Menace des espèces invasives et changement climatique

La menace croissante des espèces invasives face au changement climatique

Les espèces invasives constituent l’un des nombreux défis résultant du réchauffement climatique. À ce jour, la liste des intrus ne cesse de s’allonger, ce qui incite les autorités à agir avec détermination pour contenir ce phénomène de plus en plus perturbant. Le commerce mondial et les voyages ont facilité le déplacement d’espèces vivantes hors de leurs habitats d’origine, qu’il s’agisse d’animaux, de plantes ou même de champignons.

Des espèces invasives inattendues font leur apparition

Le 12 mai 2025, le Centre britannique d’écologie et d’hydrologie a mis à jour sa liste des espèces exotiques envahissantes, identifiant vingt espèces jugées problématiques pour la prochaine décennie. Parmi celles-ci, on trouve des figures déjà connues, telles que le frelon asiatique et le raton-laveur, mais aussi de nouvelles venues, comme le saumon rose du Pacifique, désormais repéré dans plusieurs rivières françaises. La Fédération Nationale de Pêche insiste sur l’importance de la vigilance, après la première capture en France en 2017. Bien que sa présence s’intensifie, ses effets sur l’écosystème aquatique français restent à clarifier.

Une alerte sur le manque de données

Pour faire face à cette situation, l’Office français de la biodiversité a souligné la nécessité de rassembler davantage d’informations. Dans un communiqué, il a été précisé que toute observation ou capture de saumon rose doit être signalée. Cette vigilance ne se limite pas au saumon rose ; d’autres espèces émergentes, telles que le nématode du pin — un ver parasite — ou le bryozoaire spaghetti, nécessitent également une attention particulière.

Un dérèglement climatique en action

Les effets du changement climatique sont manifestes, permettant à des espèces originaires de zones chaudes de s’adapter progressivement au climat européen. L’histoire du frelon asiatique est emblématique de cette problématique : introduit en 2013, il a été observé sur le territoire britannique en 2016. Une réaction prompte a permis d’éradiquer les foyers détectés, évitant un enracinement durable. Toutefois, la menace demeure, et Olaf Booy, du Secrétariat des espèces non-indigènes en Grande-Bretagne, rappelle que plus de 2 000 espèces non indigènes sont déjà établies en Grande-Bretagne, avec une nouvelle introduction chaque année. Même si seulement 10 à 15 % d’entre elles deviennent envahissantes, les conséquences peuvent être significatives.

Face à cette réalité troublante, la lutte contre les espèces invasives ne pourra se faire sans la collaboration de tous. Comment chacun peut-il contribuer à ralentir cette prolifération? La réponse est entre nos mains.

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