complexe, soumis à la sélection naturelle, et ne se résout pas en un claquement de doigts.
Vers un avenir incertain mais captivant
Alors que les scientifiques explorent les possibilités de restauration d’espèces disparues, comme le tigre de Tasmanie ou le mammouth laineux, il reste essentiel de rappeler que la conservation éthique et efficace nécessite une approche réfléchie et respectueuse des différents écosystèmes.
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L’Ouette d’Égypte et ses impacts sur la biodiversité locale

L’Ouette d’Égypte : Un Envahisseur Qui Perturbe la Reproduction des Espèces Locales
L’Ouette d’Égypte, ce charmant oiseau au plumage élégant, est en réalité un invité indésirable à notre écosystème. Classée parmi les espèces exotiques envahissantes, sa présence pose des problèmes importants pour les espèces locales et leur reproduction. Bien que la régulation de cette espèce soit devenue plus simple au fil des années, certaines associations animalistes continuent de plaider pour sa protection, cherchant des alternatives non létales. Mais peut-on vraiment ignorer son impact sur les autres espèces ? Le sujet mérite d’être exploré.
Des Oiseaux Migrateurs en Péril
En Europe, les oiseaux migrateurs peinent à trouver refuge pour nicher, et ce, pour plusieurs raisons. Entre le changement climatique, l’abandon des zones humides par les autorités et la concurrence des prédateurs – y compris des espèces exogènes comme l’Ouette d’Égypte – la situation est préoccupante. Les chasseurs français, face à cette problématique, ont mis en place des solutions, telles que des nids préfabriqués, mais ces efforts ne suffisent pas toujours.
Un Comportement Territorialisé
La nature a ses lois, et certaines espèces ne les respectent pas. Prenons les cygnes par exemple : bien qu’ils aient le droit d’être majestueux, leur agressivité envers les canards est un fait avéré. L’Ouette d’Égypte, quant à elle, adopte une approche encore plus invasive. Si cette espèce avait un comportement neutre, elle pourrait s’intégrer harmonieusement dans notre écosystème. Cependant, d’après des observations récentes, il semble qu’elle se considère comme la véritable souveraine des plans d’eau où elle vit. Une vidéo diffusée par la Fédération des chasseurs de Moselle illustre bien ce phénomène, montrant une Ouette d’Égypte refuser l’accès à d’autres oiseaux sur son « territoire », les empêchant ainsi de nicher.
Conséquences Écologiques et Solutions
L’Ouette d’Égypte n’apporte pas seulement des conflits dans les zones humides. Le problème des fientes laissées par cet oiseau est également préoccupant. Ces déjections peuvent nuire aux écosystèmes locaux, créant un véritable casse-tête pour les gestionnaires des milieux naturels. La bonne nouvelle? Cette espèce invasive est réglementée, et des mesures de régulation sont en place, mais cela suscite également des débats passionnés parmi les acteurs de la conservation.
Il est crucial de trouver un équilibre qui permette à la biodiversité de prospérer tout en prenant en compte la nécessité de réguler les espèces invasives. Ainsi, comment agir de manière efficace ? La sensibilisation et l’éducation sont des clés importantes, tout comme le soutien aux initiatives locales visant à protéger nos espèces indigènes.
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Partage des coûts des dégâts agricoles causés par le gibier dans l’Orne

Dégâts aux cultures : Les chasseurs de l’Orne réclament un partage des coûts
Dans l’Orne, les montants d’indemnisation pour les dégâts causés aux cultures par le gibier atteignent des sommets. La Fédération des chasseurs de l’Orne, par l’intermédiaire de son président, Christophe de Balorre, a récemment exprimé son souhait que ces coûts soient partagés.
Des comptes qui font grincer les dents
Ce week-end, lors de l’assemblée générale à Mortagne-au-Perche, la Fédération départementale des chasseurs a dressé un bilan de l’année écoulée. En présence de 300 participants, Christophe de Balorre a souligné que les chasseurs ne souhaitent plus être les seuls à supporter cette « note salée ». Ces propos viennent au moment où la problématique des dégâts aux cultures est plus pressante que jamais.
État des lieux : gibiers et préoccupation
Le président a commencé son discours par une mise en lumière de la situation préoccupante du lièvre, notant une ouverture de saison décevante. Quant aux perdrix, les comptages révèlent une diminution des effectifs, influencée par les aléas climatiques, avec des prélèvements très en deçà des attentes. La bécasse semble avoir connu une saison normale, mais les chasseurs doivent impérativement prendre en main le carnet de prélèvement.
La saison de chasse au gibier d’eau a démarré sous de bons auspices, bien qu’elle ait montré des signes d’essoufflement à la fin de l’année. Pour aider à mieux comprendre les migrations, une collaboration avec l’Institut scientifique nord-est Atlantique (Isnea) est en cours. En ce qui concerne le blaireau, les restrictions de période complémentaire ont compliqué la saison.
Nombres impressionnants : chevreuils et sangliers
En matière de prudence, le plan de chasse pour le chevreuil a produit des résultats probants avec 7 211 animaux prélevés. Les populations de cerfs se portent bien, et le taux de prélèvement est prometteur pour les années à venir. Le sanglier, quant à lui, a atteint des chiffres record avec 5 971 animaux prélevés. Une régulation s’impose, comme le souligne de Balorre.
Indemnisation : une charge croissante
Le sujet des dégâts aux cultures est un enjeu constant dans les discussions entre chasseurs et agriculteurs. Avec des indemnités qui explosent, dépassant déjà 1,20 million d’euros pour cette année, les prévisions indiquent que cela pourrait atteindre 1,60 million d’euros. Cette situation pèse lourdement sur le budget de la Fédération ornaise.
La réforme du système d’indemnisation des dégâts dus au gibier, résultat d’un accord entre la Fédération nationale, les instances agricoles et l’État, pourrait être compromise par les nouvelles restrictions budgétaires. Bien que de Balorre comprenne les oppositions à la chasse, il insiste sur la nécessité de « réparer le préjudice causé à autrui par cette inaction ». Une façon d’engager le dialogue, non ?
Effectifs en baisse, mais dynamisme intact
Les effectifs de la Fédération ornaise sont en légère baisse, avec 9 269 chasseurs, une moyenne d’âge de 54 ans et 4 mois. Des médailles ont été décernées pour honorer l’engagement de membres, des formations sont mises en place pour rajeunir les rangs et renforcer la sécurité. Les innovations technologiques, telles que l’application ChassAdapt, sont également mises en avant pour faciliter la gestion des prélèvements.
Imminent : le salon « Chasse, pêche, nature, et terroir »
Enfin, un premier salon consacré à la chasse se tiendra les 7 et 8 juin au parc Anova d’Alençon, promettant des animations et des exposants de choix. La Fédération s’y associe, et un concours annuel des trophées de cerfs promet d’attirer l’attention des passionnés.
Restez informé et joignez-vous aux discussions vitales pour l’avenir de la chasse et de l’agriculture. Pour plus d’informations sur ce sujet et d’autres, allez sur Caninstore.
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Bataille Contre l’Invasion des Corbeaux à Moisdon-la-Rivière

Battues à Moisdon-la-Rivière : La Guerre aux Corbeaux est Déclarée
Dans la charmante commune de Moisdon-la-Rivière, située en Loire-Atlantique, les habitants doivent faire face à une épidémie de corbeaux. Ces envahisseurs à plumes se sont installés en masse, bouleversant la tranquillité de ce village rural. Les cris stridents de ces volatiles résonnent de jour comme de nuit, faisant de leur présence une véritable épreuve pour les résidents et les agriculteurs.
Dominique, sur le chemin de la maison de retraite pour rendre visite à sa sœur de 81 ans, témoigne du désagrément : “Ça y va et le bruit est impressionnant. Ils sont toujours en train d’aboyer et il n’y a pas moyen de leur dire de se taire.” En regardant les arbres, le maire, Patrick Galivel, s’amuse de cette situation en comparant ce lieu à leur “siège social”. Malheureusement, le problème ne se limite pas à la nuisance sonore. Les bancs et trottoirs sont recouverts de déjections, et les façades des maisons souffrent également de cette invasion aviaire.
Les Dégâts des Corbeaux : Une Réalité Aigüe pour les Agriculteurs
Les corbeaux ne se contentent pas de rendre la vie difficile aux habitants. Les agriculteurs, eux aussi, tirent la sonnette d’alarme. En quête de nourriture, ces oiseaux prospèrent au détriment des cultures en s’attaquant aux champs fraîchement semés. “Qu’il y en ait un peu, ce n’est pas gênant. Mais là, ce sont des centaines et des centaines de corbeaux !” s’insurge un agriculteur local. La situation empire d’année en année, entraînant une chute des rendements et des pertes considérables pour les exploitations.
Dans un premier temps, la mairie a tenté des solutions pacifiques, comme la mise en place de cages de capture. Hélas, ces méthodes se sont révélées inefficaces face à l’intelligence aigüe des corvidés. C’est donc avec une décision ferme que la commune a opté pour des mesures plus radicales : des battues, en collaboration avec la société de chasse locale “La Garenne”.
Des Battues à la Discrétion Nécéssaire : Un Combat de Longue Haleine
Les premières battues ont déjà permis d’éliminer une soixantaine de corbeaux et l’année dernière, entre 300 et 400 de ces oiseaux ont été abattus. Christopher Robin, co-président de l’association de chasse, souligne la difficulté de la tâche : “Mais ce n’est pas évident car le corbeau est très très malin, il repère même les voitures.” Pour que ces opérations soient efficaces, elles doivent être menées en toute discrétion.
La commune a donc prévu d’intensifier le rythme des battues avec plusieurs opérations déjà programmées pour les semaines à venir. Les riverains, de plus en plus excédés par cette invasion, accueillent ces initiatives avec une lueur d’espoir. Cependant, malgré ces efforts, la question demeure : ces mesures seront-elles suffisantes pour dissuader les corbeaux de revenir dans un avenir proche ? Les corvidés, connus pour leur intelligence et leur adaptabilité, semblent toujours trouver le moyen de perturber la paix.
Face à cette lutte acharnée, Moisdon-la-Rivière mise sur la collaboration avec les chasseurs et la persévérance des habitants pour espérer un retour à la normale. Les habitants croiseront les doigts pour que la pression exercée soit suffisante afin de reprendre le contrôle de leur territoire.
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