Sangliers et étourneaux : Une double menace pour les vignes du Cœur d’Hérault
Alors que la période des vendanges approche, les viticulteurs du Cœur d’Hérault doivent faire face à une invasion inquiétante. La nuit, des sangliers affamés pénètrent dans les vignes pour y dévorer des grappes juteuses, tandis qu’un autre fléau, celui des étourneaux, s’ajoute à la liste affligeante des nuisibles. Les mesures de protection mises en place, telles que les clôtures électriques, semblent de plus en plus insuffisantes face à cette double menace.
Une protection coûteuse contre les sangliers
Les sangliers, ces rongeurs au ventre creux, sont en pleine frénésie. Dès que la nuit tombe et que les vendanges se profilent, ils s’attaquent sans vergogne aux trésors de la vigne, engloutissant des grappes pleines de sucre. Face à cette situation désespérante, de nombreux vignerons se voient contraints d’ériger des clôtures électriques pour protéger leurs parcelles, une solution coûteuse et souvent fragile.
Michel Meyrieu, président de la cave de Clermont, partage son expérience : « Sur mes 30 hectares, j’en ai clôturé 25. C’est beaucoup de travail, et parfois, on se fait voler le matériel, surtout les batteries. Certains optent pour des clôtures plus solides, mais tout le monde ne peut pas se le permettre. Si on n’agit pas, les cochons causent des dégâts considérables, avec des pertes qui peuvent être dramatiques. »
Un phénomène en pleine expansion
Le problème des sangliers ne date pas d’hier. Michel Meyrieu explique que l’invasion a pris de l’ampleur au cours des 20 dernières années, notamment du côté nord de Clermont, s’étendant peu à peu vers la plaine. Certes, des mesures sont prises, des sangliers sont abattus, mais la prolifération de cette espèce semble implacable. « Les clôtures les dérangent, mais il y en a tellement maintenant. Notre lutte pourrait devenir un combat d’arrière-garde », admet-il.
Les étourneaux, un nouveau fléau
Comme si la situation n’était pas déjà suffisamment préoccupante, voici que se mêlent à la fête des étourneaux. Ces oiseaux, nouvel agresseur des vignes, causent également de lourds dommages. Leur arrivée a ajouté une couche d’inquiétude supplémentaire aux viticulteurs, déjà submergés par les dégâts causés par les sangliers. « C’est nouveau et ça impacte fortement nos récoltes. En cumulant les pertes, cela devient vraiment lourd », déplore le viticulteur.
En somme, le Cœur d’Hérault doit faire face à une double menace qui risque de perturber sérieusement la prochaine récolte. La bataille entre vignerons et animaux sauvages n’a pas fini de faire parler d’elle!
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