Le Sanglier du Lot Provoque des Tensions entre Agriculteurs et Chasseurs
Dans le pittoresque département du Lot, connu pour ses paysages verdoyants et sa tranquillité, une crise pointe à l’horizon, et elle ne concerne ni les touristes ni les vins de Cahors mais… des sangliers. Oui, vous avez bien lu. Ces créatures, souvent associées à des scènes bucoliques de forêts paisibles, sont au cœur d’une controverse opposant chasseurs et agriculteurs.
L’enjeu ? Les dégâts considérables causés par les sangliers dans les champs. Malgré la chasse qui a permis cette saison d’en prélever près de 10 000, les nuisances causées à l’agriculture ne cessent d’augmenter. Face à cette situation, la Fédération Départementale des Chasseurs du Lot (FDC 46) se trouve dans une position délicate, avec un déficit annoncé de 400 000 euros, directement lié à l’explosion des déclarations de dégâts sur les parcelles agricoles.
Dans une tentative de résolution, la FDC 46 a proposé aux agriculteurs lourais un marché : du matériel de protection et de réparation des clôtures leur serait fourni gratuitement, en échange d’une exonération des chasseurs sur toute indemnisation. Un compromis qui semble tout droit sorti d’un accord diplomatique entre nations, sauf que la proposition n’a pas rencontré le succès escompté auprès des principaux intéressés.
La réaction ne s’est pas fait attendre. La FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles) a vivement critiqué cette proposition, la jugeant insuffisante. « Aujourd’hui, on clôture les champs de maïs, après ça sera les prairies, mais on ne pourra pas s’occuper de toutes les terres, » souligne avec inquiétude Thierry Noireau, secrétaire adjoint de la FDSEA. Et Christophe Bonnet, secrétaire général de la FDSEA, d’ajouter : « Les chasseurs doivent mettre la main à la poche et s’engager à payer les dégâts ! ».
A l’heure actuelle, malgré quelques discussions entre la FDC 46 et la FDSEA, aucun accord satisfaisant n’a été trouvé, laissant les deux parties dans une impasse.
Que va-t-il advenir des paisibles champs de maïs du Lot ? Les chasseurs trouveront-ils une solution pour indemniser correctement les agriculteurs ? L’issue reste incertaine, mais une chose est sûre : les sangliers continuent, quant à eux, de vivre leur vie, probablement inconscients du tumulte qu’ils engendrent.
Signé : Actuchasse pour Caninstore
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