Sangliers en Loire-Atlantique : L’Impact Économique et la Réponse des Agriculteurs et Chasseurs

En Loire-Atlantique, les Sangliers Creusent le Portefeuille des Agriculteurs
Explosion des Dégâts de Grand Gibier : Une Problématique Croissante
Le sanglier, éternel trublion des champs, sème une véritable zizanie en Loire-Atlantique. Depuis juillet, la facture des dégâts est montée en flèche, atteignant déjà plus de 330 000 euros. Face à la prolifération de ces cervidés, agriculteurs et chasseurs tentent de juguler cette marée noire, mais les solutions tardent à porter leurs fruits.
Des Champs de Perdition : L’Agacement des Agriculteurs
En pays de Retz, le découragement est palpable. Les agriculteurs ont de plus en plus d’anecdotes de champs de maïs littéralement transformés en buffet à volonté pour les sangliers. Les rendements agricoles s’effondrent, laissant place à des terres dévastées par ces visiteurs indésirables. Les suidés, dans leur quête incessante de nourriture, n’hésitent pas à creuser de véritables cratères, se transformant ainsi en mines antipersonnel pour les tracteurs et autres engins agricoles. Le danger est bien réel et les conséquences touchent autant l’économie locale que la sécurité des travailleurs de la terre.
Chasse et Régulation : Un Combat Quotidien
Ce ne sont pas les chasseurs qui chôment. Bien au contraire, armés de patience et de fusils, ils arpentent forêts et plaines pour tenter de réguler les populations de sangliers. En 2023, ils ont réussi à prélever pas moins de 8000 animaux, un chiffre impressionnant quand on sait qu’il y a dix ans, on en comptait presque quatre fois moins. Cette pression cynégétique est pourtant insuffisante pour réduire véritablement les dégâts. La démographie galopante des sangliers défie encore les frontières du raisonnable.
Facture Salée : Qui Paiera l’Addition ?
Plus de 330 000 euros de dégâts enregistrés depuis juillet, et l’avenir ne s’annonce guère plus radieux. Pour les chasseurs, cette note salée est particulièrement amer, car c’est à eux que revient la tâche d’indemniser les dégâts causés par le grand gibier. Malgré tout leur acharnement à contenir cette marée de suidés, ils peinent à inverser la tendance. Plusieurs facteurs, dont le réchauffement climatique qui favorise la reproduction et réduit la mortalité naturelle des marcassins, contribuent à aggraver la situation.
Déclin des Chasseurs : Moins de Main-d’œuvre, Plus de Problèmes
La situation se complique davantage avec la baisse notable du nombre de chasseurs dans le département. Règlementation de plus en plus stricte, coûts élevés pour pratiquer la chasse, et bureaucratie excessivement contraignante découragent les vocations. Moins de chasseurs sur le terrain signifie inévitablement une régulation moins efficace des populations de sangliers. De plus, certaines zones sanctuarisées par les administrations et associations deviennent des havres de paix pour les suidés, en éloignant les chasseurs qui pourraient y réguler ces populations.
Quels Avenirs ? Entre Politiques et Prospective
Avec la somme astronomique de 337 000 euros de dégâts enregistrés depuis juillet 2024, les chasseurs et agriculteurs de Loire-Atlantique ont un message clair : il faut des solutions, et vite. Plus de soutien de la part de l’État, une révision des politiques de sanctuarisation et surtout, une mobilisation générale pour contrer cette menace qui grève les finances locales et impacte la biodiversité.
Face à ce tableau préoccupant, il est impératif que les différents acteurs trouvent un équilibre durable pour gérer la prolifération des sangliers et atténuer les conséquences économiques et écologiques.
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Détection de Malformations Rares chez une Chevrette en Normandie

Une Anomalie Étonnante : Une Chevrette À L’Excroissance Mystérieuse Prélevée en Normandie
La chasse en Normandie conduit parfois à des découvertes surprenantes. Récemment, un chasseur a prélevé une chevrette avec une excroissance inhabituelle, laissant les experts perplexes quant à son origine.
Un Prélèvement Hors du Commun
Le week-end dernier, lors d’une traque dans l’Orne, M. Le Bruchec, un chasseur expérimenté, a fait une découverte intrigante. Au milieu de la traque, ses chiens ont levé une chevrette présentant une boule dure et anormale. Le tir s’est avéré nécessaire non seulement pour le prélèvement traditionnel mais aussi pour une raison sanitaire importante.
Une Excrescense Interrogative
L’animal, pesant 24 kg, a intrigué les chasseurs présents par cette boule dure, étrange et notablement inhabituelle. La chevrette, levée dans un champ de moutarde, s’est dirigée vers M. Le Bruchec, qui n’espérait qu’une chose : qu’elle passe dans son angle de tir pour pouvoir lui abréger ses souffrances manifestes.
Les Circonstances de la Traque
La traque a révélé une chevrette épuisée, cherchant un répit avant de reprendre sa course. Attendant patiemment, M. Le Bruchec a pu tirer lorsque l’animal a émergé du bois. La chasse s’est conclue rapidement, la chevrette s’effondrant sous le coup, démontrant une fatigue extrême.
Hypothèses et Diagnostiques Préliminaires
Diverses hypothèses ont été émises sur la nature de cette excroissance. Alors que certains pensaient à un trouble hormonal, d’autres évoquaient une possible tumeur. Un contact avec un amateur d’histoire vétérinaire a mentionné l’actinophytose, une maladie bactérienne capable de provoquer de telles déformations.
En Attente d’Analyses
La chevrette a été envoyée pour des analyses plus approfondies par la fédération de chasse afin de déterminer avec précision l’origine de cette formation bizarre. Les chasseurs et les vétérinaires attendent avec impatience les résultats pour confirmer ou infirmer les diverses hypothèses évoquées jusqu’à présent.
Conclusion
Cette observation rappelle l’importance des prélèvements sanitaires dans la gestion faunique, permettant de prévenir et de diagnostiquer des anomalies potentielles. En attendant les résultats des analyses, cette trouvaille reste un mystère intéressant qui met en lumière la complexité des maladies pouvant affecter la faune sauvage.
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Conflit et Suspension de la Chasse en Forêt de Compiègne pour le 11 Novembre

La Chasse Suspendue en Forêt de Compiègne ce 11 Novembre
Interdiction Temporaire de la Chasse en Forêt de Compiègne
La préfecture a pris des mesures strictes en interdisant toute activité de chasse ce lundi 11 novembre en forêt de Compiègne. Cette décision vise à prévenir les affrontements fréquents entre chasseurs et militants anti-chasse, notamment l’association AVA, qui s’illustrent par des actions de sabotage des sorties de chasse.
Un Contexte de Tension Permanente
La forêt de Compiègne est souvent le théâtre de vives confrontations entre les chasseurs à courre et les activistes anti-chasse. En dépit des décrets de la préfecture qui limitent la circulation en dehors des chemins balisés, ces militants persistent dans leurs actions, rendant l’atmosphère tendue et nécessitant souvent l’intervention des forces de l’ordre pour éviter tout débordement.
Une Sécurité Prioritaire pour les Commémorations
Ce lundi 11 novembre marque un double enjeu pour la préfecture. En plus des activités habituelles, les commémorations de l’Armistice se tiendront en présence de personnalités de haut rang, y compris le Prince Albert II de Monaco et une ministre chargée de la coordination gouvernementale. Les forces de police seront donc mobilisées en priorité pour assurer la sécurité de cet événement majeur, rendant impossible leur présence en forêt de Compiègne pour gérer de potentielles altercations.
Des Chasseurs Lésés par les Interdictions
La communauté des chasseurs de Compiègne se sent particulièrement pénalisée par cette décision. Les amateurs de chasse à courre, pourtant en règle avec la législation en vigueur, voient leurs droits suspendus temporairement à cause des actions des activistes. Il est ironique de noter que le Prince Albert II, lui-même chasseur, aurait pu apprécier les démonstrations de chasse à courre en tant qu’invité d’honneur.
Une Préfecture Qui Joue la Carte de la Prudence
Dans un communiqué, la préfète a justifié cette interdiction en soulignant la nécessité de mobiliser les forces de sécurité pour un événement national de grande envergure. La sécurité publique étant la priorité, la préfecture a donc dû trancher en faveur de la prudence. Cependant, cette décision relance le débat sur l’impunité des activistes qui, en violant les règles, perturbent l’ordre public sans faire face à des poursuites judiciaires conséquentes.
Conclusion
La forêt de Compiègne est devenue le symbole d’un conflit plus large entre chasseurs et anti-chasse, reflet des tensions sociétales actuelles autour des questions de préservation de la faune et des traditions culturelles. La pause forcée de la chasse ce 11 novembre démontre l’importance de la sécurité en période de commémorations, mais elle pose également la question de la gestion durable des confrontations entre groupes aux intérêts souvent diamétralement opposés.
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Pas de Décret pour Obliger le Port de Tenue Fluo en Période de Chasse

Fausse Alerte : Pas de Décret Imposant le Port de Tenue Fluo pour les Promeneurs
Retour sur une rumeur qui inquiète les amoureux de la nature
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Les dernières rumeurs sur une supposée obligation de porter des tenues fluorescentes pour les promeneurs en période de chasse ont secoué la toile. Il s’agit en réalité d’une fausse nouvelle qui a pourtant réussi à créer une grande agitation. Cet article permet d’éclaircir les faits et de dissiper les doutes.
Une rumeur virale mais infondée
La rumeur a vu le jour sur un site spécialisé dans le trail avant de se propager sur les réseaux sociaux et différents sites d’information sur la chasse. Selon cette information, un décret allait rendre obligatoire les vêtements fluo pour tous ceux qui se promènent, font du jogging ou du VTT en pleine nature pendant la saison de chasse, dès le 1er janvier 2025.
Incohérences et absence de sources officielles
À y regarder de plus près, il apparaît que cette news n’a aucun fondement officiel. Aucun texte de loi ou proposition concrète ne vient appuyer cette rumeur. Les sanctions mentionnées, telles que des amendes de 150 euros, sont également improbables, surtout dans un pays où les contraventions similaires tombent généralement autour de 90 ou 135 euros.
Une application peu réaliste
De plus, imaginer que la police nationale ou la gendarmerie patrouillerait en rase campagne pour verbaliser les contrevenants semble hautement irréaliste. Pourquoi appliquer une telle loi dès le 1er janvier 2025 ? Si l’objectif est d’éduquer les promeneurs, une mise en place à l’ouverture de la nouvelle saison de chasse serait plus logique.
La prolifération des sangliers : une saison de chasse prolongée
La chasse s’étend presque toute l’année dans plusieurs départements en raison de la prolifération des sangliers. Dans ce contexte, forcer les gens à porter une tenue spécifique juste pour partir en balade paraît une décision difficilement acceptable.
Le bon sens prévaut : la sécurité avant tout
Cela étant dit, le port de vêtements visibles reste tout de même une bonne pratique. Pour les chasseurs, qui sont déjà tenus de porter des équipements orange fluo pour une meilleure sécurité, voir des promeneurs en tenues flashy comme le jaune, le rose ou le vert vif facilite grandement leur identification et réduit les risques d’accidents.
Les avantages des vêtements fluorescents
Les chasseurs tirent avantage de ces couleurs vives pour éviter les accidents en oubliant la présence de personnes qui ne participent pas à la chasse. Les randonneurs et sportifs, souvent vêtus de vêtements sombres, devraient envisager ces tenues non pas par obligation légale, mais par simple précaution. Cela permet aux chasseurs de rapidement décharger leurs armes ou de signaler à leurs collègues la présence d’autres personnes dans la zone.
Conclusion : pas d’obligation, mais une recommandation
Il n’existe actuellement aucune obligation légale imposant aux promeneurs de porter des tenues fluorescentes en période de chasse. Cependant, il est recommandé à tous les amoureux de la nature d’adopter cette mesure simple pour leur propre sécurité et celle des autres.
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Permis de Chasse La Sécurité Avant la Précision

Permis de Chasse : Pourquoi Toucher Sa Cible N’est Pas Obligatoire
Remise en question de l’argument des anti-chasse
Des voix s’élèvent régulièrement contre le fait que l’on puisse obtenir un permis de chasse sans avoir à toucher sa cible. Selon certains critiques, il est illogique de valider un permis si l’on est incapable d’atteindre un animal. Ils imaginent que chaque coup de fusil doit forcément résulter en un prélèvement. En réalité, cette perception est distante de l’essence même des examens de chasse.
Une enquête en caméra cachée fait sensation
Dernièrement, une enquête menée en caméra cachée par un média dédié à la protection animale a semé la confusion. En effet, le journaliste infiltré a découvert qu’il n’était pas impératif de toucher sa cible pour réussir l’examen du permis de chasse. Cette révélation a suscité une onde de choc parmi les opposants à la chasse, mais pour des raisons mal interprétées.
L’accent sur la sécurité avant tout
Pour comprendre pourquoi toucher la cible n’est pas obligatoire, il suffit de se pencher sur les objectifs de l’examen du permis de chasse. L’essentiel est de s’assurer que le futur chasseur fera preuve de sécurité dans ses pratiques. Effectivement, l’examen est conçu pour tester la capacité du candidat à identifier correctement ses cibles et à éviter les comportements dangereux, et non pour évaluer ses talents de tireur.
Des scénarios variés pour évaluer la sécurité
Au cours de l’examen pratique, les candidats sont confrontés à diverses situations. Par exemple, des plateaux d’argile colorés sont utilisés pour simuler des cibles et forcer le futur chasseur à les identifier avec précision. D’autres scénarios incluent l’apparition surprise de silhouettes, la présence de véhicules à proximité ou même des bâtiments dans l’angle de tir. Si le candidat effectue un tir dangereux ou même relève mal son arme, il est recalé instantanément.
Des cartouches à demi-charge : l’exemple concret de l’intérêt de la sécurité
Pour souligner l’importance de la sécurité plutôt que de la précision, certaines formations utilisent des cartouches à demi-charge, voire des cartouches à blanc. Le fait de ne pas toucher la cible devient alors un détail insignifiant. L’essentiel est d’évaluer les comportements du candidat lors de situations critiques et de s’assurer qu’il ne mettra jamais quiconque en danger.
La simplicité des questions théoriques
Une autre critique récurrente concerne la simplicité des questions théoriques de l’examen. Sorties de leur contexte, ces questions peuvent sembler du niveau d’un jeu trivial. Mais ici, une comparaison avec l’examen du code de la route permet de mieux comprendre. Dans les deux cas, certaines questions peuvent sembler évidentes, pourtant elles sont cruciales pour s’assurer que tous les aspects fondamentaux sont bien assimilés.
Les défis de l’Office Français de la Biodiversité
Depuis 2020, c’est l’Office Français de la Biodiversité qui supervise le passage de l’examen du permis de chasser. Malgré le manque de moyens et le nombre limité d’examinateurs, ils font de leur mieux pour garantir des évaluations justes et axées sur la sécurité. Toutefois, la FNC continue de demander des ressources supplémentaires pour réduire les délais d’attente pour l’examen et consacrer davantage de temps à chaque candidat.
Conclusion
En somme, l’examen du permis de chasse en France ne cherche pas à faire de ses candidats des tireurs d’élite, mais des chasseurs responsables et sûrs. La priorité est toujours donnée à la sécurité et à la prévention des accidents. En comprenant cela, on saisit mieux pourquoi toucher sa cible n’est pas requis pour obtenir son permis.
Rédigé par Actuchasse en partenariat avec Caninstore
La Plainte Rejetée de la Fédération des Chasseurs Contre Sandrine Rousseau

La Plainte de la Fédération Nationale des Chasseurs Contre Sandrine Rousseau Jugée Irrecevable
Un Déroulement Surprenant dans l’Affaire des Propos Polémiques de Sandrine Rousseau
Le 30 octobre avait été marqué d’une pierre blanche par la communauté des chasseurs de France. Ce jour, ils attendaient le verdict dans le procès opposant la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) à l’élue écologiste Sandrine Rousseau. Cette dernière avait suscité un tollé avec ses déclarations acerbes à l’encontre des chasseurs lors d’une intervention télévisée en 2022. Cependant, la décision de justice a pris tout le monde de court : la plainte de la FNC a été déclarée irrecevable.
Quand les Propos Dérangent : Les Paroles de Sandrine Rousseau Qui Ont Fait Déborder le Vase
Tout a commencé avec une interview télévisée où Sandrine Rousseau, appelant à la fin de la chasse, avait tenu des propos jugés insultants par beaucoup. Elle avait avancé que : « Ce n’est pas un loisir que d’aller tuer des animaux le week-end avec des fusils. Et par ailleurs […], le reste de la semaine, on peut aussi le braquer contre sa femme. On a vu qu’un féminicide sur quatre est lié à une arme de chasse, un féminicide sur quatre. » Ces mots avaient provoqué un immense émoi chez les nemrods de France, poussant la FNC à porter plainte contre l’élue pour diffamation.
Le Verdict Tombe Et Surprend Tout le Monde
Les chasseurs étaient nombreux à espérer une sanction à l’encontre de Sandrine Rousseau, espérant au moins un rappel à l’ordre. Pourtant, ce 30 octobre, la justice a décidé autrement. Le juge en charge de l’affaire a jugé la plainte de la FNC irrecevable, estimant que les propos de Sandrine Rousseau, bien que controversés, relevaient de la liberté d’expression.
La Réaction de la FNC : Entre Déception et Volonté de Revanche
Cette décision a provoqué l’indignation au sein de la communauté des chasseurs. Willy Schraen, président de la FNC, a exprimé sa colère en déclarant : « Déverser sa haine des chasseurs avec des propos infondés et insultants sur des médias de grande écoute peut donc se pratiquer en toute impunité. C’est la justice qui vient de donner son blanc-seing à ce genre de « sport » ». Face à ce qu’ils considèrent comme une vraie injustice, la FNC a immédiatement annoncé son intention de faire appel.
Sandrine Rousseau : Une Victoire pour la Liberté d’Expression ?
De son côté, Sandrine Rousseau s’est réjouie de cette décision, qu’elle considère comme une victoire importante pour la liberté d’expression. Pour elle, ce jugement montre que les critiques à l’encontre de certaines pratiques, même controversées, doivent pouvoir être exprimées publiquement sans risquer de poursuites judiciaires.
Le Combat Continue
La bataille judiciaire est loin d’être terminée. La FNC, soutenue par une large partie des chasseurs français, est déterminée à poursuivre ses actions en justice et à obtenir réparation pour ce qu’elle perçoit comme une diffamation flagrante.
Un Précédent Qui Fait Débat
Cette affaire relance également le débat sur la protection juridique des communautés spécifiques en France. La décision du juge, argumentant que les chasseurs ne peuvent bénéficier d’une protection particulière sous la loi actuelle, pourrait bien être le prélude à des modifications législatives futures.
En tout état de cause, cette situation montre combien les passions autour de la chasse peuvent parfois atteindre des sommets. Les regards sont désormais tournés vers la cour d’appel, qui devra trancher dans cette affaire emblématique.
Écrit par Actuchasse avec notre partenaire à la une : Caninstore
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Sabotage déjoué : des clous semés sur une route de chasse en Côte-d’Or

Incroyable sabotage : des clous semés sur une route menant à une cabane de chasse
Une matinée de chasse bouleversée
En Côte-d’Or, les chasseurs de l’ACCA du Rallye Seurrois ont connu une désagréable surprise ce dimanche. Alors qu’ils se dirigeaient comme d’habitude vers leur cabane de chasse pour une journée passionnante, les choses ont pris une tournure inattendue.
Un piège métallique découvert
Tout a commencé de manière presque anecdotique; le secrétaire de l’association a découvert un pneu crevé en rentrant chez lui en fin de matinée. Rien d’inhabituel à première vue, juste un mauvais coup du sort, pensait-il. Mais quelques coups de téléphone plus tard, la situation prenait une tout autre perspective. D’autres chasseurs rapportaient des incidents similaires : pneus crevés, jusqu’à quatre à la fois.
Une route truffée de pièges
Intrigué et soupçonneux, le secrétaire décide de retracer son parcours de retour. L’enquête ne tarde pas à porter ses fruits : un véritable champ de clous s’étendait sur plusieurs mètres du chemin communal menant à la cabane de chasse, rendant le trajet périlleux non seulement pour les chasseurs, mais pour tous ceux qui empruntent ce chemin.
Les dommages collatéraux
Au total, sept véhicules appartenant aux chasseurs ont souffert de ces actes de malveillance. Cependant, ce n’est pas seulement des dégâts matériels qui sont à déplorer. L’incident soulève une inquiétude plus grave : les clous n’auraient pas uniquement pu causer des dégâts aux voitures, mais aussi poser un grave danger pour les cyclistes, promeneurs, enfants et animaux de la région.
Actions et réactions
Face à cette découverte scandaleuse, les chasseurs n’ont pas tardé à réagir. Ils ont immédiatement alerté le maire de la commune et les forces de gendarmerie. Des plaintes ont été déposées en début de semaine dans l’espoir de trouver les responsables et de prévenir de futurs actes de ce type.
Le choc et la sécurité avant tout
Malgré l’absence de blessés, les chasseurs restent sous le choc. L’acte est non seulement une atteinte à leur passion, mais représente une menace sérieuse pour la sécurité publique. Mesdames et Messieurs les saboteurs, vos actions irresponsables pourraient avoir des conséquences bien plus graves que prévu.
Préserver nos espaces et nos pratiques
Ce type d’incident rappelle l’importance de surveiller et de protéger nos chemins et espaces naturels. Il est essentiel de sensibiliser la communauté aux dangers et d’encourager une coexistence respectueuse entre les différents utilisateurs de ces espaces. La vigilance et le respect des uns et des autres sont primordiaux pour éviter de telles mésaventures à l’avenir.
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La Chasse : Un Bastion de Valeurs dans une Société en Mutation

La Chasse : Pionnier de Valeurs Authentiques dans une Société en Perte de Repères
Une Tradition Méconnue et Incomprise
Il fut un temps où les chasseurs jouissaient d’une grande respectabilité. Reconnus pour leur connaissance approfondie de la nature, leur rôle crucial dans la gestion des espèces et leur contribution précieuse aux agriculteurs et collectivités, ils étaient appréciés à juste titre. Cependant, l’image du chasseur dans l’esprit collectif a considérablement changé ces dernières années.
La Perception Moderne de la Chasse
Willy Schraen, figure de proue des chasseurs, propose une réflexion sur l’évolution de cette perception. Bien que la chasse et les chasseurs aient évolué, incorporant davantage de valeurs et de pratiques écoresponsables, ils font face à des critiques acerbes de la part de groupes de plus en plus radicaux. Ces critiques, souvent basées sur des idéologies polarisantes, contribuent à la détérioration de l’image des chasseurs.
La Perte de Repères de la Société Contemporaine
Dans une société moderne dénuée de leaders, d’idées fédératrices et de projets communs, un vide s’est créé. Ce vide est souvent comblé par des idéologies extrêmes qui justifient leurs actions au nom de causes soi-disant nobles. Des actes de vandalisme envers des agriculteurs ou des boucheries artisanales, et même des confrontations physiques avec des chasseurs sont devenus monnaie courante.
La Chasse : Rempart contre l’Apathie Sociale
Malgré ce contexte trouble, certaines valeurs continuent de subsister. Selon Willy Schraen, la chasse incarne ces valeurs et joue un rôle clé dans leur transmission. Elle représente un îlot de partage, de convivialité et d’authenticité, où des personnes de divers horizons se réunissent autour de traditions rurales.
La Résonance des Jeunes Générations
Ces valeurs ne passent pas inaperçues auprès des jeunes générations en quête de sens et d’authenticité. De plus en plus de jeunes rejoignent les rangs des chasseurs, attirés par cette éthique et ces traditions partagées. Schraen est convaincu que la chasse deviendra un modèle pour beaucoup, redonnant à la jeunesse des repères et une histoire collective en marche.
Conclusion : La Chasse, une Valeur Refuge
Face à une société où tout semble fluctuant, la chasse se présente comme un refuge de valeurs stables et tangibles. Elle réunit des individus autour d’une passion commune et de principes partagés, redonnant du sens à des jeunes en quête de repères. La chasse, loin d’être une pratique désuète, se révèle être une des rares traditions à offrir une authenticité et une convivialité précieuses dans notre monde moderne.
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Chasse au Chamois dans le Doubs 2024/2025 : Une Mesure Contestée

Le Plan de Chasse 2024/2025 dans le Doubs : 500 Chamois dans le Collimateur
Les Nouvelles Orientations de Gestion des Populations de Chamois
Chaque année, l’administration met en place des quotas pour la chasse du grand gibier, visant à maintenir un équilibre agro-sylvo-cynégétique. Pour la saison 2024/2025, les autorités ont décidé de permettre le prélèvement de 500 chamois dans le Doubs. Cette décision, qui soulève de nombreuses réactions, s’inscrit dans une volonté de régulation des populations de cette espèce, souvent pointée du doigt pour les dégâts qu’elle provoque.
Le Rôle du CDCFS et les Raisons de Cette Décision
Le CDCFS, ou Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage, joue un rôle crucial dans la gestion des espèces et l’élaboration des législations de chasse. Lors de leurs réunions régulières, diverses questions sont abordées, notamment les conséquences des populations animales sur l’environnement. Cette année, le centre du débat s’est focalisé sur le chamois, une espèce causant de significatives perturbations écologiques dans le Doubs.
Un Quota de 478 Chamois : Débat et Controverses
D’après le dernier plan de chasse, 478 chamois devraient être retirés de l’environnement. Cette mesure a naturellement suscité diverses réactions, principalement de la part des associations animalistes. L’ASPAS, par exemple, critique vivement cette initiative, soutenant que la population de chamois baisse naturellement depuis 2023 et que les dégâts rapportés par les agriculteurs et forestiers seraient exagérés.
Le Point de Vue des Associations Écologistes
Les associations écologiques telles que la LPO sont également représentées au sein du CDCFS. Toutefois, il semble que toutes les organisations n’aient pas la même vision sur cette régulation des chamois. Tandis que certains invoquent la rareté des prédateurs naturels comme le lynx, d’autres insistents sur le manque de preuves concernant les dégâts attribués aux chamois.
Les Chamois du Doubs et leurs Prédations Limitantes
L’un des arguments soulevés est l’absence de prédateurs naturels pour les chamois. Bien qu’il y ait des lynx dans la région, leur nombre et leur impact sur la réduction des chamois sont mis en doute, tant par les chasseurs que par des groupes écologistes. Ce débat entre différentes organisations souligne la complexité de la gestion de la faune sauvage.
Conclusion et Perspectives
La gestion des populations de chamois dans le Doubs pour la saison 2024/2025 restera un sujet brûlant. Avec des positions aussi variées entre chasseurs, agriculteurs, et associations écologiques, la question de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique continue de provoquer discussions et divergences. Seule une collaboration étroite et des décisions basées sur des données précises permettront d’aller de l’avant.
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Traitement Inégal des Associations : Agriculture et Chasse à l’Écart Droit

Suppression de la Réduction d’Impôt pour les Associations Anti-Agriculteurs : Les Chasseurs Épargnés ?
Des Mesures Fiscales Contestées et un Traitement Inégal
La semaine dernière, l’Assemblée Nationale a été le théâtre de débats enflammés autour du projet de loi de finances pour 2025, proposé par le gouvernement de Michel Barnier. Parmi les sujets brûlants figurait la suppression des avantages fiscaux pour certaines associations. Cette décision soulève d’importantes questions sur l’équité de son application. Décryptage.
Un Amendement pour Protéger les Agriculteurs
Le vendredi 25 octobre, l’amendement « Le Fur », du nom du député de droite Corentin Le Fur, a été adopté. Son objectif ? Supprimer les avantages fiscaux accordés aux associations qui attaquent illégalement des agriculteurs et des professionnels de l’agroalimentaire. Ces associations mènent souvent des actions coup de poing qui incluent des intrusions dans les bâtiments, des vidéos diffamatoires et des dégradations.
Les associations visées, comme L214 ou Greenpeace, utilisent divers stratagèmes pour discréditer leurs cibles, allant jusqu’à présenter des images et vidéos biaisées pour influencer l’opinion publique. L’adoption de cet amendement permet concrètement d’appliquer des textes de loi existants tout en élargissant la liste des infractions pénales susceptibles d’entraîner des sanctions pour ces associations.
Quand la Chasse entre en Jeu : L’Amendement Casterman
La veille, le jeudi 24 octobre, un amendement similaire avait été proposé par le député Eddy Casterman. Cette fois, il concernait les chasseurs. Prévoyant des mesures identiques à celles de l’amendement Le Fur, l’amendement Casterman visait à supprimer les avantages fiscaux pour les associations prenant pour cible le monde de la chasse par des actions illégales telles que des intrusions, des actes de dégradation sur les territoires de chasse, et des violences envers les chasseurs et leurs animaux.
Curieusement, cet amendement n’a pas été adopté, soulevant des interrogations. Si les associations coupables d’agressions envers les agriculteurs doivent être sanctionnées, pourquoi le même traitement n’est-il pas réservé à celles qui attaquent les chasseurs ? Ce double standard soulève des questions légitimes sur la cohérence des politiques législatives.
Une Inégalité Criante ?
Il est perplexe de constater que les députés appliquent des mesures strictes pour certains secteurs, tout en épargnant d’autres. Le traitement inégal des agriculteurs et des chasseurs par les législateurs interpelle et nourrit le débat public. Certains y voient une forme de favoritisme, d’autres une simple omission. Cependant, la question demeure : pourquoi une telle différence de traitement pour des situations pourtant similaires ?
Les Répercussions à Venir
Avec l’adoption de l’amendement Le Fur, les associations radicales visant les agriculteurs pourraient voir leur financement réduit, ce qui limiterait leur capacité à mener des actions contestataires. À l’inverse, le rejet de l’amendement Casterman laisse un vide juridique pour les associations ciblant les chasseurs, une décision qui n’est pas sans conséquence pour le milieu cynégétique.
Il sera intéressant de suivre les évolutions législatives et de voir si d’autres initiatives similaires verront le jour pour rétablir un certain équilibre. Les acteurs du monde agricole et de la chasse attendent désormais des réponses et des actions concrètes pour garantir une égalité de traitement.
Pour conclure
L’adoption de l’amendement Le Fur et le rejet de l’amendement Casterman révèlent une approche disparate des législateurs face aux associations militant pour la cause animale. Tandis que les agriculteurs gagnent une protection légale supplémentaire, les chasseurs se retrouvent en suspens, dans l’attente de mesures équitables. Cette disparité soulève des questions sur l’équité des règles fiscales et juridiques en vigueur.
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