Brame du cerf : La chasse à courre au cœur des polémiques

Quand le cri du cerf se heurte aux critiques des associations naturalistes

Dans l’Orne, le spectacle captivant du brame du cerf attire chaque année de plus en plus de passionnés. Cette période, où les mâles en rut laissent échapper leurs cris emblématiques, est souvent mise en avant par diverses associations et médias comme un véritable « safari sonore ». Cependant, alors que l’afflux de visiteurs rend l’écoute de ces cris plus difficile, certains groupes, tels que l’association ADN, n’hésitent pas à désigner la chasse à courre comme le coupable idéal de la rareté des brames.

Il est facile d’accuser les veneurs, surtout à une époque où l’anti-vénerie prend de l’ampleur. Pourtant, cette pratique, ancrée dans nos traditions depuis des siècles, n’est pas à l’origine de la discrétion du cerf, mais a plutôt contribué à sa préservation et à une meilleure compréhension de son comportement.

Surfréquentation : un problème souvent ignoré

Derrière cette polémique, un fait souvent négligé fait surface : l’augmentation fulgurante du tourisme dans les forêts. Chaque soir, des groupes de visiteurs envahissent les sentiers, parfois trop bruyants et souvent insouciants du besoin de silence afin de profiter pleinement des sons de la forêt. Ce véritable tumulte, combiné avec les allers-retours en voiture, éclipse le réél dérangement du brame. Il est plus facile de pointer du doigt les veneurs que de s’attaquer à ce phénomène plus vaste.

Les fédérations de chasse : des acteurs de la sensibilisation

Il convient également de souligner que les fédérations départementales des chasseurs jouent un rôle actif en proposant leurs propres sorties d’écoute du brame. Contrairement à certaines associations qui se concentrent davantage sur la critique, elles insistent sur le respect de la tranquillité des animaux. Des conseils pratiques sont généralement fournis, tels que des groupes de visiteurs limités et des parcours choisis hors des zones sensibles, témoignant de leur engagement à ne pas déranger la faune.

La vénerie : défense d’un patrimoine vivant

La chasse à courre, loin d’être un danger pour le brame, contribue à l’équilibre écologique des forêts. Elle favorise un environnement où le cerf peut prospérer, maintenant des populations saines dans des espaces naturels ouverts. Accuser les veneurs détourne l’attention d’une réflexion nécessaire sur notre rapport à la nature. Le brame appartient à la forêt et à ses visiteurs, mais il est temps d’élever le débat dans un esprit de vérité et d’équité.

Alors, la prochaine fois que vous vous aventurez dans les bois pour écouter le brame du cerf, posez-vous la question : qui, ou quoi, est réellement responsable de son écho furtif ?

Actuchassse pour Caninstore
Découvrez plus sur [Caninstore](https://caninstore.com/fr/)

Actu chasse