One Voice en Campagne Contre la Vènerie Sous Terre : Impacts sur la Chasse en France

One Voice S’attaque à la Vènerie Sous Terre : Enjeux et Conséquences pour la Chasse en France
Lutte contre la Vènerie sous Terre : Les Attaques Juridiques
Depuis plusieurs années, les associations animalistes se mobilisent contre différents types de chasse, et parmi eux, la vènerie sous terre. Cette méthode de chasse, qui concerne notamment le blaireau et le renard, est de plus en plus contestée par les organisations de défense des animaux. L’association One Voice fait partie des plus actives dans cette lutte et, après plusieurs succès juridiques, vise désormais à obtenir l’interdiction totale de cette pratique.
Une Série de Victoires Juridiques
Les actions en justice menées par One Voice et d’autres associations ont souvent abouti à des décisions favorables aux anti-chasse. Lors de ces procès, les juges ont généralement retenu que les dégâts causés par les blaireaux ne justifiaient pas toujours les arrêtés préfectoraux autorisant leur déterrage. Cette interprétation laisse de nombreux chasseurs dans une situation délicate, car ils sont parfois sollicités par les agriculteurs ou les autorités pour gérer la présence de ces animaux.
Vers une Interdiction Totale ?
Fort de ces succès, One Voice a annoncé son intention de faire interdire complètement la vènerie sous terre. Cette annonce est perçue comme une menace sérieuse par la communauté des chasseurs, qui voient dans cette action une tentative de plus pour limiter leurs activités. Les chasseurs s’inquiètent non seulement pour la vènerie sous terre, mais aussi pour d’autres modes de chasse traditionnels, qui pourraient être les prochains sur la liste.
Les Répercussions pour le Paysage Cynégétique
Les conséquences potentielles de ces actions sont vastes. Les chasseurs craignent une érosion progressive de leurs libertés, à mesure que des pratiques sont restreintes ou interdites. Cette dynamique pourrait mener à la disparition de plusieurs modes de chasse anciens et enracinés dans la culture française, comme la chasse à courre ou la capture d’oiseaux à la glu — des traditions déjà fragilisées par des décisions précédentes.
Une Communauté de Chasseurs en Quête de Soutien
La communauté des chasseurs se trouve à un moment crucial. Avec une présidence de la Fédération Nationale Incertaine, la nécessité de solidarité n’a jamais été aussi forte. Les chasseurs doivent respecter la nécessité de s’unir pour défendre leur passion contre ce qu’ils perçoivent comme des attaques injustifiées et systématiques. Dans ce contexte, la sensibilisation du public et des décideurs politiques devient une priorité absolue afin de garantir la survie et le respect des activités cynégétiques en France.
Le Futur de la Chasse en France
En conclusion, la lutte pour la sauvegarde de la vènerie sous terre et d’autres formes de chasse est loin d’être terminée. Avec des campagnes bien orchestrées comme celles de One Voice, les chasseurs sont poussés à revoir leurs stratégies de défense et de communication. Il est crucial, pour toutes les parties concernées, de trouver un équilibre entre la protection des animaux et la préservation des pratiques culturelles ancestrales.
Par ailleurs, les chasseurs devront également s’adapter aux nouvelles réalités juridiques et environnementales, tout en cherchant des manières innovantes de répondre aux préoccupations des associations de protection animale.
Nul ne sait comment cette bataille se terminera, mais une chose est sûre : elle marquera un tournant dans l’histoire de la chasse en France. Restez informés et impliqués pour ne pas manquer les prochains développements.
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Les Initiatives des Chasseurs de l’Aveyron pour Valoriser le Chien de Chasse

Les Chasseurs de l’Aveyron Préparent un Nouveau Chapitre pour le Chien de Chasse
Un Nouveau Souffle pour les Événements Canins
Le chien de chasse, véritable pilier des activités cynégétiques, est sur le point de recevoir l’attention qu’il mérite de la part des chasseurs de l’Aveyron. En effet, la Fédération des chasseurs de l’Aveyron cherche à rassembler les passionnés de chiens de chasse autour d’un projet commun qui donnera la visibilité nécessaire à ces compagnons fidèles.
Rassembler pour Mieux Promouvoir
La direction de la Fédération des chasseurs de l’Aveyron a observé une prolifération d’initiatives isolées visant à promouvoir différentes races de chiens de chasse. Entre les concours sur gibier tiré ou non tiré, les compétitions spécifiques à une race ou ouvertes à toutes, et la diversité des catégories comme les chiens d’arrêt ou les chiens de sang, il est devenu indispensable de structurer ces actions.
Pour orchestrer cette mise en lumière, la Fédération a réuni les organisateurs de concours et d’événements canins. Leur mission : réfléchir ensemble à de nouvelles pistes pour améliorer la promotion et l’organisation des activités liées aux chiens de chasse.
Les Thématiques Clés : Participation et Visibilité
Deux grands thèmes ont émergé lors de cette réunion. Premièrement, comment attirer plus de participants aux concours. Car sans un nombre significatif de concurrents, une compétition manque de saveur, tant pour les participants que pour les spectateurs. Deuxièmement, comment mettre en valeur les différentes races de chiens de chasse auprès du grand public.
Pour répondre à la première problématique, la création et la diffusion d’un calendrier réunissant toutes les manifestations liées aux chiens de chasse dans l’Aveyron est envisagée. Ce calendrier serait facilement accessible et permettrait une meilleure communication autour de l’organisation et des dates des différents concours.
Valoriser les Différentes Races de Chiens de Chasse
La promotion des chiens de chasse nécessite aussi d’aller au-delà des races les plus connues. Pour ce faire, il a été suggéré de produire des films promotionnels ou des courts métrages pour présenter les différentes races et leurs spécificités. De plus, un focus régulier sur une race particulière serait effectué par les divers intervenants au cours de l’année afin de mettre en lumière chacune de ces races.
Un Projet au Service des Passionnés et du Grand Public
Le projet de la Fédération des chasseurs de l’Aveyron ne bénéficie pas seulement aux passionnés de chasse, mais aussi au grand public qui pourra ainsi découvrir les spécificités et les talents des chiens de chasse. La mise en place de ce projet commun témoigne de la volonté de dynamiser et de mieux structurer les initiatives locales pour créer un véritable engouement autour des événements canins.
Cette initiative promet de redonner une place d’honneur aux chiens de chasse et de dynamiser les concours dédiés à ces animaux incroyables. Elle vise également à augmenter la participation et à susciter l’intérêt des spectateurs, garantissant ainsi des événements plus riches et plus attractifs pour tous les amoureux de la nature et des animaux.
Retrouvez plus de détails et suivez l’évolution de ce projet sur le site de notre partenaire : Caninstore.
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Braconnier Jugé pour Abattage Illégal d’un Pygargue Protégé

Braconnier Condamné pour Abattage d’un Pygargue à Queue Blanche
Une peine exemplaire pour la protection des espèces en danger
Ce mercredi 17 juillet, le tribunal correctionnel de Grenoble a rendu son verdict contre deux individus impliqués dans l’abattage illégal d’un pygargue à queue blanche en Isère. Ce rapace rare et protégé est essentiel pour la biodiversité locale. L’auteur principal a été sévèrement sanctionné, réaffirmant l’importance de la protection des espèces menacées.
Un Acte Irréfléchi de « Vérification » de Carabine
Les faits se déroulent dans le massif de l’Oisans, où les deux protagonistes se rendaient pour une chasse au chevreuil. À environ 400 mètres de leur position, l’un d’eux repère un rapace et décide de tirer pour « tester sa carabine ». Malheureusement, la cible n’était autre qu’un pygargue à queue blanche, une espèce protégée et en voie de réintroduction grâce au parc des Aigles du Léman.
L’Enquête Menée à Bien grâce aux Technologies Modernes
Le rapace abattu était équipé d’une balise GPS, comme le sont généralement les oiseaux réintroduits, permettant un suivi précis de leurs déplacements. Lorsque la balise a cessé d’émettre, les techniciens en charge ont rapidement localisé le dernier signal et découvert le corps sans vie du rapace. Une enquête a été lancée par les agents de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), facilitée par la géolocalisation des téléphones des suspects.
Un Mensonge Démasqué
Lors de leur inspection, les agents de l’OFB ont découvert des plumes du pygargue chez les suspects, forçant leur confession. Pour tenter d’échapper à la justice, ces derniers avaient déplacé le corps du rapace et transportaient deux chevreuils avec des marquages non conformes. Des éléments suffisants pour les incriminer.
Des Sanctions Sévères pour le Principal Auteur
Le tribunal correctionnel de Grenoble a condamné le tireur à 4 mois de prison avec sursis et une amende de plus de 60 000 euros, concentrant ainsi les peines sur la gravité de l’acte. En effet, selon la loi, les sanctions pouvaient atteindre jusqu’à 150 000 euros d’amende et 3 ans de prison ferme. En plus de ces sanctions, son permis de chasse a été retiré et il lui est interdit de détenir une arme pendant 3 ans.
Réactions des Parties Civiles et Décision Finales
La Fédération Départementale des chasseurs de l’Isère et la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) ont été impliquées comme parties civiles. Alors que le procureur de la République avait requis 7 000 euros d’amende et de la prison avec sursis, la LPO avait demandé 81 000 euros de dommages et intérêts. Finalement, le tribunal a tranché en faveur de la LPO en condamnant le braconnier à payer 61 301 euros aux parties civiles.
Une Juste Sentence pour Un Cas de Braconnage
Quant au demi-frère présent lors des faits, il a été relaxé pour la destruction d’espèce protégée mais condamné pour avoir déplacé le corps du rapace. Les sanctions prises par la justice visent clairement à dissuader toute tentative future de braconnage, tout en envoyant un message fort sur la nécessité de protéger la faune sauvage.
Le braconnier dispose de 10 jours pour faire appel de cette décision. Toutefois, avec de telles preuves et les conséquences de ses actes, il apparait peu probable que la sentence soit allégée.
Conclusion
Ce verdict représente une victoire significative pour la protection des espèces en danger. Il montre que la justice peut prendre des mesures fortes contre ceux qui menacent la faune et la flore, rappelant ainsi l’importance de notre responsabilité collective en matière de conservation de la biodiversité.
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Coexistance Inattendue entre Faune Sauvage et Habitants à Luminy

Marseille : Renards et Sangliers Font Bon Ménage dans le Quartier de Luminy
Une alliance inattendue pour profiter de la nourriture distribuée illégalement par les habitants
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La prolifération des sangliers : une situation inquiétante
Dans le paisible quartier de Luminy à Marseille, une scène inattendue se déroule. Les sangliers, qui ont déjà pris l’habitude de fréquenter les lieux grâce aux nourritures offerts par des habitants imprudents, sont désormais rejoints par des renards. Les riverains, de plus en plus excédés, lancent des appels aux autorités pour juguler ce phénomène inquiétant.
Des amendes inefficaces
Depuis plusieurs mois, nourrir les sangliers à Marseille est passible d’une amende de 135 euros. Une mesure qui n’a visiblement pas découragé certains individus. Les sangliers, rapidement habitués à obtenir de la nourriture sans effort, se regroupent en grand nombre dès qu’ils repèrent un « point de distribution ». Récemment, une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux montre que cette pratique attire également les renards, créant ainsi une alliance étonnante entre ces deux espèces.
Scènes de rue inhabituelles
Dans une vidéo récente, filmée à l’entrée du campus de Luminy, on peut observer deux renards et une harde de sangliers réunis, attendant patiemment qu’une personne leur distribue de la nourriture depuis sa voiture. Cet acte répété semble être orchestré par une « dame » qui, malgré les sanctions encourues, persiste à nourrir les animaux avec des sacs remplis de vieux pains et de déchets.
Des habitants en colère et inquiets
Les résidents de Luminy sont à bout. Ils se sentent de moins en moins en sécurité dans leur propre quartier. Les témoignages abondent, faisant état de sangliers qui parcourent les rues, créant un sentiment de panique. La situation a même déjà conduit à plusieurs incidents, dont l’un des plus marquants est l’attaque d’une fillette de 10 ans, grièvement blessée aux jambes lors de la charge d’un sanglier.
La passivité des autorités
Les habitants s’interrogent sur la passivité des autorités locales. Pourquoi cette personne, qui semble facilement identifiable grâce aux vidéos, n’a-t-elle pas été suffisamment punie pour l’empêcher de continuer ses agissements ? Cette question reste en suspens, ajoutant à la frustration générale.
Les risques pour la faune et la flore
Nourrir les sangliers peut sembler, pour certains, un acte de compassion. Cependant, cette pratique présente des risques considérables. Non seulement elle modifie les comportements naturels des animaux, les rendant plus dépendants et moins craintifs de l’homme, mais elle peut également perturber l’écosystème local. L’intervention humaine dans l’alimentation de la faune sauvage peut provoquer des déséquilibres et des conflits interspécifiques, comme on le voit avec l’arrivée des renards.
Appel à la responsabilité
Il est crucial que les habitants prennent conscience des conséquences de leurs actes. Les autorités doivent également renforcer les mesures de contrôle et de prévention. Il ne s’agit pas seulement de protéger les résidents, mais aussi de garantir la préservation de la faune et de la flore locales.
Conclusion
La situation à Luminy est un exemple frappant des conséquences de l’intervention humaine sur la faune urbaine. Le mélange inattendu de renards et de sangliers nous rappelle l’importance de respecter les règles de vie en communauté, mais aussi celles de la nature. En espérant que des mesures plus strictes seront bientôt mises en place, la question reste : combien de temps encore ces scènes insolites et potentiellement dangereuses continueront-elles de se produire ?
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Loup Enlève Chien lors d’une Promenade en Réserve Naturelle

Un Chien emporté par un Loup en Pleine Promenade : Un Incident Hors du Commun
Une Promenade Tragique dans une Réserve Naturelle
Samedi dernier, un événement inattendu a secoué la province d’Utrecht, au cœur des Pays-Bas. Un homme, en quête d’un moment de sérénité, a choisi de se promener dans une réserve naturelle située à proximité de Leusden. Mais cette sortie, banale en apparence, a pris une tournure dramatique lorsqu’un loup a surgit de nulle part pour s’emparer de son chien, pourtant tenu en laisse.
L’Invisible Attaque d’une Louve Protectrice
Même si les caméras de surveillance n’ont pas capturé la scène, elles ont toutefois permis de confirmer un fait crucial : il ne s’agissait pas de n’importe quel loup, mais d’une louve récente mère de louveteaux. L’agression s’expliquerait par l’instinct protecteur de la louve. Elle aurait perçu la proximité du chien comme une menace pour sa portée, justifiant ainsi son comportement agressif et inattendu.
Recherches et Espoirs Minces
Depuis cet événement, les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver le chien disparu. Toutefois, l’espoir de le retrouver sain et sauf est extrêmement limité. L’identité et la race du chien demeurent inconnues, mais l’angoisse palpable de son propriétaire et des habitants de la région est bien réelle.
Mesures de Sécurité Renforcées
Suite à cette attaque, les autorités locales ont décidé de renforcer les mesures de sécurité dans la réserve naturelle. Des panneaux indiquant la présence de loups seront installés pour alerter les promeneurs et les inciter à faire preuve de vigilance. Il semble crucial de rappeler que, même dans des réserves supposées sûres, la nature et sa faune sauvage conservent toujours une part d’imprévisibilité.
Conclusion
Ce tragique incident rappelle combien il est vital de rester vigilant lors de nos promenades en milieu naturel. La cohabitation avec la faune sauvage nécessite une sensibilisation constante et des mesures préventives adaptées, tant pour la sécurité des humains que pour le respect des animaux.
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Le Sanglier : Un Proche Parent du Cochon Adapté à Toutes les Situations

5 faits incontournables sur les sangliers pour le chasseur averti
Un lien de parenté inattendu avec le cochon domestique
Les sangliers et les cochons domestiques partagent un ancêtre commun, bien que leurs chemins aient divergé avec le temps. Cette séparation a donné naissance à deux espèces distinctes. Par exemple, un cochon domestique possède 38 chromosomes, contre seulement 36 pour un sanglier sauvage, scientifiquement connu sous le nom de Sus scrofa. Cependant, des hybridations peuvent avoir lieu, produisant des « cochongliers » souvent porteurs de 37 chromosomes.
Une reproduction étalée dans le temps
La saison de reproduction du sanglier, en théorie limitée de mi-novembre à mi-janvier, s’étend en réalité de septembre à mars. Cette flexibilité explique la présence de marcassins à différentes périodes de l’année. Connaître cette information peut s’avérer crucial pour les chasseurs souhaitant éviter de perturber les périodes sensibles de reproduction.
Une capacité d’adaptation étonnante
Le sanglier est un véritable as de l’adaptation. Il peut survivre aussi bien en milieu urbain qu’en pleine forêt, niché dans des amas d’épines pendant des semaines. Tandis qu’une laie est plutôt territoriale, un vieux sanglier solitaire peut parcourir jusqu’à 30 kilomètres en une seule journée, généralement s’il est dérangé par des prédateurs comme les chiens ou les loups.
Cycle de gestation précis et organisation sociale
Le cycle de gestation du sanglier est remarquablement précis : 3 mois, 3 semaines et 3 jours, soit environ 114 à 116 jours. La laie donne naissance à entre 2 et 10 marcassins, qui restent protégés dans une cache douillette durant leur première semaine de vie. Dès trois semaines, ils forment une petite compagnie pour suivre leur mère dans ses déplacements.
Les différentes sous-espèces de sangliers à travers le monde
En France, le sanglier le plus courant est le Sus scrofa scrofa, tandis que la Corse abrite la sous-espèce Sus scrofa meridionalis. Cependant, il existe de nombreuses autres sous-espèces à travers le monde, chacune adaptée à son environnement spécifique. Parmi elles, on trouve :
- Sus scrofa algira
- Sus scrofa attila
- Sus scrofa cristatus
- Sus scrofa davidi
- Sus scrofa leucomystax
- Sus scrofa libycus
- Sus scrofa majori
- Sus scrofa meridionalis
- Sus scrofa moupinensis
- Sus scrofa nigripes
- Sus scrofa riukiuanus
- Sus scrofa sibiricus
- Sus scrofa taivanus
- Sus scrofa ussuricus
- Sus scrofa vittatus
Chacun de ces sous-groupes présente ses propres caractéristiques et habitudes, offrant ainsi une diversité intéressante pour les observateurs et les chasseurs.
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Une Analyse des Coûts et Risques de l’Assurance Chasse

Le Prix de l’Assurance Chasse : Un Indicateur des Risques d’Accidents
Une Tradition Bien Entachée…
Ah, l’intersaison ! Ce moment de l’année où les chasseurs, armés de souvenirs et de grillades, se retrouvent pour revivre les exploits de la saison précédente. Le temps passe lentement jusqu’à l’ouverture suivante, mais une tradition reste constante : la reconduction de l’assurance chasse. Depuis bien des années, le coût de cette assurance n’a guère changé. Entière ou partielle, l’assurance chasse permet à tout chasseur de pratiquer sa passion en toute sérénité pour une vingtaine d’euros par an. Ce montant, semble-t-il figé, reste une constante qui soulève bon nombre de questions.
Le Grand Écart de l’Assurance
Aujourd’hui encore, environ un million de chasseurs participent à ce jeu annuel de renouvellement de permis et d’assurances. La stabilité des prix intrigue autant qu’elle rassure. Imaginez payer moins pour assurer votre fusil que pour aller voir un film en couple, cela peut paraître insensé. Pourtant, les garanties offertes par ces assurances sont tout aussi modulables que complètes. On peut les adapter selon des besoins spécifiques : gardes particuliers, conducteurs de chiens de sang, etc. Cependant, de nombreux chasseurs préfèrent se fier aux assurances proposées par les Fédérations Départementales lors du règlement annuel, bénéficiant ainsi de tarifs groupés avantageux.
Des Risques Mesurés, Des Accidents Toujours Présents
Face à cette stabilité des prix, une autre question se dessine : pourquoi les assureurs n’ajustent-ils pas leurs tarifs à la hausse, alors que les accidents de chasse, bien que rares, peuvent être gravissimes ? La réponse réside probablement dans la nature même du métier d’assureur. Ces professionnels ont pour mission d’évaluer et de minimiser les risques. Ils passent au peigne fin toutes les données avant de fixer un tarif, assurant ainsi une rationnalisation des coûts. En outre, la forte adhésion départementale joue un rôle crucial dans la négociation de bons tarifs.
Les Accidents de Chasse : Réalité ou Fiction?
Les détracteurs de la chasse avancent souvent que les accidents sont plus nombreux que déclarés, masqués par un hypothétique « lobby » de la chasse. Pourtant, l’absence de fortes hausses tarifaires dans les assurances pourrait être un signe que la réalité est bien différente. Comparativement, les assurances de cyclotourisme offrent des tarifs similaires, voire plus élevés. Ceci permet de réfléchir sur la perception des dangers liés à chaque activité. Faut-il voir dans cette stabilité tarifaire un signe d’une bonne gestion des risques ou une sous-estimation des dangers réels?
Le Verdict
En conclusion, bien que le coût de l’assurance chasse demeure stable, cette constance n’est pas synonyme d’immuabilité dans le rapport aux risques. Les assureurs, en véritables experts, continuent de scruter les moindres détails pour ajuster leurs offres. Quant aux chasseurs, ils peuvent continuer à pratiquer leur passion avec une couverture adaptée et à un tarif accessible. Pour ceux qui auraient encore des doutes, il est peut-être temps de regarder de plus près ce qu’offre véritablement leur assurance.
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Bilan Alarment des Dégâts de Sangliers en France

Les Dégâts de Grand Gibier en France : Un Bilan Déconcertant
Une Situation Économique de Plus en Plus Alarmante
Le 18 juin dernier, la commission nationale d’indemnisation des dégâts de grand gibier a dressé un bilan préoccupant de l’évolution annuelle des dommages causés par ces animaux en France. Les montants de la saison 2022/2023 ont atteint des sommets, avec plus de 60 millions d’euros de dégâts enregistrés, dépassant ainsi les 50 millions de l’année précédente. Malgré l’intervention de l’État qui avait accordé une aide de 20 millions d’euros l’année dernière, ce sont les chasseurs qui doivent encore couvrir la majorité des coûts via leurs cotisations, taxes, contributions et autres systèmes de financement. Il n’est donc pas surprenant que de nombreuses fédérations départementales frôlent la faillite.
Le Sanglier, Principal Coupable
Pas besoin d’être un fin analyste pour voir que le sanglier est de loin le principal responsable de ces dégâts. Ce robuste animal représente à lui seul 85% des dommages causés par le grand gibier en France. Cette situation explique pourquoi toutes les discussions et mesures de dissuasion se concentrent essentiellement sur ce mammifère emblématique.
En second lieu, on trouve le cerf, qui contribue à 13% des dégâts. Le chevreuil, quant à lui, reste un trouble-fête mineur, ne générant que 2% des dommages totaux.
Les Cultures les Plus Touchées
Un histogramme intéressant de la répartition des dégâts par type de culture montre que le maïs, friandise favorite des sangliers, est la principale victime, représentant 46% des montants des dommages. Viennent ensuite les céréales à paille comme le blé, l’orge et le seigle, avec 17%, les prairies pour fourrage animal à 13%, et le colza avec 4%. Les 20% restants comprennent divers autres types de cultures, dont les vignes, souvent sévèrement touchées.
L’Impact Économique des Facteurs Externes
La guerre en Ukraine et la fluctuation des cours des céréales ont également un effet considérable sur le montant total des dégâts. En 2023, même si la surface détruite était moindre, les prix élevés des céréales ont significativement alourdi la facture.
Mesures et Réactions
Face à cette situation critique, les fédérations de chasseurs multiplient les manifestations et appels à l’aide. De nouveaux décrets ont été publiés pour faciliter l’augmentation des prélèvements de sangliers, autorisant notamment l’utilisation de chevrotine et de lunettes de vision nocturne pour les tirs de nuit.
Reste à voir si ces mesures suffiront à juguler les ravages causés par les sangliers et à redresser les finances des fédérations. En attendant, cette guerre contre la bête noire continue de soulever des questions, même si elle maintient un certain dynamisme économique dans le monde de la chasse.
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Article rédigé par Actuchasse en partenariat avec Caninstore.
Manifestation à Nantes des chasseurs de Loire-Atlantique contre les restrictions sur les Espaces Naturels Sensibles

Manifestation des chasseurs de Loire-Atlantique : Vers un arrêt des indemnisations sans accord
Des chasseurs mobilisés pour se faire entendre à Nantes
Ce lundi 1er juillet, Nantes a été le théâtre d’une mobilisation significative des chasseurs et piégeurs de la Loire-Atlantique, rejoints par les agriculteurs pour exprimer leur désaccord face à des restrictions jugées injustes. Plus de 100 personnes se sont rassemblées devant les locaux du département pour protester contre une décision qui, selon eux, affecte leur capacité de réguler certaines espèces animales considérées comme nuisibles.
Les enjeux autour des Espaces Naturels Sensibles
Le point de friction principal réside dans la gestion des Espaces Naturels Sensibles (ENS), où la chasse et le piégeage sont actuellement interdits. La Loire-Atlantique compte aujourd’hui 40 zones classées ENS, avec un projet d’extension sur la frange littorale du pays de Retz. Cette expansion pourrait avoir des conséquences lourdes : éloignement des chasseurs de leurs terrains habituels, augmentation des dégâts agricoles et risques accrus de collisions routières en raison de populations animales non régulées, notamment les sangliers.
Chasseurs et département : des négociations infructueuses
Jusqu’à récemment, des discussions étaient en cours entre les chasseurs, les piégeurs, les agriculteurs et le département pour élaborer une convention équilibrée. Les chasseurs avaient déjà accepté plusieurs concessions, dont la modulation des battues et l’arrêt de la chasse le dimanche après-midi. Ils continuaient également à s’occuper de l’entretien des zones (haies, mares, fossés, ramassage des déchets). Cependant, ces efforts n’ont pas suffi à éviter la suspension des pourparlers, et la réunion prévue ce lundi pour finaliser l’accord a été annulée unilatéralement.
Les conséquences potentielles des zones ENS sans chasse
Si le dialogue ne reprend pas, les chasseurs avertissent qu’ils cesseront de couvrir les dégâts causés par le grand gibier, une décision soutenue par Claude Grandjouan, président des piégeurs agréés de la Loire-Atlantique. Selon lui, cette situation crée des « zones de refuge » pour les sangliers, aggravant ainsi les dommages aux cultures. Il a affirmé que les associations de chasse de la Plaine sur Mer et de Saint-Nicolas de Redon refusent désormais de payer pour ces dégâts si aucun compromis n’est trouvé.
Vers une nouvelle phase de dialogue ?
La manifestation de ce lundi a néanmoins permis de fixer un nouveau rendez-vous pour le 11 juillet, offrant une nouvelle chance de négociation. Les chasseurs espèrent que cette nouvelle rencontre avec les responsables départementaux aboutira à une solution qui prenne en compte leurs préoccupations tout en respectant les critères de protection environnementale.
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Nouvelles Régulations pour les Armes à Blanc en France à Partir de Juillet 2024

Arme à blanc : Nouvelles Régulations en France depuis le 1er Juillet
Un Décret qui Change la Donne pour les Armes à Blanc
La réglementation sur les armes à blanc a subi des modifications majeures en France depuis le 1er juillet 2024. Ces armes, bien que souvent utilisées pour leur ressemblance bluffante avec des armes à feu véritables, ne peuvent en réalité tirer aucun projectile. Elles fonctionnent avec des cartouches remplies uniquement de poudre, procurant ainsi un effet sonore similaire à celui des véritables coups de feu.
Le Décret 2024-615 : Un Tournant dans la Réglementation
Le Décret 2024-615, mis en vigueur dès le 1er juillet 2024, impose désormais des conditions strictes pour l’acquisition de ces pistolets. Les futurs propriétaires doivent désormais s’enregistrer auprès des autorités compétentes. Cette nouvelle mesure vise à améliorer la traçabilité de ces armes, qui seront également marquées spécifiquement pour faciliter leur suivi.
Les Utilisations des Armes à Blanc
Les armes à blanc possèdent diverses utilités. Elles sont souvent prisées des collectionneurs pour leur authenticité et leur valeur historique. En outre, ces armes sont couramment employées dans le dressage des chiens de chasse pour les acclimater aux bruits des coups de feu. De plus, elles peuvent servir de moyen de dissuasion en cas d’incident domestique, grâce à leur apparence réaliste.
Du Libre Accès à l’Enregistrement Obligatoire
Auparavant, l’acquisition de ces pistolets se faisait simplement en armurerie, à condition d’avoir plus de 18 ans. Maintenant, avec la nouvelle réglementation, les acheteurs doivent être fichés par les autorités compétentes. Ironiquement, un détenteur d’arme à blanc est aujourd’hui mieux répertorié qu’un criminel potentiel. Ce marquage et cet enregistrement renforcé risquent de dissuader certains amateurs et collectionneurs.
Les Inquiétudes et les Réactions
Cette règlementation soulève des interrogations parmi les amateurs et les professionnels. D’une part, certains estiment que cette complexification est un pas en avant pour la sécurité publique. D’autre part, les collectionneurs et les utilisateurs habituels voient une atteinte à leurs libertés et une stigmatisation excessive. Le débat est donc ouvert sur l’équilibre entre sécurité et liberté individuelle.
Conclusion
En conclusion, les modifications apportées par le Décret 2024-615 introduisent des changements significatifs dans la manière dont les armes à blanc sont régulées en France. Entre sécurité renforcée et restriction de libertés, le texte suscite débats et réflexions parmi les passionnés comme les législateurs. Seul le temps dira si cette initiative apportera les résultats escomptés en matière de sécurité publique.
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