Les chasseurs mobilisés pour préserver les vendanges au domaine Maspiquet

Protéger la récolte des sangliers : un défi crucial

À quelques jours des premières vendanges de chardonnay au domaine Maspiquet, les inquiétudes grandissent. Après avoir résisté au gel, à la sécheresse, à la grêle et aux maladies, l’ultime menace pour la récolte reste les sangliers. Depuis 2022, le domaine, subventionné par la région Occitanie et appartenant au lycée agricole, a investi dans une clôture pour protéger ses 15 hectares de vignes. Si durant la première année, ces barrières ont été efficaces, ces intrépides sangliers ont depuis appris à les franchir.

Les chasseurs à la rescousse

Les chasseurs de Grabels se sont engagés auprès de l’exploitation pour éviter tout dégât. « On veut zéro dégât », affirme Thierry Bourgal, président de l’association de chasse. Cependant, ils appellent les autorités à accélérer les démarches administratives. « Le domaine de Dammartin, situé en face du Maspiquet, sert de refuge aux sangliers puisque les propriétaires n’accordent pas le droit de chasse. Nous avons identifié au moins 17 sangliers, qui sont les mêmes à causer des ravages dans les résidences proches de La Valsière et dans le village. Ce sont eux qui viennent manger les raisins du domaine », explique Grégory Alaux, responsable de la section grand gibier.

La nécessité des battues administratives

Les chasseurs attendent des autorisations pour des battues administratives orchestrées par la préfecture. « C’est la seule solution pour pouvoir pénétrer dans le domaine de Dammartin. Cette réserve pose les mêmes soucis aux communes voisines comme Montferrier, Saint-Clément et Montpellier », précise Bourgal. Ces bénévoles sont déterminés à aider le Maspiquet, le dernier vignoble de Grabels en zone périurbaine, où la chasse devient de plus en plus complexe.

Des pertes financières significatives

Guillaume Alépée, directeur d’exploitation du domaine, confirme l’urgence de la situation : « Les pertes pour la récolte 2023 ont atteint 3 500 kg de baies, soit un manque à gagner de 15 000 € pour notre caveau. Cette année, il est difficile d’évaluer les dégâts, mais de nombreuses grappes ont déjà été ravagées. Il est urgent d’agir. » La mobilisation des chasseurs est donc cruciale pour protéger cette précieuse récolte et éviter une répétition de ces pertes substantielles.

Actuchasse pour Caninstore

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