Scandale en Mayenne faux arrêté pour chasse au loup

Scandale en Mayenne faux arrêté pour chasse au loup

Scandale en Mayenne : la chasse au loup orchestrée par un faux arrêté

Un document frauduleux, imitant un arrêté préfectoral, a récemment annoncé une chasse au loup en Mayenne. Cet arrêté, prétendant autoriser la traque des loups, devait se dérouler le 24 avril dans le village d’Ampoigné. Rapidement, des habitants skeptiques ont remonté l’information vers la Préfecture de Mayenne, qui a dû démentir l’authenticité de ce document alarmant diffusé sur les réseaux sociaux.

Un faux arrêté aux conséquences sérieuses

La nouvelle de ce faux arrêté a pris de court aussi bien les habitants que les autorités locales. Plus qu’un simple papier sur les réseaux sociaux, cet arrêté illégal semblait avoir été dûment émis par la Préfecture. Pourtant, les incohérences dans son contenu ont suscité des doutes quant à sa véracité. Effectivement, la chasse au loup est illégale en France, le loup étant une espèce protégée. Ce qui a motivé de nombreux défenseurs des animaux à s’offusquer et à alerter les autorités.

La Préfecture réagit avec fermeté

Pour clarifier la situation, la Préfecture de Mayenne a émis un communiqué officiel, dénonçant la création et la diffusion de ce faux arrêté. Elle a rappelé que la destruction d’un loup est passible de lourdes sanctions, conformément à l’article L415-3 du Code de l’environnement. En effet, toute personne s’adonnant à cette chasse illégale pourrait encourir jusqu’à trois ans de prison et une amende de 150 000 €.

Appel à la vigilance et conséquences judiciaires

Étant donné la diffusion de cet arrêté multiple sur les réseaux sociaux, la Préfecture a appelé les citoyens à être vigilants face à ce genre de documents. En cas de doute, il est recommandé d’adresser un courriel ou de contacter directement les autorités compétentes. La Préfecture a également suggéré de consulter les sites web officiels pour éviter la propagation de fausses nouvelles.

Pour couronner le tout, le Procureur de la République a été saisi afin d’identifier les responsables de cette falsification. Si les auteurs sont retrouvés, des sanctions sévères sont à prévoir, car la falsification de documents officiels est une infraction grave.

Restez vigilant et informé sur les enjeux de la chasse et de la protection animale, en consultant des sources fiables.

Actuchassse pour Caninstore

Visitez Caninstore pour plus d’informations sur la chasse.

Alerte sur la présence du loup près de Nice

Alerte sur la présence du loup près de Nice

Présence du loup dans les Alpes-Maritimes : une alerte des chasseurs

La fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes a récemment tiré la sonnette d’alarme en signalant la présence inquiétante d’un loup à proximité de la célèbre promenade des Anglais à Nice. Moins de deux kilomètres séparent cet animal sauvage de l’effervescence urbaine. Pour certains, cette intrusion est une source d’inquiétude, tandis que d’autres y voient un phénomène tout à fait normal.

Une situation alarmante pour les chasseurs

Au début du mois de mars, sur les réseaux sociaux, la Fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes a lancé un cri d’alerte : « Contrairement aux idées reçues, le loup a colonisé tous nos territoires jusqu’au littoral ! Ils sont près de vos habitations ! Stop au SILENCE ! Stop aux ATTAQUES ! » L’alerte a pris de l’ampleur avec le signalement d’un loup dans le quartier de Pessicart à Nice, précisé dans une publication le 10 avril.

Des avis divergents sur l’impact de cette présence

Jean-Pierre Caujolle, président de la FDC 06, affiche un ton alarmiste, affirmant : « Il y a des loups partout autour de Nice. Et même dans Nice ! » Des observations sur des caméras de sécurité et des témoignages de sightings à Saint-Jeannet viennent étayer ses propos. À l’opposé, l’Office français de la biodiversité (OFB) reste plus prudent, indiquant qu’une vidéo de mauvaise qualité empêche de confirmer la présence d’un loup près de Cimiez, tout en reconnaissant un doute persistant sur l’animal trouvé sur la 202 bis, dont les analyses génétiques sont encore attendues.

Une curiosité naturelle des loups

Du côté des défenseurs des loups, la situation serait moins alarmante. Jean David Abel, responsable du réseau biodiversité chez France Nature Environnement (FNE), souligne que les loups explorent leur environnement par curiosité et n’ont pas nécessairement perdu leur crainte de l’homme. De simples bruits suffiraient à les inciter à s’éloigner.

Des études évoquées par le géographe Farid Benhammou sont également rassurantes : « Aucune attaque sur l’homme n’a été documentée dans l’histoire récente. Les loups ont une culture de la crainte de l’homme, qui se transmet de génération en génération. »

Un visage sauvage au coin de la rue

Alors, que retenir de cette situation ? Le loup, malgré les craintes qu’il suscite, reste un animal sauvage doté d’instincts essentiels pour sa survie. Les interactions avec l’homme doivent être abordées avec prudence et compréhension. Restez informé et vigilant, surtout si vous vivez à proximité de ces belles créatures qui réintègrent doucement nos paysages.

Découvrez plus sur la chasse et la biodiversité sur Caninstore

Actuchassse pour Caninstore

Collaboration pour planter des haies en Aveyron

Collaboration pour planter des haies en Aveyron

800 mètres de haies plantés en une journée par des chasseurs et des lycéens en Aveyron

Dans un bel élan de collaboration, les chasseurs de l’Aveyron et les élèves du Lycée agricole La Roque de Rodez ont uni leurs forces pour planter 800 mètres de haies sur la commune de Baraqueville, dans le cadre du programme « Trame verte » de la Région Occitanie, de l’Agence de l’Eau et du FEDER (Fonds européen de développement régional). C’était un chantier de grande envergure, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le vent n’a pas été leur ami ce jour-là.

Malgré des conditions météorologiques peu clémentes, les participants ont fait preuve d’une détermination incroyable, plantant au total pas moins de 700 jeunes arbres de diverses essences. Ces courageux volontaires ont opté pour une haie double de 400 mètres de long, agrandie par la création de deux rangs. Ce nouveau couloir végétal permettra à la faune locale de circuler en toute discrétion, tout en augmentant la valeur environnementale de l’espace.

Le succès de cette initiative a également été facilité par l’appui des services municipaux de Baraqueville, qui avaient préparé le sol pour que la plantation se déroule dans les meilleures conditions possibles. Un véritable travail d’équipe pour une bonne cause!

Cette action démontre une fois de plus l’engagement des chasseurs de l’Aveyron pour la biodiversité et le bien-être des espèces de la petite faune locale. Grâce à cet aménagement écologique, ces animaux pourront bénéficier d’un nouvel abri et d’une réserve alimentaire. Un grand bravo à la Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aveyron pour cette belle initiative, qui prouve que l’investissement dans la nature ne connaît pas de limites, même face aux défis climatiques!

Actuchassse pour Caninstore

Pour en savoir plus, visitez Caninstore.

Transport sécurisé des armes de chasse

Transport sécurisé des armes de chasse

Transport d’armes de chasse : ce qu’il faut savoir pour éviter les ennuis

Des règles strictes à respecter

Le transport d’une arme de chasse doit suivre des règles bien définies, sans quoi les conséquences peuvent être fâcheuses, allant de l’amende à la saisie de l’arme, voire des poursuites judiciaires. Que vous vous rendiez à une battue, que vous profitiez d’une journée de chasse, ou que vous vous exerciez sur un stand de tir, il est impératif de connaître ces grandes lignes réglementaires.

Les bases à garder en tête

Premièrement, assurez-vous que votre arme est déchargée et sous étui. Cela signifie qu’il ne doit y avoir aucun projectile dans le canon ou dans le magasin, et aucun chargeur engagé. Une housse textile peut faire l’affaire, bien qu’une mallette rigide soit souvent conseillée pour des raisons de sécurité. Ce principe s’applique quel que soit votre mode de transport : voiture, vélo ou même à pied.

Stockage en voiture : la règle de la discrétion

Lors du transport en voiture, l’arme ne doit jamais être visible de l’extérieur. Évitez de la laisser sur le siège passager ou à l’arrière sans protection. Le coffre est l’endroit le plus sûr pour la garder. De plus, il est recommandé de séparer l’arme des munitions, même si la loi ne l’exige pas formellement. Cela peut jouer en votre faveur en cas de contrôle.

Quid en période de chasse ?

Transporter une arme vers votre lieu de chasse est autorisé durant la saison de chasse, tant que l’arme est dans un étui et non chargée. Hors période de chasse, vous devrez justifier la raison de votre transport. Pensez également à sécuriser votre hébergement si vous partez plusieurs jours ; l’arme doit alors être stockée dans un endroit fermé à clé.

Être préparé en cas de contrôle

En cas de contrôle, veillez à avoir avec vous :

  • Votre permis de chasser valide pour l’année en cours
  • Votre pièce d’identité
  • Votre attestation d’assurance chasse
  • Le justificatif d’enregistrement de l’arme si elle est de catégorie C

Depuis la mise en place du Système d’Information sur les Armes (SIA), certaines autorités peuvent exiger une preuve d’enregistrement numérique, alors restez vigilants !

Les erreurs à éviter absolument

Attention aux petites imprudences qui peuvent coûter cher :

  • Laisser l’arme visible dans un véhicule
  • Transporter l’arme chargée ou montée
  • Ne pas avoir sur soi l’étui ou la documentation nécessaire
  • Ne pas pouvoir justifier le transport hors période de chasse

Sachez que des contrôles peuvent aussi avoir lieu à tout moment en zone rurale ou près des terrains de chasse. La rigueur est votre meilleure alliée !

Questions fréquentes des chasseurs

  • Puis-je transporter mon fusil démonté ? Oui, c’est même conseillé !
  • Dois-je mettre l’arme dans le coffre ? Ce n’est pas obligatoire, mais l’arme ne doit jamais être visible.
  • Puis-je transporter des munitions avec l’arme ? Oui, mieux vaut les garder séparées.
  • Un étui souple suffit-il ? Oui, tant qu’il reste fermé. Un étui rigide est recommandé pour plus de sécurité.

En adoptant ces bonnes pratiques, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour un transport serein de votre équipement. Pour plus d’informations et de conseils sur la chasse, visitez notre site Caninstore.

Actuchassse pour Caninstore

Plan d’action pour sauver la perdrix rouge en Lozère

Plan d'action pour sauver la perdrix rouge en Lozère

Un plan d’action pour la préservation de la perdrix rouge en Lozère

La perdrix rouge, ce volatile emblématique de nos campagnes, suscite une grande mobilisation de la part des chasseurs de Lozère. Face à la fragilité de l’espèce, la Fédération des chasseurs de Lozère a concocté un plan ambitieux visant à la protéger et à stabiliser ses populations. Lors de l’assemblée générale du 5 avril 2025, des mesures concrètes ont été présentées pour tenter de sauver cette espèce menacée.

Des chiffres alarmants et une action nécessaire

Selon les experts, la perdrix rouge affiche un taux de reproduction très variable d’une année à l’autre, avec un taux de mortalité pouvant atteindre jusqu’à 90 %. Ces statistiques préoccupantes imposent une réactivité immédiate. Le président de la fédération, Alain Thérond, a assuré que des efforts seront entrepris pour développer et maintenir les populations de perdrix, en s’appuyant sur des données précises.

Zones ciblées et réglementation renforcée

Ce plan, qui s’étend sur 76 communes, notamment dans le sud de la Lozère, comme le Sauveterre et les Cévennes, mettra en place une réglementation claire et contrôlable. Des comptages rigoureux seront réalisés jusqu’à l’été pour déterminer le nombre de jours de chasse possibles.

Les règles de chasse évolueront également, limitant la prise à deux perdrix rouges par jour et introduisant des dispositifs de marquage pour chaque tir. Un carnet de prélèvement devient indispensable pour tout chasseur, garantissant ainsi un suivi rigoureux des prélèvements.

Opérations de repeuplement et fermetures temporaires

Environemannent la possibilité de repeuplement, des zones seront fermées à la chasse pendant au moins trois ans pour permettre à la population de s’épanouir, comme l’a affirmé Yannick Bay, technicien à la fédération. Ces mesures, bien que strictes, sont jugées essentielles pour assurer la survie de l’espèce.

Un appel à la coopération des chasseurs

La réussite de ce plan repose en grande partie sur la participation des chasseurs eux-mêmes. Grâce à l’application Vigifaune, ils sont invités à contribuer aux comptages et à transmettre leurs observations en temps réel. Plus les données récoltées seront nombreuses, plus les décisions prises seront éclairées et efficaces. Tout le monde a un rôle à jouer pour garantir un avenir radieux pour la perdrix rouge.

En somme, ce plan ambitieux pourrait bien devenir un modèle de gestion durable à condition que tous les acteurs concernés fassent preuve de solidarité et d’engagement.

Actuchassse pour Caninstore

Pour en savoir plus, visitez notre site : Caninstore

Vitesse et agilité du sanglier en milieu naturel

Vitesse et agilité du sanglier en milieu naturel

La vitesse du sanglier : robustesse et agilité sous pression

Le sanglier, cet animal fascinant et robuste, sait s’adapter à divers environnements. Autrefois symbole de force pour les Celtes, il est aujourd’hui perçu comme une créature imprévisible, parfois même dangereuse. La question qui se pose alors : quelle est sa véritable vitesse lorsqu’il se lance dans une course effrénée ?

Un aperçu de sa vitesse

En moyenne, un sanglier mâle adulte peut courir à des vitesses variant de 30 à 40 km/h. Cette allure est impressionnante pour un animal de sa taille robuste et trapue. Ses muscles, bien que massifs, lui confèrent une agilité surprenante, lui permettant parfois de donner du fil à retordre aux chasseurs. Toutefois, il n’est pas le champion de la vitesse dans le règne animal. Par comparaison, le loup peut atteindre 40 à 50 km/h, tandis que le léopard impressionne avec 60 km/h. Ainsi, la morphologie du sanglier, avec ses pattes courtes et son poids conséquent, limite forcément sa capacité à rivaliser avec ces foudres de guerre. Mais la force et l’agilité viennent compenser ce désavantage.

Facteurs influençant la vitesse

La vitesse du sanglier peut fluctuer en fonction de plusieurs facteurs. L’âge, le poids et le type de terrain jouent un rôle déterminant. Généralement, un jeune sanglier est plus rapide qu’un adulte. Parfois, ces jeunes animaux peuvent même atteindre des vitesses surprenantes, frôlant les 70 km/h dans des conditions optimales.

Une endurance limitée

Malgré sa capacité à produire des pointes de vitesse, l’endurance du sanglier est un défi. Sa vitesse maximale ne peut être soutenue longtemps. Il se fatigue assez vite, ce qui l’oblige à se reposer après une course. Cette faiblesse devient particulièrement problématique face à des prédateurs plus endurants, comme les loups, qui échafaudent des stratégies pour épuiser le sanglier. Ultimement, même si ce dernier fait appel à sa force brute et sa rapidité sur de courtes distances, il ne peut faire le poids quand la fatigue s’installe.

Il est fascinant d’observer comment le sanglier interagit avec son environnement et il offre un spectacle saisissant lors des situations de chasse. Son endurance limitée et ses combats pour la survie sont des éléments qui ajoutent à son caractère captivant.

Actuchassse pour Caninstore

Visitez notre site pour découvrir plus sur la chasse!

Tourisme de lynx et impact sur la reproduction dans le Jura

Tourisme de lynx et impact sur la reproduction dans le Jura

Tourisme de lynx : un afflux de curieux qui menace la reproduction du félin dans le Jura

Chaque année, les forêts du Jura attirent des hordes de passionnés en quête d’une rencontre avec le lynx, cet animal majestueux et discret. Toutefois, cette fascination peut se révéler préoccupante, notamment durant la délicate période de reproduction des félins. Les défenseurs de l’espèce tirent la sonnette d’alarme.

Une affluence préoccupante en période de rut

Entre fin février et début avril, les membres de l’association Protect The Lynx constatent une augmentation significative du nombre de touristes venus des quatre coins de la France. Picards, Vosgiens et bien d’autres font souvent appel à des guides locaux ou tentent leur chance en solo pour entrevoir ce félin si convoité. Cependant, observer un lynx pendant sa période de reproduction n’est pas sans conséquences.

Le calme, un impératif pour la survie des lynx

Le lynx, en plein rut, recherche le calme pour assurer ses unions et la survie de ses petits. Les perturbations causées par la présence humaine peuvent bouleverser ses comportements naturels et ralentir les accouplements essentiels. Malheureusement, certains touristes s’aventurent hors des sentiers balisés, s’installant même plusieurs jours dans des zones sensibles, ce qui accentue le stress des animaux.

Des pratiques illégales à éviter

Le phénomène du « tourisme de lynx » pose également des questions éthiques. Dans certaines situations, des appâts sont utilisés pour attirer les animaux, une pratique illégale en France. S’approcher trop près d’un lynx ne se solde pas uniquement par un risque de stress supplémentaire pour l’animal, mais cela peut aussi entraîner des conséquences dramatiques, notamment en poussant le lynx à fréquenter des zones de chasse.

Respectons le terrain des lynx

Les experts recommandent de maintenir une distance d’observation d’au moins 90 à 100 mètres pour préserver la tranquillité des félins. Pour aider les lynx à prospérer, il est essentiel de rester sur les chemins balisés. L’association Protect The Lynx précise : « Nous n’empêchons pas ces touristes de venir, mais il est crucial d’être conscient des risques et de respecter notre environnement. » Notre responsabilité collective est de veiller à la pérennité de cette espèce encore vulnérable en France.

Pour en savoir plus sur la chasse et la protection de la faune, rendez-vous sur Caninstore.

Actuchassse pour Caninstore

Animaux Inoffensifs Peur Irrationnelle

Animaux Inoffensifs Peur Irrationnelle

Les Animaux Inoffensifs qui Nous Terrifient

Pourquoi certaines espèces suscitent-elles une peur irrationnelle ?

Les araignées, les serpents et les chauves-souris font partie des animaux qui provoquent des phobies chez un grand nombre d’entre nous. Étrangement, ces créatures sont souvent loin d’être les plus dangereuses du règne animal. La question que l’on se pose alors est : pourquoi avons-nous cette peur incompréhensible envers ces espèces, en particulier ?

Une étude révélatrice sur nos peurs

Une vaste étude a été réalisée, impliquant plus de 17 000 participants à travers le monde, afin de cerner les raisons de cette peur. Les chercheurs ont scruté des paires d’images représentant 184 espèces différentes, permettant ainsi de classer ces animaux, de ceux qui effraient le plus à ceux jugés inoffensifs. Étonnamment, des prédateurs redoutables comme le tigre ou le crocodile, qui devraient théoriquement provoquer davantage d’angoisse, se retrouvent souvent eclipsés par des animaux tels que les araignées et les chauves-souris, qui générent des réactions plus intenses

Le concept de biophobie

Ce phénomène peut s’expliquer par le terme de biophobie, cette aversion instinctive vis-à-vis de certains éléments naturels, notamment des animaux, sans justification logique. Plusieurs raisons expliquent cette peur irrationnelle. D’une part, la déconnexion entre la vie urbaine et la nature fait que ceux vivant en milieu urbain peuvent développer une sensibilité accrue à cette aversion. D’autre part, la manière dont la culture et les médias représentent certains animaux joue un rôle capital dans nos peurs. Qui pourrait oublier le célèbre film Les Dents de la mer, où les requins sont dépeints comme des tueurs impitoyables ?

Des conséquences sur l’environnement

Ce rejet viscéral de certaines espèces a des conséquences tangibles sur notre écosystème. Des études montrent, par exemple, qu’un faux serpent a plus de chances d’être écrasé sur la route qu’une tortue factice, ce qui souligne un comportement potentiellement dangereux pour la faune. L’usage massif d’insecticides et la destruction d’habitats naturels en sont d’autres exemples. D’un autre côté, les animaux jugés « mignons » profitent d’un soutien nettement plus important pour leur conservation.

Ces peurs parfois infondées nous rappellent l’importance de réévaluer notre rapport à la nature et aux espèces qui la composent. Plutôt que de les craindre, pourquoi ne pas apprendre à les comprendre et à les respecter ?

Actuchassse pour Caninstore

Pour en savoir plus sur la faune qui nous entoure, rendez-vous sur Caninstore.

Deux cervidés abattus en battue

Deux cervidés abattus en battue

Deux cervidés abattus en une journée !

Lors d’une journée impressionnante de battue, un passionné de chasse en Auvergne a réussi l’exploit de récolter deux grands cervidés. Cet événement s’est déroulé lors de la saison 2024-2025 et a été immortalisé dans une vidéo captivante, où l’on observe chaque étape de cette aventure cynégétique. À noter, notre chasseur d’un jour a une préférence pour une carabine avec lunette de battue, mais a décidé d’innover en utilisant un point rouge Aimpoint 9000 SC sur sa Browning Maral, faite pour le redoutable calibre 9,3×62 mm.

Une première traque prometteuse

Posté derrière un arbre, le chasseur guette attentivement un groupe de trois biches se dirigeant vers lui. Concentré, il garde un œil sur la deuxième biche, puis, à peine à quinze mètres, il se lance et tire trois balles. L’une d’elles touche la biche en pleine épaule, la faisant tomber après quelques mètres de fuite. Satisfait de ce premier succès matinal, il prend le temps de lui rendre hommage avant de passer à la suite.

Un cerf 10 cors pour couronner la journée

La seconde traque s’annonçait tout aussi intense. Après un changement d’arme, notre chasseur est témoin de l’arrivée d’une petite harde. Quelle chance! À l’intérieur, un magnifique cerf 10 cors qui, dans un mouvement de retrait, ferme la marche. Deux balles seront nécessaires pour stopper l’animal, qui sera retrouvé quelques mètres plus loin, à proximité de l’anschuss. Un moment de pure adrénaline et de satisfaction pour ce passionné de chasse.

Ces prélèvements soulignent non seulement l habileté du chasseur, mais également la richesse de la faune de la région. Pour découvrir toutes les émotions que procure cette journée mémorable, ne manquez pas de visionner la vidéo qui capture chacun de ces instants forts.

Actuchassse pour Caninstore

Visitez notre site pour en savoir plus sur le monde de la chasse !

La bécassine sourde un maître du camouflage aquatique

La bécassine sourde un maître du camouflage aquatique

La bécassine sourde : la reine du camouflage aquatique

En quête d’un expert du déguisement aviaire ? La bécassine sourde est là pour vous impressionner ! Cette petite, mais fascinante oiseau, fait partie des trois bécassines que l’on peut croiser dans les zones humides françaises. Son talent exceptionnel dans l’art du mimétisme lui permet de se fondre dans son environnement, rendant sa détection quasi impossible sans l’aide d’un chien d’arrêt. Profil de cet oiseau, véritable maître du camouflage.

Une petite bécassine aux caractéristiques uniques

Aussi connue sous le nom de “petite bécassine”, la bécassine sourde (Lymnocryptes minimus) est la plus petite des bécassines en France, mesurant entre 17 et 20 cm de longueur, avec une envergure de 38 à 42 cm. Son poids varie de 35 à 70 grammes. Facilement reconnaissable grâce à sa queue pointue et ses ailes effilées bordées d’une rayure blanche, son plumage arbore un mélange harmonieux de teintes ardoise, rousses et noires, permettant une parfaite intégration dans les marais.

Une attention particulière peut être portée à sa tête large et à son bec relativement court qui mesure environ une fois et demie la taille de sa tête. Ses pattes vont du jaune au gris-vert, et la bande brune foncée sur sa tête la distingue de la bécassine des marais, qui possède une raie médiane jaune plus nette.

Un comportement discret pour une alimentation nocturne

La bécassine sourde est, par nature, plutôt solitaire, se distinguant des autres bécassines qui préfèrent la compagnie. Elle se caractérise par une discrétion exemplaire : à la moindre alerte, elle se fige au sol, misant sur la dissimulation plutôt que sur la fuite. Grâce à cette stratégie, elle peut parfois être approchée à moins d’un mètre avant de s’envoler rapidement, silencieusement et toujours dans la direction de la végétation.

Pour nourrir sa petite personne, cet oiseau sonde le sol à la recherche de vers, d’insectes et même de petits mollusques. Il ne dédaigne pas non plus les larves de coléoptères et les graines aquatiques. D’ailleurs, un petit détail amusant : en se nourrissant, son corps oscille d’un mouvement va-et-vient.

Un habitat aquatique à préserver

La bécassine sourde prospère dans des zones humides d’eau douce, dans des marais, tourbières et prairies inondables. Avec une aire de reproduction qui s’étend du nord de l’Europe à la Sibérie, elle migrera vers la France à partir de la mi-octobre, restant jusqu’aux premiers frimas de l’hiver avant de gagner des contrées plus clémentes en Afrique de l’Ouest ou sur les côtes de l’océan Indien.

Fait intéressant, cette espèce ne se reproduit pas en France, mais construit son nid au printemps dans les zones subarctiques et boréales (Scandinavie et Finlande). La femelle y dépose entre trois et cinq œufs qu’elle couve, et les poussins fugaces ne restent pas longtemps au nid, suivant rapidement leur mère.

Un défi pour les observateurs aviaires et les chasseurs

Réputée pour sa capacité à disparaître aux yeux des observateurs, la bécassine sourde est un véritable défi à repérer, tant pour les ornithologues que pour les chasseurs. Cette quête de l’insaisissable rend chaque observation encore plus précieuse pour ceux qui connaissent sa valeur, qui est sans conteste à la hauteur de ses talents de caméléon des marais.

Actuchassse pour Caninstore

Visitez notre site pour en savoir plus !

Actu chasse