Des sangliers envahissants sèment la terreur à Grenoble
Dans la banlieue de Grenoble, une douzaine de sangliers ont pris d’assaut les jardins des habitants, transformant des espaces sereins en territoires de chaos. Géraldine, une résidente de 61 ans, qualifie la situation de « véritable carnage ». Les champs de pommes sont retournés et dévastés par ces intrus plus que carnivores, qui, en plus de créer des ravages, affichent une attitude agressive en faisant face aux habitants perturbateurs.
« Quand je rentre chez moi, ils bloquent l’accès entre mon portail et ma maison. Je klaxonne sans succès et je n’ose même pas sortir de ma voiture, de peur d’être chargée », partage Géraldine, illustrant ainsi l’angoisse croissante des habitants. Sa fille, Aurore, a même vécu une expérience traumatisante : « Ils m’ont foncé dessus, et c’est grâce à mes chiens que je ne suis pas tombée. J’ai dû me réfugier sur un tas de bois pendant qu’ils se battaient avec les sangliers, c’était une scène de violence », raconte-t-elle, la peur au ventre.
La terreur se propage au sein de la famille : la petite sœur de Géraldine, Sarah, a maintenant peur de rentrer chez elle seule. Pour éviter d’éventuelles confrontations, elle appelle régulièrement sa mère pour qu’elle vienne la chercher en voiture. Un couple de voisins se demande également si une simple promenade avec leur bébé ne les exposerait pas à un danger similaire.
Un retraité du secteur a même pris des mesures de précaution, installant des caméras de surveillance, mais il se retrouve impuissant face à ces invités indésirables qui se régalent de ses pommes tout en le regardant avec un air défiant.
Face à cette situation alarmante, l’association de chasse de Saint-Martin-d’Hères, dirigée par Sébastien Persicot, a promis d’intervenir rapidement à partir de l’ouverture de la chasse, prévue pour le 14 septembre. « Nous allons multiplier les battues dans la zone afin de réguler cette population de sangliers. Cependant, il est important de ne pas chasser trop près des habitations », explique-t-il, conscient de la nécessité d’agir tout en respectant la sécurité des résidents.
En attendant, les vieilles histoires de sangliers affamés et agressifs se dessinent comme un récit trop familier pour les habitants de ce coin de la banlieue grenobloise. Un appel à l’action qui ne peut qu’attiser la curiosité : jusqu’où iront ces intrus dans leur quête de nourriture ?
Pour ne rien manquer des actualités sur la chasse et la faune, restez connectés.
Actuchassse pour Caninstore