Chasse à l’affût en Alsace avec les jumelles Habrok 4K HIK Micro

Vidéo: Chasse à l’affût en Alsace avec les nouvelles jumelles Habrok 4K de HIK Micro
Test en plein champ des jumelles Habrok 4K : vision nocturne et télémètre jusqu’à 1200 mètres
Découvrez la dernière innovation en matière d’optique d’observation : les nouvelles jumelles Habrok 4K du fabricant chinois HIK Micro. Ces jumelles multifonctionnelles allient zoom numérique pour une observation jusqu’à 1200 mètres, vision nocturne, télémètre intégré, et capture d’images et de vidéos avec enregistrement sonore. En plus, elles se connectent à votre smartphone, tout cela pour un prix compétitif de 1499 euros TTC.
Soirée à l’affût en Alsace
Quel meilleur endroit pour tester ces jumelles que les vastes champs alsaciens ? Equipé des Habrok 4K et d’une carabine à verrou Christensen modèle 14 en calibre 308 Winchester, notre expert a passé la fin de soirée sur un mirador, dans l’espoir de repérer et de tirer un brocard ou un sanglier, deux espèces chassables de nuit en Alsace.
Observation performante malgré l’obscurité
Bien que le destin n’ait pas offert d’occasion de tir cette fois-ci, les jumelles Habrok 4K ont démontré leur efficacité en permettant d’observer et de filmer très nettement une chevrette à plusieurs centaines de mètres, et ce malgré l’obscurité environnante.
Conclusion
Découvrez toute la performance des nouvelles jumelles Habrok 4K de chez HIK Micro en visionnant notre vidéo. Un outil indispensable pour tous les chasseurs à l’affût de nouvelles technologies!
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Actuchasse pour Caninstore
L’Expansion Préoccupante du Loup à Proximité de Marseille

L’Arrivée du Loup Près de Marseille Préoccupe Chasseurs et Gardes
Un prédateur de retour dans les environs de la cité Phocéenne
À Marseille et ses alentours, l’apparition de loups fait naître de nombreuses inquiétudes chez les chasseurs et les gardes-chasse. Les récentes attaques attribuées au grand prédateur renforcent leurs préoccupations, en particulier concernant la sécurité du bétail et une communication jugée insuffisante entre les autorités et les professionnels du terrain.
Des Preuves Tangibles de la Présence du Loup
Récemment, les gardes-chasse de la région ont rapporté plusieurs indices attestant de la présence concrète du loup. Sur les terres du camp militaire de Carpiagne, situé entre Marseille et Cassis, l’un des gardes a affirmé avoir croisé un loup à plusieurs reprises. Par ailleurs, une attaque a été signalée à La Penne-sur-Huveaune, où un troupeau de 12 chèvres a été retrouvé massacré.
Des Habitants Bien Conscients du Phénomène
Les résidents et les habitués des zones concernées ne sont pas indifférents à ce phénomène. Nombre d’entre eux sont convaincus que le loup est en train de s’installer durablement aux abords de Marseille. Un témoignage marquant est celui d’un garde-chasse qui a réussi à filmer, grâce à un piège photographique, une portée de louveteaux près d’un point d’eau local. Des preuves tangibles qui laissent peu de place au doute.
Un Manque de Communication Déploré
Cependant, les chasseurs et les gardes-chasse expriment leur frustration en raison de l’absence de communication officielle de la part des autorités. Ils regrettent l’absence de circulaires de la préfecture ou de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) sur ce sujet préoccupant. Une meilleure formation et une gestion de crise adaptée leur permettraient de mieux faire face à ces attaques et de protéger la population de manière efficace.
Divergences au Sein des Autorités
Pourtant, les responsables locaux de l’OFB se défendent de toute rétention d’information. Selon eux, le sujet est complexe et clivant. En effet, la présence du loup suscite des débats passionnés : certains réclament une protection totale de l’espèce, tandis que d’autres appellent à une régulation immédiate et stricte.
Une Expansion Difficile à Suivre
Alors que certains affirment que les loups sont déjà trop nombreux dans les Bouches-du-Rhône, les agents en charge du suivi de l’espèce évoquent une extension continue du territoire du loup, rendant compliqué le suivi précis de l’évolution des populations locales. Les professionnels du terrain, eux, constatent chaque jour que le loup est bel et bien présent, ce qui a de quoi nourrir leurs inquiétudes.
Attendre un Éventuel Drame?
Face à cette situation, la question reste en suspens : les autorités attendront-elles qu’un drame se produise avant de prendre des mesures appropriées? Les chasseurs et les gardes-chasse, en première ligne, peuvent difficilement se contenter de l’incertitude actuelle. Une collaboration active et transparente avec les autorités est impérative pour anticiper et gérer les risques liés à la présence du loup.
Pour en savoir plus sur la présence du loup et les moyens de protection, visitez Caninstore, notre partenaire à la une.
Article rédigé par Actuchasse en partenariat avec Caninstore.
Aveyron Controverse autour de la Suspension de la Chasse au Blaireau

Aveyron : La Suspension de l’Arrêté sur la Chasse au Blaireau Éveille la Controverse
Un Nouveau Coup d’Arrêt à la Régulation du Blaireau en Aveyron
Le tribunal administratif vient de suspendre l’arrêté préfectoral autorisant la période de chasse complémentaire du blaireau en Aveyron. Conséquence immédiate : la vènerie sous terre, pourtant pratiquée pour réguler cette espèce prolifique, se retrouve interdite. Une décision qui ne manque pas de susciter de vives réactions, tant du côté des chasseurs que des associations animalistes.
Les Vainqueurs : Les Associations Animalistes
Les défenseurs de la cause animale ont de quoi célébrer. Après avoir obtenu des succès similaires dans le Finistère, le Cher et les Pyrénées-Atlantiques, c’est au tour de l’Aveyron de voir son arrêté suspendu. One Voice et AVES France sont en tête de cette lutte acharnée contre divers modes de chasse. Chaque année, ces associations n’hésitent pas à déposer des recours pour contester les arrêtés préfectoraux, et ils remportent souvent gain de cause.
Les Chasseurs sur la Défensive
Les chasseurs, eux, expriment leur exaspération. De leur point de vue, la chasse française subit des attaques incessantes qui menacent sa pérennité. Après la remise en cause de la chasse aux pantes et à la matole dans le Sud-Ouest, c’est désormais la vènerie sous terre qui se voit menacée. Les craintes des chasseurs vont au-delà de ces pratiques spécifiques : ils redoutent que cela ouvre la voie à des restrictions sur d’autres formes de chasse, comme celle à la palombe ou au brocard.
Un Constat Alarmant des Dégâts
Le blaireau est loin d’être un simple habitant inoffensif des forêts de l’Aveyron. Les agriculteurs et éleveurs locaux rapportent des dégâts considérables causés par ces animaux. Le but de la chasse au blaireau n’est pas d’exterminer l’espèce, mais bien de limiter les nuisances. Les populations de blaireaux sont suivies de près pour éviter qu’elles ne provoquent des dommages irréparables aux cultures et aux infrastructures.
Régulation et Santé Publique
Outre les dégradations matérielles, les blaireaux jouent un rôle inquiétant dans la propagation de maladies telles que la tuberculose bovine. L’élevage étant une part essentielle de l’économie locale, les éleveurs s’inquiètent de cette décision qui pourrait augmenter les risques sanitaires. La régulation des blaireaux vise aussi à minimiser ces risques, en adéquation avec les rapports sanitaires qui soulignent l’importance de maîtriser les populations vectrices de maladies.
Statistiques et Répercussions
L’année dernière, l’Aveyron comptait environ 15 000 blaireaux. Malgré l’importance de cette population, les associations comme One Voice continuent de se féliciter de leur succès judiciaire, affirmant avoir « sauvé la vie » de 400 blaireaux dans le Cher et l’Aveyron combinés. Ce chiffre peut sembler dérisoire face à la population totale, mais il soulève des préoccupations sur l’autorité des décisions préfectorales et sur la gestion du territoire.
Débat Ouvert et Conséquences Économiques
La suspension de cet arrêté ouvre un débat crucial : comment concilier la protection animale et la gestion pratique des territoires ruraux ? Les associations animalistes ne porteront sans doute pas la responsabilité des indemnités à verser lorsque les blaireaux causeront des dégâts. Les chasseurs, pour leur part, se demandent jusqu’où ira cette vague de contestations et comment ils pourront se défendre à l’avenir.
Conclusion: Un Équilibre à Trouver
L’arrêté suspendu en Aveyron est un nouvel épisode dans une bataille qui ne fait que commencer. Il est essentiel de trouver un équilibre entre la régulation nécessaire des populations animales et le respect des droits des citoyens et des animaux. Les prochaines étapes de ce débat promettent d’être intenses, avec des implications majeures pour la gestion de la faune et des territoires ruraux.
Article rédigé par Actuchasse avec notre partenaire à la une : Caninstore
Chasse Anticipée pour Lutter Contre la Surpopulation de Sangliers dans le Tarn-et-Garonne

Ouverture anticipée de la chasse aux sangliers dans le Tarn-et-Garonne : une nécessité impérieuse
Les sangliers, un fléau pour les agriculteurs du Tarn-et-Garonne
Le Tarn-et-Garonne fait face à une crise sans précédent : les sangliers ont envahi les cultures locales, causant des ravages estimés à des milliers d’euros. Thiery Cabanes, Président de la Fédération des chasseurs du Tarn-et-Garonne, dresse un constat alarmant. En seulement trois semaines, les pertes financières imputées aux dégâts des sangliers atteignent déjà les 100 000 euros. Face à la hausse fulgurante des destructions, la préfecture a décidé d’agir rapidement en ouvrant la chasse aux sangliers dès ce 1er juin, prolongeant ainsi la période de chasse jusqu’au 31 mars 2025.
Une abondance incontrôlable de sangliers
Deux facteurs principaux expliquent cette explosion des dégâts. Tout d’abord, la surpopulation des sangliers qui, selon les chasseurs, serait passée de 10 000 à 15 000 individus. Ensuite, les conditions météorologiques adverses ont retardé les semences et compliqué le travail des agriculteurs, les semis de maïs ayant été effectués tardivement. Ce manque de fréquentation des plaines a permis aux sangliers de saccager les cultures, accroissant les pertes économiques des exploitants agricoles.
Réaction de la Fédération des chasseurs
Thierry Cabanes, représentant des chasseurs, s’alarme de la situation qui pourrait devenir ingérable financièrement pour la Fédération. « Si les chasseurs ont toujours honoré les indemnités dues au titre des dégâts causés par le grand gibier, cette année, la situation est critique », explique-t-il. Des mesures drastiques sont donc mises en place pour la régulation de la population de sangliers.
Un arrêté préfectoral en réponse à la crise
En réponse à cette situation d’urgence, la préfecture du Tarn-et-Garonne a pris un arrêté pour permettre des prélèvements massifs de sangliers. La chasse à l’affût, à l’approche et en battue est désormais autorisée dès ce 1er juin, et ce jusqu’au 31 mars 2025. Cette action vise à empêcher une catastrophe écologique et économique pour la région.
L’impact financier pour les chasseurs
Pour les chasseurs du Tarn-et-Garonne, la tâche ne sera pas de tout repos. Outre le défi de réguler rapidement la population de sangliers, ils devront aussi faire face à une augmentation du prix de validation de leur permis de chasse. « Nous n’avons pas le choix », précise la Fédération, « la contribution territoriale doit augmenter pour pallier les nombreux dégâts causés par les sangliers ».
Solidarité entre départements et implications nationales
Alors que dans les départements voisins, les chasseurs ont décidé de suspendre la chasse du sanglier en réaction à l’interdiction des chasses traditionnelles, le Tarn-et-Garonne doit faire face seul à cette crise. L’engagement des chasseurs locaux sera crucial pour restaurer l’équilibre écologique et sauvegarder l’économie agricole du département.
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Les Pêcheurs Français et le Secrétaire d’État à la Biodiversité : La Défiance autour du Cormoran

Les Pêcheurs Rencontrent le Secrétaire d’État à la Biodiversité : Le Cormoran au Cœur des Discussions
Une Rencontre Fructueuse pour les Pêcheurs de France
Au mois de mai, les représentants des pêcheurs français ont eu l’occasion de discuter avec Hervé Berville, le secrétaire d’État à la Biodiversité, sur plusieurs enjeux cruciaux. L’une des préoccupations principales abordées fut la régulation du cormoran, un sujet qui polarise les opinions et suscite de vives discussions.
Des Discussions sur Plusieurs Fronts
Le jeudi 30 mai, le Président et le Directeur général de la Fédération Nationale de la Pêche en France (FNPF) ont été reçus par Hervé Berville. Cette rencontre a permis de passer en revue divers dossiers préoccupants pour la communauté des pêcheurs. Quatre grands thèmes ont dominé les échanges :
La Pêche de Loisir en Mer : Une Année de Changements
Les pêcheurs ont partagé leurs préoccupations concernant les récentes modifications réglementaires encadrant la pêche de loisir en mer. Ces changements, introduits cette année, nécessitent une adaptation rapide des pratiques et des connaissances des pêcheurs de loisir.
Le Plan Eau : Entre Sécheresses et Gestion Raisonnée
Le Plan Eau, initié par Emmanuel Macron suite aux sécheresses successives jusqu’en 2022, a également été abordé. Ce plan vise une gestion plus raisonnée de l’eau, incluant des moyens humains et financiers pour l’entretien des cours d’eau, la lutte contre les fuites et l’amélioration de la qualité de l’eau pour contrer la pollution.
Les Poissons Migrateurs : Une Situation Alarmante
Les pêcheurs ont exprimé leurs inquiétudes quant au déclin des populations de poissons migrateurs. Ces espèces, nombreuses à avoir atteint un statut défavorable de conservation selon l’UICN, subissent un déclin significatif depuis plusieurs décennies. Les pêcheurs demandent une intervention gouvernementale pour inverser cette tendance préoccupante.
Le Cormoran : Un Sujet Brûlant
Le dossier le plus controversé reste sans doute celui du cormoran. Depuis l’arrêt des tirs de protection, les pêcheurs constatent une augmentation significative des dégâts causés par cet oiseau sur les populations aquatiques. Les exploitants piscicoles, propriétaires de plans d’eau et autres intervenants du secteur ont tous relevé les impacts négatifs du cormoran.
Un Point de Friction entre Pêcheurs et Associations de Protection Animale
La régulation des populations de cormorans divise profondément. Les associations de protection animale s’opposent fermement à toute modification du statut de l’espèce ou à des mesures de régulation. À l’inverse, les pêcheurs français plaident pour le retour des tirs de protection pour limiter les dommages sur les populations de poissons.
Une Rencontre Encourageante
La FNPF a profité de sa rencontre avec Hervé Berville pour souligner les difficultés accrues depuis l’arrêt des tirs de protection. Le ton de l’échange a été positif, et les représentants des pêcheurs se disent satisfaits de l’écoute et de l’engagement manifestés par le secrétaire d’État.
« Nous sommes très satisfaits de notre rencontre avec le secrétaire d’État. Nous collaborons avec le ministère sur des enjeux majeurs pour l’avenir des milieux aquatiques français. Nous l’avons senti particulièrement concerné par nos difficultés, soucieux de s’impliquer et de nous accompagner », a déclaré la FNPF dans son communiqué.
Un Avenir Incertain mais Prometteur
Cette rencontre marque une étape importante pour la défense des intérêts des pêcheurs français. Toutefois, seule la mise en œuvre d’actions concrètes saura confirmer l’engagement du gouvernement dans la résolution des problèmes soulevés, en particulier ceux concernant le cormoran. Les prochains mois seront cruciaux pour observer les premières avancées suite à ces échanges.
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Actuchasse
Suspension de la Chasse au Blaireau par Décision Judiciaire en Aveyron

Aveyron: Suspension de l’Arrêté sur la Chasse Complémentaire du Blaireau
Pratique contestée, décision suspendue: La vènerie sous terre sur la sellette
Le tribunal administratif de l’Aveyron a récemment décidé de suspendre l’arrêté concernant la période de chasse complémentaire du blaireau. Une décision qui empêche désormais la pratique de la vènerie sous terre pour cette espèce dans le département. Cette suspension fait suite à une série de victoires similaires pour les associations animalistes, qui avaient déjà obtenu des décisions comparables dans le Finistère, le Cher et les Pyrénées-Atlantiques.
Une Victoire pour les Associations Animalistes
Les défenseurs des animaux, tels que les associations One Voice et AVES France, célèbrent cette suspension comme une victoire. Ces organisations sont connues pour attaquer systématiquement les arrêtés préfectoraux relatifs à la chasse, souvent avec succès. Pour les partisans de la chasse, ces décisions sont frustrantes et perçues comme une érosion lente mais constante de la chasse traditionnelle en France.
Un Panorama de la Chasse en Péril
La vènerie sous terre n’est pas la première pratique de chasse à subir les foudres des défenseurs des animaux. Dans le Sud-Ouest, des méthodes telles que la chasse aux pantes et à la matole ont déjà été remises en question. Les chasseurs craignent que cette tendance ne mette bientôt en péril d’autres types de chasse comme celle à la palombe, au gabion ou encore le tir d’été du brocard.
Un Fléau pour l’Aveyron?
Les blaireaux ont causé des dommages significatifs dans l’Aveyron. À la fin de 2023, un article avait déjà souligné l’importance de réguler cette espèce pour éviter d’aggraver les dégâts. Les partisans de la vènerie sous terre arguent que cette méthode n’a pas pour objectif de détruire l’espèce, mais de contrôler son nombre pour prévenir des dégradations excessives.
Régulation et Santé Publique
La régulation des populations de blaireaux n’est pas seulement une question de gestion des dégâts matériels. Elle est aussi essentielle pour rassurer les éleveurs quant aux risques sanitaires, notamment la tuberculose bovine, dont le blaireau est un vecteur actif. En 2023, la population de blaireaux dans l’Aveyron était estimée à environ 15 000 individus. Même un prélèvement de 400 animaux, comme le revendiquait One Voice, semble minime en comparaison.
Un Coup à l’Autorité Préfectorale
La décision de suspendre l’arrêté préfectoral soulève des interrogations sur l’équilibre des pouvoirs. Pourquoi une décision judiciaire contrecarre-t-elle une décision préfectorale visant à gérer une population animale nuisible? La préfecture, bras armé de l’État sur le territoire, se voit une fois de plus remise en question, fragilisant l’autorité de ses arrêtés.
Conclusion
Pour l’instant, les associations animalistes ne sont pas tenues de compenser les dégâts causés par la prolifération des blaireaux. Cette situation laisse les propriétaires et agriculteurs locaux face à leurs pertes, tout en manquant de solutions pratiques pour la gestion de ce grand mustélidé.
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Opération à Liévin : L’OFB Démantèle un Trafic de 87 Oiseaux Protégés

L’OFB Démantèle un Trafic d’Oiseaux Protégés dans le Nord de la France
Une Prise de Grande Envergure à Liévin
Dans une opération exceptionnelle menée au début d’avril, les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont saisi 87 oiseaux protégés à Liévin, une petite commune située dans le Pas-de-Calais. Ce coup de filet spectaculaire marque l’aboutissement d’une enquête qui a duré plus d’un an, conduite suite à des informations recueillies anonymement en début d’année 2023.
Une Enquête Minutieuse et Opportune
Pour démanteler ce trafic d’oiseaux, il a fallu un travail d’investigation intense et méthodique de la part des agents de l’OFB. Dès la réception de la première information, les agents ont surveillé attentivement les activités suspectes dans une cité minière de Liévin, scrutant chaque mouvement pour identifier les preuves nécessaires à l’intervention. La découverte déterminante a été celle d’un chardonneret élégant dans une volière, un oiseau facilement reconnaissable en raison de ses couleurs vives et de son chant mélodieux.
Le Coup de Filet Décisif
Suite à l’identification visuelle de ce chardonneret, l’OFB a organisé une perquisition qui a conduit à la saisie de 87 oiseaux protégés. Parmi ces spécimens, on comptait des chardonnerets élégants, des sizerins flammés, des tarins des aulnes, des accenteurs mouchets, des pinsons des arbres, des moineaux domestiques, des rouges-gorges et des linottes mélodieuses. En plus des oiseaux, des dispositifs illégaux tels que des pièges et des filets japonais ont aussi été confisqués, ces derniers étant fréquemment utilisés pour capturer les oiseaux sauvages illégalement.
Conséquences Immédiates et Engagement de l’OFB
Aussitôt après la saisie, l’immense majorité des oiseaux a été relâchée dans leur habitat naturel. Ce geste témoigne de l’engagement constant de l’OFB en matière de protection de la faune sauvage et de la biodiversité. En libérant ces oiseaux, l’OFB a souhaité rétablir un semblant d’équilibre écologique dans les régions concernées, bien que l’impact complet du trafic sur les populations d’oiseaux reste difficile à évaluer.
Le Braconnier Face à la Justice
Le propriétaire des volières illégales se retrouve désormais dans une position juridique délicate. Il devra répondre de ses actes devant un tribunal et risque des sanctions sévères : jusqu’à 150 000 euros d’amende et trois ans d’emprisonnement. Cette affaire souligne la gravité des délits environnementaux et l’importance de la surveillance et de l’intervention des autorités compétentes pour préserver les espèces protégées.
Conclusion
L’opération menée à Liévin est un exemple probant de l’efficacité des enquêtes de l’OFB et de leur impact positif sur la préservation des espèces protégées. Il montre également combien la vigilance citoyenne et la coopération avec les autorités peuvent jouer un rôle crucial dans la lutte contre le braconnage. Par cette intervention, l’OFB réitère son engagement pour la conservation de la biodiversité, envoyant un message clair aux braconniers et à tous ceux qui s’aventurent dans l’illégalité.
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Intervention en Dordogne : Abattage de Cochons Chinois pour Prévenir les Risques d’Hybridation et Sanitaires

Abattage de Six Cochons Chinois en Dordogne : Un Risque d’Hybridation et des Problèmes Sanitaires
La Préfecture frappe fort contre les risques d’hybridation et sanitaires
Le mois dernier, dans la paisible commune de Saint-Georges-de-Monclard, située en Dordogne, une intervention peu commune a eu lieu. La préfecture, alertée par des signalements de citoyens, a ordonné une inspection concernant la présence de six cochons chinois. Révélant des conditions de détention déplorables et des risques d’hybridation avec des sangliers, les autorités ont pris une mesure radicale : l’abattage des animaux.
Une Gestion Épineuse de la Population de Sangliers
La gestion des sangliers en France représente un défi constant pour les autorités. La présence de cochons domestiques, comme ceux découverts à Saint-Georges-de-Monclard, peut compliquer davantage cette tâche. Ces animaux étaient détenus dans un sous-bois, derrière un grillage détérioré, facilitant un risque d’évasion et de croisement potentiellement dangereux avec des sangliers sauvages.
Lors de leur arrivée sur place début mai, les agents de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et de la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations (DDETSPP) ont constaté la situation alarmante. Deux des six cochons semblaient déjà avoir été croisés avec des sangliers, ce qui a immédiatement soulevé des inquiétudes majeures.
Des Risques d’Hybridation et Sanitaires Non Négociables
L’hybridation entre cochons chinois et sangliers sauvages pose un problème sérieux : les hybrides résultants pourraient être plus gros, plus résistants et moins farouches, augmentant ainsi les difficultés de gestion de la faune sauvage. Mais ce n’est pas tout, les risques sanitaires sont une autre préoccupation de taille.
Les interactions entre ces animaux domestiques et les sangliers sauvages peuvent engendrer des échanges de virus et de bactéries, créant une menace potentielle pour les élevages et la faune locale. Des maladies gravissimes telles que la Peste Porcine Africaine, la tuberculose, et la maladie d’Aujeszky pourraient voir leur propagation facilitée. Ces risques ont conduit les autorités à prendre des décisions strictes et sans appel.
Une Décision Radicalement Critiquée mais Justifiée
Le 10 mai, les six cochons ont été abattus, conformément à l’arrêté préfectoral. Bien que cette mesure ait soulevé des critiques, notamment de la part de certains écologistes radicaux qui réclamaient des analyses vétérinaires avant toute décision, les autorités ont maintenu leur position. En effet, les agents avaient constaté non seulement des conditions de détention désastreuses mais aussi l’absence de marquage à l’oreille, pourtant obligatoire pour ces animaux.
En dépit des critiques, la préfecture a justifié cette décision comme étant la seule mesure efficace pour prévenir des risques sanitaires et écologiques potentiellement désastreux.
Le Rôle Préventif des Autorités
Cette affaire met en lumière l’importance du rôle préventif des autorités dans la gestion de la faune et des risques sanitaires. La préfecture de Dordogne a démontré que lorsqu’il s’agit de protéger l’équilibre écologique et de prévenir des dangers sanitaires majeurs, les mesures, aussi drastiques soient-elles, peuvent s’avérer nécessaires.
Il est impératif pour les propriétaires d’animaux de respecter les réglementations en vigueur pour éviter de telles situations. La préservation de l’écosystème local et la santé publique dépendent de la diligence et de la conformité de chacun.
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Conflit dans les Landes : Chasseurs et Agriculteurs Face à l’Interdiction de Chasse au Sanglier

Suspension de la Chasse au Sanglier dans les Landes : Un Bras de Fer Politique
Les chasseurs landais montent au créneau suite à la décision du Conseil d’État
Depuis quelque temps, la chasse fait l’objet de vifs débats dans le Sud-Ouest de la France. Les chasseurs des Landes, soutenus par d’autres départements voisins, ont choisi de suspendre plusieurs de leurs activités en lien avec l’État. Parmi ces suspensions, celle de la chasse au sanglier fait particulièrement parler d’elle. Cette décision prise en réponse à l’interdiction de la chasse aux pantes et aux matoles par le Conseil d’État provoque de nombreuses réactions et soulève des questions quant à l’équilibre entre les intérêts des chasseurs et ceux des agriculteurs.
La suspension de la chasse au sanglier : une décision aux lourdes conséquences
Solidaires des chasseurs des pantes et des matoles, les nemrods landais ont choisi de donner un coup d’arrêt à la chasse au sanglier. Cette interruption, qui pourrait durer jusqu’à nouvel ordre, suscite de vives inquiétudes parmi les agriculteurs. En effet, sans régulation, la population de sangliers pourrait causer des dégâts considérables aux cultures, compromettant ainsi la stabilité financière des exploitations agricoles locales.
Les chasseurs sont conscients des répercussions potentiellement désastreuses de leur décision. Néanmoins, ils estiment qu’il est crucial de protester contre ce qu’ils considèrent comme une injustice du Conseil d’État. Ce bras de fer met également le gouvernement dans une position délicate, alors que les chasseurs manifestent clairement leur détermination à défendre leurs pratiques traditionnelles.
Des agriculteurs partagés face au mouvement des chasseurs
Bien que certains agriculteurs comprennent et soutiennent la position des chasseurs, tous ne partagent pas cet avis. C’est notamment le cas du syndicat agricole Modef, qui a vivement critiqué la décision des chasseurs landais. Selon le Modef, cette suspension n’est rien de moins qu’une posture politique en vue des élections européennes. Le syndicat souligne que les risques financiers pour les exploitations agricoles et les ACCA sont trop grands pour que cette suspension soit tolérée plus longtemps.
Le Modef appelle les chasseurs à ne pas suivre aveuglément l’appel de la Fédération des Chasseurs des Landes (FDC). Ils demandent une aide directe et proactive dans les cas d’urgence, sans attendre que la situation ne dégénère au point de nécessiter des battues administratives. De plus, ils préconisent que la Fédération évite de politiser davantage la situation à l’approche des élections.
Un appel à la coopération dans l’intérêt commun
La situation actuelle met en lumière un besoin urgent de coopération entre chasseurs et agriculteurs. Bien que les chasseurs agissent bénévolement tout au long de l’année pour aider à réguler les populations de sangliers, ils ont maintenant besoin d’un soutien fort de la part des agriculteurs dans leur combat contre l’interdiction des chasses aux pantes et aux matoles.
Il est essentiel de trouver une solution équilibrée qui puisse répondre aux préoccupations des deux parties. Une collaboration renforcée et une communication ouverte entre chasseurs et agriculteurs pourraient permettre de désamorcer ce conflit et d’assurer qu’aucune des parties ne soit lésée par des décisions prises de façon unilatérale.
Le défi des sangliers et l’avenir de la chasse dans les Landes
La chasse au sanglier dans les Landes est plus qu’une simple activité traditionnelle ; elle est une nécessité pour la preservation des cultures agricoles et la sécurité alimentaire dans la région. La question qui se pose désormais est de savoir comment concilier les pratiques de chasse avec les impératifs écologiques, économiques et sociaux du département.
Le dialogue doit rester ouvert pour que chasseurs et agriculteurs puissent travailler main dans la main, tout en prenant en compte les évolutions législatives et les décisions gouvernementales. Au cœur de ce débat, la recherche d’un compromis viable est cruciale pour maintenir l’équilibre des écosystèmes locaux, tout en protégeant les intérêts économiques et culturels de la région.
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Ball-trap chez soi entre plaisir et réglementation

Ball-trap chez soi : entre plaisir et réglementation
Les incontournables de la sécurité pour un ball-trap à domicile
Organiser un ball-trap chez soi peut être une idée séduisante pour réunir amis et famille autour d’une activité sportive et ludique. Mais avant de se lancer, il y a des règles strictes à respecter pour garantir la sécurité de tous. Le Code du sport impose une distance minimale de 250 mètres entre les pas de tir et toute habitation, route ou chemin public. Et bien que ce ne soit pas explicitement requis, ajouter 25 mètres supplémentaires de chaque côté des lanceurs est une pratique prudente. Seules des personnes désignées peuvent accéder aux machines, et des protections comme des bottes de paille ou des talus de terre sont recommandées pour sécuriser la zone des lanceurs.
La paperasse adoucie, mais la vigilance reste de mise
La loi n°2014-1045 du 20 décembre 2014, visant à simplifier la vie des entreprises, a exonéré les installations temporaires de ball-trap de la déclaration préalable. Toutefois, cette exemption n’annule pas les contrôles sur place par les services de l’État, qui veillent à la sécurité de l’événement. Par mesure de précaution, il est fortement conseillé de se renseigner auprès des autorités locales. Informer les voisins de l’événement peut également aider à prévenir toute nuisance ou incompréhension.
Le ball-trap: une discipline faisant partie intégrante de la chasse
Bien que les cibles soient des pigeons d’argile, le ball-trap est assimilé à la chasse. La législation est donc stricte concernant les armes utilisées : seuls les fusils de chasse classiques à 1 ou 2 canons lisses du type basculant, tirant un coup par canon, sont permis. Les fusils semi-automatiques sont tolérés à condition de ne charger que deux cartouches au maximum. Les fusils à pompe et les armes à canons rayés ou de moins de 60 cm sont interdits. Tous les participants doivent être autorisés à détenir une arme, ce qui, pour les armes de catégorie C, requiert un permis de chasser et les titres de validation correspondants. Alternativement, une licence de tir ball-trap est aussi valable.
Assurer, c’est indispensable
Organiser un ball-trap chez soi engage la responsabilité de l’organisateur. Souscrire à une assurance responsabilité civile est donc impératif pour se couvrir contre tous les risques. Il est possible de se tourner vers sa compagnie d’assurance habituelle ou de chercher une offre auprès des spécialistes des sports de tir. Pour des directives plus détaillées, la Fédération Française de ball-trap et de tir à balle propose un guide complet à consulter.
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