Incident du cerf sur la propriété de Luc Besson esclarements de Willy Schraen

Incident du cerf sur la propriété de Luc Besson esclarements de Willy Schraen

Incident du cerf sur la propriété de Luc Besson : éclaircissements de Willy Schraen

Un cerf blessé a suscité une vive polémique après un incident sur la propriété de Luc Besson. Willy Schraen, président d’une association de chasse, a décidé de prendre la parole pour clarifier les faits entourant cet événement qui a captivé l’attention des médias.

Contexte de l’accident

Tout a commencé lors d’une battue coordonnée, ordonnée par le Préfet de l’Orne. Les bois de la propriété de Monsieur Besson n’étant pas chassés, d’importants dommages agricoles avaient été constatés, nécessitant une action. Le cerf en question, qui était blessé, a été traqué jusqu’à entrer dans le jardin de Besson, incapable de fuir à cause de ses blessures. Selon les informations, cette créature avait été victime d’une collision antérieure, ce qui l’empêchait de s’échapper des chiens de chasse. Pour abréger ses souffrances, les suiveurs ont pris la décision d’utiliser une dague.

Démystification des accusations

Face à la levée de boucliers, Willy Schraen a dénoncé les critiques sur la violation de la propriété privée, soulignant une certaine hypocrisie parmi ceux qui prônent une nature partagée tout en méprisant les droits de propriété. Il a également fait état des réactions excessives à cette situation, certaines qualifiant l’acte d’un « massacre » du cerf.

Réflexion sur l’image de la chasse

Cette affaire a soulevé des débats parmi les chasseurs eux-mêmes. Certains estiment que cet incident nuit à l’image de la chasse. Schraen appelle ses collègues à gérer différemment ces situations à l’avenir, même si cela implique d’ignorer un animal blessé. Il affirme que cacher l’acte de tuer un animal est une erreur fondamentalement néfaste, impliquant une fracture dans la perception publique de la chasse.

Un appel à l’unité

En conclusion, Willy Schraen a exprimé son soutien aux chasseurs concernés par cette affaire, soulignant l’importance de défendre leur passion face à la stigmatisation médiatique. Il exhorte la communauté des chasseurs à s’unir et à assumer leur rôle, affirmant fièrement son engagement en tant que chasseur.

Actuchassse pour Caninstore

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Eaux douces menacées et espèces en danger

Eaux douces menacées et espèces en danger

Eaux douces en péril : plus d’un quart des espèces animales menacées

Les écosystèmes d’eau douce, qui ne représentent même pas 4 % de la surface terrestre, abritent une biodiversité incroyable mais se trouvent de plus en plus menacés par les activités humaines. Une étude internationale récente a révélé que 24 % des espèces animales vivant en eau douce sont désormais menacées d’extinction. En France, cette crise se manifeste par la dégradation alarmante de nos rivières.

Un constat alarmant sur la faune d’eau douce

Récemment, une vaste étude a mis en lumière une situation plus qu’inquiétante : 24 % des espèces faunistiques d’eau douce sont désormais à risque. L’analyse, réalisée sur un échantillon de 23 496 espèces sous la supervision de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), est la plus exhaustive jamais effectuée dans ce domaine. Parmi les groupes concernés, les poissons, crustacés décapodes (comme les écrevisses et les crabes) et certains insectes aquatiques (libellules et demoiselles) sont les plus touchés. En effet, les crustacés affichent un taux de menace alarmant de 30 %, tandis que celui des poissons s’élève à 26 %.

Les coupables de cette situation catastrophique ne changent pas : pollution agricole et industrielle, barrages perturbant les cycles naturels des rivières, extraction abusive d’eau, introduction d’espèces nuisibles et surpêche. Le changement climatique, quant à lui, vient ajouter une couche de complexité à ce tableau déjà inquiétant, provoquant un effondrement rapide de la biodiversité aquatique essentielle à l’équilibre de nos écosystèmes.

La situation en France : un constat désolant

En France, la situation est tout aussi préoccupante. Selon un rapport du WWF, seule une infime partie (43,1 %) des cours d’eau et plans d’eau français est jugée en bon état écologique. Une stagnation qui contraste fortement avec les investissements colossaux (500 milliards d’euros) consacrés ces deux dernières décennies à la préservation des milieux aquatiques. Les menaces pesant sur les rivières françaises restent les mêmes : pollution, artificialisation des rivières et prélèvements abusifs pour l’irrigation, impactant directement des espèces comme la truite fario, dont la population a chuté de 44 % en deux décennies.

Des conséquences frappantes sur la pêche de loisir

Cette crise écologique ne touche pas que les divers acteurs de l’écosystème aquatique, mais impacte également les pêcheurs de loisir, environ 1,5 million en France. Les passionnés constatent une diminution significative des prises, notamment de poissons emblématiques comme le brochet et le sandre. La disparition des zones humides et des frayères sous l’effet combiné du changement climatique et de l’intensification des pratiques agricoles n’arrange pas les affaires.

Certaines initiatives locales cherchent pourtant à inverser cette tendance. Les fédérations de pêche françaises s’activent pour restaurer les habitats aquatiques tout en sensibilisant leurs membres à la pratique du no-kill, permettant ainsi à certaines espèces de se régénérer.

Un défi colossal à relever

Atteindre les objectifs fixés par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) représente un défi titanesque. Lors d’une conférence récente, il a été estimé qu’environ 67 % des masses d’eau superficielles ne devraient pas atteindre un bon état écologique d’ici 2027. Pas mieux pour les eaux souterraines, où jusqu’à 40 % pourraient ne pas respecter les critères chimiques requis. La route est encore longue avant de récupérer nos précieuses eaux douces.

Pour une prise de conscience collective et des actions concrètes, chaque geste compte. Une petite contribution à la préservation de nos écosystèmes aquatiques peut faire une grande différence.

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Nids Artificiels pour Canards Sauvages en Loire-Atlantique

Nids Artificiels pour Canards Sauvages en Loire-Atlantique

Des Nids Artificiels pour les Canards Sauvages en Loire-Atlantique

Des Chasseurs Mobilisés pour la Reproduction des Canards

Le 1er et le 8 février 2025, les chasseurs de Loire-Atlantique ont troqué leurs fusils contre des outils de bricolage. En effet, ils se sont engagés dans une opération pour la fabrication et l’installation de nids artificiels destinés aux canards sauvages dans le cadre de l’initiative “Balance ton nid”. Cette démarche vise à favoriser la reproduction des colverts et souchets tout en protégeant les œufs des prédateurs, soulignant ainsi l’implication croissante des chasseurs dans la préservation des milieux aquatiques.

Un Projet Qui Prend de l’Essor

Pour sa deuxième édition, l’Union des chasseurs de gibier d’eau de Grande Brière Mottière (UCGEGBM) a relancé cette opération. Le but est simple : proposer aux canards sauvages des sites de ponte plus sûrs, réduisant ainsi le risque de prédation sur les œufs. Les nids tubulaires, importés d’Amérique du Nord, sont la clé de cette initiative. Conçus comme des cylindres grillagés remplis de foin, ces nids permettent aux canes de pondre et couver leurs œufs en toute sécurité. Ce dispositif, adopté depuis les années 1990, a montré son efficacité tant en France qu’en Angleterre.

Simples et Économiques pour un Impact Positif

L’avantage des nids tubulaires réside dans leur simplicité et leur coût minime. Installés en pleine eau à une hauteur stratégique de 50 à 70 cm sur des poteaux, ils limitent l’accès des prédateurs terrestres tout en offrant une protection contre les crues. Cette initiative est cruciale en Loire-Atlantique, où l’urbanisation et l’agriculture menacent les zones humides. En 2024, le nombre de jeunes canards sur les sites équipés a montré une augmentation significative, validant ainsi l’efficacité de ces nids.

Une Mobilisation Remarquable des Acteurs Locaux

Au port des Fossés blancs dans la commune de La Chapelle-des-Marais, 35 chasseurs se sont réunis pour l’opération du 1er février. Certains ont même fait le trajet en chalands depuis Saint-Joachim, illustrant l’engouement local pour le projet. Ce jour-là, 130 nids ont été fabriqués, et plusieurs structures mises en place l’an dernier ont été réapprovisionnées. Frédéric Richeux souligne la collaboration avec la commune pour l’organisation de cet événement. Une seconde session a eu lieu le 8 février, permettant d’élargir la zone couverte. Pour 2025, l’ambition est de produire et d’installer plus de 300 nids.

Suivi et Gestion pour la Durabilité de l’Initiative

Une fois installés, ces nids seront surveillés pendant la saison. Ils seront retirés en juillet pour un nettoyage, garantissant ainsi leur réutilisation efficace l’année suivante. L’an passé, 152 nids avaient été mis en place, et le taux d’occupation a atteint des sommets impressionnants, avec 65 % fin mai et presque 90 % à la fin de la période de couvaison. Frédéric Richeux mentionne aussi que ces nids sont souvent utilisés par d’autres espèces, tels que des passereaux.

Les Chasseurs, Gardiens de la Biodiversité

Bien que l’on pense souvent à la chasse comme à une simple régulation des espèces, cette initiative met en lumière la dimension conservationniste de ce milieu. Les chasseurs, observateurs des évolutions naturelles, jouent un rôle actif dans la protection de la faune et de son habitat. La préservation des zones humides revêt une importance cruciale, car elles couvrent encore 1,5 million d’hectares en France, mais sont en constante diminution. Sans des actions locales comme celle-ci, ces précieux écosystèmes continueraient de décliner.

Un Avenir Prometteur pour l’Opération ‘Balance ton nid’

Grâce à des initiatives telles que “Balance ton nid”, les chasseurs affirment leur rôle central dans la sauvegarde de la nature. Ils allient passion cynégétique et engagement écologique, contribuant ainsi à la protection des espèces emblématiques de nos marais. Avec un objectif de plus de 300 nids pour cette année, l’opération 2025 s’annonce comme une nouvelle belle promesse en faveur de la biodiversité.

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Montpellier interdit les tournages avec animaux sauvages

Montpellier interdit les tournages avec animaux sauvages

Montpellier interdit les productions audiovisuelles avec des animaux sauvages

Une décision sans précédent de la mairie

La ville de Montpellier a récemment fait parler d’elle en décidant d’interdire tout tournage de films ou de séries mettant en scène des animaux sauvages. Lors du dernier conseil municipal, cette décision a été adoptée à l’unanimité, marquant ainsi un tournant significatif dans la politique animaliste de la commune.

Des témoignages accablants de maltraitance

Selon Eddine Ariztegui, conseiller municipal du Parti Animaliste, plusieurs vidéos et témoignages d’anciens salariés du secteur audiovisuel ont révélé des cas de maltraitance graves envers des animaux. Des incidents tragiques tels que la mort d’une chouette ou d’un aigle, ainsi qu’un ourson brutalisé, ont été évoqués lors des discussions. Ces révélations choquantes ont motivé l’adoption de cette nouvelle règle dans la Charte d’Accueil des Tournages.

Qu’en est-il des animaux sauvages?

Alors que la soif de protection des animaux se renforce, il est légitime de se demander quels critères définissent un animal comme sauvage à Montpellier. Selon la loi française, un animal sauvage est non domestique et n’a pas été modifié par l’homme par sélection. Cette définition soulève des questions sur les espèces qui seront concernées par cette interdiction, d’autant plus que la liste des animaux domestiques est particulièrement riche.

Une liste d’animaux à n’en plus finir

Par exemple, le dromadaire et le yack sont considérés comme domestiques, tout comme le renne, le rat ou même le chinchilla. Certainement un peu cocasse pour ceux qui depuis longtemps se promènent avec des chinchillas en laisse. Au rayon des oiseaux, des variétés de faisans et d’autres espèces comme le geai des chênes peuvent être classées comme domestiques. Même des vers à soie, grenouilles rieuses et autres mouches drosophiles sont inclus, laissant perplexes les réalisateurs désireux de tourner. On s’interroge : qui à la mairie sera qualifié pour ici faire la séparation entre un canard colvert sauvage et une de ses variétés domestiques?

Une politique pour le bien-être animal?

Amusant ou énervant selon le point de vue, ce nouvel arrêt de la commune de Montpellier questionne la limite entre la protection des animaux et la liberté créative des cinéastes. Qu’elle soit saluée ou critiquée, cette initiative place Montpellier en première ligne d’une évolution sociétale croissante : celle du bien-être animal. Mais reste-t-il encore un espace pour l’imagination dans la production audiovisuelle?

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La thanatose chez les animaux

La thanatose chez les animaux

La thanatose : une ruse naturelle au service de la survie

La thanatose, ce phénomène fascinant aussi connu sous le nom de simulation de mort, est une stratégie astucieuse adoptée par de nombreuses espèces animales pour tromper leurs prédateurs. En feignant la mort, ces animaux parviennent à échapper à un destin incertain, démontrant une ingéniosité remarquable dans le règne animal.

Parmi les champions de la thanatose, l’opossum de Virginie se distingue avec son talent d’acteur. Face à un danger, il se recroqueville, ouvre la bouche, laisse pendre sa langue, et même dégage des odeurs nauséabondes. Une performance qui détourne souvent l’attention des prédateurs, les incitant à passer leur chemin.

Mais l’opossum n’est pas seul dans cette mise en scène. La couleuvre tessellée prend son rôle au sérieux également. En retournant sur le dos, elle simule la mort tout en saignant et en émettant des odeurs musclées, ajoutant une touche encore plus dramatique à son stratagème. Quelle créativité animal !

Des variations surprenantes dans le monde animal

La thanatose ne se limite pas à quelques espèces. Les insectes également abondent dans ce comportement. Par exemple, les charançons exposent leur ventre et replient leurs pattes pour paraître inertes, tandis que les sauterelles pygmées se rigidifient, rendant leur ingestion par les grenouilles particulièrement difficile.

Dans le royaume aquatique, le cichlidé d’Amérique centrale simule sa mort pour attirer des proies imprudentes, tandis que des oiseaux comme la caille du Japon feignent également la mort lorsqu’ils se trouvent en danger. Lorsqu’un prédateur relâche son attention, ces petits acteurs peuvent s’échapper avec brio.

Des motivations variées, parfois inattendues

Si le principal objectif de la thanatose est la survie face aux prédateurs, elle peut aussi servir d’autres fonctions intéressantes. Chez certaines araignées, notamment Pisaurina mira, les mâles usent de cette technique pour éviter d’être dévorés par les femelles après l’accouplement. Petit cadeau en prime, ils offrent un aliment pour détourner l’attention de leur partenaire !

En prime, certaines espèces, comme la libellule æschne des joncs, choisissent même de simuler leur mort pour fuir des avances trop insistantes. Qui a dit que la survie ne pouvait pas être amusante ?

Une stratégie efficace mais risquée

Malgré son efficacité, la thanatose n’est pas sans risque. Si le prédateur voit au travers du subterfuge ou décide d’ignorer l’illusion d’inaction, l’animal feignant la mort se retrouve dans une situation délicate. Toutefois, cette tactique reste souvent une dernière lueur d’espoir lorsque toutes les autres options ont échoué.

La recherche continue d’approfondir notre compréhension de ce phénomène complexe et de ses implications évolutives, révélant ainsi les nombreuses facettes de l’ingéniosité du règne animal face aux défis de la prédation.

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Aveyron Novembre La venaison accessible au grand public

Aveyron Novembre La venaison accessible au grand public

Aveyron : La venaison à la rencontre du grand public

En été 2024, les chasseurs de l’Aveyron ont réussi un véritable tour de force en faisant découvrir la viande de gibier à plus de 5000 personnes. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’opération « Valorisation de la venaison », lancée par le ministère de l’Agriculture et la Fédération nationale des chasseurs, et a convaincu lors de fêtes de village, concerts, randonnées, et même à des rallyes automobiles.

Une opération en plein essor

La Fédération départementale des chasseurs de l’Aveyron (FDC 12) a révélé les résultats de cette opération durant la période estivale. Les chasseurs se sont déplacés sur 18 événements pour proposer des dégustations de venaison, mettant en avant des plats préparés à partir de gibier. Un véritable festin pour les papilles, où la curiosité du grand public a été satisfaite. Qui aurait cru que le gibier séduirait tant de gourmets ?

Un lien entre les chasseurs et la communauté

Au-delà de la simple découverte gustative, cette opération témoigne du rôle essentiel des chasseurs dans la vie rurale. Selon Jean-Pierre Authier, président de la FDC 12, les chasseurs sont des acteurs incontournables de leur territoire, contribuant à l’entretien des chemins et à la restauration des milieux naturels. La différence aujourd’hui ? La mise en avant de leur engagement et de leur savoir-faire à travers ces dégustations. Une belle façon de tordre le cou aux idées reçues sur les chasseurs !

Bravo aux chasseurs de l’Aveyron !

Les efforts des chasseurs aveyronnais pour valoriser la venaison font d’eux des ambassadeurs de la nature. En offrant cette expérience culinaire, ils tissent des liens précieux avec la population locale, mais aussi avec ceux qui n’avaient jamais goûté à ces trésors de la faune. Une véritable connexion entre le monde de la chasse et le grand public, qui mérite d’être saluée.

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Signé : Actuchassse pour Caninstore

Wallaby en liberté à Plumelin curiosité et inquiétude

Wallaby en liberté à Plumelin curiosité et inquiétude

Le wallaby de Plumelin : un marsupial en liberté suscite curiosité et inquiétude

Depuis deux mois, un wallaby fait les frais d’une véritable course-poursuite à travers la commune de Plumelin. Ce petit marsupial, devenu la coqueluche des habitants, se montre insaisissable et attire toutes les attentions. Les premiers témoignages sont venus de rencontres inattendues, où les témoins, avec un brin d’incrédulité, ont alerté la mairie sur la présence de l’animal. L’un d’eux, tout en affirmant n’avoir consommé aucune substance compromettante, a affirmé avec ferveur : « Je vous jure que j’ai vu un wallaby ! » Une déclaration qui n’a pas manqué d’amuser le maire, mais qui s’est avérée plutôt véridique.

Depuis, le mur d’alerte de la mairie s’est enflammé avec de nombreux biens-fondés : des photos, des vidéos, tout y passe, mais l’animal reste introuvable. « En rentrant d’une réunion un soir, je l’ai aperçu également en bord de route », raconte le maire, précisant que ces apparitions se multiplient plutôt en fin de journée et durant la nuit.

Un wallaby en pleine nature : entre sécurité et folklore local

Malgré son allure charmante, le wallaby ne peut pas continuer à se faufiler sans restrictions dans la campagne bretonne. Nul doute que sa présence sur les routes représente un risque tant pour lui que pour les automobilistes. Soucieux de la sécurité de tous, le maire a donc sollicité les pompiers. Toutefois, même pour ce service de secours, attraper un wallaby semble relever de l’exploit. En effet, bien que le SDIS du Morbihan dispose d’une unité de secours animaliers, l’intervention sur un animal dit « exotique » ne fait pas partie de leur quotidien.

Dans l’attente d’une solution, trois panneaux ont été installés en bordure des routes pour avertir les conducteurs. Fait étonnant : deux de ces panneaux ont déjà disparu. Un mystère supplémentaire à ajouter à l’étrange aventure de ce wallaby.

D’où vient ce wallaby ?

La question qui demeure est : d’où vient cet intrépide wallaby ? Selon l’Office français de la biodiversité (OFB), plusieurs élevages de wallabies existent dans le Morbihan, certains d’entre eux ne tenant pas forcément de registre. On observe également des particuliers les adoptant comme animaux de compagnie. La vente de ces marsupiaux est légale, à condition qu’ils soient pucés et déclarés. Un potentiel propriétaire négligent risquerait, en cas de fugue, une amende de 750 euros pour avoir introduit l’animal dans un milieu non approprié.

Yves Rousselle, chef d’unité territoriale de l’OFB, rappelle que « ces animaux sont placides, herbivores et peu contraignants », tout en déconseillant formellement de s’en approcher. « C’est un animal sauvage avec des griffes acérées, s’il se débat, les choses pourraient tourner au vinaigre », prévient-il.

Des wallabies en cavale : un phénomène fréquent en France

Ce n’est pas la première fois qu’un wallaby fugue. Des exemples similaires ont été rapportés à Rambouillet, dans la forêt du Gâvre en Loire-Atlantique, ou encore à Saint-Yrieix-la-Perche, témoignant d’une certaine popularité de ces marsupiaux en dehors des circuits traditionnels.

En somme, l’histoire du wallaby de Plumelin illustre à quel point la nature et l’humain peuvent parfois entretenir des rapports pour le moins inattendus. Les habitants guettent le prochain bond de cet imprévisible marsupial, tout en espérant qu’il trouve rapidement sa place – et surtout en toute sécurité – loin des routes.

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Audits de sécurité pour la chasse en Aveyron

Audits de sécurité pour la chasse en Aveyron

Aveyron : Audits de sécurité pour les associations de chasse

Renforcement des pratiques sécuritaires en battue collective

La sécurité lors des actions de chasse est une préoccupation majeure pour les fédérations. En Aveyron, la chasse au grand gibier, en battue collective, est particulièrement scrutée. Grâce au soutien de la Région Occitanie et dans le cadre du programme ASAPT (Audit Sécuritaire et Amélioration des Pratiques des Territoires de chasse), les techniciens de la Fédération départementale des chasseurs (FDC 12) effectuent des audits auprès des différentes associations de chasse. Le but ? Évaluer les postes de tir et, si nécessaire, redéfinir leur positionnement pour garantir la sécurité de tous.

Une démarche minutieuse et essentielle

Ce travail d’audit est à la fois long et détaillé. Il implique une analyse fine des baux de chasse, la cartographie des postes et une étude approfondie des zones de traques, poste par poste. Chaque année, la fédération rencontre une dizaine d’associations pour mener à bien ces audits sécuritaires. Récemment, une équipe de techniciens, Martial, Guillaume, Vincent, et Maxime, s’est rendue à l’ACCA (association communale de chasse agréée) d’Agen-d’Aveyron, près de Rodez, pour réaliser cette évaluation.

Adopter une vigilance partagée

Prenant en compte la forte fréquentation de randonneurs, VTTistes, et amateurs de champignons dans cette zone, il est impératif pour les chasseurs d’exercer une vigilance constante. En quête d’un regard extérieur et professionnel, l’ACCA a judicieusement décidé de participer à la démarche ASAPT. Cette initiative met en avant l’engagement des chasseurs de l’Aveyron et de leur fédération en faveur de la sécurité pour tous les usagers des territoires.

Bravo à ces acteurs qui œuvrent concrètement pour une pratique de la chasse plus sécurisée et responsable !

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Accès à la nature menacé par la privatisation des sentiers

Accès à la nature menacé par la privatisation des sentiers

Accès à la nature : un droit menacé par la privatisation des sentiers

Les tensions autour de l’accès à la nature en France sont palpables, avec un affrontement de plus en plus marqué entre propriétaires de terres et randonneurs. La loi du 2 février 2023, qui renforce les droits des propriétaires, semble avoir exacerbé ces conflits. Avec 75 % des forêts françaises appartenant à des privés, l’idée que la nature est un domaine commun est aujourd’hui remise en question face à une réalité juridique complexe. Cette nouvelle législation, en autorisant l’interdiction d’accès via de simples panneaux, a entraîné une multiplication des sentiers fermés, générant une colère légitime parmi les usagers.

Une loi au cœur des tensions

Initialement adoptée pour freiner l’engrillagement des espaces naturels et faciliter la circulation de la faune, la loi du 2 février 2023 a attribué aux propriétaires le droit d’interdire l’accès à leurs terrains. Cette décision, bien que motivée par des préoccupations écologiques, suscite l’ire des randonneurs habitués à des chemins devenus soudainement inaccessibles. Par exemple, dans le massif vosgien, des sentiers emblématiques ont été fermés après l’acquisition de nouvelles parcelles par un groupement forestier, ce qui a été perçu comme une privatisation déguisée. Les amendes pour franchir ces interdits peuvent atteindre 375 euros, mais nombreux sont ceux qui choisissent de s’opposer à cette législation. Des manifestations ont déjà rassemblé plusieurs centaines de personnes dans le Haut-Rhin, clamant un accès libre et inconditionnel aux sentiers.

Protéger ou privatiser la nature : deux visions opposées

Les propriétaires défendent souvent leur position en invoquant la protection de la biodiversité, affectée selon eux par une fréquentation excessive des espaces naturels. Ils mettent en avant les dommages causés par certains visiteurs, comme le piétinement des sols ou les déchets abandonnés. Cependant, certaines restrictions semblent servir des intérêts économiques. À titre d’exemple, dans la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse, un propriétaire a restreint l’accès à des zones prisées tout en poursuivant des activités de chasse privée, ce qui a provoqué de vives réactions de la part des associations locales.

Les randonneurs, quant à eux, plaident pour un droit d’accès universel aux espaces naturels. Ils soulignent que ces lieux sont essentiels non seulement pour leur valeur écologique, mais aussi pour le bien-être collectif et l’exercice des activités sportives et culturelles. Certains vont jusqu’à évoquer des usages ancestraux pour contester ces interdictions.

Vers un équilibre entre liberté et responsabilité

Face à ces conflits, plusieurs solutions émergent. Les plans départementaux des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR) offrent un cadre pour établir des conventions garantissant un accès encadré aux terrains privés, basé sur le volontariat des propriétaires. La Fédération française de randonnée pédestre préconise également une meilleure sensibilisation aux pratiques respectueuses de l’environnement, avec des recommandations simples telles que suivre les sentiers balisés et limiter son impact sur la nature.

Un débat qui dépasse la montagne

La question de l’accès aux espaces naturels fait écho à des enjeux plus larges. Comment gérer un patrimoine commun, dont la propriété est juridiquement fragmentée ? La cohabitation entre propriété privée et tradition d’usage collectif est aujourd’hui compromise par une fréquentation accrue et une législation jugée contraignante. Alors que certaines montagnes emblématiques voient leurs accès restreints, il semble nécessaire de repenser notre rapport à la nature. La proposition d’un droit à la nature commence à émerger dans les discussions, ouvrant la voie à un véritable débat sociétal.

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Estelle infirmière chasseresse passionnée

Estelle infirmière chasseresse passionnée

Estelle : Infirmière dévouée et chasseresse au grand cœur

Une infirmière qui troque sa blouse pour l’orange fluo

Rencontrez Estelle, une jeune femme du Vaucluse qui jongle avec brio entre son métier d’infirmière à domicile et sa passion pour la chasse au sanglier. Chaque jour, elle prodigue des soins à une population âgée souvent isolée, apportant avec elle une lumière dans leur quotidien. Estelle ne se contente pas d’être une professionnelle attentionnée ; elle tisse également des liens presque familiaux avec ses patients, leur offrant réconfort et bienveillance.

La chasse, un moment de décompression

Après avoir passé la journée à s’occuper de ses « papis et mamies », Estelle a besoin d’évasion. C’est là que la chasse entre en jeu. Dès qu’elle le peut, elle abandonne le blanc de sa blouse pour revêtir l’orange fluo emblématique des traqueurs de sangliers. Accompagnée de ses fidèles chiens, elle part à l’assaut des forêts pour débusquer ces suidés, tout en rechargeant ses batteries aux côtés de ses amis chasseurs. Ces moments lui permettent de se ressourcer et de se vider la tête, offrant un contraste bienvenu avec son travail épuisant mais gratifiant.

Suivez les aventures d’Estelle

Pour découvrir la vie d’Estelle et partager sa passion pour la chasse, n’hésitez pas à suivre son compte Instagram @estellehuntress. Que vous soyez un amateur de chasse ou simplement curieux de voir comment cette jeune femme allie vie professionnelle et loisir, sa page est une véritable source d’inspiration.

La passion d’Estelle pour la chasse illustre parfaitement comment cette activité peut servir de soupape de décompression pour ceux qui travaillent dans des métiers exigeants. Qui aurait cru qu’une infirmière aurait tant de facettes ? La chasse, au-delà d’être un loisir, devient alors un moyen d’équilibrer vie professionnelle et personnelle, tout en participant à un mode de vie traditionnel plein d’histoires à raconter.

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