Chasseurs et jeunes unis pour la sauvegarde des amphibiens dans les Côtes-dArmor

Côtes-d’Armor : Chasseurs et jeunes main dans la main pour sauver les amphibiens
Un programme national pour l’avenir des amphibiens
La Fédération Départementale des Chasseurs des Côtes-d’Armor (FDC 22) nous prouve une fois de plus qu’elle n’est pas à court d’idées pour protéger notre précieuse biodiversité. Grâce à son investissement dans le programme national POPAmphibien, coordonné par la Société Herpétologique de France (SHF), elle montre que les chasseurs jouent un rôle clé dans la préservation de la faune sauvage.
Étudier et préserver la vie sauvage
Le programme POPAmphibien a pour but de suivre l’évolution des populations d’amphibiens, tels que les grenouilles et tritons, à l’échelle nationale. En utilisant des protocoles rigoureux, il génère des données fiables sur la présence et l’évolution de ces espèces, véritables indicateurs de la santé des milieux humides. Qui aurait cru que ces petites créatures pouvaient tant révéler sur notre environnement ?
Des chasseurs en action sur le terrain
Dans les Côtes-d’Armor, la FDC 22 mobilise ses membres pour participer activement aux relevés d’amphibiens. Armés de lampes torches, ces chasseurs sillonnent mares et prairies humides pour inventorier les espèces présentes. C’est un vrai travail d’équipe, alliant démarche citoyenne et approche scientifique, permettant de créer des liens entre la cynégétique et l’écologie.
Éducation et transmission des savoirs
Au mois d’avril, la FDC 22 a ouvert ses portes à une classe de 1ʳᵉ GMNF (Gestion des Milieux Naturels et de la Faune) du lycée agricole La Ville Davy, en collaboration avec la Maison de la Terre. Sous la houlette de Ronan Pengam, chargé de mission éducation à l’environnement, et de Marine Jolibert, technicienne cynégétique, ces élèves ont mis les mains à la terre lors d’un comptage d’amphibiens dans une prairie humide classée zone naturelle. Au programme : présentation de protocoles scientifiques, identification des espèces, et relevés sur le terrain. Une belle manière de lier théorie et pratique !
Des résultats prometteurs au rendez-vous
Cette initiative ne s’arrête pas là. Au début de l’année, ces mêmes jeunes avaient déjà contribué à l’entretien écologique de la zone via des actions comme le fauchage de la mégaphorbiaie et le curage des petits cours d’eau. Le succès de cette démarche s’est traduit par l’observation d’une multitude de tritons (alpestres, palmés et marbrés), de salamandres et de rainettes. Un véritable bilan qui atteste de la santé et de l’équilibre de cet habitat.
Les chasseurs : partenaires de la nature
Cette belle initiative portée par la FDC 22 démontre une vérité souvent méconnue : les chasseurs ne sont pas les ennemis de la nature, mais bien ses alliés. En mariant science, transmission, pédagogie et actions concrètes, ils enrichissent chaque jour notre compréhension et notre gestion des écosystèmes. Qui aurait pensé que la chasse pouvait rimer avec protection de la biodiversité ?
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Espèces de Grand Gibier en France

Les Espèces de Grand Gibier en France
Découvrez les Majestueux Grands Gibiers
La France regorge de trésors fauniques, et parmi eux se trouve le grand gibier, une catégorie captivante qui fascine les chasseurs par sa majesté et sa robustesse. Nous allons ici explorer les principales espèces de grand gibier que l’on peut chasser dans notre pays. Accrochez-vous à vos fusils, car ces créatures méritent toute notre attention !
Le Cerf Élaphe : Symbole de Noblesse
Le cerf élaphe (Cervus elaphus) est sans conteste une des icônes du grand gibier. Avec ses impressionnants bois et son pelage qui varie du brun-roux en été au gris-brun en hiver, il incarne à lui seul l’élégance des forêts françaises. Les mâles pèsent entre 130 et 150 kg, tandis que les femelles, appelées biches, pèsent entre 90 et 130 kg. Reconnaissable à son cri puissant, le « brame », durant la période de rut, le cerf fait l’objet d’un plan de chasse rigoureux pour garantir la pérennité de ses populations. Notons aussi que le daim et le cerf sika font partie de ce prestigieux club.
Le Chevreuil : Le Gardien des Clairières
Moins imposant que son cousin le cerf, le chevreuil d’Europe (Capreolus capreolus) sait se faire apprécier pour son agilité et son charme. Surnommé le brocard pour les mâles, il fréquente les lisières de bois et les clairières, offrant aux chasseurs des moments de pur bonheur dans la nature. Avec un poids allant de 20 à 25 kg pour le mâle et rarement plus de 20 kg pour la femelle, appelée chevrette, le chevreuil est un habitant discret mais mémorable de nos campagnes.
Le Sanglier : L’Incontournable Fossoyeur
Avec sa silhouette trapue et ses puissantes défenses, le sanglier est un incontournable des grands gibiers. Réputé pour sa force, cet animal est souvent synonyme d’aventure pour les chasseurs à la recherche d’adrénaline. La femelle, connue sous le nom de laie, donne naissance à de jeunes marcassins. Sa forte prolifération suscite de nombreux débats sur la régulation des populations de sangliers.
Le Chamois et L’Isard : Les Montagnards Agiles
Le chamois (Rupicapra rupicapra) est le roi des pentes alpines, évoluant avec grâce dans les hauteurs rocheuses. Il apprécie particulièrement les altitudes et parcourt avec aisance les alpages. Ses cousines pyrénéennes, les isards (Rupicapra pyrenaica), bien que plus petits, font également sensation par leur agilité sur les terrains escarpés des montagnes.
Le Mouflon Méditerranéen : Un Visiteur Charismatique
Enfin, le mouflon méditerranéen, introduit en France pour la chasse, se reconnaît aisément par ses cornes en spirale, qui peuvent atteindre 90 cm de long. Ce caprin sauvage a su trouver sa place dans divers habitats, de la Corse aux Alpes, en passant par le Massif Central. Son pelage, changeant avec les saisons, reflète la diversité de la faune méditerranéenne.
En somme, ces grands gibiers représentent non seulement une richesse inestimable pour notre écosystème, mais aussi une source d’émerveillement pour tous les passionnés de nature. Chaque rencontre avec ces créatures majestueuses est une occasion d’apprécier l’incroyable biodiversité que nous offre notre pays.
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Partenariat pour la biodiversité entre les Pyrénées et le Panda Géant

Un partenariat inédit entre le Parc national des Pyrénées et le Parc national du Panda Géant
Deux parcs, un même combat pour la biodiversité
Début avril, un événement marquant a été célébré dans le monde de la conservation : un accord de jumelage historique a été signé entre le Parc national des Pyrénées en France et le Parc national du Panda géant en Chine. Ce partenariat, premier du genre entre des parcs nationaux des deux pays, illustre la coopération croissante en matière de préservation de la biodiversité.
Créé le 23 mars 1967, le Parc national des Pyrénées s’étend sur près de 245 000 hectares et abrite une diversité impressionnante d’espèces. Parmi les plus remarquables, on trouve le Desman des Pyrénées, le Gypaète barbu et, bien sûr, l’ours brun. De son côté, le Parc national du Panda géant, fondé en 2021, occupe 22 000 kilomètres carrés de paysages préservés dans les provinces du Sichuan, du Shaanxi et du Gansu, abritant plus de 1 300 pandas sauvages, ainsi que d’autres espèces menacées, telles que le Singe doré à nez retroussé et le Léopard des neiges.
Une coopération essentielle pour la conservation
Malgré des milliers de kilomètres qui séparent ces deux parcs, ils se retrouvent confrontés à des défis similaires. Entre la protection des espèces indiquant un grand élan de sensibilité envers la biodiversité, la gestion des écosystèmes de montagne et les impacts du changement climatique, les enjeux de conservation sont universels. C’est dans ce cadre que les deux parcs ont décidé de formaliser leur collaboration avec le soutien de l’Office Français de la Biodiversité (OFB).
Ce partenariat ambitieux pourrait donner naissance à divers programmes de travail, incluant l’échange d’expertise sur la connaissance des espèces et la gestion des habitats, ainsi que des efforts conjoints pour restaurer les écosystèmes tout en s’adaptant aux exigences du changement climatique. Le partage de bonnes pratiques en matière de sensibilisation à la nature et d’implication des communautés locales devrait également être une priorité, tout comme les collaborations scientifiques axées sur les technologies de suivi et la gestion des populations vulnérables.
Les ours et les pandas : cousins éloignés
Mais que serait un article sur ce partenariat sans évoquer la parenté (ou l’absence de) entre ces deux emblématiques animaux ? Le panda et l’ours appartiennent tous deux à la famille des Ursidae, mais le panda se distingue comme le seul représentant du genre Ailuropoda, tandis que l’ours compte huit espèces différentes. En termes de physique, bien que tous deux soient massifs et trapus, leurs régimes alimentaires les séparent radicalement. Tandis que l’ours est un omnivore, le panda est un véritable « végan » qui se régale uniquement de bambou, faisant de cette plante 99 % de son alimentation ! De manière encore plus originale, l’ours arbore cinq doigts, alors que le panda en possède six, avec un pouce opposable qui lui permet de saisir les tiges de bambou.
En somme, ce jumelage entre le Parc national des Pyrénées et le Parc national du Panda géant est une initiative porteuse d’espoir pour la protection de la biodiversité mondiale. Elle symbolise une nouvelle ère de coopération internationale tournée vers le futur, et une célébration des richesses naturelles que nous avons le devoir de préserver.
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Essaims d’abeilles au printemps dans nos jardins

Pourquoi les essaims d’abeilles investissent-ils nos jardins au printemps ?
Un phénomène naturel fascinant appelé essaimage
Chaque printemps, entre avril et juin, des milliers d’abeilles se regroupent bruyamment dans nos jardins, accrochées aux branches des arbres, sous les toits des maisons ou même en plein vol. Cette vision, certes impressionnante, peut susciter bien des inquiétudes chez les passants. Que se passe-t-il donc réellement ?
Les essaims d’abeilles ne sont pas une source d’angoisse, mais un phénomène tout à fait naturel que l’on désigne sous le nom d’essaimage. À cette période de l’année, les colonies d’abeilles connaissent une croissance exponentielle. Lorsque la ruche devient trop petite pour accueillir tous ces nouveaux habitants, environ 40 % de la colonie décide de s’en aller vers de nouveaux horizons, entraînant l’ancienne reine dans cette aventure.
Mais rassurez-vous, lorsque les abeilles quitteront leur ruche, elles ne sont pas en désordre; bien au contraire. Pour éviter une surpopulation et tout en préparant l’arrivée d’une nouvelle reine, elles forment une grappe compacte sur une branche ou un rebord de toit. En attendant de dénicher un nouvel abri, ces abeilles organisées se mettent en chef d’œuvre.
Une fois regroupées, une partie des abeilles, surnommées les « éclaireuses », s’élancent à la recherche d’un nouvel endroit où établir leur nouvelle ruche. Ces éclaireuses jouent un rôle crucial : après avoir exploré les environs, elles reviennent danser devant leurs compagnes pour partager les meilleures options. La colonie effectue alors un vote, et, tel un conseil d’administration, la majorité décide de la destination. Une fois la décision prise, l’essaim s’envole vers son nouveau domicile.
Comment réagir face à un essaim d’abeilles ?
Si lors de votre promenade vous croisez un essaim d’abeilles, restez calme. En pleine phase d’essaimage, ces abeilles ne seront pas agressives, tant qu’elles ne sentent pas de menace environnante. Il est impératif de ne pas tenter de les déloger vous-même : cela requiert une formation spécifique et des équipements adaptés pour assurer la sécurité de tous, abeilles comprises.
Manipuler un essaim, c’est tout un art. Les professionnels de l’apiculture emploient une méthode consistant à placer une ruchette sous la grappe et à secouer doucement la branche pour récupérer les abeilles, la reine étant la clé de la mise en mouvement du reste de la colonie. Dans certains départements, il existe des services gratuits pour sécuriser les essaims et préserver ces populations indispensables.
En cas de besoin, vous pouvez appeler des apiculteurs ou des organisations comme SOS essaim d’abeilles. Ne tardez pas à agir, car une fois que les abeilles se sont installées, il sera bien plus compliqué de procéder à un déplacement.
Récupérer un essaim d’abeilles n’est pas seulement une question de sécurité, c’est aussi un geste altruiste pour l’environnement. Ces insectes contribuent à la pollinisation, et en les protégeant, nous offrons une meilleure chance de survie à une espèce essentielle. De plus, cela permet également d’éliminer les infestations de varroa et de minimiser l’impact du Frelon asiatique.
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La pie-grièche redoutable chasseresse en France

La pie-grièche, une redoutable prédatrice de retour en France
Avec l’arrivée des beaux jours, la pie-grièche à tête rousse a fait son grand retour en France. Cet oiseau à la fois délicat et audacieux fascine par son comportement atypique qui la rapproche davantage des rapaces que des simples volatiles. En effet, c’est une avocate de la chasse, capable de transformer sa frêle apparence en un véritable arsenal de chasse.
Un rapace au plumage coloré
La pie-grièche est facilement reconnaissable à sa tête noire qui contraste brillamment avec son plumage roux. Bien que ce petit oiseau semble fragile, il n’hésite pas à partir à la chasse avec une détermination impressionnante. Chaque printemps, elle revient de ses migrations africaines, prête à faire valoir ses talents de chasseresse.
Techniques de chasse dignes des rapaces
Contrairement à d’autres oiseaux qui se contentent de picorer des graines, la pie-grièche exhibe un penchant pour la prédation. En prenant de la hauteur, elle scrute son environnement avec une attention de lynx. Quand une proie se présente, elle fonce à la vitesse de l’éclair, laissant peu de chance de répit à sa victime. Un bec crochu lui permet de déchiqueter lézards, petits rongeurs et même d’autres oiseaux, gagnant ainsi le titre redouté de « boucher des oiseaux ». Pour parfaire sa technique, elle n’hésite pas à empaler ses proies sur des épines ou des fils barbelés, une manière bien à elle de conserver ses repas pour plus tard.
Un Territorial Protecteur
La saison de reproduction dévoile un autre aspect de la personnalité de la pie-grièche : son instinct protecteur. Lorsque vient le temps des amours, elle ne recule devant rien pour défendre son territoire. Elle déploie son arsenal de cris stridents et effectue des vols rasant pour éloigner tout intrus. Même si sa stature peut tromper, elle sait se montrer redoutable pour protéger ses petits. Ironiquement, malgré cette agressivité, elle peut devenir plus tolérante en période de bonne disponibilité alimentaire.
Un printemps de découvertes
Ce printemps 2025 s’annonce prometteur pour ceux qui souhaitent observer cette fascinante pie-grièche. En cherchant dans des zones reculées, loin du tumulte urbain, et avec un peu de patience armée de jumelles, il est possible de la voir perchée, en attente d’une proie ou en pleine parade nuptiale. Les rituels amoureux tels que les chants et la construction de nids offrent un spectacle à la fois discret et émouvant, à savourer par ceux qui savent observer la nature avec attention.
Finalement, la pie-grièche est un bel exemple de dualité : à la fois délicate et brutale, elle incarne les façades de la vie sauvage, nous rappelant l’importance de la survie, de l’amour et de la protection. Un défi quotidien pour ce petit oiseau que nous avons la chance d’observer chaque printemps.
Pour en savoir plus sur la nature et les espèces qui l’habitent, n’hésitez pas à consulter le site Caninstore.
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Chasse instinctive et significations des proies rapportées par les chats

Ce que révèle votre chat en rapportant une proie
Si votre chat dépose une souris sur votre paillasson, cela dépasse le simple jeu. Ce comportement cache une multitude de significations. Lorsque vous découvrez une petite proie laissée sur le pas de votre porte, est-ce un message destiné à vous choquer, un cadeau ou simplement le fruit du hasard ? Décortiquons ensemble ce phénomène fascinant.
Un instinct de chasseur inébranlable
Un chat domestique, même s’il est correctement nourri et bénéficie du confort de votre maison, conserve intact son instinct de chasseur. Des siècles de domestication n’ont pas annihilé cet attrait pour la chasse. Ce besoin de capturer des proies, parfois même sans intention de les consommer, est un comportement connu sous le nom de « surplus de tuerie » et peut être observé chez des chats autant errants que bien nourris.
L’évolution et l’apprentissage chez les félins
Pourquoi ce réflexe persiste-t-il malgré la domestication ? En fait, cette dernière est relativement récente dans l’échelle évolutive de l’espèce. Contrairement aux chiens, qui ont subi un long processus de sélection, les chats modernes sont restés très proches de leur ancêtre, le chat sauvage africain. Leur cerveau, leurs sens et leurs comportements sont donc restés comparativement inchangés. Dès leur plus jeune âge, les chatons apprennent à chasser avec leur mère, qui leur apporte des proies encore vivantes pour les entraîner. Cette formation les marque à vie, expliquant pourquoi, même en sécurité, certains de nos compagnons à quatre pattes continuent de se comporter comme s’ils étaient dans la savane.
Que signifie le rapport d’une proie ?
Quand votre chat rapport une proie, que faut-il en penser ? Cherche-t-il à vous choquer ou simplement à vous nourrir ? En réalité, cela s’apparente au comportement de la mère, qui ramène des proies à ses petits pour les alimenter et leur apprendre à chasser. Votre petit félin reproduit ce geste avec vous, son « maître ». De plus, déposer une proie peut signifier qu’il considère cet endroit comme sûr. C’est également un moyen pour lui de manifester son attachement. Des études révèlent que les chats les plus sociaux ou dominants ont tendance à ramener davantage de proies, tandis que les plus craintifs peuvent ne jamais le faire.
L’impact sur les écosystèmes
Ce comportement n’est pas sans conséquences pour notre planète. Chaque année, les chats domestiques causent la mort de milliards d’oiseaux et de petits mammifères à travers le monde. Ils ne chassent pas par nécessité, mais instinctivement. Pour atténuer cet impact, il est conseillé de restreindre l’accès de votre chat à l’extérieur aux heures creuses, comme l’aube ou le crépuscule, périodes durant lesquelles les proies sont les plus vulnérables. Offrir des jouets imitant les mouvements de la chasse peut aussi aider votre compagnon à se défouler sans causer de victimes, tandis que les colliers à clochettes permettent d’alerter ces petites proies.
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Les Forces du Sanglier

Les Forces du Sanglier : Une Créature Extraordinaire
Des caractéristiques physiques impressionnantes
Le sanglier (Sus scrofa) est largement reconnu comme un symbole de puissance et de courage, incarnant une véritable force de la nature. Ce suidé, qui ne manque pas d’impressionner par ses attributs physiques, affiche généralement un poids variant entre 90 et 150 kg pour les mâles adultes, tandis que les laies pèsent autour de 90 à 100 kg. Sa longueur oscille entre 1,10 et 1,80 mètre, lui conférant une stature robuste. Cette musculature lui permet de se défendre et de s’adapter efficacement à divers environnements.
Mais ce n’est pas tout. Le sanglier possède des défenses acérées qui lui permettent non seulement de se défendre, mais aussi de fouiller le sol à la recherche de nourriture. Avec la capacité de courir à des vitesses atteignant jusqu’à 70 km/h, l’impact d’une collision avec cet animal est assurément puissant. On pourrait dire que croiser un sanglier sur sa route, c’est un peu comme avoir un train de marchandises devant soi… à éviter comme la peste !
Adaptabilité hors norme
Au-delà de sa force physique, le sanglier est également doté d’une intelligence remarquable. Cette qualité précieuse lui confère une adaptabilité impressionnante, condition essentielle à sa survie dans divers milieux, allant des forêts denses aux parcs urbains. Le sanglier semble avoir une mémoire infaillible, se souvenant des lieux les plus favorables pour se nourrir, que ce soit dans un champ de maïs ou, étonnamment, dans une poubelle citadine.
En outre, sa nature sociale est fascinante. Les sangliers ont tendance à former des groupes, et la femelle joue un rôle clé en ralliant des membres non apparentés lorsque la structure sociale est perturbée par des prédateurs. Cette capacité d’ajustement assure non seulement leur survie, mais témoigne également de leur résilience face aux défis de la nature.
En somme, la force du sanglier réside dans une combinaison de caractéristiques physiques impressionnantes et d’une intelligence adaptative. Relié à des écosystèmes divers et souvent à la croisée des chemins entre nature et culture, cet animal n’est pas seulement un gibier, mais un véritable emblème de la puissance et de la résilience.
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Aude innovation castors barrages gestion aquatique opinions divergentes

L’Aude et ses barrages inspirés des castors : un projet qui suscite des avis partagés
Dans le département de l’Aude, l’innovation s’invite dans la gestion aquatique avec une méthode peu conventionnelle. Inspirés par les efforts de construction des castors, des acteurs locaux cherchent à restaurer les rivières et cours d’eau. Toutefois, cette initiative soulève des controverses, notamment chez les agriculteurs, qui craignent des conséquences sur leurs terres.
Une formation atypique pour la régénération des cours d’eau
Entre le 22 et le 25 avril 2025, une formation originale a été dispensée à des professionnels du milieu aquatique audois. L’objectif de cette formation ? Apprendre à ériger des barrages de castors ! Les techniques de ces ingénieurs naturels sont ainsi remises à l’honneur dans un effort pour favoriser la régénération des rivières. Cinq ouvrages tests ont vu le jour grâce à la collaboration des syndicats de rivières, de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM), ainsi que de l’Office Français de la Biodiversité (OFB).
Pourtant, l’Aude ne compte pas encore de castors dans ses rivières, tandis que d’autres régions de France abritent plusieurs milliers de ces rongeurs. La situation soulève des débats, et en 2022, une discussion au Sénat a mis en lumière les craintes concernant les inondations potentielles causées par ces barrages sur les terres agricoles. Le ministère de la Transition écologique a rappelé que le castor est une espèce protégée, rendant illégale la destruction de ses constructions. Un « réseau Castor » a été mis en place pour épauler les agriculteurs, bien que les dégât sporadiques sur les cultures ne donnent pas droit à une indemnisation exceptionnelle.
Des barrages de castors, mais à quel prix ?
Certaines craintes demeurent autour de l’expansion de cette espèce et des structures qu’elle édifie. Ailleurs, des voix s’élèvent en faveur de cette initiative, arguant qu’elle pourrait représenter une réelle opportunité. Prenons l’exemple de la République tchèque, où les castors avait permis d’éviter des dépenses considérables à l’État en février 2025. L’agence nationale de conservation de la nature a applaudi la création d’une grande zone humide sur le fleuve Vltava, entièrement façonnée par ces animaux.
Initialement, l’État avait prévu d’ériger un barrage artificiel, dont le coût était estimé à 1,19 million d’euros. Grâce à l’intervention des castors, cette infrastructure naturelle a été réalisée gratuitement, tout en couvrant une surface deux fois plus importante que prévu. Les spécialistes tchèques saluent cette solution naturelle pour son efficacité et ses économies considérables.
Conclusion
Les efforts déployés en Aude pour imiter les castors dans la gestion des rivières soulignent un débat fascinant sur la coexistence entre activités humaines et nature. Si cette approche peut susciter des inquiétudes, elle offre également des perspectives intéressantes sur la restauration des écosystèmes aquatiques. Qui sait ? La solution pour nos rivières pourrait bien se trouver du côté des rongeurs aquatiques.
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Chasseurs de l’Aveyron engagés dans le recyclage des munitions

Aveyron : Les Chasseurs Mobilisés pour le Recyclage des Munitions
Le recyclage des balles et cartouches fait de plus en plus parler de lui et certains chasseurs de l’Aveyron prennent cette mission à cœur. En effet, une initiative locale a vu le jour, attirant l’attention sur un sujet essentiel : la gestion des déchets liés à la chasse.
Une Initiative Écologique
Les chasseurs de la région se rassemblent pour sensibiliser leur communauté à l’importance du recyclage des munitions. Avec la prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, ces efforts visent à réduire l’impact écologique de la chasse sur leur territoire. Après tout, quoi de mieux que d’allier passion pour le tir et préservation de notre chère planète ?
Comment Ça Marche ?
Les munitions usagées, souvent laissées de côté, peuvent avoir un second souffle. Les chasseurs sont encouragés à déposer leurs cartouches et balles usagées dans des points de collecte dédiés. Ces centres de recyclage se chargent ensuite de transformer ces déchets en ressources réutilisables. Un geste qui pourrait sembler anodin pour certains, mais qui représente un pas de géant pour la lutte contre la pollution.
Un Appel à l’Action
Cette démarche ne se limite pas seulement aux chasseurs, elle s’étend à l’ensemble des habitants de l’Aveyron, incitant chacun à s’impliquer dans cette quête écologique. Avez-vous déjà pensé à tous ces morceaux de métal qui pourraient être réutilisés ? L’impact d’une petite action individuelle peut mener à de grands changements collectifs.
Les Bienfaits du Recyclage
En plus de participer à la préservation de l’environnement, recycler ses munitions permet également de lever certaines suspicions qui pèsent sur la pratique de la chasse. En effet, montrer l’exemplarité et l’engagement des chasseurs envers des pratiques durables contribue à redéfinir leur image auprès du grand public. Après tout, qui peut dire que le chasseur n’est pas un protecteur de la nature ?
Alors, chers lecteurs ! La prochaine fois que vous vous rendez sur le terrain, pensez à cet acte simple mais significatif : ramasser vos balles et cartouches usagées pour les recycler. Ensemble, faisons le choix d’une chasse responsable et respectueuse de l’environnement !
Pour en savoir plus sur des initiatives similaires ou sur des conseils pratiques en matière de chasse, n’hésitez pas à nous rendre visite sur Caninstore.
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Le retour du Castor d’Europe dans nos rivières

Le castor étend son territoire
Un retour en force du Castor d’Europe dans nos cours d’eau
Le 7 avril, la journée internationale du castor nous rappelle l’importance et le retour spectaculaire de cette espèce emblématique de nos rivières. Le Castor d’Europe (Castor fiber), ce mammifère semi-aquatique, n’est pas seulement reconnu pour ses constructions de barrages, mais aussi pour son impressionnante taille, puisque c’est le plus gros rongeur d’Europe, pesant en moyenne plus de 20 kg et mesurant jusqu’à 1,20 m. Que de bonnes raisons de lui rendre hommage !
Une histoire tumultueuse et un retour de l’espèce
Autrefois omniprésent sur le continent européen et en Asie, le Castor d’Europe a vu son nombre d’individus plongé dans les abîmes à partir du XIIe siècle. La cause ? Une exploitation effrénée de sa fourrure, sa viande délicate et le castoréum, ce produit aromatique prisé en parfumerie et en médecine. Il a également souffert d’une réputation de nuisible, engendrant sa quasi-disparition au début du XXe siècle, où seuls un millier d’individus survivaient, principalement en Allemagne, en Norvège, et dans le delta du Rhône.
Heureusement, des actions de réintroduction ont pris le relais à partir des années 50. Avec l’instauration du statut d’« espèce protégée » en 1968, le Castor d’Europe a retrouvé des rivages, s’étendant désormais sur plus de 18 000 km de cours d’eau et comptant environ 20 000 individus. La colonisation de nouveaux bassins est en cours, offrant de belles perspectives à cet animal fascinant.
L’implication de l’OFB dans la protection du Castor
L’Office Français de la Biodiversité (OFB) a pris les rênes du suivi de cette espèce depuis 1987. Grâce à un réseau de partenaires, allant des associations de protection de la nature aux fédérations de pêche et de chasse, les spécialistes parcourent les milieux aquatiques à la recherche d’indices de la présence de cette espèce. Ces données permettent non seulement de dresser une carte de répartition actualisée, mais aussi d’évaluer la conservation de l’espèce au niveau européen.
Divers enjeux de protection à relever
Malgré un état de conservation jugé favorable en France, plusieurs défis demeurent. La cohabitation entre le Castor et les activités humaines peut parfois s’avérer délicate : coupes d’arbres, inondations de terres cultivées… Par ailleurs, la vigilance s’impose face au risque de croisement avec le castor canadien, une espèce exotique envahissante. Un arrière-plan génétique réduit pourrait également poser problème à la diversité de l’espèce européenne.
Pour relever ces défis, l’OFB, la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM) et la Société nationale de protection de la nature (SNPN) élaborent actuellement une stratégie nationale autour du Castor d’Europe, centrée sur trois axes : le développement des connaissances, l’intégration dans la gestion des socio-écosystèmes et l’amélioration de la cohabitation avec les humains.
En somme, le retour du castor dans nos écosystèmes aquatiques représente une success story à suivre, mais cela nécessite une vigilance collective et des efforts conjoints pour protéger cette espèce essentielle. Alors, que diriez-vous de faire un petit tour près des rivières pour observer ces bâtisseurs impressionnants ?
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