Mobilisation de la Fédération Nationale des chasseurs pour la préservation du petit gibier
Un constat alarmant sur l’état du petit gibier en France
La Fédération Nationale des chasseurs (FNC) tire la sonnette d’alarme. Le petit gibier, notamment la perdrix, le faisan et le lapin, est en déclin malgré les efforts des chasseurs pour préserver ces espèces. Dans certains secteurs, les populations sont si faibles que la situation devient critique. Le constat est clair : il faut en faire davantage. Ce message urgent a été mis en avant lors du dernier Congrès National de la chasse.
Une biodiversité en danger
Il n’est pas surprenant que l’état du petit gibier en France suscite des inquiétudes. Certaines espèces, comme le lièvre, pourraient encore donner l’illusion d’un répit, mais les prélèvements restent limités. D’autres espèces à plumes sont en danger, et pour le lapin, c’est un véritable grand huit : une saison où tout va bien, suivie d’une autre où c’est la catastrophe. La FNC commente cette situation avec humour, évoquant le petit gibier de plaine comme l’« Arlésienne » d’Alphonse Daudet : toujours évoqué, mais rarement observé.
Une nouvelle stratégie nécessaire
Pour surmonter ces défis, la FNC met en avant l’importance de divers moyens : agrainoirs en hiver, abreuvoirs durant les sécheresses, et bien plus encore. Cependant, ces actions ne suffisent plus face à la crise actuelle. La pression croissante du réchauffement climatique, les pratiques agricoles modernes et la menace de la grippe aviaire avec la découverte de 70 oiseaux morts sur le littoral sont autant de facteurs qui pèsent sur la petite faune.
Vers des solutions concrètes
Philippe Justeau, responsable du dossier au sein de la FNC, a souligné lors du Congrès l’importance d’explorer toutes les voies de soutien. « Tous les leviers disponibles doivent être exploités », a-t-il déclaré, précisant nécessairement que de nouveaux financements doivent être envisagés. Parmi ceux-ci, la mise en place de contrats de type « paiements pour services environnementaux » (PSE) pourrait aider les agriculteurs à adopter des pratiques favorables à la petite faune.
Un appel à l’union
La FNC n’entend pas bancariser ses initiatives. Les chasseurs consacrent déjà un nombre d’heures considérables à la protection du petit gibier, mais l’heure est venue d’élargir le cercle des acteurs impliqués. Il est temps d’inviter d’autres partenaires à s’engager dans des projets en faveur des habitats et de la biodiversité, pour ainsi redonner une chance au petit gibier.
La situation est peut-être alarmante, mais avec un effort collectif, il est possible d’inverser la tendance. Que diriez-vous de participer à cette noble cause et de devenir acteur d’un avenir meilleur pour notre faune locale ?