Brucellose des bouquetins état des lieux et enjeux persistants

Brucellose des bouquetins état des lieux et enjeux persistants

État des lieux sur la brucellose des bouquetins : des avancées, mais des inquiétudes persistent

L’ANSES dresse un bilan sur la surveillance et la lutte contre la brucellose au sein des populations de bouquetins des massifs du Bargy et des Aravis, une préoccupation devenue majeure depuis 2012.

Un historique troublant depuis 2012

Depuis la détection d’un foyer de brucellose bovine en Haute-Savoie en 2012 sur le massif du Bargy, la situation autour des bouquetins a suscité beaucoup d’inquiétude. Ce réservoir de brucellose identifié chez ces animaux a conduit à des opérations d’abattage controversées. En effet, la persistance de la maladie a été mise en lumière en octobre 2021, lorsque l’on a découvert un nouveau foyer dans un élevage bovin laitier, étroitement lié à la faune sauvage du massif du Bargy.

Les inquiétudes des éleveurs se sont accentuées en 2022, lorsque la découverte d’un cadavre de bouquetin positif à la brucellose dans le massif des Aravis a relancé le débat concernant la gestion des bouquetins dans les massifs environnants. En réponse, le gouvernement a sollicité l’ANSES pour apporter son expertise scientifique.

Des campagnes de capture et de suivi

Au printemps 2024, une opération de capture a permis de saisir 45 bouquetins dans le massif du Bargy, dont six se sont révélés séropositifs et ont été euthanasiés. L’automne suivant a également vu la capture de cinq bouquetins sans détection de nouvelles cases positives, mais sept individus ont dû être abattus, tous testés négatifs.

Dans le massif des Aravis, 59 bouquetins ont été capturés au printemps 2024, six d’entre eux étant séropositifs. À l’automne, 20 autres bouquetins ont été capturés, confirmant l’absence de nouvelles infections dans le groupe.

Conclusion : un défi à relever

Les experts soulignent la persistance de la circulation de la brucellose au sein des populations de bouquetins, autant dans le massif du Bargy que dans les Aravis. Cependant, des données manquent encore pour établir une analyse approfondie de la situation. L’ANSES recommande donc de continuer les captures afin de mieux cerner l’état de santé de ces animaux qui jouent un rôle crucial dans l’écosystème local.

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Sensibilisation des jeunes à l’environnement par la plantation de haies en Aveyron

Sensibilisation des jeunes à l'environnement par la plantation de haies en Aveyron

Sensibilisation des jeunes à l’environnement : Écoliers et chasseurs unis pour planter des haies en Aveyron

Dans une initiative remarquable qui conjugue éducation et engagement écologique, les chasseurs de l’Aveyron se sont associés aux élèves de l’école élémentaire de Baraqueville pour planter pas moins de 100 mètres de haies. Cette action fait partie intégrante du programme « Trame Verte » soutenu par la Région Occitanie et vise à renforcer le bocage de la région.

Située sur l’exploitation de l’agriculteur Joël Clergue, la plantation a été une véritable leçon de vie pour les enfants, qui ont montré un enthousiasme débordant au cours de cette activité. Agrémentée d’anecdotes et de rires, cette journée leur a permis d’apprendre tout en contribuant à la nature.

Éducation de la biodiversité : un duo gagnant

Encadrés par David et Guillaume, techniciens de la fédération des chasseurs, et sous la tutelle de l’association « Arbres, Haies et Paysage », les jeunes jardiniers d’un jour ont découvert l’importance des haies comme corridor écologique. Au cours de cette initiative, ils ont appris que ces éléments naturels sont essentiels non seulement pour l’habitat d’un grand nombre d’espèces, mais aussi pour la préservation des sols et la lutte contre l’érosion.

Le moment a été à la fois ludique et éducatif, illustrant comment la coopération entre chasseurs et associations de protection de l’environnement peut être bénéfique pour l’écosystème local.

Un modèle d’engagement pour les générations futures

La préservation de la biodiversité et la transmission des valeurs environnementales aux jeunes générations sont des enjeux cruciaux pour notre société. Contrairement à certains acteurs qui prônent la protection de l’environnement sans actions concrètes, ce sont les chasseurs et les associations ancrées dans la ruralité qui, à travers de telles initiatives, font la différence.

Un grand élan d’admiration à cette initiative des chasseurs aveyronnais et à leur fédération pour leur engagement inébranlable en faveur de la nature et de la faune sauvage. Leur action illustre parfaitement comment chacun peut agir à son niveau pour préserver notre planète.

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Attirer les oiseaux dans votre jardin

Attirer les oiseaux dans votre jardin

Attirez les oiseaux dans votre jardin : un havre de paix pour nos amis à plumes

Faire revenir des oiseaux dans votre jardin peut non seulement embellir votre espace extérieur, mais aussi résoudre plusieurs problèmes écologiques. En effet, ces charmants volatiles apportent un bonheur inestimable, à la fois par leur chant apaisant et leur impact bénéfique sur nos plantes. Ils jouent un rôle essentiel dans la pollinisation et la régulation des populations d’insectes. Cependant, la présence humaine a souvent conduit à leur déclin, laissant la place à certains nuisibles qui prospéraient grâce à leur absence.

Des techniques simples pour attirer les oiseaux

Pour inviter à nouveau les oiseaux dans votre jardin, plusieurs astuces pratiques peuvent être mises en œuvre. La première consiste à végétaliser votre espace avec des arbres et des arbustes qui leur offrent refuge et nourriture. Parmi les espèces recommandées, on retrouve le troène, le houx, le sureau, et le pommier d’ornement. En diversifiant votre jardin, vous favorisez le retour de différentes espèces d’oiseaux.

Les nichoirs : un abri bienvenu

Installer des nichoirs est également crucial pour attirer les oiseaux. Avec l’urbanisation croissante et la diminution des cavités naturelles, ces abris deviennent indispensables. Il est important de choisir la taille et l’emplacement des nichoirs en fonction des espèces que vous souhaitez accueillir. Pensez à les protéger des prédateurs, tels que nos amis à quatre pattes qui pourraient être tentés de s’y faufiler pour une petite chasse.

Où trouver de la nourriture et de l’eau ?

Les oiseaux ont évidemment besoin d’eau et de nourriture, surtout pendant les mois hivernaux. L’installation de points d’eau et de mangeoires est essentielle pour leur survie. Le suif, en complément des graines classiques, constitue un excellent moyen de les aider à se nourrir en période froide. Certaines graines, comme le tournesol noir, sont particulièrement adaptés à certaines espèces, comme les mésanges. Faites en sorte que les mangeoires soient placées dans un endroit calme et sécurisé, éloigné des prédateurs et des rongeurs.

Enfin, en attirant des insectes avec des fleurs jaunes, vous créez une source de nourriture indirecte pour vos amis à plumes.

Pour observer la magie de la nature à domicile, commencez dès aujourd’hui à attirer ces magnifiques créatures dans votre jardin !

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Utilisation optimale du talkie à la chasse

Utilisation optimale du talkie à la chasse

Utilisation efficace du talkie à la chasse en battue

Un outil essentiel pour la coordination et la sécurité

Depuis le début des années 2000, le talkie-walkie a pris une place incontournable lors des chasses en battue. Toutefois, pour qu’il soit réellement efficace, son utilisation doit respecter certaines règles précises. Tant pour les postés que pour les traqueurs, savoir se servir correctement de cet appareil est essentiel pour garantir la sécurité et la bonne conduite de la chasse.

Assurez la sécurité des moyens de transmission

La première étape consiste à s’assurer que le canal de communication sélectionné pour la chasse est libre. En effet, il est primordial de s’assurer qu’il n’est pas déjà occupé par d’autres utilisateurs, au risque de perdre en efficacité dans la coordination. Selon les principes militaires, cette « sécurité des moyens de transmission » est essentielle pour éviter toute interférence qui pourrait compromettre la sécurité des participants. Il est également sage de définir un canal de repli, à utiliser uniquement en cas de problème avec le canal principal, et ce, seulement sur ordre du chef de battue. Une synchronisation parfaite entre tous les chasseurs est ici de mise.

Discours clair et concis : la clé de la communication

Bien que l’humour puisse souvent venir égayer une situation, rappelons-nous que le talkie-walkie est un outil de communication sérieuse. Il est impératif de se cantonner aux informations pertinentes et essentielles, surtout dans des zones où la connexion mobile est inexistante. La rapidité et la clarté sont cruciales, notamment pour signaler un animal blessé ou une situation d’urgence. En cas d’urgence, parler de manière intelligible et identifier ses interlocuteurs avant de transmettre des messages est fortement conseillé. N’oubliez pas : « trop d’infos tue l’info » ; évitez donc les discours trop longs ou complexes.

Relayer les messages pour une battue réussie

Chaque membre de la battue a la responsabilité de s’assurer que les messages importants, comme le début et la fin de la chasse, soient bien relayés à tous. Cela peut se faire par une répétition des informations entre participants, dans un ordre préétabli ou à la demande du responsable de la battue. Un cadre de discipline est nécessaire pour maintenir une bonne communication tout au long de la chasse.

Le silence : un allié précieux sur le terrain

En battue, le silence est d’une importance capitale pour les chasseurs postés. L’utilisation d’un combiné micro-écouteur est fortement recommandée, permettant de recevoir des messages en toute discrétion et sans effrayer le gibier. Ces dispositifs ont grandement amélioré la sécurité, la coordination et l’efficacité des traques. Bien que la technologie moderne ait modifié la pratique de la chasse, il est bon de se souvenir que les traditions, comme un bon coup de cor dans la forêt, ont encore leur place et leur charme.

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Le grand tétras en danger dans le parc naturel des Vosges

Le grand tétras en danger dans le parc naturel des Vosges

Le grand tétras : défis et tensions au sein du parc naturel des Vosges

La démission de François Vernier, ancien ingénieur forestier et botaniste, du conseil scientifique du Parc naturel régional des Ballons des Vosges a créé des remous au sein de la communauté naturaliste. Ce départ survient à la suite de son désaccord avec le projet de « relocalisation » du grand tétras, dont la population est en déclin dans le massif vosgien.

Un projet de renforcement controversé

Démarré en 2024, le programme de renforcement de la population de grands tétras visait à contrer l’extinction de cette espèce emblématique. Neuf oiseaux ont été capturés en Norvège et relâchés dans le massif du Grand Ventron en avril 2024. Malheureusement, en décembre de la même année, le bilan était alarmant : seuls trois des neuf oiseaux étaient encore en vie, victimes de la prédation.

Le projet a rapidement divisé l’opinion. D’un côté, les partisans soutiennent qu’il est urgent d’agir face à la diminution de l’espèce et à l’appauvrissement génétique de la population locale. De l’autre, des experts et des associations écologistes doutent de la viabilité de l’opération, la qualifiant d’irréaliste et d’excessivement coûteuse.

Les réticences de François Vernier

Pour François Vernier, les obstacles à la réussite de ce projet sont nombreux. Il estime que l’habitat et le climat ne sont pas propices à une réintroduction réussie. De plus, il souligne la concurrence pour la nourriture avec d’autres espèces comme les cervidés et les sangliers, ainsi que l’impact de la présence humaine qui complique encore plus les choses. “Je ne voulais pas être caution de cette opération qui, pour moi, est vouée à l’échec,” a-t-il exprimé, précisant que la réintroduction sans travail préalable sur les milieux naturels était vouée à l’échec.

Un suivi scientifique rigoureux nécessaire

Avec le temps, il faudra voir quel camp a raison. Le projet sera suivi scientifiquement, les oiseaux relâchés seront équipés de GPS et suivis de près. Les données recueillies sur leurs déplacements et leur adaptation à leur nouvel environnement permettront d’évaluer annuellement les résultats. Les scientifiques pourront alors proposer des ajustements ou même envisager l’abandon du programme si les résultats sont jugés insuffisants. Une telle issue ne manquerait pas d’attirer les critiques sur le financement des réintroductions, qui s’élèvent à 200 000 euros par an, sans compter les 300 000 euros dédiés à la gestion des milieux forestiers. Une véritable question d’argent public en jeu.

Seul l’avenir nous dira si le grand tétras réussira à reprendre sa place dans les Vosges ou si ces efforts se révéleront être un fiasco. Quoi qu’il en soit, il est impératif de réfléchir sérieusement à la gestion de notre faune et à la pérennité des actions entreprises.

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Insectes auxiliaires et leurs bienfaits au jardin

Insectes auxiliaires et leurs bienfaits au jardin

Les insectes auxiliaires du jardin : leurs rôles et bienfaits

Quand on se balade dans un jardin, cette petite communauté d’insectes peut susciter autant d’admiration que d’appréhension. Pourtant, c’est la diversité de ces créatures qui maintien l’équilibre écologique, rendant ainsi le jardin prospère et en bonne santé. Des abeilles aux coccinelles en passant par les araignées, ces insectes sont des collaborateurs précieux pour le jardinier. Certains luttent contre les nuisibles, d’autres assurent la pollinisation, et d’autres encore participent à la décomposition de la matière organique, nourrissant ainsi le sol. Plongeons dans l’univers fascinant de ces alliés cachés et découvrons leur impact vital sur l’écosystème.

Qu’est-ce qu’un insecte auxiliaire ?

Dans l’univers du jardinage, tous les insectes ne jouent pas le même rôle. Certains, que l’on qualifie de ravageurs, plongent leurs crocs dans les feuilles, racines et fruits, causant d’importants dégâts. Toutefois, la nature a prévu des alliés pour contrer ces assaillants. Les insectes auxiliaires ont pour mission de réguler ces populations nuisibles. On peut les classer en trois catégories principales : les prédateurs, les décomposeurs et les pollinisateurs.

Les prédateurs : les chasseurs de nuisibles

Les prédateurs sont les héros méconnus du jardinage. Armés de leur instinct de chasse, ils s’attaquent aux ravageurs et freinent leur prolifération. Voici quelques-uns des plus remarquables :

  • Coccinelle : Indiscutablement la star du jardin, la coccinelle est la grande ennemie des pucerons. Une seule larve peut dévorer jusqu’à 100 pucerons dans une journée, protégeant ainsi les plantes des invasions.
  • Chrysope : Également connue sous le nom de “lion des pucerons”, la chrysope est reconnue pour ses larves voraces qui s’attaquent également aux aleurodes et acariens.
  • Carabe : Ce coléoptère nocturne affectionne le sol et se régale de limaces, d’escargots et de larves d’insectes, jouant ainsi un rôle essentiel dans la régulation des ravageurs.

Les décomposeurs : les recycleurs du jardin

Les décomposeurs, bien qu’ils puissent passer inaperçus, sont absolument cruciaux. En se nourrissant de matière organique en décomposition, ils améliorent la fertilité des sols. Les membres notables de ce groupe incluent :

  • Staphylin : Petit mais efficace, ce coléoptère noir se nourrit de matières en décomposition, comme les feuilles mortes et les excréments, tout en chassant certains ravageurs.
  • Cloporte : Ces crustacés terrestres, souvent retrouvés sous les pierres, accélèrent le recyclage de la matière organique et enrichissent le sol avec des nutriments.
  • Perce-oreille : Bien qu’il puisse faire peur avec ses pinces, cet insecte est un précieux nettoyeur, consommant larves et déchets organiques.

Les pollinisateurs : les facilitateurs de la reproduction

Sans pollinisateurs, le cycle de reproduction des plantes serait sérieusement compromis. Ils transfèrent le pollen de fleur en fleur, permettant la croissance des fruits et légumes. Parmi eux, quelques champions :

  • Syrphe : Avec son allure de guêpe, cette mouche inoffensive est un pollinisateur tout en étant un redoutable prédateur pour les pucerons, ingurgitant jusqu’à 150 d’entre eux par jour.
  • Bourdon : Ce pollinisateur robuste est capable de butiner même dans des conditions fraîches, offrant un service inestimable pour certaines cultures comme les tomates.
  • Cétoine dorée : Ce coléoptère à la belle couleur métallique aime les fleurs en pleine maturité et contribue à la pollinisation avec un style unique.

Les insectes auxiliaires sont, sans conteste, des alliés indispensables pour garder un jardin vivifiant. Les prédateurs régulent les nuisibles, les décomposeurs enrichissent le sol, et les pollinisateurs favorisent la reproduction des plantes. En adoptant des pratiques naturelles pour les accueillir, comme le paillage ou la création d’hôtels à insectes, le jardinier peut profiter d’un jardin florissant. Alors, accueillons ces petits travailleurs avec bienveillance plutôt que de les craindre !

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Hibernation du Hérisson

Hibernation du Hérisson

L’hibernation : Le Hérisson en mode sieste prolongée

Le hérisson, ce petit mammifère à piquants, est un habitué de nos campagnes françaises. Curieusement, derrière son apparence d’armure se cache un animal qui sait gérer l’hiver avec brio. L’hibernation est sa manière de passer les mois froids, blotti au chaud, en mode économie d’énergie. Mais comment ce petit héros de nos jardins se prépare-t-il à cette grande sieste ?

La préparation à l’hibernation

Tout commence aux alentours du mois de novembre. Avant que le froid ne s’installe, le hérisson s’affaire à faire des réserves. Non, il ne sort pas au supermarché avec un caddie ! Il accumule plutôt de la graisse blanche sur son abdomen pour assurer ses besoins énergétiques pendant l’hiver. Et la graisse brune ? Elle est son meilleur allié contre le froid. Une fois ces réserves faites, il doit trouver un coin douillet, à l’abri du vent, des intempéries et des prédateurs. Armé de ses piquants et de son ingéniosité, le hérisson s’installe dans un nid confortable pour plonger dans un long sommeil.

Le réveil du hérisson

Après quatre mois d’hibernation, il est temps pour notre ami de sortir de sa léthargie. En quelques heures, son cœur reprend son rythme effréné, son corps se réchauffe et il renoue avec son flux sanguin. Bien que le réveil soit rapide, il doit faire face à une dure réalité : il a perdu environ 40 % de son poids. Cela signifie qu’il doit se dépêcher de trouver à manger, car il n’y a rien de pire qu’un hérisson affamé ! Mais attention, ces petites pauses pour grignoter ne sont pas toujours prévues. En période de grand froid, il peut être obligé de se réveiller, alors une petite collation bien garnie est la bienvenue.

Reprises et précautions

À la sortie de l’hiver, le hérisson est affaibli et doit urgemment retrouver des forces pour survivre et se reproduire. C’est ici que les humains peuvent jouer un rôle : ne jamais déranger un hérisson en hibernation ! Un réveil prématuré peut être fatal pour lui. Pour aider ce précieux allié des jardiniers, il suffit de laisser une gamelle d’eau et quelques croquettes (celles pour chiens ou chats peuvent faire l’affaire). Certaines animaleries proposent même des aliments spécifiquement conçus pour nos amis hérissons. Ces petites attentions peuvent faire toute la différence, surtout avec le printemps à l’horizon, période clé pour sa reproduction.

En résumé, le hérisson est un vrai maître de l’hibernation, un expert de l’économie d’énergie et un précieux compagnon de nos jardins. Apportons-lui le soutien dont il a besoin pour traverser l’hiver en toute sérénité !

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Loup observé pour la première fois dans le massif de La Rhune

Loup observé pour la première fois dans le massif de La Rhune

Un loup filmé pour la première fois dans le massif de La Rhune

Une observation inédite dans le Pays basque

Le 22 février 2025, un randonneur a filmé un loup sur la commune d’Ascain, dans le massif de La Rhune. Cette identification a été confirmée par l’Office français de la biodiversité (OFB), marquant ainsi la première apparition d’un loup dans cette région. Les experts soulignent que cette découverte est un événement unique, alors que la présence du loup est bien établie dans d’autres départements de la région Nouvelle-Aquitaine.

Analyse et comportement de l’animal

Yann de Beaulieu, directeur régional du service grands prédateurs de l’OFB, a étudié la vidéo. Selon lui, il n’y a pas de doute sur l’identité de l’animal : “Quand il se sent en sécurité, il s’arrête et observe l’homme qui l’a vu, avant de reprendre son chemin. C’est très caractéristique du loup, » a-t-il expliqué. Les experts ont également noté les caractéristiques physiques de l’animal : un dos plus sombre que ses flancs, une queue tombante, et des oreilles latéralement implantées sur la boîte crânienne, traits distinctifs permettant d’écarter d’autres canidés.

Une inquiétude grandissante parmi les éleveurs

Bien que cette observation intrigue les spécialistes, elle suscite également des craintes chez les éleveurs locaux. Le loup, prédateur opportuniste, privilégie un régime alimentaire composé de proies sauvages, mais il n’hésite pas à s’attaquer à des troupeaux domestiques. Patxi Etchart, un éleveur de la région, a exprimé son inquiétude : “Ce massif est couru par les randonneurs. On ne s’attendait pas à voir un loup s’installer ici. » Les éleveurs envisagent plusieurs stratégies de protection pour leurs troupeaux, incluant des chiens de protection et des clôtures électrifiées.

Un retour notable du loup en France

Avec environ 1 000 loups recensés en France fin 2024, leur capacité à parcourir de grandes distances explique leur apparition épisodique dans des zones inhabituelles. “Il est courant de voir des individus isolés quitter une meute en raison de tensions”, souligne Yann de Beaulieu. Bien que le loup soit en train de reconquérir son territoire historique en France, son arrivée dans le massif de La Rhune pourrait représenter un défi pour les activités pastorales.

Pour l’instant, l’origine de ce loup reste incertaine, aucune analyse génétique n’ayant pu être réalisée. L’OFB attend de collecter des échantillons pour déterminer si l’animal est un nouvel arrivant ou un individu déjà recensé dans la région.

Quels moyens les éleveurs mettront-ils en œuvre pour protéger leurs animaux ? La réponse à cette question, comme à celle de l’avenir de ce mystérieux loup du Pays basque, reste à découvrir.

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Vienne rencontre entre résidents d’Ehpad et passionnés de chasse

Vienne rencontre entre résidents d'Ehpad et passionnés de chasse

Vienne : Une belle rencontre entre résidents d’Ehpad et passionnés de chasse

Un moment de solidarité et de partage

Dans la petite commune de Brigueil-le-Chantre, située dans la Vienne, un élu a orchestré une rencontre fascinante entre les pensionnaires d’un Ehpad et les membres de l’Équipage des Beaux Couverts. Cette meute, réputée pour la chasse au renard, a tiré parti de ce moment pour apporter un peu de joie et de chaleur humaine à ceux qui vivent souvent isolés. À la suite d’une invitation à chasser dans la commune, les veneurs ont décidé de faire une halte en rendant visite aux résidents de la maison de retraite.

Un rendez-vous canin inoubliable

Les membres de l’équipage ont présenté leurs chiens, des Anglo-Français de petite vénerie et des Harriers, à une soixantaine de personnes âgées. La joie et l’admiration se lisaient sur les visages des résidents, qui ont eu l’occasion de caresser et d’interagir avec ces animaux affectueux. Pour agrémenter cette rencontre, un petit concert de trompes de chasse a été joué, faisant émerger chez certains anciens des souvenirs parfois oubliés.

Une journée bien remplie

Après cette belle parenthèse de convivialité, l’Équipage des Beaux Couverts a poursuivi sa journée de manière plus traditionnelle. Leur meute, une fois découplée, a traqué un renard sur un parcours de plus de huit kilomètres, avec plusieurs heures de relances et de poursuites. Une chasse fructueuse qui a conclu une journée riche en émotions et en partage. Cet événement exemplaire met en lumière la belle tradition de la chasse à courre, tout en soulignant l’importance de la solidarité intergénérationnelle.

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Gestion durable de la Perdrix rouge par le projet Perdigal

Gestion durable de la Perdrix rouge par le projet Perdigal

Une méthode innovante pour la gestion durable de la Perdrix rouge

Renforcement des populations de Perdrix rouge à travers le projet Perdigal

Dans le cadre du Groupement d’Intérêt Cynégétique (GIC) Hers-Ariège, la chasse de la Perdrix rouge est actuellement suspendue en raison des efforts entrepris pour garantir la durabilité de cette espèce. Le projet Perdigal, lancé pour renforcer les populations locales, repose sur des actions concrètes menées par les chasseurs, incluant des aménagements d’habitats et un suivi rigoureux des résultats sur le terrain.

Des perdrix nées en volières relâchées dans le milieu naturel

En septembre dernier, 25 Perdrix rouges, élevées en volières en milieu naturel, ont été relâchées dans les communes de Cintegabelle, Mauvaisin et Calmont. Parmi elles, 5 jeunes et 1 adulte ont été équipés de balises GPS. L’objectif de cette initiative ? Analyser si un élevage en volière naturelle favorise leur capacité à survivre dans la nature, en termes de nutrition, d’évitement des prédateurs et d’adaptation à leur environnement.

Suivi GPS : des résultats contrastés mais encourageants

Dès le lâcher, le signal des 5 des 6 perdrix équipées a été perdu entre 23 heures et 3 jours après. Divers facteurs tels que la prédation, la perte des balises ou des problèmes techniques peuvent expliquer ce phénomène, qui n’est pas rare dans les travaux de suivi sur la faune sauvage. Toutefois, une des perdrix continue d’être suivie après plus de 130 jours, évoluant en compagnie de 5 autres congénères de la même volière, ce qui laisse entrevoir un bon degré d’intégration au milieu.

Des résultats prometteurs pour la survie des perdrix

Le projet vise à comparer le comportement des perdrix élevées en volière avec celles d’origine sauvage. S’appuyant sur les enseignements d’un précédent projet, Corribior, la Fédération Départementale des Chasseurs de Haute-Garonne (FDC31) évalue la survie des perdrix, qui atteint environ 50%. Ce chiffre représente une amélioration significative par rapport aux 5% observés pour les perdrix issues d’élevages traditionnels.

Analyse des domaines vitaux et comportements

La taille des domaines vitaux des jeunes perdrix relâchées est comparable à celle des perdrix sauvages de septembre à décembre. Ce rétrécissement progressif au fil des mois indique un attachement au territoire, surtout en vue de la saison de reproduction. Concernant leur rythme de vie, les comportements observés s’alignent avec ceux des populations sauvages : activité diurne à proximité des bosquets et des champs, et repos nocturne à découvert dans ces mêmes zones.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Le suivi GPS est maintenu pour obtenir des données précieuses sur la formation des couples et, si possible, sur l’élevage des jeunes perdrix. Grâce à l’engagement des bénévoles du GIC, deux nouvelles volières ont été installées, poursuivant ainsi ce projet ambitieux. Les premiers résultats encourageants laissent entrevoir des perspectives favorables pour la gestion de la Perdrix rouge.

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