La présence du loup reconnue dans divers départements

Le loup s’affiche de plus en plus dans nos campagnes

La présence du loup en France est loin d’être un secret, mais il semble que cette espèce puisse désormais se faire une place au soleil, ou du moins au clair de lune. Depuis le début de l’année, plusieurs départements ont officiellement signalé sa présence. Toutefois, attention, la « présence » ne signifie pas automatiquement « installation ».

À la découverte du loup : un cas dans la Manche

Dans la Manche, une alerte a été émise au sujet d’un loup, de manière « probable ». Une photographie réalisée dans la baie du Mont Saint-Michel le 20 janvier dernier a permis d’identifier des caractéristiques morphologiques confirmant qu’il s’agit bien d’un loup gris. Cette trouvaille n’est pas isolée, car une autre photo datée du 24 janvier à Loges-Marchis évoque également sa présence. Malheureusement, ce n’est pas que le tourisme qui attire le loup : il a également été suspecté d’avoir causé trois attaques sur des ovins dans la région. Les experts de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont dénombré 16 brebis et agneaux blessés, avec sept agneaux confirmés morts, dont trois par morsures et quatre par hypothermie.

Des preuves photographiques en Mayenne

En Mayenne, la situation a pris une tournure surprenante. Bien que la préfecture ait déclaré qu’aucun indice ne prouvait la présence du loup dans le département, la photographie s’est révélée être l’élément clé de l’affaire. Le 25 octobre, le service départemental de l’OFB a reçu plusieurs signalements de prédation, mais c’est une photo récente, authentifiée par le réseau Loup de l’OFB, qui a conduit à classer la Mayenne en zone de présence du loup. Un simple clic peut ainsi valider la présence d’un animal aussi majestueux que redouté.

Une expansion en marche

Le loup ne s’arrête pas là et fait également parler de lui dans d’autres départements comme le Cher, le Loiret et le Maine-et-Loire. En effet, malgré les déclarations officielles, des cas de prédation avaient déjà été rapportés dans ces régions. Une carte des départements où le loup ne se trouve pas deviendrait presque une curiosité, tant les informations semblent être transmises au compte-goutte. La communication autour de sa présence ressemble parfois à un dossier confidentiel : des révélations tardives euphémisées, comme l’attaque d’un veau attribuée à un renard, malgré une carcasse presque entièrement dévorée.

Quand le loup s’invite, la prudence est de mise

Il est essentiel de rester vigilant face à cette évolution de la faune sauvage. Les agriculteurs, en particulier, doivent prendre des mesures pour protéger leurs animaux domestiques. Qu’il s’agisse de clôtures renforcées ou de la mise en place de chiens de protection, il est crucial d’adapter ses pratiques à la réalité du territoire. La cohabitation entre l’homme et les prédateurs est un défi qui nécessite compréhension et préparation.

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