Comprendre les pigeons pour mieux gérer leur présence

Les pigeons se présentent sous différents aspects et leur management nécessite une approche nuancée. Souvent perçus comme de simples oiseaux urbains, ils sont en réalité des membres d’une grande famille aviaire, les Columbidés, qui se décline en trois espèces majeures : le pigeon biset, le pigeon ramier et le pigeon colombin. Chacune de ces espèces mérite une attention particulière pour faciliter leur éloignement quand cela est nécessaire.

Se débarrasser du pigeon biset

Le pigeon biset est sans conteste le représentant le plus emblématique du pigeon citadin. Avec son plumage aux reflets verts et violets et ses yeux rouge orangé, il est inoubliable. Ce dernier, parfois considéré comme peu ragoûtant, a su s’adapter de manière incroyable à la vie urbaine. Pour contrer son installation, il est essentiel de l’identifier et de comprendre ses comportements. En effet, il a souvent l’habitude de nicher dans des recoins discrets pour se protéger du bruit frénétique de la ville. Sa saison de reproduction s’étend de février à octobre, où il peut pondre jusqu’à trois fois deux œufs. L’effarouchement sonore, jadis efficace, a perdu de sa valeur face à l’adaptabilité de ces oiseaux malins. Ainsi, la chasse aux nids et la fermeture des accès à potentialités de nidification demeurent des stratégies cruciales, avec des solutions plus modernes, tel que l’effarouchement laser, pouvant être mises en place en dernier recours.

Le pigeon ramier et la chasse à la palombe

Le pigeon ramier, également connu sous le nom de palombe, se distingue par ses taches blanches sur le cou et son iris jaune. Cet oiseau granivore, souvent rencontré dans les champs, attire parfois l’attention des agriculteurs en causant quelques dégâts. Dans les zones boisées, il niche dans les arbres, mais il n’hésite pas à s’aventurer dans les villes. Les populations de l’ouest de l’Europe sont sédentaires, tandis que celles du nord migrent vers le sud en octobre, période propice à la chasse à la palombe, attirant ainsi de nombreux passionnés. La reproduction se réalise de février à septembre, avec généralement deux à trois pontes. Pour protéger les balcons et autres lieux de nidification en milieu urbain, des filets ou des pics sont d’une grande aide, car l’effarouchement sonore a un impact limité sur les populations citadines.

L’effarouchement du pigeon colombin

Petit mais loin d’être discret, le pigeon colombin peut être facilement identifié par son plumage uniforme et son iris noir. Il privilégie un régime alimentaire à base de graines, de jeunes pousses et de restes de récoltes, et se rencontre tant en forêt qu’en ville. Réparti entre l’Europe, l’Asie et l’Afrique du Nord, il est également migrateur dans les régions plus froides. Sa saison de reproduction, s’étalant d’avril à juin, le rend particulièrement attaché à son partenaire, avec des couvées toujours composées de deux œufs. S’il s’aventure trop près de nos habitations, des solutions d’effarouchement sonores et visuels ou encore des dispositifs physiques restent des options pertinentes pour le tenir à distance.

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