Le préfet du Doubs remet les pendules à l’heure sur la polémique des chamois

La controverse entourant les chamois du Doubs a récemment fait couler beaucoup d’encre, attirant l’attention des protecteurs des animaux, dont Brigitte Bardot en tête. Dans cette affaire, les belles déclarations de défense des animaux se heurtent parfois à des réalités bien différentes. Les débats enflent alors qu’on se demande si ces fervents défenseurs des animaux sauraient mettre un peu de lumière sur d’autres dossiers, comme celui des cerfs du Bas Rhin.

Le préfet du Doubs a, dans un courrier adressé à Bardot, dénoncé les exagérations concernant la situation des chamois. L’icône du cinéma français avait dégainé ses critiques le 31 décembre, casant au passage quelques mots bien choisis sur les chasseurs. « Tenants de la gâchette », « tuerie de masse » et autres envolées lyriques sur le zèle des chasseurs ont alimenté le débat. Malheureusement, ces allégations semblent souvent tirées par les cheveux, en grande partie à cause de la manipulation des chiffres par certaines associations de protection animale.

Dans sa réponse, le préfet a reconnu l’accroissement de la population de chamois dans le département, tout en signalant que les prélèvements de cette espèce étaient en baisse grâce à un plan de chasse réfléchi et responsable. « Affirmer qu’il existe une volonté d’éradiquer l’espèce ? C’est loin de la réalité, » a-t-il précisé, tout en garantissant que les préoccupations de Bardot seraient abordées prochainement en commission. Il a également critiqué les positions souvent idéologiques de ces associations, qui semblent déconnectées des faits réels constatés sur le terrain.

En parallèle, pendant que certains expriment leur indignation face aux chamois, une autre histoire moins glamour attire peu, mais mériterait pourtant qu’on s’y penche : celle des cerfs du Bas Rhin. Il est troublant de constater à quel point des chasseurs peuvent décider de ne pas abattre ces animaux, mais ce n’est pas le genre d’information qui éveille la passion des organisations animalistes. Elles semblent volontiers sombrer dans le silence, préférant sacrifier ces magnifiques créatures sur l’autel de leur animosité à l’encontre des chasseurs.

En somme, alors que le débat sur la protection animale s’anime autour des chamois, il serait donc bon de garder un œil ouvert sur d’autres espèces et de penser à un dialogue plus constructif, loin des raccourcis et des idées préconçues.

Actuchassse pour Caninstore

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