Indre-et-Loire : une cigogne noire pourrait faire capoter un projet d’éoliennes

Un parc éolien sur un terrain risqué

Dans le sud de l’Indre-et-Loire, la société d’exploitation éolienne de Chaiseau (SEECH) se heurte à un défi de taille. Son projet d’implantation de sept éoliennes entre Charnizay et le Petit-Pressigny est menacé par la présence d’une espèce protégée : la cigogne noire. Cet oiseau rare pourrait bien être le coup de grâce pour une initiative déjà mal en point.

Un recours devant le Conseil d’État

Après avoir essuyé un refus de la préfecture d’Indre-et-Loire en 2022, la SEECH n’a pas dit son dernier mot. L’entreprise a porté l’affaire devant le Conseil d’État, espérant annuler l’arrêté qui bloque l’obtention de l’autorisation environnementale nécessaire au lancement des travaux. En d’autres termes, la SEECH veut transformer le vent en électricité, mais le ciel s’assombrit avec les cigognes noires au-dessus de leur tête.

Une espèce protégée en danger

La cigogne noire, qui pénètre dans notre vue avec sa prestance inégalée, est classée en danger critique d’extinction à l’échelle nationale et régionale. Contrairement à sa cousine blanche, elle préfère les forêts denses et les points d’eau. Avec la capacité de parcourir jusqu’à 300 km dans une journée, chaque nid de cette espèce est essentiel pour sa survie. Et devinez quoi ? Un nid a été localisé à seulement six kilomètres de la zone d’implantation prévue pour les éoliennes. Un véritable coup dur pour les ambitions éoliennes.

Les enjeux écologiques en jeu

Le rapporteur public lors de l’audience du 15 mai 2025 a souligné le risque écologique significatif que représente le projet éolien. Il s’est appuyé sur plusieurs études scientifiques qui mettent en garde contre toute perturbation des habitats naturels des oiseaux. Ainsi, il a recommandé le rejet de la demande de la SEECH, arguant que l’espèce ne doit pas être mise en péril par une telle initiative.

Une décision imminente du Conseil d’État

La décision du Conseil d’État est attendue dans les semaines à venir. Avec des arguments solides en faveur de la protection de la cigogne noire, il semble probable que l’oiseau pourrait avoir le dernier mot dans cette affaire. Ainsi, même si le vent semble souffler en faveur de la SEECH, il est fort à parier que la cigogne noire pourrait bien empêcher ce projet de prendre son envol.

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