Si un chasseur porte un couteau de poche en France, l’état pourra désormais lui confisquer ses armes
La nouvelle réglementation qui inquiète les chasseurs et met en danger une tradition ancestrale
C’est une nouvelle qui fait froid dans le dos et c’est très sérieux. Nous sommes très nombreux en France, dans le pays de la baguette et du saucisson, à détenir un couteau de poche. Que ce soit pour un pique-nique, une partie de pêche ou une partie de pétanque, détenir un couteau suisse avec un tire-bouchon est quand même la base de notre art de vivre.
Mais les choses sont sur le point de changer. Jusqu’à présent, la tolérance était de mise pour cette arme classée en catégorie D. Cependant, l’état français souhaite désormais agir pour renforcer les contrôles. Mais de quels contrôles parle-t-on ? Ceux lors du Beaujolais Nouveau, des férias de Condom ou de l’ouverture de quelques huîtres à la Trinité-Sur-Mer ? Non, pas du tout !
La multiplication des attaques au couteau en France
En réalité, ces nouvelles mesures visent à répondre à la multiplication des attaques au couteau en France. La logique derrière cette réforme est simple : retirer un couteau à 99 % de la population pour éviter que Monsieur X n’en utilise un de manière malveillante. Une idée qui semble difficilement applicable et controversée.
Ne pensez-vous pas que celui qui veut vraiment s’en prendre à quelqu’un avec un couteau se moquera éperdument des contrôles ? Et ne parlons même pas du chasseur ou de l’amateur de pique-nique qui se retrouve soudainement pénalisé pour avoir simplement un opinel dans sa poche.
Les répercussions pour les chasseurs
Le clou du spectacle pour les chasseurs : si vous êtes arrêté avec un couteau sur vous, vous pourrez encourir une amende de 500 euros et une inscription dans votre casier judiciaire, avec un FINIADA (Fichier national des personnes interdites d’acquisition et de détention d’armes) en prime. En somme, une amende de cinquième classe entraîne automatiquement son inscription au FINIADA.
Impact sur l’industrie de la coutellerie
Et l’état a-t-il pensé au secteur de la coutellerie ? À Laguiole, Opinel et à tous les artisans français ? Fallait-il vraiment sacrifier une tradition ancrée, régionale et historique à cause de larcins commis par ceux qui n’ont ni peur des amendes ni de la prison ?
Il est grand temps que l’état prenne ses responsabilités sans pénaliser, une nouvelle fois, les Français respectueux de la loi et chérissant leurs traditions.
Actuchasse pour Caninstore