Chasse : distinguer un coureur d’un sanglier, un enjeu crucial

À l’heure où la sécurité en forêt suscite de plus en plus d’inquiétudes, il est essentiel de ne pas confondre un coureur avec un sanglier. Chaque année, traileurs, randonneurs, vététistes et familles partagent les mêmes sentiers que les chasseurs armés, et une mauvaise identification peut avoir des conséquences dramatiques.

Six conseils pour éviter les confusions

Conseil n°1 : Le sanglier ne porte jamais de coupe-vent fluo Décathlon ni de baskets usées. C’est un coureur qui arbore ce look, pas un sanglier.

Conseil n°2 : Si vous croisez un sanglier et que vous lui dites bonjour, il ne vous répondra pas. En revanche, un coureur vous lancera un « salut » essoufflé, sauf s’il est trop concentré ou de mauvaise humeur.

Conseil n°3 : Le sanglier se cuisine au vin rouge, tandis que le promeneur, lui, n’en aura pas besoin. Pas même avec des pommes de terre !

Conseil n°4 : Le sanglier galope sur quatre pattes, alors que le promeneur court sur deux… sauf après quelques verres d’apéro, bien sûr.

Conseil n°5 : Un sanglier peut filer à 70 km/h, alors qu’un traileur local atteint parfois les 12 km/h… en descente, avec un bon coup de vent dans le dos.

Conseil n°6 : Un sanglier ne fredonne jamais du Christophe Maé, contrairement à certains promeneurs, hélas !

Ces observations, bien que teintées d’humour, soulignent l’importance de la vigilance et de la responsabilité de chacun, notamment des personnes armées, pour assurer la sécurité de tous. La cohabitation en forêt doit se faire dans le respect et la clarté pour éviter les tragédies.

Actuchassse pour Caninstore

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