Recyclage des Douilles de Chasse Une Initiative Nationale

Recyclage des Douilles de Chasse : Une Initiative Nationale
59 tonnes de douilles usagées récoltées et recyclées en 2024
Vous avez bien lu ! Les douilles usagées de chasse sont désormais récoltées et recyclées à l’échelle nationale, et les chasseurs montrent l’exemple avec une augmentation impressionnante de la collecte. Jusqu’à récemment, la récupération et le recyclage des douilles se faisaient au niveau local, souvent à l’échelle départementale. Aujourd’hui, grâce à une nouvelle initiative nationale, le processus a pris une tout autre ampleur.
Une Hausse Significative en 2024
Depuis le début de 2023, Ecologic a lancé un nouveau service pour faciliter la récupération et le recyclage des douilles de chasse. Auparavant, ces douilles étaient souvent revendues par les tireurs à des récupérateurs de métaux, maintenant elles sont récupérées pour être recyclées. Et ça marche ! En 2023, Ecologic avait récupéré 26 tonnes de douilles. En juin 2024, ce chiffre a grimpé à 59 tonnes, soit une hausse de 127 %.
Comment Fonctionne le Système ?
Désormais, la collecte des douilles est opérationnelle dans toute la France. Après chaque tir, les chasseurs récupèrent leurs douilles. Une habitude bien ancrée. La nouveauté réside dans la facilité accrue de dépôt. Les chasseurs peuvent désormais laisser leurs douilles usagées dans un contenant prévu à cet effet à leur cabane de chasse. Ces contenants sont mis à disposition par les responsables de chasse.
Deux Options Selon le Volume de Douilles
- Moins de 400 kg de douilles par saison de chasse : Ecologic fournit un petit contenant « de comptoir » à la société de chasse. Une fois plein, il peut être déposé chez un armurier, un revendeur de munitions, dans une Fédération départementale des chasseurs (Fdc) partenaire, ou dans un centre de traitement des déchets signé avec Ecologic.
- Plus de 400 kg de douilles par saison : Ecologic met à disposition des big-bags. Un contrat est signé avec l’organisme, qui se chargera de ramasser gratuitement ces sacs sur place (minimum 400 kg à la fois).
Cette initiative montre bien que les chasseurs sont non seulement des passionnés de la nature mais aussi des acteurs actifs de sa préservation.
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Coexistence avec les Loups dans le Finistère : Adaptations et Mesures des Éleveurs

La Coexistence avec le Loup dans le Finistère : Enjeux et Réponses
Un Nouveau Voisin : Le Loup dans le Finistère
La question de la présence du loup dans le Finistère ne se pose plus. Désormais, il s’agit de comprendre comment coexister avec ce prédateur. Depuis 2022, les signalements d’attaques sur les troupeaux se sont multipliés, culminant avec une observation photographique à Sizun. Face à cette nouvelle réalité, un comité départemental loup a été mis en place pour répondre aux besoins des éleveurs et gérer les attaques.
Les Attaques : Une Escalade de Préoccupations
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2022, le loup était responsable de huit attaques sur les troupeaux du Finistère. Ce nombre a explosé en 2023, avec 60 incidents répertoriés, dont 25 où le loup n’a pas pu être exclu comme suspect. Pour 2024, plus de 30 attaques sont déjà comptabilisées, mettant les éleveurs en état d’alerte maximale. Ce climat de tension a conduit les autorités à mettre en place des mesures concrètes pour encadrer cette cohabitation forcée.
Réponses et Mesures : S’adapter à la Nouvelle Donne
Le comité départemental loup, récemment créé, a pour mission de définir et mettre en place des stratégies visant à limiter les dégâts causés par le prédateur. Parmi les mesures envisagées, on note l’implantation de clôtures renforcées, l’utilisation de systèmes de sécurité innovants, et l’introduction de chiens de protection spécialement formés pour dissuader les attaques de loups. La préfecture confirme que ces initiatives sont impératives pour sécuriser les troupeaux et apaiser les éleveurs.
Provenance Génétique : Un Loup Pas Comme les Autres
Une analyse génétique a permis d’identifier un loup dont les origines remontent à des lignées allemandes ou polonaises. Bien que ce soit le seul spécimen pour l’instant spécifiquement identifié, la préfecture rappelle que cela ne signifie pas qu’il soit le seul loup à parcourir la région. La diversité génétique trouvée pourrait indiquer une présence plus étendue de ces prédateurs dans le Finistère.
Conclusions et Perspectives : Vivre avec le Loup
La présence du loup dans le Finistère impose de repenser les méthodes de protection des troupeaux et de renforcer la cohabitation entre faune sauvage et activités humaines. Les mesures prises par le comité départemental loup visent à équilibrer cette cohabitation en limitant les pertes pour les éleveurs. À long terme, il faudra peut-être envisager d’autres solutions pour garantir une coexistence harmonieuse entre les loups et les habitants de la région.
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La Coulemelle Identification et Recettes

La Coulemelle : Identification et Utilisation Culinaires
La coulemelle, ce champignon comestible prisé des gourmets, est également connue sous le nom de lépiote élevée.
Comment reconnaître la vraie coulemelle ?
La coulemelle est facilement identifiable grâce à son grand chapeau rond et beige, pouvant atteindre jusqu’à 20 cm de diamètre. Elle est également parsemée de petites écailles brunes ou grises, souvent détachables. Son pied, long et mince avec un anneau mobile, est creux et présente des lamelles blanches et serrées. Il est crucial de ne pas la confondre avec d’autres lépiotes périlleuses comme la lépiote brun-lilas ou la lépiote de Josserand, toutes potentiellement mortelles.
Méthodes d’identification
La taille est un indice déterminant : si le chapeau mesure entre 20 et 40 cm, il y a de fortes chances que ce soit la coulemelle. De plus, un pied « chiné » renforce la certitude. Pour ceux qui hésitent encore, il est recommandé de consulter un pharmacien mycologue.
Conseils de cueillette
Pour savourer pleinement la coulemelle, il est préférable de la cueillir jeune, avant que son chapeau ne s’ouvre complètement. Après une pluie, le champignon peut être gorgé d’eau, perdant ainsi en saveur. Une fois cueillie, elle doit être consommée rapidement, idéalement le jour même. Pour une conservation optimale jusqu’au lendemain, placez-la dans un récipient hermétique au réfrigérateur.
Nettoyage et préparation
Ne lavez jamais la coulemelle sous l’eau. Préférez frotter délicatement le chapeau avec un chiffon humide ou une brosse douce pour enlever les écailles et les résidus de terre. Le pied, étant creux et filandreux, peut être négligé car il n’apporte guère de saveur.
Des recettes simples pour apprécier la coulemelle
La coulemelle offre un délicieux goût de noisette, faible en calories (26 kcal pour 100 g). Une consommation de 50 à 200 grammes par adulte par semaine est recommandée. Crue, émincée en fines lamelles, elle améliore une salade de laitue. Poêlée, elle se marie avec diverses recettes.
Pain perdu salé aux coulemelles
- Coupez le chapeau en lamelles et faites-les revenir dans une poêle beurrée avec une cuillère d’huile d’olive et du sel. Laissez cuire 10 à 15 minutes.
- Battez deux œufs avec du persil haché, puis trempez les tartines dans ce mélange.
- Poêlez les tartines des deux côtés dans du beurre. Saupoudrez-les d’emmental râpé et déposez les coulemelles tièdes dessus. C’est prêt !
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Chasse en temps de neige Que dit la loi

Chasse en temps de neige : Que dit la loi ?
La neige est souvent surnommée le « livre des ânes » en raison de la facilité qu’elle offre pour suivre les traces du gibier. Cette image parle d’elle-même, tout comme la législation spécifiée à l’article R. 2248 du Code rural. Les tribunaux, comme celui de Briançon en 1948, ont soutenu l’idée que cette interdiction vise à protéger le gibier de deux menaces principales : la traque trop facile et l’épuisement des animaux en quête de nourriture.
Les origines et l’évolution de l’interdiction
La chasse en temps de neige est interdite depuis la loi du 3 mai 1844, et ce principe s’est perpétué jusqu’à nos jours. Depuis le décret du 14 mars 1986, cette interdiction est devenue une règle de base (art. R. 224-8 du Code rural), et elle figure dans l’arrêté annuel d’ouverture et de fermeture de la chasse. Cependant, cette règle connaît certaines nuances.
Les exceptions possibles
Le préfet peut, par arrêté annuel, autoriser certaines formes de chasse pendant le temps de neige, notamment :
- La chasse au gibier d’eau dans les zones maritimes, sur les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et marais non asséchés ; seulement le tir au-dessus de la nappe d’eau est permis.
- La mise en œuvre du plan de chasse légal pour le grand gibier.
- La chasse à courre et la vénerie sous terre.
- La chasse du sanglier, du lapin, du renard et du pigeon ramier.
- La chasse des animaux dont la liste est établie par le ministre chargé de la chasse, spécifiée pour chaque département.
Le préfet doit également fixer des conditions restrictives pour l’exercice de ces chasses afin de protéger les différentes espèces de gibier. Il est donc crucial pour tout chasseur de consulter l’arrêté annuel d’ouverture et de fermeture de la chasse dans son département.
Définition et interprétation du « temps de neige »
Les tribunaux définissent le temps de neige d’après les constatations de temps et de lieu. Le temps de neige désigne les périodes où la terre est généralement couverte de neige dans une localité déterminée, et cela même si certaines zones, comme les étangs ou les pentes exposées au sud, déneigent plus rapidement.
Rouen, par exemple, en 1974 et la Cour de cassation en 1972 ont précisé cette notion sans exception pour les périmètres moins enneigés. Il importe peu que le chasseur soit dans une zone momentanément sans neige ; l’enneigement doit être compris au sens large, applicable à toute la zone de parcours du gibier.
Il n’y a pas de chasse en temps de neige lorsque seules quelques plaques de neige çà et là n’empêchent pas de suivre la piste du gibier, comme jugé en 1880 à Rouen.
Finalement, en dehors des exceptions mentionnées, l’interdiction de la chasse en temps de neige ne concerne pas la destruction des animaux nuisibles ni la capture du gibier à poil en enclos.
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L’asociabilité des animaux en vieillissant

L’asociabilité des animaux en vieillissant
Le vieillissement entraîne l’asociabilité chez les animaux
Il est bien connu que nos compagnons à fourrure et à plumes deviennent de moins en moins sociables avec l’âge. Une réalité que nous partageons aussi, nous les humains! Une étude récente a confirmé cette tendance, en expliquant que plusieurs espèces montrent une propension à s’isoler volontairement en vieillissant.
L’étude scientifique sur le vieillissement et l’asociabilité
Cette découverte marquante a été publiée dans la revue Philosophical Transactions of the Royal Society le 28 octobre. En compilant 16 recherches scientifiques, les effets du vieillissement sur les interactions sociales ont été révélés sous divers angles, allant de la biologie évolutive à l’écologie comportementale et à la démographie. Ces études ont permis de mieux comprendre comment l’âge influence les liens sociaux et, par conséquent, la santé et la condition physique.
Un parallèle avec les sociétés humaines
Les scientifiques estiment que les observations faites sur les animaux seront précieuses pour comprendre le vieillissement humain. Contrairement aux études humaines, souvent limitées par des contraintes éthiques et logistiques, celles menées sur les animaux offrent une liberté de suivi et d’expérimentation tout au long de leur vie. L’idée est d’établir des parallèles potentiellement éclairants entre les deux mondes et d’anticiper les impacts sur notre propre vieillissement.
Asociabilité et bénéfices pour la santé
Alors que l’asociabilité est souvent perçue de manière négative chez les humains, elle présente des avantages significatifs pour les animaux vieillissants. Des recherches indiquent que cette tendance à l’isolement contribue à réduire les risques d’infection, une protection essentielle avec l’affaiblissement des défenses immunitaires. Ainsi, l’isolement pourrait être une stratégie de survie plutôt qu’un signe de déclin social.
Quelles perspectives pour les humains?
Malgré les avantages observés chez nos amis animaux, cette stratégie d’isolement est difficilement applicable aux humains, qui sont fortement dépendants de la sociabilité pour leur bien-être et leur survie. Il restera donc à voir comment ces découvertes influencent notre compréhension du vieillissement et si elles peuvent inspirer des approches nouvelles pour améliorer notre qualité de vie en vieillissant.
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Arbres toxiques à éviter en forêt

Au cœur de la nature se cachent des arbres toxiques
Apprenez à identifier les végétaux dangereux lors de vos escapades en forêt
Quand l’automne déploie son charme avec ses couleurs flamboyantes et l’air frais qui invite à la détente, il est tentant d’explorer les sous-bois. Mais attention, derrière cette beauté naturelle, certaines plantes peuvent s’avérer dangereuses pour la santé. Plusieurs arbres aux apparences inoffensives recèlent en effet des substances toxiques. Voici un aperçu de ces végétaux à éviter.
Le mancenillier
Hippomane mancinella, également connu sous les noms de médecinier ou d’arbre de la mort, est un petit arbre extrêmement toxique. Il est souvent confondu avec un pommier sauvage à cause de ses fruits verts. Ce végatal se retrouve principalement dans les régions équatoriales d’Amérique et des Caraïbes, notamment en Martinique et en Guadeloupe.
Cet arbre mesure entre 5 et 10 mètres de hauteur, mais peut atteindre les 25 mètres dans des conditions abritées. Ses feuilles ovales et brillantes, ainsi que son fruit dégageant un parfum rappelant à la fois le citron et la pomme reinette, peuvent sembler attrayants. Cependant, ne vous laissez pas duper : tout dans le mancenillier est dangereux. Sa sève peut causer de graves brûlures et l’ingestion de son fruit peut provoquer des maux de gorge intenses, des vomissements, des diarrhées et même un œdème de Quincke. Lorsqu’il pleut, l’eau ruisselant sur son écorce est également irritante. Dans les zones où il pousse, des panneaux d’avertissement signalent souvent sa présence.
Le laurier-rose
Le Nerium oleander, connu pour ses splendides fleurs allant du rose pâle au rouge vif, est un arbuste couramment planté dans les jardins méditerranéens. On le trouve également dans le sud de l’Europe, en Afrique du Nord et en Asie.
Mesurant entre 2 et 6 mètres, le laurier-rose possède de longues feuilles vert foncé et des fleurs parfumées. Disposant une apparence séduisante, cet arbuste recèle néanmoins une toxicité redoutable. Toutes ses parties, y compris les fleurs, feuilles et graines, contiennent des alcaloïdes toxiques comme l’oléandrine. Ces substances sont des cardio-toxiques puissants. Ingérer ne serait-ce qu’une petite quantité de feuilles peut entraîner des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, et même des convulsions ou des arrêts cardiaques. La sève de l’arbuste peut aussi provoquer des irritations cutanées. Ne jamais utiliser ses branches pour allumer un feu ou cuire des aliments est essentiel.
L’if commun
Taxus baccata est un arbre majestueux reconnu pour sa longévité. Les peuplements d’ifs, appelés ivaies, sont rares et protégés en Europe. Vous pouvez cependant le croiser en Bretagne, en Normandie, dans les Vosges du nord et en Corse.
Pouvant atteindre 25 mètres de hauteur, l’if commun est souvent présent sous forme de buisson. Il arbore des aiguilles molles vert foncé et des fruits rouges nommés arilles. Bien que la chair des arilles soit non toxique, le reste de l’arbre (aiguilles, branches et graines) contient des alcaloïdes dangereux comme la taxine. L’ingestion de ces substances provoque des vomissements, des douleurs abdominales, des convulsions, et de l’hypotension. En grande quantité, l’if commun peut conduire à un arrêt cardiaque soudain.
Les forêts, avec leur air pur et leurs paysages enchantés, peuvent dissimuler des dangers insoupçonnés. Derrière leur apparence inoffensive, les arbres toxiques décrits ici possèdent des mécanismes de défense redoutables pouvant causer de graves problèmes de santé. Il est donc crucial de rester vigilant lors de vos explorations en nature.
Article rédigé par Actuchasse pour Caninstore
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Les moustiques ouvriers essentiels des écosystèmes

Les Moustiques : Ces Petits Ouvriers Indispensables de Nos Écosystèmes
Les Culicidae, mieux connus sous le nom de moustiques, regroupent près de 3 500 espèces à travers le monde. Le chikungunya, la dengue, la fièvre jaune ou encore le paludisme sont des maladies dont ces insectes sont vecteurs, et chaque année, des millions de personnes en souffrent. Cependant, il serait injuste de réduire le rôle des moustiques à ces aspects négatifs. En réalité, les moustiques jouent un rôle fondamental dans les chaînes alimentaires et influencent de nombreux processus écologiques.
Les Moustiques, Maillons Clés des Réseaux Trophiques
À chaque phase de leur vie, les moustiques sont au cœur de la chaîne alimentaire. Bien qu’ils aspirent du sang, ils servent également de repas à d’autres créatures. Par exemple, les larves nourrissent les poissons, les amphibiens (têtards et tritons) ainsi que certains oiseaux. Adultes, les moustiques deviennent la proie des oiseaux insectivores comme les hirondelles et les martinets. Les chauves-souris les détectent et les attrapent en vol grâce à leur écolocalisation, tandis que les araignées les piègent dans leurs toiles.
Les Moustiques au Service de la Pollinisation
Contrairement aux idées reçues, les moustiques ne se nourrissent pas exclusivement de sang. Si les femelles de certaines espèces en ont besoin pour pondre leurs œufs, la principale source d’alimentation, pour mâles et femelles, est le nectar floral. Ce nectar, riche en sucres, fournit l’énergie nécessaire à leur métabolisme. Les mâles, en particulier, se nourrissent uniquement de nectar durant toute leur existence. Leur rostre, adapté à la succion de liquides, leur permet de récolter cette substance sucrée au cœur des fleurs, contribuant modestement à la pollinisation.
Les Moustiques, Ouvriers de la Décomposition
Un autre rôle moins connu mais crucial des moustiques est leur contribution à la décomposition de la biomasse. Les larves de moustiques participent activement à l’épuration des milieux aquatiques en consommant une variété de particules organiques, allant des microalgues aux débris végétaux en décomposition. Ce processus libère des nutriments essentiels comme le carbone, l’azote et le phosphore, qui sont ensuite absorbés par les plantes aquatiques. Ainsi, elles aident à maintenir la qualité de l’eau et à stimuler la croissance des écosystèmes aquatiques.
Oui, mais bon…
Malgré leur utilité démontrée, il est légitime de rechercher le confort. Pour éloigner ces indésirables, plusieurs méthodes sont disponibles. Par exemple, planter des végétaux répulsifs tels que la citronnelle et la bergamote sauvage autour de la maison. Pour lutter contre le moustique tigre, particulièrement agressif, il est conseillé de supprimer les eaux stagnantes et de porter des vêtements adéquats. Bien qu’il n’existe pas de solution miraculeuse, une combinaison de ces techniques permettra de réduire le nombre de piqûres. En cas de piqûre, des remèdes naturels existent pour apaiser les démangeaisons.
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Les bouchers français promeuvent la viande de gibier

Les bouchers français au cœur d’une opération de promotion de la viande de gibier
Le gibier, y avez-vous pensé ?
Depuis début novembre, InterProchasse, l’organisation interprofessionnelle des acteurs économiques du monde de la chasse, a lancé comme chaque année son opération « Le gibier, y avez-vous pensé ? ». Cette initiative a pour but de promouvoir la consommation de viande de gibier au grand public.
En collaboration avec Euro-Toques, un regroupement de grands chefs étoilés, InterProchasse a sorti une nouvelle édition de son guide culinaire, portant également le nom de « Le gibier, y avez-vous pensé ? ». Cette année, le guide est préfacé par Virginie Basselot, chef du prestigieux Negresco.
L’association du monde de la chasse et des acteurs de la filière alimentaire
Pour l’année 2024, l’opération, qui se déroulera jusqu’à fin décembre, s’appuie sur les bouchers de France. Afin de marquer le coup, une manifestation a été organisée pour le lancement de l’opération dans les quatre établissements parisiens du boucher Valéry Cosse. Notre équipe a eu la chance de participer à cet événement et d’interroger plusieurs acteurs clés de cette initiative, comme Jean-Christophe Chastang, président d’InterProchasse, Olivier Touchard, responsable venaison à la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), Gino Catena, directeur général d’Avigros (un grossiste et distributeur de viande française de qualité), ainsi que Valéry Cosse lui-même.
Tous ces intervenants ont exprimé leur volonté de promouvoir la consommation de venaison. L’engouement du public pour cet événement laisse envisager un avenir prometteur pour cette démarche.
Découvrez l’opération « Le gibier, y avez-vous pensé ? » en partenariat avec les bouchers français en regardant cette vidéo :
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Des chasseurs arrêtent un braconnier sauvant des chardonneretsค่ะ

Des chasseurs permettent de stopper les agissements d’un braconnier
Un signalement chassement judicieux qui sauve des chardonnerets
Les chasseurs ont joué un rôle déterminant dans la capture d’un braconnier, permettant ainsi de sauver des chardonnerets élégants, une espèce protégée. Ce sont eux qui ont alerté la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) après avoir repéré des actes de braconnage.
Les agents de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) ont découvert lors d’une perquisition trois chardonnerets élégants chez un habitant de Mathay, dans le Doubs. Cette perquisition n’aurait pas été possible sans le signalement initial des chasseurs locaux. Ces derniers ont observé un individu capturant les oiseaux à l’aide de tiges encollées.
La LPO du Pays de Montbéliard a reçu la première alerte des chasseurs. Une deuxième alerte a permis de prévenir l’OFB, et le braconnier a rapidement été identifié. À son domicile, les agents ont trouvé les trois chardonnerets élégants, détenus dans de bonnes conditions. Étant en bonne santé, les oiseaux ont été laissés sous la surveillance des autorités.
L’OFB indique que l’homme encourt jusqu’à trois ans de prison et 150 000 € d’amende pour ses actes.
Le chardonneret élégant : une espèce menacée
Le chardonneret élégant est un petit oiseau partiellement migrateur visible dans nos jardins en printemps et été. Très apprécié pour son chant mélodieux et ses vives couleurs, certaines populations migrent vers l’Afrique du Nord à l’automne pour passer l’hiver. Malheureusement, ses effectifs diminuent en Europe de l’Ouest et au Maghreb en raison du braconnage et du trafic. L’espèce est protégée par l’article L.411-1 du Code de l’Environnement, interdisant sa détention.
Plusieurs trafics de chardonnerets sont démantelés régulièrement. Récemment, un réseau a été démantelé en banlieue parisienne.
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Les Champignons de l’Automne 2024

Les Champignons Qui Vont Faire Votre Bonheur Cet Automne
Avec l’automne qui bat son plein, la cueillette des champignons est redevenue l’activité en vogue de nombreux randonneurs. Pour partir à la chasse aux champignons, il n’est pas de meilleure saison que l’automne. En effet, l’humidité ambiante qui y règne avant l’arrivée du froid réunit les conditions parfaites pour cueillir les plus beaux spécimens. Cet automne 2024 s’annonce d’autant plus prolifique que la conjoncture d’un été pluvieux et chaud a été parfaite pour la pousse des champignons. Voici désormais un petit guide bien utile des différentes variétés que vous allez pouvoir cueillir ces prochaines semaines.
Les Cèpes
Le cèpe, c’est un peu le roi des champignons pour les amateurs. Avec sa saveur profonde et sa texture charnue, il sublime n’importe quel plat. Pour espérer en trouver, il faut privilégier les forêts de chênes, de hêtres ou de pins. En effet, il aime se cacher à l’ombre des grands arbres.
La Girolle
La girolle, avec sa couleur jaune orangé et son parfum fruité, est un véritable plaisir pour les sens. Elle attire souvent les regards dès que l’on s’aventure dans les sous-bois de feuillus ou de conifères. Il est nécessaire d’inspecter les coins moussus pour espérer tomber sur ce petit trésor. Rien de tel ensuite qu’une poêlée de girolles avec un peu de beurre et d’ail pour célébrer une journée bien remplie.
La Trompette de la Mort
La trompette de la mort, sombre et en forme de corne, est loin d’être dangereuse malgré son nom peu engageant. Elle a un goût riche et subtil qui donne de la profondeur aux plats. Si vous êtes en forêt de feuillus à l’automne, tendez l’œil dans les zones ombragées. C’est là que ce champignon noir aime pousser. Une fois recueilli, elle est idéale pour les plats en sauce.
L’Oronge
Ce champignon rare et raffiné, aux teintes orange et jaune, fait rêver bien des cueilleurs. On la rencontre entre septembre et novembre, surtout sous les chênes et les châtaigniers. L’oronge est principalement située dans les régions du sud, du centre et de l’est de la France. Sa chair tendre et douce la rend particulièrement prisée, d’autant plus qu’elle se fait assez rare.
Le Pied-de-Mouton
Ce champignon à la chair ferme et croquante est apprécié pour sa saveur douce et légèrement poivrée. Il se cache souvent dans les sous-bois humides. Il est généralement autour des racines d’arbres, formant parfois de petites colonies. Facile à cuisiner, il se prête merveilleusement bien aux recettes simples et rustiques. Il ajoute une texture et un goût délicat aux plats.
La Truffe Noire
La truffe noire, c’est l’élégance même. Rares sont les chanceux qui peuvent en trouver, car elle se dissimule sous terre. Elle est généralement enfouie dans les sols calcaires, à une profondeur de 1 à 15 centimètres. C’est là qu’elle dégage son arôme envoûtant, mais pour la débusquer, il vous faudra souvent l’aide d’un chien truffier ou d’un cochon bien entraîné. Sa saveur unique et intense transforme les plats les plus simples en de véritables festins.
Le Marasme des Oréades
Le marasme des oréades, aussi appelé « faux-mousseron », séduit avec son léger goût de noisette. Il pousse en cercles. On le trouve tout particulièrement dans les prairies et les pelouses sauvages. C’est un champignon parfait pour agrémenter une omelette ou une salade. Il ajoute une touche de terroir à chaque bouchée.
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