Déconcertants Décalages dans les Dates d’Ouverture de la Chasse

La Transition d’une Tradition Cygénéttique à une Gestion Contemporaine

L’ouverture générale de la chasse était autrefois un événement marquant dans le calendrier des chasseurs. Le temps où l’on comptait les cartouches au coin du feu et où l’on se précipitait pour acheter un nouveau gilet semble désormais loin derrière nous. Aujourd’hui, cette notion est devenue quelque peu floue. Pourquoi donc ces décalages ? Et quelles en sont les conséquences pour les chasseurs de petit gibier ?

Des Dates Décalées pour le Petit Gibier

Ce sont les fédérations de chasse qui ont progressivement déplacé les dates d’ouverture pour le petit gibier. De fait, dans de nombreux départements, la chasse au faisan ou au lièvre ne commence souvent qu’à la mi-octobre. Cette avance retardée a bien entendu des répercussions conséquentes.

Impact sur l’Ouverture Générale

Pour beaucoup de chasseurs, l’ouverture générale se limite désormais à la chasse au pigeon ou au grand gibier. Le terme « ouverture générale » semble presque trompeur en l’absence de perdrix, lapins, et autres petits gibiers autrefois abondants. De plus, quelques cailles ou canards disséminés ne suffisent pas pour faire une journée mémorable de chasse.

Les Conséquences pour les Chasseurs de Petit Gibier

Imaginez un chasseur expérimenté, fatigué par les années, réfléchir à prendre son permis pour ne chasser que trois ou quatre dimanches à partir de mi-octobre. Une situation dissuasive également pour les jeunes chasseurs, impatients avec leurs nouveaux chiens mais contraints par ces dates limitées. Le favoritisme semble aller vers le grand gibier, laissant le petit gibier en mémoire.

Les Raisons des Décalages

Les partisans expliquent ces décalages par un souhait de protéger le gibier des périodes de reproduction tardives, afin d’éviter de tirer sur les jeunes animaux. En revanche, cette protection ne justifie pas toujours une interdiction généralisée. D’autres parlent de conflits d’intérêts entre chasseurs de grand et de petit gibier, un débat que nous éviterons ici.

Des Justifications Obsolètes

Les arguments d’antan ne sont plus aussi pertinents aujourd’hui. Alors que de nombreux territoires sont déjà régis par des plans de chasse limitant les prélèvements, empêcher les chasseurs de chasser en leur supposant une incapacité à différencier un jeune de l’animal mature paraît dévalorisant. Les chasseurs eux-mêmes sont les premiers à vouloir préserver et favoriser la population de leur petit gibier.

La Frustration des Chasseurs

Il est frustrant pour les chasseurs de savoir que certains territoires débordent de faisans naturels non chassés parce que le territoire a atteint sa capacité maximale. Cette gestion restrictive semble décourager les chasseurs, notamment ceux qui seraient alors plus enclins à raccrocher leur fusil.

Les Défis Internes dans la Communauté de Chasse

Ces décisions, souvent soumises au vote lors des assemblées générales des fédérations, montrent une incompréhension face aux motivations. Alors que les chasseurs font face à des pressions extérieures de nombreuses associations anti-chasse, il serait peut-être judicieux de ne pas ajouter des contraintes internes inutiles.

En Conclusion

Il est essentiel de trouver un juste équilibre pour permettre aux chasseurs de petit gibier de continuer à pratiquer leur passion tout en respectant les impératifs écologiques. En décalant trop drastiquement les dates d’ouverture, on risque d’éroder davantage une tradition déjà en mutation. La chasse, c’est avant tout une affaire de respect et de passion ; sachons préserver ce délicat équilibre.

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