Différences entre sanglier et phacochère ou la diversité des suidés


Différences entre le sanglier et le phacochère : deux membres fascinants du monde des suidés
Caractéristiques distinctives des deux espèces
Au sein de la famille des suidés, le sanglier (Sus scrofa) et le phacochère (Phacochoerus) se distinguent nettement, bien qu’ils partagent certaines similitudes. Le phacochère mâle possède des excroissances calleuses surnommées « verrues », qui peuvent atteindre 15 cm de long. Ces attributs, associés à ses canines supérieures impressionnantes, en font un personnage fascinant de la savane. En effet, ces canines peuvent mesurer jusqu’à 60 cm chez les plus anciens, un record établi en 1921 par Sir E. G. Loder.
De leur côté, les mâles phacochères pèsent généralement plus de 100 kg, tandis que les femelles oscillent entre 50 et 75 kg. Pour ce qui est de leur taille, ils mesurent environ 160 cm de long et 60 à 80 cm de hauteur au garrot. En revanche, le sanglier est plus massif, avec des mâles atteignant jusqu’à 160 kg et des femelles compris entre 100 kg. Leur longueur varie entre 90 et 180 cm et leur hauteur au garrot s’étend de 60 à 115 cm.
Habitat et répartition géographique
Les deux espèces vivent dans des habitats très différents. Le sanglier est présent en Europe et en Asie, tandis que le phacochère est exclusivement africain, se déplaçant dans des régions telles que le Sénégal, le Congo ou l’Éthiopie. À propos de sa répartition, le phacochère existe sous plusieurs sous-espèces en Afrique, dont le phacochère commun et le phacochère de Somalie, ce dernier étant uniquement présent dans le sud-est de l’Éthiopie et une partie du Kenya.
En termes d’écologie, le phacochère préfère les savanes variées, adaptées aux environnements arides, tout en étant particulièrement actif durant la journée. Il cherche souvent des zones humides en périphérie des plaines. À l’inverse, le sanglier est un véritable opportuniste, adaptable à une multitude d’habitats, que ce soit dans les forêts, prairies, marécages, voire même en milieu urbain. C’est cette capacité d’adaptation qui a contribué à leur grande prolifération en Europe, notamment en France, où leur nombre ne cesse d’augmenter.
Un aperçu du monde des suidés
Ainsi, bien que le sanglier et le phacochère soient deux espèces bien distinctes, ils ne sont que la pointe d’un vaste iceberg au sein du registre des suidés. Pour des découvertes plus fascinantes relatives à ce groupe varié d’animaux, nous vous invitons à explorer notre article dédié aux suidés.
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Chamois au cœur d’un village du Cantal


Quand un chamois fait sa vie dans un village du Cantal
Une présence surprenante au cœur de Saint-Martin-sous-Vigouroux
Dans le petit village de Saint-Martin-sous-Vigouroux, situé dans le Cantal, un événement inattendu a captivé les habitants : une femelle chamois a élu domicile au beau milieu de cette localité de 220 âmes. Les résidents, amusés au départ, constatent rapidement que cette situation insolite pourrait avoir certaines conséquences. Dominique Bélard, un habitant, fait part de son émerveillement en observant la proximité de l’animal. « Le chamois est dans le village. Je le vois le matin et le soir. Ce matin, il est encore venu sur ma terrasse », partage-t-il.
Les rencontres entre le chamois et les riverains sont fréquentes, mais la situation commence à poser problème. Les jardins et potagers subissent les assauts de cette curieuse visiteuse peu farouche, qui semble chercher activement la compagnie des humains.
Le comportement intrigant du chamois
La femelle chamois, qui déambule à sa guise, se nourrit sur les pelouses locales sans difficulté. « Il recherche la compagnie des hommes et se promène dans les rues », constate Bélard. Cette proximité interroge : où s’arrête l’amusement et où commence l’inquiétude ? Alors que certains villageois se laissent attendrir par cet intrus, d’autres s’inquiètent du risque qu’il court en s’approchant trop des routes et de la circulation.
Une prise en charge délicate pour les autorités
Sophie Benezit, la maire du village, évoque un sujet qui la préoccupe particulièrement. Selon elle, ce chamois, qui aurait été relâché après avoir été élevé en captivité, ne montre aucune intention de retourner dans son habitat naturel, bien qu’il soit en pleine ville. Des démarches ont été entreprises auprès de l’Office français de la biodiversité afin de trouver une solution appropriée. L’abattage a, toutefois, été écarté compte tenu qu’il s’agit d’une femelle.
La maire souligne les contraintes d’une telle situation : « J’ai contacté des parcs animaliers, mais ils ne prennent que des animaux issus de leurs propres installations. » Des associations comme 30 Millions d’Amis ou Le Refuge ont aussi été contactées, sans résultat concret à ce jour. Même une ferme pédagogique intéressée n’a pas pu obtenir les autorisations nécessaires pour recueillir l’animal.
Quelles solutions pour le village ?
Face à cette cohabitation étonnante qui s’éternise, la maire assure qu’elle ne compte pas abandonner l’affaire : « Je vais tout déployer pour trouver une issue. Je vais insister auprès du préfet si besoin. » En attendant, le chamois continue de déambuler dans le bourg, suscitant à la fois émerveillement et appréhension. Qui a dit que la vie au village était monotone ?
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Suivi d’une louve entre France et Suisse


Une louve franco-suisse surveillée de près
En 2024, la fondation suisse Kora a pris l’initiative de suivre une louve équipée d’un collier GPS, permettant de suivre ses activités de manière détaillée. Ce projet, intitulé Wolves and Cattle, a pour but non seulement de suivre les loups, mais aussi d’étudier d’autres grands carnivores comme le lynx. Fait intéressant, cette louve passe une bonne partie de son temps en France, et les informations recueillies sont partagées avec les autorités françaises. Toutefois, la transparence dont font preuve les Suisses contraste avec la discrétion affichée de leurs homologues français, où l’information semble parfois filtrée avec autant de soin qu’un secret militaire.
Les déplacements de la louve F259
Depuis le 30 octobre, une louve marquée F259 est suivie dans le sud du Jura vaudois. Moins connue en Suisse, cette femelle a été identifiée grâce à une analyse génétique. Le collier GPS qui l’équipe enregistre sa position toutes les quatre heures, offrant ainsi une série de données toutes les 48 heures. Une équipe sur le terrain se rend régulièrement dans les zones où la louve a été repérée, identifiant ces lieux par la concentration de localisations, ou clusters. Cela leur permet d’effectuer des recherches sur ses proies et d’autres indices de son comportement.
Les mois de mars et d’avril ont révélé que la louve avait parcouru une zone d’environ 300 km², permettant aux chercheurs d’enrichir leurs connaissances sur son régime alimentaire et ses habitudes de déplacement.
Collaboration pour la conservation
La Fondation Kora ne s’arrête pas là. Une collaboration avec l’Agence Régionale de la Biodiversité Bourgogne Franche-Comté vise à équiper des bovins de colliers GPS avec accéléromètres dans des pâturages spécifiques. Ces dispositifs enregistreront les déplacements et l’activité des bovins, ouvrant ainsi la voie à des études plus approfondies sur leur comportement. L’idée est de déterminer comment la louve interagit avec ces pâturages et d’analyser les réponses des bovins avant et après son passage.
Le rôle de la Fondation Kora
La Fondation Kora se consacre à l’étude et à la gestion des grands carnivores en Suisse. Son travail s’étend à la conservation d’espèces comme le lynx, le loup, l’ours et d’autres carnivores moins connus comme le chacal doré. Kora tire les leçons d’une époque où les grands prédateurs coexistaient avec l’homme dans un paysage bien différent de celui d’aujourd’hui. Sa démarche est plus neutre par rapport à d’autres organisations pro-loups, en reconnaissant que la nature que ces animaux retrouvent n’est pas celle d’antan, mais un environnement où les besoins des différents acteurs doivent être pris en compte.
Alors que la louve F259 continue d’explorer les frontières entre nature sauvage et territoire humain, le travail de la Fondation Kora nous rappelle l’importance d’une coexistence harmonieuse avec ces fascinants grands carnivores.
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Differences entre fauves et félins


Différences entre fauves et félins : importance des distinctions
Comprendre les félins
Le terme « félin » désigne une catégorie bien précise d’animaux : les félidés, soit la famille des Felidae. Cette famille de mammifères placentaires appartient à l’ordre des carnivores et se divise en deux grandes sous-familles. D’un côté, nous avons les grands félins (Pantherinae) comme les lions, tigres, panthères et jaguars. De l’autre, les petits félins (Felinae) qui incluent des espèces comme les chats domestiques, lynx, guépards et ocelots.
Tous ces félins, indépendamment de leur taille, sont remarquablement adaptés à la chasse. Leurs griffes sont rétractiles, ce qui les protège et les garde affûtées. Leur dentition est conçue pour une alimentation carnivore, avec de longues canines prêtes à transpercer la chair et des dents carnassières efficaces pour déchiqueter. De plus, leurs sens, notamment la vue nocturne, sont très développés grâce à une membrane réfléchissante située derrière la rétine, le tapetum lucidum, qui améliore leur vision dans l’obscurité. Les félins possèdent une agilité impressionnante, leur permettant de bondir, grimper et se mouvoir avec une souplesse hors du commun, ce qui en fait des prédateurs redoutables.
Le concept de fauve
À l’inverse du terme « félin », le mot « fauve » n’a aucune valeur scientifique. Il n’existe pas de catégorie d’animaux appelée « fauves ». Ce terme, d’origine latine « falvus » signifiant « jaune tirant sur le roux », était initialement utilisé pour désigner un animal au pelage doré, comme les lions. Toutefois, au fil du temps, ce mot a pris une connotation symbolique, évoquant la puissance, la sauvagerie et la majesté de grands prédateurs sauvages.
Dans la pratique, on parle de « fauves » pour désigner des animaux comme le lion, le tigre, la panthère, le léopard ou le jaguar, qui sont des félins emblématiques. Cependant, les fauves ne se limitent pas qu’aux félins. Ce terme englobe également d’autres grands carnivores comme les hyènes, les ours ou certains canidés sauvages. Cette classification est donc davantage basée sur l’apparence et l’impact symbolique de ces animaux que sur une réelle classification biologique.
Aperçu des animaux qualifiés de fauves
Afin de mieux cerner ce que signifie le terme « fauve », il est essentiel de noter que seuls les grands félins du genre Panthera sont souvent qualifiés ainsi. Les petits félins, tels que les chats domestiques et les lynx, ne rugissent pas et leur comportement est moins imposeur, ce qui les exclut généralement de cette catégorie.
Il est donc clair que les termes « fauve » et « félin » sont parfois confondus, mais ils désignent des réalités distinctes. Les félins représentent une classification zoologique spécifique, alors que le terme « fauve » désigne des animaux aux caractéristiques variables, influencées par des facteurs culturels.
En somme, il est crucial de se rappeler que tous les félins ne sont pas des fauves, et toutes les fauves ne sont pas des félins. Que vous soyez un passionné de chasse ou simplement un amateur de nature, cette distinction enrichit notre compréhension de la faune sauvage.
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Cigogne noire menace projet d’éoliennes en Indre-et-Loire


Indre-et-Loire : une cigogne noire pourrait faire capoter un projet d’éoliennes
Un parc éolien sur un terrain risqué
Dans le sud de l’Indre-et-Loire, la société d’exploitation éolienne de Chaiseau (SEECH) se heurte à un défi de taille. Son projet d’implantation de sept éoliennes entre Charnizay et le Petit-Pressigny est menacé par la présence d’une espèce protégée : la cigogne noire. Cet oiseau rare pourrait bien être le coup de grâce pour une initiative déjà mal en point.
Un recours devant le Conseil d’État
Après avoir essuyé un refus de la préfecture d’Indre-et-Loire en 2022, la SEECH n’a pas dit son dernier mot. L’entreprise a porté l’affaire devant le Conseil d’État, espérant annuler l’arrêté qui bloque l’obtention de l’autorisation environnementale nécessaire au lancement des travaux. En d’autres termes, la SEECH veut transformer le vent en électricité, mais le ciel s’assombrit avec les cigognes noires au-dessus de leur tête.
Une espèce protégée en danger
La cigogne noire, qui pénètre dans notre vue avec sa prestance inégalée, est classée en danger critique d’extinction à l’échelle nationale et régionale. Contrairement à sa cousine blanche, elle préfère les forêts denses et les points d’eau. Avec la capacité de parcourir jusqu’à 300 km dans une journée, chaque nid de cette espèce est essentiel pour sa survie. Et devinez quoi ? Un nid a été localisé à seulement six kilomètres de la zone d’implantation prévue pour les éoliennes. Un véritable coup dur pour les ambitions éoliennes.
Les enjeux écologiques en jeu
Le rapporteur public lors de l’audience du 15 mai 2025 a souligné le risque écologique significatif que représente le projet éolien. Il s’est appuyé sur plusieurs études scientifiques qui mettent en garde contre toute perturbation des habitats naturels des oiseaux. Ainsi, il a recommandé le rejet de la demande de la SEECH, arguant que l’espèce ne doit pas être mise en péril par une telle initiative.
Une décision imminente du Conseil d’État
La décision du Conseil d’État est attendue dans les semaines à venir. Avec des arguments solides en faveur de la protection de la cigogne noire, il semble probable que l’oiseau pourrait avoir le dernier mot dans cette affaire. Ainsi, même si le vent semble souffler en faveur de la SEECH, il est fort à parier que la cigogne noire pourrait bien empêcher ce projet de prendre son envol.
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Menace des espèces invasives et changement climatique


La menace croissante des espèces invasives face au changement climatique
Les espèces invasives constituent l’un des nombreux défis résultant du réchauffement climatique. À ce jour, la liste des intrus ne cesse de s’allonger, ce qui incite les autorités à agir avec détermination pour contenir ce phénomène de plus en plus perturbant. Le commerce mondial et les voyages ont facilité le déplacement d’espèces vivantes hors de leurs habitats d’origine, qu’il s’agisse d’animaux, de plantes ou même de champignons.
Des espèces invasives inattendues font leur apparition
Le 12 mai 2025, le Centre britannique d’écologie et d’hydrologie a mis à jour sa liste des espèces exotiques envahissantes, identifiant vingt espèces jugées problématiques pour la prochaine décennie. Parmi celles-ci, on trouve des figures déjà connues, telles que le frelon asiatique et le raton-laveur, mais aussi de nouvelles venues, comme le saumon rose du Pacifique, désormais repéré dans plusieurs rivières françaises. La Fédération Nationale de Pêche insiste sur l’importance de la vigilance, après la première capture en France en 2017. Bien que sa présence s’intensifie, ses effets sur l’écosystème aquatique français restent à clarifier.
Une alerte sur le manque de données
Pour faire face à cette situation, l’Office français de la biodiversité a souligné la nécessité de rassembler davantage d’informations. Dans un communiqué, il a été précisé que toute observation ou capture de saumon rose doit être signalée. Cette vigilance ne se limite pas au saumon rose ; d’autres espèces émergentes, telles que le nématode du pin — un ver parasite — ou le bryozoaire spaghetti, nécessitent également une attention particulière.
Un dérèglement climatique en action
Les effets du changement climatique sont manifestes, permettant à des espèces originaires de zones chaudes de s’adapter progressivement au climat européen. L’histoire du frelon asiatique est emblématique de cette problématique : introduit en 2013, il a été observé sur le territoire britannique en 2016. Une réaction prompte a permis d’éradiquer les foyers détectés, évitant un enracinement durable. Toutefois, la menace demeure, et Olaf Booy, du Secrétariat des espèces non-indigènes en Grande-Bretagne, rappelle que plus de 2 000 espèces non indigènes sont déjà établies en Grande-Bretagne, avec une nouvelle introduction chaque année. Même si seulement 10 à 15 % d’entre elles deviennent envahissantes, les conséquences peuvent être significatives.
Face à cette réalité troublante, la lutte contre les espèces invasives ne pourra se faire sans la collaboration de tous. Comment chacun peut-il contribuer à ralentir cette prolifération? La réponse est entre nos mains.
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Jagd Terrier Compagnon de Chasse Idéal


Le Jagd Terrier : Un Compagnon Idéal pour la Chasse
Performance et Polyvalence du Jagd Terrier
Le Jagd Terrier, également connu sous le nom de Deutscher Jagdterrier, est bien plus qu’un simple chien de chasse sous terre. Ce petit chien a su prouver qu’il est l’un des plus efficaces dans la traque du grand gibier, notamment en battue. Avec son nez affûté, sa combativité impressionnante et ses qualités sonores, ce terrier est devenu un allié incontournable pour bon nombre de chasseurs, surtout quand il s’agit de traquer le redoutable sanglier.
Adaptabilité et Agilité : Des Atouts Maîtres
Ce qui rend le Jagd Terrier si spécial, c’est sa capacité à s’adapter à différents terrains et environnements. Bien qu’il puisse afficher un caractère parfois difficile, une bonne compréhension entre le chien et son maître fait toute la différence. Le Jagd Terrier s’intègre facilement dans une meute, peu importe la race des autres chiens. Son agilité naturelle lui permet d’exceller dans des biotopes complexes, optimisant ainsi ses chances de succès lors de la chasse.
Conseils pour l’Acquisition d’un Jagd Terrier
Pour ceux intéressés par l’acquisition d’un Jagd Terrier, il est conseillé de consulter le site du club de la race, qui facilite la mise en relation avec des éleveurs compétents près de chez vous. C’est une première étape essentielle pour choisir un compagnon de chasse qui correspondront à vos besoins.
Découvrez davantage sur les raisons qui poussent de plus en plus de chasseurs à adopter le Jagd Terrier en vous rendant sur notre site.
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Zoom sur les oiseaux nicheurs


Hors Série : Zoom sur les oiseaux nicheurs
Notre territoire regorge de trésors aviaires, et pour en rendre hommage, un numéro hors-série vient d’être publié, entièrement consacré aux oiseaux nicheurs. Ce spécial, produit par Le Chasseur Français, vous offre un véritable festival d’informations sur l’histoire de l’avifaune nicheuse, sa diversité ainsi que les menaces pesant sur certaines espèces. Préparez-vous à devenir incollable sur ces volatiles, le tout accompagné de magnifiques clichés d’un photographe naturaliste de renom.
Un sommaire équilibré et informatif
Cette publication se découpe en plusieurs sections captivantes qui vous guideront à travers le monde fascinant des oiseaux nicheurs :
- Avis d’entrée : à chacun ses repères
 - La chronologie aviaire : des oiseaux nicheurs de la période glaciaire au XXe siècle
 - Le grand pingouin, un souvenir du passé
 - La France à l’ère glaciaire
 - Changements de paysages : de la steppe à la forêt
 - Les pionniers ornithologues
 - Siècle dernier : études, protection et préoccupations
 - État des lieux : populations et habitats, observations de terrain
 - Les chiffres des nicheurs
 - Variations chez les passereaux
 - Une avifaune diversifiée : des espèces étrangères chez nous
 - Ecosystèmes variés : haies, chênaies et milieux aquatiques
 - Sur le chemin de la conservation : des défis à relever
 - Des incertitudes à l’horizon : l’avifaune de demain
 - Les oiseaux de votre jardin : partez à leur rencontre !
 
Espèces à ne pas manquer
Le hors-série met également l’accent sur douze espèces clés à travers toute la France :
- Le fou de Bassan autour de l’île Rouzic
 - La panure à moustaches dans les roselières de Vaccarès
 - La spatule blanche dans la baie de Somme
 - L’élanion blanc et le moineau friquet en Nouvelle-Aquitaine
 - Le petit-duc scops dans l’Hérault
 - Le balbuzard pêcheur dans le Val de Loire
 - Le guêpier d’Europe sur les berges sablonneuses
 - Le monticole bleu en Drôme provençale
 - La chouette de Tengmalm dans les Pyrénées
 - Les vautours dans les gorges du Verdon
 - Le geai des chênes et la bécasse des bois dans les forêts
 
Les échos de la nature au printemps
Le numéro se termine par des rubriques sur l’actualité printanière, avec un focus sur des thèmes comme :
- Le vert éclatant de nos chlorophylles
 - Des mares de reproduction devenues refuges
 - La beauté des orchidées sauvages
 - La diversité des coléoptères
 
Ce hors-série est d’ores et déjà disponible chez votre dépositaire habituel. Ne manquez pas cette occasion de plonger dans l’univers fascinant des oiseaux nicheurs et de comprendre mieux l’importance de leur préservation.
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Morille géante découverte dans le Jura


Une découverte incroyable : une morille géante dans le Jura
Lors d’une promenade en pleine nature, une habitante du Jura a fait une découverte qui pourrait faire pâlir d’envie tous les aficionados de la cueillette. Ce week-end dernier, elle a mis la main sur une morille d’une taille impressionnante, pesant plus d’un kilo. En effet, ce champignon hors norme, mesurant plus de 30 cm, pourrait être un record local.
La jeune femme, explorant les sous-bois près du village de Villards-d’Héria, n’a pas caché sa surprise en découvrant ce champignon XXL, parfaitement formé et en excellent état. Rapidement, la nouvelle a circulé, suscitant l’admiration des cueilleurs amateurs tant dans sa région que sur Internet.
La morille : une espèce de plus en plus rare
Si la trouvaille de cette morille géante a éveillé les passions, elle témoigne aussi d’une réalité préoccupante : la morille devient de plus en plus rare dans nos forêts. Dans des zones comme le Jura, le Doubs ou la Haute-Saône, un déclin inquiétant a été observé, laissant de nombreux promeneurs et cueilleurs sur leur faim, souvent rentrant chez eux avec les paniers vides.
Ce phénomène, qui semble se développer d’année en année, n’est pas uniforme dans toutes les régions. Bien que le sud de la France ait d’abord été impacté, Bourgogne-Franche-Comté voit également une baisse alarmante des morilles. Malheureusement, les conditions climatiques de cette Saison 2025, notamment le manque de pluie et des températures instables, n’ont pas aidé, rendant la fructification des morilles particulièrement timide.
Les enjeux de la cueillette et des comportements de promeneurs
Alors que l’on pourrait penser que la cueillette est à blâmer, il semble que le problème réside davantage dans les comportements imprudents de certains en se baladant, susceptibles d’écraser ces précieux champignons sous leurs pas. Il est donc essentiel pour les amoureux de la nature d’être attentifs lors de leurs balades en forêt, afin de préserver ces espèces qui enrichissent notre biodiversité.
La trouvaille de cette morille géante rappelle l’importance de la cohabitation entre les amateurs de cueillette et les organismes naturels. Espérons que d’autres découvertes similaires pourront être faites dans un avenir proche, et que la morille pourra retrouver une place de choix dans nos forêts.
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Gironde invasion de ratons laveurs


Gironde : l’invasion alarmante des ratons laveurs
Des dégâts causés par ces rongeurs malicieux
Les ratons laveurs, ces petites boules de poils tout droit venues d’Amérique du Nord, prennent d’assaut la Gironde à un rythme inquiétant. Bien que leur charme puisse séduire, il est loin d’effacer les dommages qu’ils peuvent causer. À Beautiran, un retraité nommé Yves a eu l’infortune de découvrir de manière inattendue l’établissement de ces créatures dans son jardin. Des branches d’arbres fruitiers brisées, des poules disparues… Le spectacle était loin d’être sympathique.
« On n’en avait jamais vu ! » s’est exclamé Yves, visiblement déconcerté en observant les ratons laveurs se balader dans son espace. Les dommages ne se sont pas limités aux simples dégradations des arbres ; la décimation de son cheptel de volailles a été la goutte d’eau. En une journée, une quinzaine de poules ont été prises pour cibles, et finalement, ce sont près de quarante emplumées qui ont payé le prix fort. Ne sachant plus quoi faire, Yves a fait appel à l’Association des piégeurs de Gironde, qui a rapidement mis en place un plan d’action, capturant pas moins de 14 ratons laveurs en trois semaines, révélant ainsi l’ampleur de l’invasion.
Une prolifération inquiétante à l’échelle départementale
Et Yves n’est pas un cas isolé. Les ratons laveurs semblent avoir trouvé un terrain très accueillant en Gironde, avec des captures s’élevant à 206 animaux dans 21 communes entre juin 2023 et juin 2024, un chiffre qui a pratiquement doublé par rapport à la période 2020-2021. Malgré leurs frimousses inoffensives, ces animaux sont en réalité classés comme espèce invasive, ne possédant aucun prédateur naturel dans la région. Leur prolifération rapide a pour origine un incident des années 2000, où quelques individus auraient échappé d’une ferme exotique à Cadaujac.
Comme l’explique Christophe Coïc, directeur de l’association Cistude Nature, « On a un mammifère qui part de quatre ou cinq individus et qui se retrouve à des milliers sur un département, la population se porte très bien. » Ce ne sont là que quelques-uns des défis que pose cette espèce omnivore, qui interfère avec les écosystèmes locaux en attaquant, par exemple, les nids d’oiseaux au sol.
Que faire en cas d’observation ?
Si vous apercevez un raton laveur errant dans votre jardin, ne minimisez pas la situation ! Les habitants sont invités à signaler toute présence suspecte à l’Office français de la biodiversité ou aux associations environnementales. Une action rapide peut contribuer à maîtriser cette situation préoccupante et à protéger les écosystèmes locaux.
Si vous êtes un passionné de la nature et que vous souhaitez en apprendre davantage sur les meilleures pratiques de gestion et de préservation de notre faune, rendez-vous sur Caninstore.
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