Pourquoi qui part chasser risque bien plus qu’une place

Pourquoi qui part chasser risque bien plus qu'une place

Comprendre l’expression « Qui va à la chasse perd sa place »

Un héritage linguistique de la chasse

La chasse, pratiquée depuis des millénaires, a laissé une empreinte indélébile sur notre culture et notre langage. De nombreux termes et expressions courantes trouvent leurs racines dans le monde cynégétique. Des expressions comme « prendre les devants », « être à l’affût » ou encore « être aux abois » nous viennent de cette tradition ancestrale. Il en est une, cependant, qui retient régulièrement notre attention : « Qui va à la chasse perd sa place ».

Origines et hypothèses sur l’expression

L’origine exacte de cette expression reste floue, mais plusieurs théories existent quant à sa provenance. Les différentes pistes explorées vont de la mythologie chrétienne à des jeux de cour, en passant par des anecdotes politiques. Voyons cela de plus près.

Une inspiration biblique ?

Première hypothèse : la chasse apparaît fréquemment dans les récits bibliques comme une métaphore pour des comportements humains. Par exemple, Ésaü, frère de Jacob dans l’Ancien Testament, était un chasseur. On pourrait imaginer que l’expression trouve son origine dans les récits où quitter son poste (de veille, de garde) pour aller chasser pourrait signifier perdre une sorte de droit ou de bénédiction. Cependant, aucune preuve concrète ne vient appuyer cette origine.

Un héritage du jeu de paume ?

Une autre hypothèse intéressante renvoie à un sport populaire parmi la noblesse française : le jeu de paume. Lors de cette activité, les joueurs qui quittaient leur poste sans raison valable pouvaient perdre leur place au profit d’autres. Cette explication reste plausible bien que le lien direct avec la chasse soit plus ténu.

Une anecdote politique suisse ?

Enfin, une anecdote politique datant de plusieurs siècles pourrait également expliquer cette expression. Il est dit qu’un politicien suisse, lors d’une réunion importante, aurait quitté son siège pour aller chasser, perdant ainsi une décision cruciale influant sur sa carrière. Ce récit, bien qu’anecdotique, pourrait avoir contribué à populariser l’expression.

Une expression aux multiples usages

Peu importe son origine exacte, « Qui va à la chasse perd sa place » a traversé les âges pour devenir une expression courante dans la langue française. Initialement utilisée pour rappeler qu’abandonner sa position peut avoir des conséquences, elle est souvent utilisée aujourd’hui de manière ludique, parfois avec une connotation légèrement moralisatrice : faites attention à ce que vous abandonnez, car quelqu’un pourrait en tirer profit.

Conserver une place de choix dans la langue française

Quel que soit son contexte, cette expression reste un symbole de la richesse de notre patrimoine linguistique. Elle témoigne de l’influence durable de la chasse sur notre culture et notre quotidien. En continuant d’utiliser ce genre d’expressions, nous perpétuons des traditions et rappelons l’importance de notre héritage culturel.

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Les Nouveaux Défis des Dates d’Ouverture de la Chasse en France

Les Nouveaux Défis des Dates d'Ouverture de la Chasse en France

Dates d’Ouverture de la Chasse : Y a-t-il une Logique Derrière les Décalages ?

La Tradition de l’Ouverture Générale en Question

Par le passé, le jour d’ouverture générale de la chasse était un véritable événement pour les passionnés. On comptait les jours, préparant soigneusement les équipements, et on réveillait le fusil et le gilet flambant neuf du placard. Mais les temps ont changé et le concept d’ouverture générale semble de moins en moins pertinent. En effet, dans de nombreux départements français, les dates d’ouverture pour le petit gibier sont de plus en plus décalées, au grand regret des chasseurs traditionnalistes.

Des Délais Qui Déconcertent

Dans certains départements, les périodes d’ouverture pour le faisan ou le lièvre commencent à la mi-octobre. Cette modification est considérablement en retard par rapport aux dates d’autrefois et prive les chasseurs de plusieurs semaines de chasse. La question se pose donc : qu’est-ce qui motive ces décalages ? Les conséquences impactent grandement l’expérience des chasseurs, qu’ils soient novices ou vétérans. Alors qu’ils peuvent encore chasser le grand gibier ou le pigeon, ces modifications du calendrier sont perçues par beaucoup comme une incitation à délaisser progressivement le petit gibier.

Conséquences sur le Terrain et pour les Chasseurs

Les vétérans de la chasse au petit gibier, qui ont connu des jours d’ouverture plus précoces, sont souvent démotivés. Imaginez un chasseur de longue date : la diminution de sa vigueur naturelle avec l’âge combinée à la réduction drastique des jours de chasse autorisés risque de l’encourager à abandonner son permis. Pour les jeunes chasseurs, impatients de faire courir leur chien de chasse fraîchement entraîné, ces délais sont tout aussi frustrants. Attendre le 15 octobre — ou même au-delà — pour chasser le faisan semble une éternité pour ceux qui ne pensent qu’à vivre leur passion.

Justifications Officielles et Réactions des Chasseurs

Les fédérations de chasse avancent plusieurs raisons pour ces décalages, la plus récurrente étant la protection des jeunes animaux durant les périodes de reproduction tardive. L’objectif est d’éviter de tirer des faisans jeunes ou des lièvres juvéniles. D’autres évoquent des conflits entre chasseurs de petit et grand gibier. Cependant, beaucoup considèrent ces arguments dépassés. En 2024, nous prenons encore des décisions basées sur des idées datant des années 1950. Qui plus est, la plupart des territoires de chasse sont soumis à des plans de gestion qui déterminent strictement les prélèvements. Selon les chasseurs, l’idée qu’ils ne sauraient pas distinguer un jeune animal d’un adulte est fortement dévalorisante.

Une Stratégie Contre-productive ?

Certains défenseurs de la chasse estiment que ces reports sont contre-productifs. En pratique, empêcher les chasseurs de répondre à leur passion ne protège pas significativement le gibier. Les chasseurs sont souvent les premiers à surveiller et à préserver leur territoire. Ils savent bien qu’un coq tiré le 20 septembre ne sera ni plus gros ni plus apte 15 jours plus tard. De plus, l’éthique de chasse n’étant pas l’apanage de tous, rallonger ou raccourcir les périodes de chasse n’empêchera pas les violations des règles par ceux qui sont peu scrupuleux.

Des Territoires Saturés et des Chasseurs Frustrés

Il existe des territoires où la population de faisans est abondante, à tel point que la capacité de charge du territoire est atteinte. Si les chasseurs ne peuvent pas prélever ces populations excédentaires, la gestion du gibier devient inefficace. L’idée que les chasseurs de petit gibier hésitent à utiliser leur droit de chasse, par peur de ne pas préserver assez d’animaux, n’a pas de sens pour beaucoup. Le vrai risque, c’est que les chasseurs, déjà peu nombreux, finissent par ranger définitivement leur fusil.

Une Caravane Qui Se Tire une Balle dans le Pied ?

Ces décisions de report sont prises lors des assemblées générales des fédérations de chasse, où les membres votent. Pourtant, dans un contexte où les chasseurs sont déjà confrontés à de nombreuses pressions — des associations anti-chasse aux réglementations de plus en plus strictes — certains se demandent pourquoi ajouter des contraintes supplémentaires. C’est comme si la chasse elle-même mettait des obstacles sur sa route. Avec des adversaires de taille comme des groupes anti-chasse et certaines mouvances politiques, nombreux sont ceux qui appellent à une approche plus pragmatique : permettre aux chasseurs de profiter pleinement de leur activité, sans ajout de contraintes inutiles.

En conclusion, face à ces décalages perçus comme arbitraires, les chasseurs expriment de plus en plus leur frustration. Ils demandent à pouvoir exercer leur passion dans des conditions équitables et adaptées aux réalités contemporaines. La survie de la chasse au petit gibier en dépend peut-être.

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Controverse à la SPA de Lorient : Interdiction d’Adoption pour les Chasseurs

Controverse à la SPA de Lorient : Interdiction d'Adoption pour les Chasseurs

Controverse à la SPA de Lorient : Les Chiens Sauvés des Chasseurs

La Relation Chasseur-Chien en Question

La connexion entre un chasseur et son chien est bien plus qu’une simple camaraderie de terrain. Cette relation est enracinée dans des décennies d’interactions et de loyauté mutuelle. Les chasseurs dépendent souvent de leurs compagnons canins non seulement à la maison, mais aussi dans les bois et les plaines. Mais cette symbiose est régulièrement remise en question par les opposants à la chasse, et la dernière en date à susciter des débats est la SPA de Lorient.

Un Sauvetage Inespéré : Des Chiots en Détresse

Début octobre, un coup de filet en Normandie a permis de libérer une vingtaine de chiots d’un élevage clandestin fonctionnant dans des conditions déplorables. Les petits animaux, majoritairement des épagneuls bretons et des croisés griffons, étaient mal nourris et n’avaient reçu aucun soin vétérinaire. La SPA de Lorient a récupéré ces chiens en état déplorable, assurant ainsi leur survie et leur avenir plus radieux.

Déception et Polémique

Alors que la plupart des amoureux des animaux se réjouissaient de ce sauvetage, la joie a rapidement été ternie par une décision controversée affichée sur le site de la SPA de Lorient. La mention suivante y apparaît clairement : « Attention : si vous êtes chasseur, inutile de vous présenter à l’adoption. Ces chiens doivent être des animaux de compagnie. (Nous y tenons !). »

Ce message a fait l’effet d’une bombe au sein de la communauté des chasseurs, qui y voient une forme évidente de discrimination. La critique qui en découle est double : d’une part, cette position suscite un sentiment d’injustice parmi les chasseurs, et d’autre part, elle prolonge inutilement l’attente des chiens pour trouver un foyer aimant.

La Réaction des Chasseurs

Les chasseurs voient cette interdiction comme une violation de leurs droits et une attaque directe contre leur communauté. « Imaginez un instant la réaction publique si une telle restriction était appliquée à une autre communauté ou à une autre catégorie de personnes ? » se demandent-ils. Pour eux, cette décision de la SPA de Lorient est perçue comme un affront personnel et une sous-estimation de leur capacité à offrir un bon foyer à des animaux en détresse.

Impact sur les Chiots

Pour les chiots nouvellement sauvés, cette décision pourrait signifier un temps d’attente prolongé en box, ce qui va à l’encontre du but initial de les sauver des conditions pitoyables. Les chiens de chasse comme les épagneuls bretons sont souvent mieux compris et plus heureux dans un environnement où leurs instincts peuvent s’épanouir. Même sans chasser, un chasseur offre un cadre de vie adapté et aimant que ces chiens méritent.

Conclusion : Idéologie ou Bien-être Animal ?

La question reste posée : la SPA de Lorient favorise-t-elle réellement le bien-être animal avec cette interdiction, ou s’agit-il d’une position purement idéologique ? Si l’on considère que l’objectif ultime est de placer les chiens dans des foyers aimants, cette interdiction pourrait bien être contre-productive.

Quoi qu’il en soit, cette décision a ouvert un débat sur la manière dont les organismes de protection animale définissent les critères d’adoption et sur la place des chasseurs dans ces processus.

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Mystérieux incendie nocturne détruit local de chasse en Haute-Saône

Mystérieux incendie nocturne détruit local de chasse en Haute-Saône

Un local de chasse détruit par un incendie en Haute-Saône : l’énigme d’un possible acte criminel

Des flammes ravageuses en pleine nuit

Dans la paisible commune de Marnay en Haute-Saône, une tragédie a frappé la communauté des chasseurs. Dans la nuit de vendredi à samedi, un incendie dévastateur a totalement réduit en cendres un local de chasse local. Les équipements de protection incendie ont été rapidement alertés aux environs de 2 heures du matin, mais à leur arrivée, l’édifice était déjà profondément touché par les flammes.

Bien que les pompiers aient fait preuve d’une diligence remarquable, atteignant le site une demi-heure après le signalement, l’ampleur de l’incident a rendu vaine toute tentative de sauver le bâtiment. Leur intervention a cependant permis de contenir le feu, empêchant une propagation désastreuse aux zones environnantes.

Un lieu de convivialité perdu

Ce local n’était pas seulement un simple abri pour les chasseurs de Marnay. Il s’agissait d’un véritable sanctuaire de camaraderie et de traditions partagées. Il réunissait régulièrement une quarantaine de chasseurs provenant de Marnay et de la commune voisine de Cult. C’était un espace où étaient échangés des récits de chasse mémorables, où on se régalait de plats préparés ensemble, et où les discussions, parfois passionnées, tissaient le lien social de cette communauté soudée.

Les premières pistes de l’enquête

Les autorités locales, rapidement descendues sur les lieux, ont écarté l’hypothèse d’un accident. L’absence de raccordement électrique dans le bâtiment et son équipement minimal laissent peu de place aux doutes pour les enquêteurs. Les premières observations des équipes scientifiques conduisent à penser que la piste criminelle est la plus probable.

Ce n’est pas la première fois que des locaux de chasse sont pris pour cible. En effet, une série d’incidents similaires a été rapportée à travers la France, suscitant une préoccupante montée de tensions dans le milieu des chasseurs.

Reconstruction et espoir

Malgré la perte significative, les chasseurs de Marnay ne comptent pas se laisser abattre. Déterminés à reconstruire leur point de rassemblement, ils mettent tout en œuvre pour rétablir cet espace si précieux à leurs yeux. Leur détermination témoigne de la résilience et de l’esprit communautaire qui règnent parmi les passionnés de la chasse.

Un appel à la vigilance

Face à la recrudescence de ce type d’actes malveillants, il est crucial de prôner la vigilance et la solidarité au sein de la communauté des chasseurs. Des mesures de sécurité accrues et une surveillance renforcée pourraient dissuader d’éventuels auteurs d’incendies criminels et protéger des lieux souvent essentiels à la vie communautaire.

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Les chasseurs Creusois face au défi de l’inscription au Système d’Informations sur les Armes

Les chasseurs Creusois face au défi de l'inscription au Système d'Informations sur les Armes

L’inscription au SIA : Un défi pour les chasseurs Creusois

Plus de 6000 chasseurs Creusois encore non inscrits au Système d’Informations sur les Armes

Le temps presse pour les chasseurs de France en général, et ceux de la Creuse en particulier. En effet, l’échéance pour l’inscription obligatoire au Système d’Informations sur les Armes (SIA) approche à grands pas. Avec moins de deux mois restants avant la date butoir du 31 décembre, la situation devient critique. À ce jour, plus de 6000 chasseurs Creusois n’ont pas encore complété leur enregistrement, ce qui risque de les placer dans une situation délicate.

Un lancement difficile pour le SIA

Depuis son lancement, le SIA a rencontré plusieurs obstacles. Initialement, les nombreuses extensions de la date limite d’inscription ont brouillé les messages. Les premiers utilisateurs se sont heurtés à des problèmes de connexion, des bugs techniques et une interface peu intuitive. De plus, certaines résistances internes, notamment parmi les dirigeants de la Fédération des chasseurs, ont contribué à ralentir le processus.

Ces éléments combinés ont rendu compliquée la mise en conformité rapide des chasseurs avec cette nouvelle législation. Il est important de noter que cette démarche revêt une importance capitale, car sans inscription, les chasseurs se retrouvent dans l’incapacité d’acheter, de vendre ou même d’entretenir leurs armes chez un armurier. En cas de contrôle par des agents de l’OFB, les contrevenants risquent la saisie de leurs armes non déclarées.

Des mesures pour venir en aide aux chasseurs

Pour pallier ces difficultés, la Fédération des chasseurs de la Creuse (FDC) a décidé de prendre les choses en main. Consciente du retard accumulé par ses membres, la FDC a mis en place un service d’assistance dédié à l’inscription au SIA. Deux permanences seront tenues dans les locaux de la Fédération les 10 et 17 octobre après-midi. Ces sessions visent à aider les chasseurs à compléter leur enregistrement en ligne.

Les documents nécessaires pour l’inscription

Pour faciliter la démarche, les chasseurs devront se munir de plusieurs pièces administratives : leur permis de chasser validé, une pièce d’identité et un justificatif de domicile. La procédure, entièrement gratuite, permettra aux chasseurs d’accéder à un « râtelier en ligne » où ils pourront gérer et mettre à jour les informations concernant leurs armes.

Pourquoi cette inscription est essentielle

Le retard dans l’inscription au SIA ne doit pas être pris à la légère. En plus des sanctions administratives, l’absence d’enregistrement rend les transactions d’armes impossibles et complique leur entretien. Cette inscription est donc un impératif pour toute personne possédant ou souhaitant acquérir une arme à feu à des fins de chasse.

Un appel à l’action pour les chasseurs Creusois

Avec la date limite qui approche, la Fédération des chasseurs de la Creuse appelle tous ses membres à profiter des permanences proposées pour se mettre en conformité. C’est une occasion incontournable pour éviter des complications futures et continuer à pratiquer la chasse en toute légalité.

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Les Femmes Révolutionnent la Chasse

Les Femmes Révolutionnent la Chasse

La Chasse : Pas seulement pour les Hommes

Les chasseresses prennent le relais

Depuis des temps immémoriaux, la chasse a été souvent perçue comme une activité purement masculine. Cependant, il est grand temps de déconstruire ce stéréotype. Les femmes, ou « chasseresses », sont de plus en plus nombreuses à fouler les terrains de chasse et à y laisser leur empreinte. Elles apportent une dynamique nouvelle et démontrent que la passion de la chasse est universelle, transcendant les notions de genre.

Une évolution en phase avec la société

L’évolution de la chasse féminine suit celle de la société. Autrefois rares dans les champs, les femmes ont maintenant cassé les codes et s’engagent activement. Cette évolution est salutaire et témoigne de la maturation de notre société dans son ensemble. Alexia, récemment distinguée par la Fédération des chasseurs des Pyrénées-Atlantiques, incarne parfaitement ce changement en étant la plus jeune Présidente d’ACCA du département. Son engagement et celui de ses pairs montrent que la chasse n’est plus un bastion masculin.

Les femmes sur le devant de la scène numérique

Les réseaux sociaux sont devenus des outils puissants pour combattre les clichés. Les chasseresses y sont particulièrement actives, notamment sur des plateformes comme TikTok. Elles y partagent les différentes facettes de leurs vies. En journée, elles peuvent être agricultrices, infirmières, ou commerçantes, et le lendemain, en tenue de chasse, prêtes à partir sur le terrain. Cette visibilité aide à briser les stéréotypes associés à la chasse et montre au grand public que cette activité est pratiquée par des personnes ordinaires, hommes et femmes confondus.

Les femmes comme avenir de la chasse

Willy Schraen avait prédit que les femmes représenteraient l’avenir de la chasse, une vision qui s’avère de plus en plus juste. Les chasseresses ne cessent d’enrichir ce domaine de leur diversité et de leur passion. Leur présence croissante apporte une dimension supplémentaire et enrichit la culture de la chasse. Elles démontrent quotidiennement que cette activité est bien plus qu’une simple tradition; elle est une passion partagée qui peut unir au-delà des genres.

Un avenir prometteur

Nous pouvons être fiers de nos chasseresses, qui montrent que la chasse n’est pas l’apanage de quelques-uns, mais bien une passion universelle. Leur implication active dans les associations, leur présence sur le terrain, et leur impact sur les réseaux sociaux redéfinissent les contours de cette activité. Espérons que leur nombre continue de croître, pour le bénéfice de la communauté tout entière.

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Chasse Permanente aux Sangliers dans le Gers Un Nouvel Espoir pour les Agriculteurs

Chasse Permanente aux Sangliers dans le Gers Un Nouvel Espoir pour les Agriculteurs

Vers une Ouverture Permanente de la Chasse aux Sangliers dans le Gers ?

Un Fléau Pour les Agriculteurs

Les sangliers sont connus pour être une véritable nuisance, notamment pour les agriculteurs dont les récoltes peuvent être ravagées en un rien de temps. Leur passage laisse des champs dévastés, compromettant les efforts et les revenus de nombreux travailleurs de la terre. Pour remédier à ce problème, de nouvelles mesures drastiques pourraient voir le jour dans le département du Gers.

Des Négociations Tripartites pour des Solutions Durables

Face à l’ampleur des dégâts causés par les sangliers, un dialogue entre trois parties prenantes – les chasseurs, les agriculteurs et les autorités gouvernementales – a été instauré. Lors de ces discussions, plusieurs solutions ont été envisagées pour réduire les dégâts de ces animaux sauvages de manière significative.

La Chasse au Sanglier Toute l’Année

Une des mesures phares en cours de discussion est la possibilité de permettre la chasse aux sangliers sans interruption tout au long de l’année. Cette initiative pourrait passer par l’attribution d’autorisations spéciales données par la préfecture du Gers, permettant ainsi aux chasseurs de poursuivre les battues en dehors de la saison de chasse habituelle.

Un Cadre Réglementaire Renforcé

Ces autorisations spéciales pour chasser nécessiteront des démarches administratives précises. Les chasseurs devront solliciter la Direction Départementale des Territoires (DDT) et la Fédération Départementale des Chasseurs pour obtenir le précieux sésame. Les modalités de ces demandes vont être officialisées dans les semaines à venir, exigeant un suivi rigoureux des procédures.

Les agents de l’Office Français de la Biodiversité auront la charge de s’assurer que toutes les battues soient dûment autorisées, garantissant ainsi un encadrement strict et une gestion optimisée des populations de sangliers.

L’Extension des Missions des Lieutenants de Louveterie

En parallèle, le département prévoit d’augmenter le nombre de lieutenants de louveterie pour une couverture plus efficace du territoire. Ces agents spécialisés verront leur champ d’action étendu, leur mission étant de coordonner un maximum d’opérations de régulation des populations de sangliers.

La campagne de recrutement pour ces nouveaux lieutenants est déjà en cours, visant à mieux répondre aux besoins de chaque circonscription. Cette augmentation du nombre de lieutenants devrait permettre une véritable synergie entre les opérations de chasse et les actions de gestion de la faune sauvage.

Un Objectif Clair: Réduire les Dégâts des Sangliers

L’objectif affiché de cette offensive est clair : réduire les dégâts causés par les sangliers de 30% dans les plus brefs délais. Selon les autorités, la combinaison de battues autorisées toute l’année et l’augmentation du nombre de lieutenants de louveterie permettront de contrôler plus efficacement les populations de ces animaux, limitant ainsi les pertes pour les agriculteurs.

Conclusion

Les modifications envisagées par la préfecture du Gers pourraient bien représenter un tournant majeur dans la gestion des populations de sangliers. La chasse toute l’année, associée à un encadrement renforcé et un nombre accru de lieutenants de louveterie, pourrait permettre d’atteindre les objectifs fixés rapidement. Pour les agriculteurs du département, ces mesures sont porteuses d’espoir et laissent entrevoir une réduction significative des pertes occasionnées par ces nuisibles.

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Les chasseurs de Charente unis contre le cancer

Les chasseurs de Charente unis contre le cancer

« Chassons le cancer » : Une Initiative Solidaire qui Réunit les Chasseurs de Charente

Les Chasseurs au Service de la Communauté à Travers une Cause Solidaire

Les chasseurs ne se contentent pas seulement de réguler les populations animales. Leur engagement pour la communauté s’étend bien au-delà de leurs activités cynégétiques. À travers diverses initiatives associatives, ils s’impliquent dans la vie de leurs villes et villages, et cette fois-ci, ils ont mis leur énergie au service d’une cause noble et solidaire : la lutte contre le cancer.

Un Événement Phare : Octobre Rose

Au mois d’octobre, dans le cadre d’Octobre Rose, une initiative reconnue pour la sensibilisation au dépistage du cancer du sein, les chasseurs de Charente ont su allier passion pour la nature et soutien aux personnes touchées par le cancer. Ils ont ainsi organisé une randonnée distinctive intitulée « Chassons le cancer ».

Une Randonnée en Pleine Nature

Cette randonnée, ouverte à tous, a offert aux participants la possibilité de profiter de la beauté des paysages naturels de la Charente, tout en marchant pour une cause des plus sérieuses. Les chasseurs, qui connaissent leur environnement comme leur poche, ont tracé des parcours adaptés à tous les niveaux, permettant ainsi à un large public de s’impliquer.

Des Animations et un Festin Culinaire

Pour rendre cette journée encore plus mémorable, les organisateurs avaient prévu toute une série d’animations. Jeux pour enfants, concours de tir à l’arc, et démonstrations de techniques de chasse ont rythmé cette journée. De plus, un repas convivial a été organisé pour tous les participants. Ce festin a mis à l’honneur une belle pièce de gibier, préparée avec soin par les chasseurs, véritables maîtres en ce domaine.

Un Soutien Concret aux Malades

L’esprit de solidarité a atteint son paroxysme lorsque tous les bénéfices de cet événement ont été dévoilés : l’intégralité des fonds récoltés a été reversée à l’association des Amis de Claire. Cette association, connue pour ses actions en faveur de la lutte contre les cancers pédiatriques, a pu compter sur le soutien indéfectible des chasseurs de Charente.

Conclusion : Une Initiative à Saluer et à Reproduire

L’événement « Chassons le cancer » est la preuve éclatante que les chasseurs peuvent jouer un rôle important au sein de la communauté, bien au-delà de leurs activités de régulation des populations animales. Leur capacité à mobiliser, organiser et animer des événements de grande envergure démontre leur dévouement et leur esprit de solidarité. Gageons que cette initiative inspirera d’autres actions similaires dans les années à venir.

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Chasse aux sangliers à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle

Chasse aux sangliers à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle

La Chasse au Sanglier Envahit l’Aéroport de Paris-Charles de Gaulle

Une Saison de Chasse Pas Comme les Autres

La saison de chasse est bien lancée en France, et les chasseurs se réjouissent de retrouver les bois et les plaines. Cependant, tous ne se rencontrent pas uniquement dans des paysages bucoliques. Les sangliers, de plus en plus audacieux, se retrouvent désormais dans des endroits surprenants, et l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle ne fait pas exception. Là où les avions décollent et atterrissent, une menace inattendue grandit.

Des Sangliers au milieu des Pistes

Depuis le 18 septembre, un arrêté de la Préfecture de Police a autorisé une action vraiment unique : la chasse aux sangliers sur une partie du terrain de l’aéroport, administrée par le groupe ADP. Ces animaux rusés ont découvert un lieu de refuge parmi les bruits assourdissants des moteurs d’avion. Et pour les responsables de l’aéroport, ces nouvelles résidences porcines posent un problème sérieux. La présence de sangliers peut provoquer des accidents aussi bien avec les avions qu’avec les nombreux véhicules circulant sur les pistes et autour.

Un Remède Inhabituel Pour une Situation Délicate

Pour chasser ces impertinents quadrupèdes, les solutions ne manquent pas d’ingéniosité. Le piégeage et le repérage par drones ont été testés, mais les résultats se sont révélés peu concluants. Afin de préserver la sécurité des vols et du personnel, il a fallu se tourner vers une méthode plus traditionnelle : la chasse. Une chasse encadrée et hautement réglementée s’est avérée être la seule solution viable.

Une Chasse Sous Haute Surveillance

L’idée de chasser sur un aéroport peut sembler surréaliste, mais la pratique est entourée de nombreuses précautions. La zone spécifique, baptisée « La renardière », est située au sud de l’aéroport. Cette zone sera accessible aux chasseurs du 18 septembre au 19 octobre inclus. Les modalités de chasse incluent aussi bien l’affût que l’approche ou la battue, mais un contrôle rigoureux est mis en œuvre.

Un Processus Minutieux

Pas question de prendre sa carabine et de partir à la chasse au petit matin sans formalités. Voici comment la procédure est strictement encadrée :

  • Les chasseurs doivent fournir une copie de leur permis de chasse, laquelle est transmise au préfet de police.
  • L’accès à la zone concernée est officiellement fermé durant les opérations de chasse.
  • Les services opérationnels et de navigation aérienne sont informés 24 heures à l’avance.
  • Un compte rendu détaillant le nombre de sangliers abattus doit être rédigé après chaque intervention.

Les sangliers tués sont ensuite confiés aux services spécialisés d’ADP qui décident de leur sort, soit en les envoyant à l’équarrissage, soit en optant pour une solution alternative et légale.

Une Réponse à une Menace Bien Réelle

Bien que cela puisse paraître insolite, cette mesure est une réponse nécessaire à une menace bien réelle. Les sangliers ne sont pas seulement une nuisance ; leur présence sur un aéroport international a des implications graves pour la sécurité. C’est pourquoi cette action concertée entre les chasseurs et les autorités aéroportuaires doit être aussi rigoureuse et contrôlée.

La chasse sur l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle soulève peut-être des sourcils, mais c’est une mesure indispensable pour assurer la sécurité de milliers de passagers et du personnel aéroportuaire.

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Restrictions en Forêt de l’Oise pour la Sécurité lors des Chasses à Courre

Restrictions en Forêt de l'Oise pour la Sécurité lors des Chasses à Courre

Accès à la Forêt de l’Oise Interdit : La Préfecture Prend des Mesures Contre les Anti-Chasse

Les actions de sabotage des animalistes compromettent la sécurité en forêt

Depuis plusieurs années, le collectif AVA (Abolissons la Vènerie Aujourd’hui) mène des actions en forêt pour entraver les journées de chasse à courre dans les forêts de Compiègne, d’Ourscamp et de Laigue. Face à la dangerosité de ces interventions, la préfecture de l’Oise a pris une décision drastique : restreindre l’accès à plusieurs secteurs forestiers, affectant ainsi tous les amoureux de la nature.

Des mesures de sécurité indispensables

Le problème ne date pas d’hier. L’année dernière, la préfecture avait déjà restreint l’accès à certaines parcelles durant les jours de chasse à courre. Mais ce ne sont pas les chasseurs qui sont visés par ces restrictions, bien au contraire. Les actions des militants animalistes, qui se traduisent souvent par des actes de sabotage, mettent en danger non seulement les chasseurs mais également les autres utilisateurs des forêts. Le collectif AVA est connu pour semer la pagaille : courir après les chiens de chasse, s’interposer entre les chasseurs et leur gibier, répandre des substances odorantes pour désorienter les chiens, et jouer de la trompe en pleine forêt.

Des risques accrus pour tous

Ces actions ne se limitent pas à des désagréments mineurs. Il a été signalé que dans certains cas, des chiens étaient enlevés pour être relâchés à plusieurs kilomètres de là, ou que des conducteurs mettaient délibérément en danger les meutes de chiens en accélérant à leur approche. Ces situations sont dangereuses et créent une véritable menace pour la sécurité. De plus, les sabotages empêchent les chasseurs de diriger correctement les animaux, ce qui peut les pousser à s’aventurer vers des zones urbaines, augmentant ainsi les risques d’accidents.

Tensions et menaces de violence

Les militants ne se contentent pas de saboter les actions de chasse. Ils vont parfois jusqu’à menacer, voire insulter les chasseurs, créant une atmosphère extrêmement tendue qui nécessite souvent l’intervention des forces de l’ordre. Des chasseurs et des membres de la Fédération de chasse ont même reçu des menaces de mort. Face à cette escalade de violence, la préfecture a reconduit l’arrêté interdisant l’accès à certaines parties de la forêt le mercredi et le samedi, du 15 septembre 2024 au 31 mars 2025.

Une interdiction qui pénalise tout le monde

Cette mesure, bien que nécessaire pour calmer les ardeurs des militants radicaux, a des conséquences pour tous les usagers de la forêt. Les chasseurs, d’ordinaire enclins à partager leur territoire avec les promeneurs, vététistes et autres amateurs de nature, se voient contraints de faire face à des restrictions visant à garantir leur sécurité et celle des animaux. Les amateurs de plein air devront également se plier à ces restrictions, conséquence directe des agissements des anti-chasse.

Application des mesures et surveillance accrue

Pour faire respecter cet arrêté, déjà partiellement ignoré la saison précédente, la préfecture prévoit de mobiliser des forces de police supplémentaires. Les actions perturbatrices des militants radicalisés ne s’arrêtent pas malgré les règles de sécurité, obligeant les autorités à renforcer la surveillance et l’application des mesures.

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