Chasseurs et Piégeurs du 64: Suspension du Suivi Sanitaire

Chasseurs et Piégeurs du 64: Une Pause dans le Suivi Sanitaire de la Faune

Dans le département des Pyrénées-Atlantiques, une décision sans précédent vient de marquer l’univers de la chasse : la suspension du suivi sanitaire de la faune sauvage par les chasseurs et piégeurs du 64. Cette mesure fait suite à un récent verdict du Conseil d’État, qui a annulé certains arrêtés autorisant la chasse traditionnelle, en particulier celle de l’alouette des champs par des méthodes spécifiques.

Une Décision de Poids

Les présidents de la Fédération de chasse du 64 et de l’Association départementale des piégeurs des Pays de l’Adour ont annoncé la cessation de collaboration avec les services d’État concernant les suivis sanitaires au sein de la faune sauvage. Ce choix intervient après l’annulation des arrêtés autorisant la chasse à l’alouette, une pratique vieille comme le monde pour nombreux d’entre eux. Le courrier envoyé au préfet des Pyrénées-Atlantiques enfonce le clou, révélant leur frustration face à un intérêt semblant amoindri des autorités sur ce dossier.

Les Chasses Traditionnelles en Ligne de Mire

L’annulation des formes de chasse à l’alouette avec cages et filets a soulevé une vague d’indignation parmi les chasseurs, qui voient une partie de leur patrimoine et identité remise en question. Pointant du doigt une dévalorisation des chasses traditionnelles depuis des années, ces derniers n’entendent pas rester les bras croisés. Les chasseurs envisagent désormais des concertations avec d’autres fédérations du Sud-Ouest et préparent une riposte juridique, arguant que ces modalités de chasse sont pourtant conciliables avec les directives européennes car prouvées sélectives lors d’expérimentations autorisées.

Implications et Inquiétudes

Le choix de suspendre le suivi sanitaire n’a pas été pris à la légère, soulignant le rôle crucial que jouent les chasseurs et piégeurs dans les dispositifs de vigilance contre les maladies transmises par la faune sauvage, comme la tuberculose bovine ou la grippe aviaire. Cette annonce a naturellement suscité des inquiétudes, notamment au sein de la profession agricole, attentive aux répercussions d’une telle décision sur la surveillance des maladies.

Face à ce qu’ils considèrent comme une « stratégie de sape progressive » des fondations de la chasse traditionnelle, les chasseurs se dressent en défenseurs d’une culture et d’un patrimoine qu’ils voient menacés.

Conclusion

La décision des chasseurs et piégeurs du 64 de suspendre leur collaboration avec l’État sur le suivi sanitaire de la faune sauvage marque un tournant dans le dialogue entre les défenseurs des traditions cynégétiques et les autorités. Un dossier à suivre de près, à mesure que les implications de cette décision commencent à se faire sentir sur le terrain.

Signé : Actuchassse pour Caninstore

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