Les Chasseurs Mobilisés contre l’Interdiction des Chasses Traditionnelles

Le bras de fer entre chasseurs et gouvernement se durcit

Dans le Sud-Ouest de la France, une tension croissante se fait sentir entre les chasseurs locaux et les autorités. En cause : la récente interdiction des chasses aux pantes et à la matole décidée par le Conseil d’État, une décision qui a provoqué une levée de boucliers chez les passionnés de chasse.

Réactions en chaîne dans les départements affectés

Depuis cette interdiction, des voix fortes s’élèvent dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, la Gironde et le Lot-et-Garonne. Dans ces départements, les chasseurs se sentent dépossédés d’une part essentielle de leur culture locale et cynégétique. Face à cette situation, des mesures de protestation ont été prises, allant jusqu’à la suspension de certaines activités comme la chasse aux sangliers. Le refrain est unanime : trop, c’est trop !

Bloquage des relations avec les services de l’État

En Lot-et-Garonne, la Fédération des chasseurs a choisi de durcir le ton. Tous les échanges avec les services de l’État sont suspendus, qu’il s’agisse du suivi sanitaire de la faune, des prélèvements ou de la gestion des dégâts causés par le grand gibier. Cette action, concertée avec les fédérations voisines, montre à quel point les chasseurs sont prêts à aller pour défendre leurs traditions. Il ne s’agit pas seulement de préserver une pratique, mais bien un pan entier du patrimoine régional.

L’appel à la concertation avec le Président

Devant l’absence de dialogue et le silence persistant de l’administration, les chasseurs du Lot-et-Garonne ont décidé de frapper à la porte la plus élevée du pouvoir. Une délégation, déterminée à se faire entendre, s’est présentée à la préfecture d’Agen le vendredi 24 mai, exigeant une entrevue avec le Président de la République. Leur objectif est clair : exposer directement au chef de l’État les incohérences qu’ils perçoivent dans la décision du Conseil d’État et l’impact minime des chasses traditionnelles sur les populations d’alouettes.

Des études contestées et des arguments peu entendus

Les chasseurs regrettent que leurs arguments, pourtant étayés par des études et des preuves, n’aient pas été pris en compte. Ils pointent du doigt les associations anti-chasse, accusées d’exercer une pression démesurée sans avoir conduit de véritables études sur l’impact des chasses aux pantes et à la matole. Selon eux, cette interdiction ne repose sur aucune base scientifique solide, puisque la chasse à l’alouette au fusil reste autorisée durant la saison régulière, prouvant ainsi que la population d’alouettes n’est nullement menacée.

Des chasseurs mal entendus

Malgré les multiples lettres restées sans réponse, les chasseurs refusent de baisser les bras. Ils se sentent mis de côté, traités comme des citoyens de seconde zone. Pour eux, cette exclusion est inacceptable. Le combat est donc loin d’être terminé, et différentes actions pourraient être mises en place pour maintenir la pression sur le gouvernement.

Un appel à la mobilisation continue

Les chasseurs du Sud-Ouest sont décidés à ne rien lâcher. La mobilisation se poursuit et d’autres actions, pour l’instant gardées secrètes, sont en préparation. Si le gouvernement continue de ne pas répondre à leurs demandes, il peut s’attendre à une montée en puissance des protestations. Pour les passionnés de chasse traditionnelle, il en va de la sauvegarde d’un héritage culturel séculaire.

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