Degradation du statut du loup en Europe


Déclassement du statut du loup : la procédure en marche
Un changement de statut sans révolution terrain
Depuis décembre dernier, les 49 États membres de la Convention de Berne se sont réunis à Strasbourg pour porter un coup d’envoi au déclassement du loup, transformant son statut de « strictement protégé » à simplement « protégé ». Pourtant, sur le terrain, la réalité semble bien plus complexe. Les loups continuent de dévorer des moutons et des bovins, laissant les éleveurs constater des pertes importantes pendant que des discussions interminables se déroulent au sein des institutions européennes.
Des décisions qui peinent à se concrétiser
Alors que la France attend patiemment des directives officielles, en Espagne, le vent du changement souffle déjà : la protection stricte des loups a été assouplie en mars dernier, permettant l’abattage exceptionnel de ces prédateurs dans le nord du pays. La nouvelle a été officialisée par un vote des eurodéputés qui a réussi à faire passer le loup d’espèce « strictement protégée » à l’occasion du dernier parlement européen. Les votes ont révélé des lignes de fracture politique claires, avec la droite, l’extrême droite et les libéraux en faveur, tandis que les écologistes et la gauche radicale s’y sont opposés, laissant les socialistes divisés. Au final, le score a été sans appel : 371 voix pour, 162 contre et 37 abstentions.
Une flexibilité pour mieux cohabiter
Comme l’a mentionné Herbert Dorfmann, eurodéputé italien, les États membres auront désormais plus de souplesse dans la gestion des populations de loups. Cela se traduit par un espoir d’améliorer la coexistence homme-animal, tout en cherchant à mitiger l’impact d’une population de loups en pleine expansion. Toutefois, un certain flou demeure concernant l’impact concret en France. Si le système en place permet déjà d’abattre des loups, une question demeure : les quotas vont-ils être augmentés ?
Quelles perspectives pour la France ?
Dans l’Hexagone, l’incertitude est palpable. Beaucoup estiment que cette révision de statut ne changera pas fondamentalement la donne. La dichotomie entre les intérêts des éleveurs et ceux des défenseurs des animaux se dessine clairement, et le débat semble loin d’être tranché. En effet, avant toute prise de décision ostentatoire, il pourrait être sage de s’assurer d’une comptabilisation plus efficace et précise des populations de loups présentes sur notre territoire.
Pour tous les passionnés de la nature et de la chasse, ce sujet mériterait d’être suivi de près, tant il s’agit d’une question cruciale pour l’équilibre entre la faune sauvage et les activités humaines.
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Rencontre mémorable entre un randonneur et un ours dans les Pyrénées


Une rencontre inoubliable entre un randonneur et un ours dans les Hautes-Pyrénées
Dans les paysages enneigés du Val d’Azun, un événement exceptionnel s’est produit le 14 avril 2024. Ce jour-là, un randonneur passionné a eu la chance de croiser le chemin d’un ours, symbole des majestueuses Pyrénées. Ce face-à-face captivant a non seulement fasciné le randonneur, mais a également mis en lumière la coexistence des humains et de ces créatures emblématiques.
Quand la randonnée prend une tournure sauvage
Le dimanche 14 avril, alors qu’il était en plein cœur de ses sentiers favoris, un randonneur aguerri s’est retrouvé face à un spectacle inattendu. Benjamin Laporte, originaire de Lourdes, raconte que ses yeux ont d’abord été attirés par des empreintes fraîches dans la neige. En levant les yeux, il aperçoit une grande masse noire à environ 300 mètres de distance, un ours majestueux. Bien que la proximité ait pu susciter une certaine appréhension, Benjamin a su garder son calme, profitant au contraire de ce rare moment d’observation : “À cette distance, je savais que je pouvais facilement me soustraire à sa vue. Il m’a sûrement détecté, mais il a simplement tourné la tête, m’a observé un moment, puis a continué son chemin.”
Ce moment de grâce, immortalisé par des photos et vidéos, a créé une mémoire indélébile pour Benjamin. Il évoque avec joie l’émerveillement d’observer cet ours dans son habitat naturel, en soulignant qu’un tel spectacle reste un rêve pour de nombreux amateurs de nature.
L’identité de l’ours : un mystère à éclaircir
Il est important de noter que l’ours observé ne portait aucun collier, ce qui indique qu’il ne s’agissait pas de l’ours connu sous le nom de Néré. Il pourrait cependant être un descendant de Sorita, mais cette hypothèse nécessite une confirmation par des spécialistes.
Une tendance à la hausse des rencontres avec les ours
Cette rencontre n’est pas un cas isolé. De fait, les témoignages de randonneurs apercevant des ours se multiplient. En Ariège, quelques semaines avant l’observation de Benjamin, d’autres randonneurs ont également eu l’occasion d’admirer ces animaux. Cette augmentation des fréquentations s’explique principalement par la croissance des populations d’ours bruns dans la région. Le rapport annuel de 2023 du réseau Ours Brun signale que 83 individus vivent actuellement dans les Pyrénées, incluant 16 oursons. Un chiffre qui marque un record ces dernières années.
Conseils pour une cohabitation en toute sécurité
Cependant, malgré cette hausse des rencontres, il reste crucial de rappeler que les attaques d’ours sont rares. Mais le risque zéro n’existe pas. Ainsi, si une rencontre avec un ours se produit, il est essentiel de garder son calme et de s’éloigner lentement de l’animal, sans gestes brusques. L’observation de ces créatures fascinantes est possible, à condition de rester discret et de ne pas perturber leur comportement naturel. La clé d’une coexistence harmonieuse repose sur le respect mutuel entre l’homme et l’ours des Pyrénées.
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Distinguer pigeon biset et pigeon ramier


Distinguer les différentes races de pigeons : pigeon biset vs pigeon ramier
Le pigeon : un oiseau souvent mal perçu, surtout lorsqu’il s’agit de son cousin le pigeon biset, que beaucoup considèrent comme un simple nuisible des villes. Pourtant, il y a plus à ce volatile que ce que l’on pourrait croire. La distinction entre le pigeon biset et le pigeon ramier, par exemple, n’est pas aussi évidente qu’on pourrait le penser. En y regardant de plus près, certains détails physiques permettent de les différencier facilement.
Le pigeon biset : l’urbain au plumage discret
Le pigeon biset, ou Columba livia, est le roi des trottoirs et des places publiques. Reconnaissable à son plumage grisâtre agrémenté de bandes noires sur la queue et les ailes, ainsi qu’à ses reflets verts et violets sur le cou, il se distingue également par ses yeux orange vif et son bec orné d’un petit point blanc. Ce petit oiseau est souvent stigmatisé pour son image de « rat volant », mais ne vous y trompez pas : il fait preuve d’une étonnante capacité d’adaptation.
Le pigeon ramier : la palombe au cœur de la nature
En revanche, le pigeon ramier, connu sous le nom de palombe (Columba palumbus), affiche un tout autre look. Plus imposant, il présente des taches blanches sur les ailes et le cou, une poitrine au doux ton rosé, des pattes rouge foncé, et des yeux blancs éclatants. Ce pigeon, largement présent dans les campagnes, est prisé par les chasseurs, qui attendent avec impatience la saison de la chasse à la palombe.
Différences entre mâles et femelles : une quête d’identité délicate
Pour ce qui est de déterminer si un pigeon est un mâle ou une femelle, la tâche est plutôt ardue. Le dimorphisme sexuel chez les pigeons est très limité. Cependant, on remarque que les mâles ont tendance à être légèrement plus grands avec une tête plus ronde, tandis que les femelles affichent un crâne plus aplati. En saison nuptiale, les mâles exhibent leur virilité en gonflant leur torse et en émettant le fameux roucoulement romantique pour séduire leur belle.
Deux existences, deux images
Il est fascinant de constater à quel point le regard porté sur ces deux cousins est opposé. Tandis que le pigeon biset traîne une réputation peu enviable, le pigeon ramier jouit d’une image plus respectée, notamment parmi les chasseurs. Pourtant, au-delà des préjugés, il s’agit d’oiseaux qui œuvrent pour leur survie dans des environnements radicalement différents. Le pigeon ramier évolue dans un cadre naturel, mais doit faire attention aux prédateurs, tandis que le pigeon biset se débrouille tant bien que mal dans un monde urbain parfois hostile.
Au final, lorsque vous croiserez ces volatiles, souvenez-vous : derrière leur apparence commune se cachent des histoires bien distinctes. Ne négligez pas cette faune souvent méprisée et prête à s’adapter aux aléas de son environnement.
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Decouverte de la fouine un petit carnivore méconnu


À la découverte de la fouine : un petit carnivore à connaître
La fouine, ce petit carnivore à la discrétion légendaire, mérite une attention particulière malgré son statut méconnu. Voleuse d’ombre, elle est souvent confondue avec la martre des pins, ce qui n’est pas surprenant vu leur pelage différent. Qu’est-ce qui la distingue vraiment ? La réponse tient à un regard attentif sur ses particularités.
Un régime alimentaire très varié
Quant à son alimentation, la fouine est une gourmande insatiable. Elle croque tout ce qui lui passe sous le nez : petits rongeurs, oiseaux, fruits, œufs… Bref, elle n’a pas de préférence. Sa capacité d’adaptation est telle qu’elle se plaît aussi bien dans un environnement rural qu’urbain. Mais attention, son implantation à domicile peut s’avérer problématique, tant pour votre tranquillité que pour votre installation électrique, qu’elle pourrait endommager.
Des prédateurs à redouter
À l’opposé, la fouine n’est pas seulement un prédateur, elle est également la proie. Le renard roux, agile et rusé, est un de ses plus redoutables chassés. À cette liste s’ajoute le hibou grand-duc, spécialiste des chasses nocturnes, ainsi que certains aigles, blaireaux européens, et même le lynx qui rôdent dans les forêts. Malgré ces menaces, la fouine excelle dans l’art de se défendre. Sa grande agilité, combinée à sa capacité à grimper, lui permet d’échapper à ses ennemis.
Une protection bien pensée
La fouine met à profit sa souplesse pour se faufiler dans des espaces restreints. En cas d’attaque, elle peut aussi faire appel à une technique olfactive peu appréciée : une émission d’une odeur désagréable, rappelant celle du putois. Imaginez la scène : un prédateur se lance à sa poursuite, et avant qu’il ait pu dire « fouine », elle disparaît en un clin d’œil !
Reproduction et survie des jeunes
Côté reproduction, la fouine a son propre calendrier. Les accouplements ont lieu l’été, mais la gestation ne débute véritablement qu’après une période d’attente embryonnaire. Les petits, qui voient le jour entre mars et avril, sont généralement peu nombreux, avec des portées oscillant entre 2 et 7 jeunes. Malheureusement, la mortalité infantile chez les fouineaux est très élevée, avec jusqu’à 50% des petits ne parvenant pas à l’âge adulte.
Un danger pour nos amis à quatre pattes
Enfin, parlons d’un aspect qui intéressera sans doute tous les propriétaires de chats : la fouine peut représenter un danger pour eux. Même si les attaques sont rares, elles peuvent s’avérer fatales compte tenu des capacités physiques de la fouine, notamment ses dents et griffes acérées. Une vigilance accrue est donc recommandée dans les zones connues pour la présence de ces petits carnivores.
En somme, la fouine est un animal à la fois fascinant et redoutable. En apprendre davantage sur cet inconnu peut s’avérer utile, tant pour le respect de la faune que pour la sécurité de nos animaux de compagnie.
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Differences entre Hirondelle et Martinet


Différences Notables entre l’Hirondelle et le Martinet
Les hirondelles et les martinets sont deux oiseaux qui, à première vue, pourraient passer pour des jumeaux à plumes tant leurs caractéristiques se ressemblent. Cependant, il existe des différences flagrantes qui permettent de les distinguer. En observant ces oiseaux dans nos campagnes et nos villes, il est crucial de savoir les reconnaître pour mieux les préserver, surtout face à la baisse préoccupante de leur population.
L’Hirondelle : Le Messager du Printemps
Les hirondelles, membres de la famille des hirudinées, sont bien connues en France, avec cinq espèces, dont les plus courantes sont l’hirondelle rustique et l’hirondelle de fenêtre. Ces charmants oiseaux reviennent chaque printemps de leurs migrations africaines, construisant leurs nids sous les toits ou près des fenêtres, souvent à l’aide de boue et de salive. Mesurant environ 14-15 cm, mais avec une envergure atteignant 30 cm lorsqu’elles déploient leurs ailes, elles sont de véritables acrobates du ciel.
Avec une espérance de vie oscillant entre 5 et 12 ans, l’hirondelle est souvent perçue comme un symbole du retour des beaux jours. Son habitude à se percher sur les fils électriques ou les rebords de toit est un indice précieux pour la différencier du martinet, qui, lui, se livre presque exclusivement au vol.
Le Martinet : Maître des Cieux
À l’opposé, le martinet, en particulier le martinet noir, est un expert incontesté du vol. Sa morphologie est merveilleusement adaptée à un mode de vie aérien, avec de si petites pattes qu’il a du mal à se poser. Exception faite de quelques moments pour s’occuper de sa progéniture, cet oiseau passe sa vie en vol. Mesurant un peu plus de 15 cm, sa majestueuse envergure frôle les 50 cm, et il peut passer des mois sans se poser, notamment lors de ses migrations.
Sa longévité est également impressionnante, atteignant environ 20 ans. Ce prédateur des airs se nourrit, se repose et se reproduit dans le ciel, ce qui le rend encore plus fascinant.
Comment les Distinguer ?
Pour bien reconnaître l’hirondelle du martinet, plusieurs éléments sont à prendre en compte. D’abord, si vous observez un oiseau perché sur un fil, vous pouvez être certain qu’il s’agit d’une hirondelle. En vol, les couleurs vous aideront également : l’hirondelle a un ventre clair, tandis que le martinet arbore un plumage noir intégral. Leur queue, en forme de V pour l’hirondelle et plus ronde pour le martinet, peut également jouer un rôle dans leur identification. Enfin, les ailes du martinet, très arquées, lui permettent de planer avec élégance, tandis que celles de l’hirondelle sont plus modestes.
Il est crucial de veiller sur ces deux espèces, car leur déclin alarmant – avec une diminution de 40 % pour les martinets et de 75 % pour les hirondelles en une décennie – nécessite notre attention. Apprendre à les différencier est une étape importante pour leur protection.
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Chasseurs et jeunes unis pour la sauvegarde des amphibiens dans les Côtes-dArmor


Côtes-d’Armor : Chasseurs et jeunes main dans la main pour sauver les amphibiens
Un programme national pour l’avenir des amphibiens
La Fédération Départementale des Chasseurs des Côtes-d’Armor (FDC 22) nous prouve une fois de plus qu’elle n’est pas à court d’idées pour protéger notre précieuse biodiversité. Grâce à son investissement dans le programme national POPAmphibien, coordonné par la Société Herpétologique de France (SHF), elle montre que les chasseurs jouent un rôle clé dans la préservation de la faune sauvage.
Étudier et préserver la vie sauvage
Le programme POPAmphibien a pour but de suivre l’évolution des populations d’amphibiens, tels que les grenouilles et tritons, à l’échelle nationale. En utilisant des protocoles rigoureux, il génère des données fiables sur la présence et l’évolution de ces espèces, véritables indicateurs de la santé des milieux humides. Qui aurait cru que ces petites créatures pouvaient tant révéler sur notre environnement ?
Des chasseurs en action sur le terrain
Dans les Côtes-d’Armor, la FDC 22 mobilise ses membres pour participer activement aux relevés d’amphibiens. Armés de lampes torches, ces chasseurs sillonnent mares et prairies humides pour inventorier les espèces présentes. C’est un vrai travail d’équipe, alliant démarche citoyenne et approche scientifique, permettant de créer des liens entre la cynégétique et l’écologie.
Éducation et transmission des savoirs
Au mois d’avril, la FDC 22 a ouvert ses portes à une classe de 1ʳᵉ GMNF (Gestion des Milieux Naturels et de la Faune) du lycée agricole La Ville Davy, en collaboration avec la Maison de la Terre. Sous la houlette de Ronan Pengam, chargé de mission éducation à l’environnement, et de Marine Jolibert, technicienne cynégétique, ces élèves ont mis les mains à la terre lors d’un comptage d’amphibiens dans une prairie humide classée zone naturelle. Au programme : présentation de protocoles scientifiques, identification des espèces, et relevés sur le terrain. Une belle manière de lier théorie et pratique !
Des résultats prometteurs au rendez-vous
Cette initiative ne s’arrête pas là. Au début de l’année, ces mêmes jeunes avaient déjà contribué à l’entretien écologique de la zone via des actions comme le fauchage de la mégaphorbiaie et le curage des petits cours d’eau. Le succès de cette démarche s’est traduit par l’observation d’une multitude de tritons (alpestres, palmés et marbrés), de salamandres et de rainettes. Un véritable bilan qui atteste de la santé et de l’équilibre de cet habitat.
Les chasseurs : partenaires de la nature
Cette belle initiative portée par la FDC 22 démontre une vérité souvent méconnue : les chasseurs ne sont pas les ennemis de la nature, mais bien ses alliés. En mariant science, transmission, pédagogie et actions concrètes, ils enrichissent chaque jour notre compréhension et notre gestion des écosystèmes. Qui aurait pensé que la chasse pouvait rimer avec protection de la biodiversité ?
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Espèces de Grand Gibier en France


Les Espèces de Grand Gibier en France
Découvrez les Majestueux Grands Gibiers
La France regorge de trésors fauniques, et parmi eux se trouve le grand gibier, une catégorie captivante qui fascine les chasseurs par sa majesté et sa robustesse. Nous allons ici explorer les principales espèces de grand gibier que l’on peut chasser dans notre pays. Accrochez-vous à vos fusils, car ces créatures méritent toute notre attention !
Le Cerf Élaphe : Symbole de Noblesse
Le cerf élaphe (Cervus elaphus) est sans conteste une des icônes du grand gibier. Avec ses impressionnants bois et son pelage qui varie du brun-roux en été au gris-brun en hiver, il incarne à lui seul l’élégance des forêts françaises. Les mâles pèsent entre 130 et 150 kg, tandis que les femelles, appelées biches, pèsent entre 90 et 130 kg. Reconnaissable à son cri puissant, le « brame », durant la période de rut, le cerf fait l’objet d’un plan de chasse rigoureux pour garantir la pérennité de ses populations. Notons aussi que le daim et le cerf sika font partie de ce prestigieux club.
Le Chevreuil : Le Gardien des Clairières
Moins imposant que son cousin le cerf, le chevreuil d’Europe (Capreolus capreolus) sait se faire apprécier pour son agilité et son charme. Surnommé le brocard pour les mâles, il fréquente les lisières de bois et les clairières, offrant aux chasseurs des moments de pur bonheur dans la nature. Avec un poids allant de 20 à 25 kg pour le mâle et rarement plus de 20 kg pour la femelle, appelée chevrette, le chevreuil est un habitant discret mais mémorable de nos campagnes.
Le Sanglier : L’Incontournable Fossoyeur
Avec sa silhouette trapue et ses puissantes défenses, le sanglier est un incontournable des grands gibiers. Réputé pour sa force, cet animal est souvent synonyme d’aventure pour les chasseurs à la recherche d’adrénaline. La femelle, connue sous le nom de laie, donne naissance à de jeunes marcassins. Sa forte prolifération suscite de nombreux débats sur la régulation des populations de sangliers.
Le Chamois et L’Isard : Les Montagnards Agiles
Le chamois (Rupicapra rupicapra) est le roi des pentes alpines, évoluant avec grâce dans les hauteurs rocheuses. Il apprécie particulièrement les altitudes et parcourt avec aisance les alpages. Ses cousines pyrénéennes, les isards (Rupicapra pyrenaica), bien que plus petits, font également sensation par leur agilité sur les terrains escarpés des montagnes.
Le Mouflon Méditerranéen : Un Visiteur Charismatique
Enfin, le mouflon méditerranéen, introduit en France pour la chasse, se reconnaît aisément par ses cornes en spirale, qui peuvent atteindre 90 cm de long. Ce caprin sauvage a su trouver sa place dans divers habitats, de la Corse aux Alpes, en passant par le Massif Central. Son pelage, changeant avec les saisons, reflète la diversité de la faune méditerranéenne.
En somme, ces grands gibiers représentent non seulement une richesse inestimable pour notre écosystème, mais aussi une source d’émerveillement pour tous les passionnés de nature. Chaque rencontre avec ces créatures majestueuses est une occasion d’apprécier l’incroyable biodiversité que nous offre notre pays.
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Partenariat pour la biodiversité entre les Pyrénées et le Panda Géant


Un partenariat inédit entre le Parc national des Pyrénées et le Parc national du Panda Géant
Deux parcs, un même combat pour la biodiversité
Début avril, un événement marquant a été célébré dans le monde de la conservation : un accord de jumelage historique a été signé entre le Parc national des Pyrénées en France et le Parc national du Panda géant en Chine. Ce partenariat, premier du genre entre des parcs nationaux des deux pays, illustre la coopération croissante en matière de préservation de la biodiversité.
Créé le 23 mars 1967, le Parc national des Pyrénées s’étend sur près de 245 000 hectares et abrite une diversité impressionnante d’espèces. Parmi les plus remarquables, on trouve le Desman des Pyrénées, le Gypaète barbu et, bien sûr, l’ours brun. De son côté, le Parc national du Panda géant, fondé en 2021, occupe 22 000 kilomètres carrés de paysages préservés dans les provinces du Sichuan, du Shaanxi et du Gansu, abritant plus de 1 300 pandas sauvages, ainsi que d’autres espèces menacées, telles que le Singe doré à nez retroussé et le Léopard des neiges.
Une coopération essentielle pour la conservation
Malgré des milliers de kilomètres qui séparent ces deux parcs, ils se retrouvent confrontés à des défis similaires. Entre la protection des espèces indiquant un grand élan de sensibilité envers la biodiversité, la gestion des écosystèmes de montagne et les impacts du changement climatique, les enjeux de conservation sont universels. C’est dans ce cadre que les deux parcs ont décidé de formaliser leur collaboration avec le soutien de l’Office Français de la Biodiversité (OFB).
Ce partenariat ambitieux pourrait donner naissance à divers programmes de travail, incluant l’échange d’expertise sur la connaissance des espèces et la gestion des habitats, ainsi que des efforts conjoints pour restaurer les écosystèmes tout en s’adaptant aux exigences du changement climatique. Le partage de bonnes pratiques en matière de sensibilisation à la nature et d’implication des communautés locales devrait également être une priorité, tout comme les collaborations scientifiques axées sur les technologies de suivi et la gestion des populations vulnérables.
Les ours et les pandas : cousins éloignés
Mais que serait un article sur ce partenariat sans évoquer la parenté (ou l’absence de) entre ces deux emblématiques animaux ? Le panda et l’ours appartiennent tous deux à la famille des Ursidae, mais le panda se distingue comme le seul représentant du genre Ailuropoda, tandis que l’ours compte huit espèces différentes. En termes de physique, bien que tous deux soient massifs et trapus, leurs régimes alimentaires les séparent radicalement. Tandis que l’ours est un omnivore, le panda est un véritable « végan » qui se régale uniquement de bambou, faisant de cette plante 99 % de son alimentation ! De manière encore plus originale, l’ours arbore cinq doigts, alors que le panda en possède six, avec un pouce opposable qui lui permet de saisir les tiges de bambou.
En somme, ce jumelage entre le Parc national des Pyrénées et le Parc national du Panda géant est une initiative porteuse d’espoir pour la protection de la biodiversité mondiale. Elle symbolise une nouvelle ère de coopération internationale tournée vers le futur, et une célébration des richesses naturelles que nous avons le devoir de préserver.
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Essaims d’abeilles au printemps dans nos jardins


Pourquoi les essaims d’abeilles investissent-ils nos jardins au printemps ?
Un phénomène naturel fascinant appelé essaimage
Chaque printemps, entre avril et juin, des milliers d’abeilles se regroupent bruyamment dans nos jardins, accrochées aux branches des arbres, sous les toits des maisons ou même en plein vol. Cette vision, certes impressionnante, peut susciter bien des inquiétudes chez les passants. Que se passe-t-il donc réellement ?
Les essaims d’abeilles ne sont pas une source d’angoisse, mais un phénomène tout à fait naturel que l’on désigne sous le nom d’essaimage. À cette période de l’année, les colonies d’abeilles connaissent une croissance exponentielle. Lorsque la ruche devient trop petite pour accueillir tous ces nouveaux habitants, environ 40 % de la colonie décide de s’en aller vers de nouveaux horizons, entraînant l’ancienne reine dans cette aventure.
Mais rassurez-vous, lorsque les abeilles quitteront leur ruche, elles ne sont pas en désordre; bien au contraire. Pour éviter une surpopulation et tout en préparant l’arrivée d’une nouvelle reine, elles forment une grappe compacte sur une branche ou un rebord de toit. En attendant de dénicher un nouvel abri, ces abeilles organisées se mettent en chef d’œuvre.
Une fois regroupées, une partie des abeilles, surnommées les « éclaireuses », s’élancent à la recherche d’un nouvel endroit où établir leur nouvelle ruche. Ces éclaireuses jouent un rôle crucial : après avoir exploré les environs, elles reviennent danser devant leurs compagnes pour partager les meilleures options. La colonie effectue alors un vote, et, tel un conseil d’administration, la majorité décide de la destination. Une fois la décision prise, l’essaim s’envole vers son nouveau domicile.
Comment réagir face à un essaim d’abeilles ?
Si lors de votre promenade vous croisez un essaim d’abeilles, restez calme. En pleine phase d’essaimage, ces abeilles ne seront pas agressives, tant qu’elles ne sentent pas de menace environnante. Il est impératif de ne pas tenter de les déloger vous-même : cela requiert une formation spécifique et des équipements adaptés pour assurer la sécurité de tous, abeilles comprises.
Manipuler un essaim, c’est tout un art. Les professionnels de l’apiculture emploient une méthode consistant à placer une ruchette sous la grappe et à secouer doucement la branche pour récupérer les abeilles, la reine étant la clé de la mise en mouvement du reste de la colonie. Dans certains départements, il existe des services gratuits pour sécuriser les essaims et préserver ces populations indispensables.
En cas de besoin, vous pouvez appeler des apiculteurs ou des organisations comme SOS essaim d’abeilles. Ne tardez pas à agir, car une fois que les abeilles se sont installées, il sera bien plus compliqué de procéder à un déplacement.
Récupérer un essaim d’abeilles n’est pas seulement une question de sécurité, c’est aussi un geste altruiste pour l’environnement. Ces insectes contribuent à la pollinisation, et en les protégeant, nous offrons une meilleure chance de survie à une espèce essentielle. De plus, cela permet également d’éliminer les infestations de varroa et de minimiser l’impact du Frelon asiatique.
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La pie-grièche redoutable chasseresse en France


La pie-grièche, une redoutable prédatrice de retour en France
Avec l’arrivée des beaux jours, la pie-grièche à tête rousse a fait son grand retour en France. Cet oiseau à la fois délicat et audacieux fascine par son comportement atypique qui la rapproche davantage des rapaces que des simples volatiles. En effet, c’est une avocate de la chasse, capable de transformer sa frêle apparence en un véritable arsenal de chasse.
Un rapace au plumage coloré
La pie-grièche est facilement reconnaissable à sa tête noire qui contraste brillamment avec son plumage roux. Bien que ce petit oiseau semble fragile, il n’hésite pas à partir à la chasse avec une détermination impressionnante. Chaque printemps, elle revient de ses migrations africaines, prête à faire valoir ses talents de chasseresse.
Techniques de chasse dignes des rapaces
Contrairement à d’autres oiseaux qui se contentent de picorer des graines, la pie-grièche exhibe un penchant pour la prédation. En prenant de la hauteur, elle scrute son environnement avec une attention de lynx. Quand une proie se présente, elle fonce à la vitesse de l’éclair, laissant peu de chance de répit à sa victime. Un bec crochu lui permet de déchiqueter lézards, petits rongeurs et même d’autres oiseaux, gagnant ainsi le titre redouté de « boucher des oiseaux ». Pour parfaire sa technique, elle n’hésite pas à empaler ses proies sur des épines ou des fils barbelés, une manière bien à elle de conserver ses repas pour plus tard.
Un Territorial Protecteur
La saison de reproduction dévoile un autre aspect de la personnalité de la pie-grièche : son instinct protecteur. Lorsque vient le temps des amours, elle ne recule devant rien pour défendre son territoire. Elle déploie son arsenal de cris stridents et effectue des vols rasant pour éloigner tout intrus. Même si sa stature peut tromper, elle sait se montrer redoutable pour protéger ses petits. Ironiquement, malgré cette agressivité, elle peut devenir plus tolérante en période de bonne disponibilité alimentaire.
Un printemps de découvertes
Ce printemps 2025 s’annonce prometteur pour ceux qui souhaitent observer cette fascinante pie-grièche. En cherchant dans des zones reculées, loin du tumulte urbain, et avec un peu de patience armée de jumelles, il est possible de la voir perchée, en attente d’une proie ou en pleine parade nuptiale. Les rituels amoureux tels que les chants et la construction de nids offrent un spectacle à la fois discret et émouvant, à savourer par ceux qui savent observer la nature avec attention.
Finalement, la pie-grièche est un bel exemple de dualité : à la fois délicate et brutale, elle incarne les façades de la vie sauvage, nous rappelant l’importance de la survie, de l’amour et de la protection. Un défi quotidien pour ce petit oiseau que nous avons la chance d’observer chaque printemps.
Pour en savoir plus sur la nature et les espèces qui l’habitent, n’hésitez pas à consulter le site Caninstore.
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