La récolte des glands : une activité cruciale pour la pérennité de nos forêts
Chaque automne, les forêts françaises se parent d’une activité discrète mais ô combien essentielle : la récolte des glands. Cette opération ne doit pas être sous-estimée, car elle est clé dans la renaissance et la préservation de nos écosystèmes forestiers face aux défis climatiques. Les ramasseurs de glands, affectueusement appelés « glandeurs », s’investissent dans une mission d’une importance capitale pour garantir l’avenir de nos forêts. D’un goût amer et peu séduisant, le gland est pourtant un fruit que plusieurs hommes et femmes s’appliquent à collecter. Sous l’égide de l’Office national des forêts (ONF), seuls les meilleurs spécimens seront sélectionnés, car c’est tout l’avenir forestier qui est en jeu.
Une véritable course contre la montre
La récolte des glands commence généralement en octobre, marquant le début d’une course effrénée pour les ramasseurs. Le timing est crucial, car il faut agir avant que les glands ne germent et deviennent inutilisables pour le semis. Les objectifs de cette saison sont ambitieux, avec 8 000 litres prévus dans le parc Saint-Quentin. Jean-François Baron, technicien forestier de l’ONF, souligne : « C’est une course contre la montre. Nous devons faire très vite. » La rapidité d’action est déterminante, d’autant que les conditions météorologiques influencent la conservation des glands.
Une sélection rigoureuse et réglementée
Seuls les glands de la meilleure qualité sont récoltés. Cette sélection est non seulement rigoureuse, mais aussi essentielle pour garantir la santé des futures plantations. L’activité de récolte est strictement encadrée par l’ONF et interdit au grand public, sous peine d’amende. Chaque sac de glands est scellé et identifié par un numéro unique pour assurer une traçabilité sans faille. Les glands sont ensuite envoyés à la sécherie de la Joux dans le Jura, où ils sont triés avant d’être expédiés vers les pépinières. Ce processus de traçabilité est fondamental pour préserver la diversité génétique des forêts et renforcer leur résilience face aux changements climatiques.
Un enjeu majeur dans le contexte climatique actuel
Avec les défis croissants du changement climatique, la récolte des glands prend une importance considérable. En 2024, le Val de Loire a connu une récolte remarquable de 37 000 litres de glands, représentant 17 % de la récolte nationale de l’ONF. Cet exploit témoigne de l’engagement croissant envers cette activité, qui revêt une importance stratégique pour l’avenir des forêts françaises. L’adaptation des forêts face au changement climatique nécessite en effet une sélection minutieuse des essences et génotypes les plus résistants. Les chênes de certaines régions, en particulier du Loir-et-Cher, se distinguent par leur résistance à la sécheresse, une caractéristique capitale en période de réchauffement climatique.
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