Partenariat entre chasseurs et Muséum pour le suivi des oiseaux

Partenariat entre chasseurs et Muséum pour le suivi des oiseaux

Collaboration entre la Fédération des Chasseurs et le Muséum d’Histoire naturelle

Un nouveau partenariat a été établi entre la Fédération Nationale des Chasseurs et le Muséum national d’Histoire naturelle afin d’étudier les oiseaux chassables. Ce rapprochement, motivé par les compétences des chasseurs dans le suivi des populations sauvages, a pour objectif d’améliorer la santé et les dynamiques des espèces aviaires, notamment celles des migrateurs.

Un suivi indispensable des espèces

De nos jours, surveiller les populations animales est une nécessité quasi inévitable pour garantir la santé de diverses espèces. Cette vigilance est particulièrement cruciale pour les oiseaux migrateurs, mais s’étend également à des espèces sédentaires. Grâce à cette approche, il devient possible de comprendre leurs habitudes, de suivre leurs déplacements et de déterminer les habitats propices à leur survie et à leur reproduction.

Un partenariat prometteur

La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a récemment officialisé un partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle. Cet accord, signé dans le cadre du projet AVIMARK, est financé par l’Écocontribution et soutenu par l’Office Français de la Biodiversité. Les chasseurs, et notamment les techniciens des fédérations, sont déjà activement impliqués dans le baguage d’oiseaux, des bécasses aux alouettes des champs. Il n’est donc pas surprenant que cette collaboration prenne forme.

Valoriser les compétences des acteurs de terrain

Les techniciens et bagueurs participant à ce partenariat possèdent des compétences précieuses pour le suivi de nombreuses espèces, telles que la caille des blés. L’objectif principal de cette initiative est de renforcer les compétences des acteurs sur le terrain, tout en valorisant le savoir-faire du réseau cynégétique. En rendant l’information plus fluide et accessible, ce partenariat vise à maximiser l’efficacité des efforts de conservation.

Un retour sur le terrain précieux

Le Muséum d’Histoire naturelle bénéficie également de l’engagement des chasseurs qui, en étant présents sur le terrain, peuvent fournir des retours fiables et réguliers concernant les oiseaux bagués. Qu’ils soient prélevés, capturés ou retrouvés morts, les chasseurs jouent un rôle clé dans la collecte de données. Ce partage d’informations est essentiel pour permettre aux scientifiques européens de surveiller efficacement les populations d’oiseaux chassables et de mieux comprendre leurs dynamiques.

La rime des oiseaux n’est pas seulement musicalité, elle est aussi science, et ce partenariat est une belle mélodie pour la biodiversité. Pour suivre l’évolution de cette collaboration et d’autres actualités cynégétiques, n’hésitez pas à visiter notre site.

Abandonner ses armes en gendarmerie après le SIA

Abandonner ses armes en gendarmerie après le SIA

Possibilité d’abandonner ses armes en gendarmerie après le SIA

Depuis le 1er janvier dernier, la mise en place du Système d’Information sur les Armes (SIA) a modifié les règles de détention d’armes en France. Alors que les chasseurs et les tireurs réguliers se sont plutôt bien adaptés aux nouvelles exigences, de nombreux propriétaires d’armes héritées ou trouvées se retrouvent dans une situation délicate. Que faire si l’on ne pratique pas d’activité liée à une arme à feu ? Les déclarations sont désormais une obligation incontournable.

Le SIA : Un impératif à ne pas négliger

Les détenteurs d’armes, qu’ils soient chasseurs, tireurs sportifs ou collectionneurs, ont été prévenus de l’arrivée du SIA. Ce système demande une inscription des armes à feu soumises à déclaration sur un site gouvernemental. La date butoir pour cela étant déjà passée, il est essentiel de préciser que même les armes héritées doivent être déclarées. Cette mesure vise à permettre aux autorités de suivre les mouvements des armes sur le sol français. Ignorer cette obligation peut entraîner de graves conséquences : plus question d’utiliser une arme sans risquer un contrôle, ni de l’emmener chez un armurier. Une arme non déclarée est souvent synonyme de refus d’intervention de la part des professionnels.

Un abandon d’armes toujours possible

Heureusement, les gendarmes maintiennent la possibilité d’abandonner une arme non déclarée. Bien que les abandons aient dû être réalisés avant la mise en service du SIA, il est encore possible de transmettre ces armes aux gendarmeries à travers la France. Cela est particulièrement vrai pour les détenteurs qui, pour des raisons variées (manque d’information, absence d’intérêt pour les armes, etc.), n’ont pas mis à jour leur situation. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a aucune crainte de poursuites pour détention illégale lorsque l’on se présente pour abandonner une arme.

Comment procéder à l’abandon ?

Il est important de noter que même les personnes ayant des difficultés de mobilité peuvent solliciter les gendarmes pour organiser un enlèvement d’arme à domicile sur rendez-vous. Ainsi, les citoyens peuvent se débarrasser d’armes à feu, d’armes blanches et de petites munitions sans souci, à l’exception des engins de guerre, qui nécessitent une procédure spécifique. En gros, si vous avez quelque chose qui ressemble à un Tank ou à une grenade, il serait peut-être sage de contacter directement les autorités !

Pour conclure, si vous avez des armes dont vous ne savez que faire, sachez qu’abandonner peut être une option viable. N’attendez pas, faites le bon choix et agissez en toute légalité.

Pour plus d’informations sur la chasse et les législations en matière d’armes, rendez-vous sur Caninstore.

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Intelligence artificielle et perception de la chasse

Intelligence artificielle et perception de la chasse

Comment l’intelligence artificielle perçoit la chasse : un regard insolite

L’intelligence artificielle (IA) ne se contente pas d’assister les chasseurs, elle tente aussi de comprendre ce qu’est la chasse. En interrogeant une IA gratuite, nous avons récolté des illustrations surprenantes de différentes pratiques cynégétiques. Découvrons ensemble comment la technologie aborde des modes de chasse qui, pour nous, sont bien ancrés dans la réalité.

La chasse en battue aux sangliers

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la chasse aux sangliers en battue ne manque pas d’écho dans les médias. Cependant, l’IA semble interpréter cette pratique comme étant plutôt chaotique. Qui a dit que la chasse devait être organisée ?

Le gibier d’eau au gabion

La chasse du gibier d’eau utilise des gabions, mais l’IA a donné une image intrigante et peu conventionnelle de cette méthode. Les experts du bâtiment pourraient en rire, car cette représentation ne manque pas d’imagination.

La chasse à courre

Dans la chasse à courre, ce sont souvent les chiens qui mènent la danse, et l’IA l’a bien saisi. Cependant, le renard qu’elle a illustré a une queue assez comique et semble davantage joueur qu’en fuite. Peut-être qu’il est là pour suivre les chiens plutôt que de les fuir ?

La chasse à l’arc

Considérée comme une pratique mystérieuse, la chasse à l’arc est interprétée par l’IA de manière presque très mystique. Pourquoi ? Peut-être que cette technologie associe cette méthode à un côté plus secret, au point d’en imaginer trop.

La chasse au vol

Chasser avec des rapaces est un art méconnu et l’IA semble s’y être légèrement embrouillée. Dans sa vision, un chasseur tire sur des oiseaux aux allures étranges. Un vrai mystère pour le grand public et même l’intelligence artificielle !

La chasse à l’affût

La chasse à l’affût est un mode de chasse solitaire qui permet de réguler plusieurs espèces. Toutefois, l’IA l’associe visiblement à la chasse à l’arc, nous laissant sur notre faim quant à la véritable représentation de cette pratique.

En fin de compte, l’intelligence artificielle, bien qu’impressionnante, montre qu’elle a encore beaucoup à apprendre sur les subtilités de la chasse. Qui sait, peut-être que dans le futur, elle nous surprendra avec des représentations plus fidèles et moins fantasques !

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Sabotage de chasse à courre cinq anti-chasse devant la Cour d’Appel de Versailles

Sabotage de chasse à courre cinq anti-chasse devant la Cour d'Appel de Versailles

Sabotage de chasse à courre : cinq anti-chasse devant la Cour d’Appel de Versailles

Dans certaines forêts de France, les militants anti-chasse adoptent diverses tactiques pour empêcher la chasse, mettant en danger les participants et les chiens. Cinq d’entre eux ont comparu devant la Cour d’Appel de Versailles le 18 novembre pour des faits remontant à 2021. Apparemment, la justice française prend son temps pour traiter les dossiers liés à la chasse.

Ils étaient opposés à la Ficif (Fédération Interdépartementale des chasseurs d’Île-de-France) et l’Équipage des chasseurs de Bonnelles, qui chassaient un cerf à courre en forêt de Rambouillet. Les militants du PACCT (Pour l’Abolition des Chasses à Courre et Traditionnelles) et d’AVA ont tenté de perturber gravement la chasse avec des sprays et des cris pour détourner la meute, et deux militantes ont même bloqué les chasseurs.

Bien que relaxés lors des audiences précédentes, les chasseurs ont choisi de poursuivre l’affaire. Devant le tribunal, les cinq militants ont prétexté que les sprays étaient pour éviter les tiques, ajoutant qu’une brume à base de Tea Tree était utilisée. Irritée, la présidente du tribunal s’est exclamée : « Pourquoi avez-vous tous un problème avec le mot militant ? Ce n’est pas un gros mot ! ».

Les militants se sont défendus, affirmant qu’ils étaient documentalistes venus pour capturer des images et du contexte. Cependant, leurs actions, comme bloquer les chasseurs, étaient bien loin d’une simple documentation. Plusieurs vidéos ont d’ailleurs montré ces scènes. L’avocat général a requis une dispense de peine pour eux, mais la décision finale sera rendue le 3 février 2025.

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Chasseurs dans l’Oise Dévoilent Réseau de Stupéfiants

Chasseurs dans l'Oise Dévoilent Réseau de Stupéfiants

Un Réseau de Stupéfiants démantelé grâce à des Chasseurs dans l’Oise

Une collision fortuite sur fond d’activités illégales

Le sud de l’Oise a été témoin d’une intervention inattendue des forces de l’ordre grâce à l’observation et à la vigilance d’un groupe de chasseurs. Dimanche 17 novembre, près de la commune de Mortefontaine-en-Thelle, un accident de la route a révélé bien plus qu’un simple incident routier.

Une scène inhabituelle dans un champ

Tout a commencé lorsqu’une conductrice de 32 ans a perdu le contrôle de son véhicule, le projetant dans un champ. Alors que son véhicule reposait sur le toit, elle a rapidement attiré l’attention non seulement par l’accident, mais par son comportement suspect. Les chasseurs, présents dans le secteur, se sont approchés de la scène, initialement dans l’intention d’apporter aide et assistance.

Un geste suspect qui ne passe pas inaperçu

Les chasseurs ont observé la conductrice sortir précipitamment de la voiture, récupérer un sac caché dans le coffre, puis courir vers un bois voisin où elle a dissimulé le contenu. Intrigués par cette manœuvre peu ordinaire, ils ont retenu l’information, prêts à la communiquer aux autorités.

L’intervention des gendarmes

Lorsque les gendarmes sont arrivés sur les lieux pour sécuriser et comprendre les circonstances de l’accident, ils ont été informés par les chasseurs de l’étrange comportement de la conductrice. Grâce aux indications exactes fournies, les forces de l’ordre ont pu localiser et récupérer le sac dissimulé dans les bois.

Une découverte compromettante

À l’intérieur du sac, les gendarmes ont découvert plus de 500 grammes d’herbe et de résine de cannabis ainsi qu’une somme d’environ 400 euros en petites coupures. Confrontée à ces découvertes, la conductrice a avoué son rôle dans un réseau de livraison de produits stupéfiants.

Des aveux et une condamnation

La jeune femme, originaire des Yvelines, a déclaré qu’elle participait à ce trafic pour subvenir à ses besoins financiers, notamment pour payer son loyer. Ses aveux ont conduit à une condamnation d’un an de prison, dont huit mois avec sursis, pour son implication dans ce réseau de drogue.

Les chasseurs, héros inattendus

Dans cette affaire, les chasseurs ont joué un rôle déterminant, allant au-delà de leur passion pour contribuer à la sécurité publique. Leur vigilance a permis de mettre fin aux activités illégales d’un réseau de trafic de stupéfiants et rappelle que chaque citoyen, en observant son environnement et en signalant des comportements suspects, peut jouer un rôle crucial dans la lutte contre la criminalité.

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Chasseurs français engagés : 59 tonnes de douilles recyclées en 2024

Chasseurs français engagés : 59 tonnes de douilles recyclées en 2024

Les chasseurs français recyclent 59 tonnes de douilles en 2024

Une opération écoresponsable remarquable

En 2024, les chasseurs français ont montré leur détermination à réduire l’impact environnemental des activités de chasse et de tir sportif. En collaboration avec une entreprise spécialisée dans le recyclage, ils ont réussi à recycler près de 60 tonnes de douilles et de bourres, prouvant ainsi leur engagement envers la préservation de la nature.

La pollution des douilles : un défi environnemental

Les douilles vides laissées par les cartouches de chasse ont longtemps été un sujet de controverse. Les détracteurs de la chasse, notamment les écologistes, ont souvent dénoncé les chasseurs pour leur prétendue négligence en matière de gestion des déchets. Bien que certains chasseurs peu scrupuleux aient pu abandonner des douilles dans la nature, la plupart sont consciencieux et ramènent leurs déchets.

Faire face à la réalité des déchets de chasse

Malgré la vigilance des chasseurs, la grande quantité de cartouches utilisées chaque année par les adeptes de la chasse et du tir sportif soulève une question cruciale : comment gérer efficacement ces déchets pour minimiser l’impact environnemental ? Trouver une chaîne de recyclage appropriée s’est avéré essentiel pour répondre à ce défi.

Un partenariat à succès pour un avenir plus vert

Pour répondre à cette problématique, des partenariats ont été formés entre les fédérations de chasseurs et des sociétés spécialisées comme Ecosia. Ces collaborations ont permis de mettre en place des points de collecte pour les douilles et les bourres dans les sièges des fédérations et dans les stands de tir. En 2024, ce sont pas moins de 59 tonnes de ces déchets qui ont été récupérées et recyclées.

Le processus de recyclage

Une fois récoltées, les douilles et les bourres sont conditionnées dans de grands sacs appelés « big bags » et ensuite prises en charge par l’entreprise de recyclage. Le processus de recyclage comprend une phase de broyage qui permet de séparer le métal du plastique. Ces matériaux, une fois triés, sont réutilisés pour la fabrication de nouveaux produits, contribuant ainsi à une économie circulaire et à une réduction des déchets.

Conclusion

Avec cette initiative, les chasseurs français montrent leur volonté de participer activement à la protection de l’environnement. Par leurs actions, ils renversent les stéréotypes négatifs associés à leur activité et participent à une gestion plus responsable des déchets. Ce succès est un exemple à suivre pour d’autres secteurs, démontrant que l’engagement écologique est compatible avec des pratiques traditionnelles comme la chasse.

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Sauvetage d’une chienne de chasse coincée sous terre dans le Gard

Sauvetage d'une chienne de chasse coincée sous terre dans le Gard

Une chienne de chasse sauvée après avoir passé 7 jours sous terre dans le Gard

Coincée dans une cavité rocheuse lors d’une chasse

Lors d’une journée de chasse près du Vigan, dans le Gard, une chienne téméraire nommée Lili s’est retrouvée coincée sous terre après avoir poursuivi un renard dans une cavité rocheuse. C’était le 11 novembre dernier, et cette poursuite a mené Lili dans une fissure si profonde qu’elle n’a pas réussi à rebrousser chemin.

Une chasse qui tourne au cauchemar

Pendant des heures, son maître, M. Perera, a tenté de localiser Lili avec un collier GPS, mais en vain, car le signal ne parvenait pas à traverser la terre. En désespoir de cause, il a fait appel à ses camarades de chasse pour ratisser la zone, mais toujours aucune trace de la chienne. Il était temps de demander l’aide de professionnels.

Une mobilisation bénévole incroyable

Pour tenter de sauver Lili, M. Perera a sollicité le club de spéléologie de la Vis. Ces spécialistes sont venus sur place pour explorer les différentes entrées par lesquelles Lili aurait pu suivre le renard. Ils ont agrandi les passages et continué les recherches, mais sans succès jusqu’au 13 novembre.

Les jours suivants, les spéléologues ont persisté, rejoints par les pompiers du Vigan et équipés d’une caméra endoscopique pour sonder les conduits les plus étroits. Malgré l’approfondissement des recherches, aucune trace de Lili pendant plusieurs jours, diminuant les chances de la retrouver vivante. Cependant, le 17 novembre, un espoir est apparu lorsque les spéléologues ont entendu des bruits provenant d’une cavité spécifique.

Un dénouement miraculeux

Durant près de dix heures, les secouristes se sont relayés pour creuser un passage suffisant pour sortir Lili de son piège. Et par miracle, ils ont réussi à la libérer en vie. Un vétérinaire a immédiatement pris en charge Lili, la réhydratant et la nourrissant pour s’assurer de son état de santé.

Grâce à la détermination et au dévouement des spéléologues et des pompiers, Lili a pu être rendue à ses propriétaires, sains et saufs, après une épreuve de sept jours sous terre. Ses propriétaires étaient comblés de joie de la retrouver vivante.

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Chasse à l’Arc pour Réduire les Collisions entre Sangliers et Véhicules près des Autoroutes

Chasse à l'Arc pour Réduire les Collisions entre Sangliers et Véhicules près des Autoroutes

La Chasse à l’Arc : Une Solution Innovante pour Réguler les Sangliers sur les Échangeurs d’Autoroute

Des Zones de Repos Idéales pour les Sangliers

Les sangliers colonisent aisément les parcelles de terre où la présence humaine est réduite, voire inexistante. Parmi ces espaces, les terres entourées par les échangeurs d’autoroute constituent de véritables havres de paix pour ces animaux nocturnes. Durant la journée, ils y trouvent le calme nécessaire pour se reposer, tandis que la nuit venue, ils vagabondent sans entraves.

Ces zones isolées, bien que souvent délaissées par les humains, sont des refuges parfaits. Les suidés y trouvent non seulement un abri contre les perturbations humaines, mais aussi des sources de nourriture suffisantes pour plusieurs jours.

Le Défi des Collisions Routières

L’occupation de ces terres par les sangliers engendre toutefois un risque accru de collisions avec les véhicules circulant à proximité. En Wallonie, les autorités ont conscience de cette menace et cherchent activement des solutions pour la contrer.

Dans l’idée de minimiser ces accidents, clôturer toutes les parcelles concernées a été envisagé. Cependant, ce plan a vite été écarté en raison du coût prohibitif et de l’efficacité limitée des grillages face à l’ingéniosité des sangliers pour les contourner.

Les Limites de la Chasse Classique

La chasse traditionnelle, avec des armes à feu, pose de sérieux problèmes de sécurité aux abords des autoroutes. Il est difficile, voire impossible, d’empêcher les tirs de se diriger vers les routes, augmentant ainsi le risque de ricochets dangereux.

Ce contexte particulier nécessite de repenser totalement les méthodes de régulation de la population de sangliers sur ces zones sensibles.

La Chasse à l’Arc : Une Alternative Sécurisée

Devant ces contraintes, la chasse à l’arc se présente comme une solution de rechange à la fois efficace et sécurisée. Utilisant des arcs et des flèches au lieu de fusils, les chasseurs peuvent cibler les sangliers sans risque de ricochet en direction des voies de circulation.

La chasse à l’arc permet non seulement de maintenir la pression cynégétique nécessaire pour contrôler la population de sangliers, mais elle réduit également le danger de collisions, apportant ainsi une double réponse aux préoccupations des autorités et des citoyens.

Peut-on Espérer un Succès Durable ?

Bien que la chasse à l’arc semble prometteuse, sa mise en œuvre exige des compétences spécifiques et une formation appropriée des chasseurs. De plus, l’adhésion des diverses parties prenantes, dont les chasseurs et les gestionnaires des infrastructures routières, sera cruciale pour que cette solution soit efficace à long terme.

En conclusion, la chasse à l’arc offre une approche innovante et sécuritaire pour gérer la présence des sangliers sur les échangeurs d’autoroute. Si appliquée correctement, elle pourrait bien devenir une stratégie de référence dans la lutte contre ces collisions routières.

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Chasseurs et gendarmes collaborent pour la sécurité en Eure-et-Loir

Chasseurs et gendarmes collaborent pour la sécurité en Eure-et-Loir

Les chasseurs et les gendarmes unissent leurs forces en Eure-et-Loir

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Une collaboration inédite pour la sécurité rurale

En Eure-et-Loir, une convention de partenariat vient de voir le jour entre les forces de l’ordre et les chasseurs locaux, marquant une étape significative dans la lutte contre les incivilités et les atteintes à l’environnement en milieu rural. Signée par M. Hervé Jonathan, Préfet d’Eure-et-Loir, le Groupement de Gendarmerie nationale et la Fédération des chasseurs d’Eure-et-Loir, cet accord témoigne de la volonté croissante de renforcer la sécurité dans les campagnes.

Des chasseurs sentinelles

Les chasseurs, figures emblématiques des territoires ruraux, sont désormais appelés à jouer un rôle essentiel en devenant des « sentinelles » au service de la communauté. Conscients des problèmes croissants tels que le braconnage et les dépôts sauvages, ils sont chargés d’observer et de signaler les incivilités sans pour autant intervenir. Une ligne directe avec les unités locales de Gendarmerie leur permettra de réagir rapidement en cas de constatation de délits.

Objectifs de la convention

L’accord signé a pour objectif principal de renforcer les échanges d’informations entre chasseurs et gendarmes. Grâce à une formation spécifique, les chasseurs seront équipés pour détecter et signaler efficacement les incidents et les comportements suspects. Ainsi, cette collaboration vise non seulement à prévenir les atteintes aux personnes et aux biens, mais aussi à protéger l’environnement contre les actions illégales.

Un modèle pour les autres départements

L’initiative d’Eure-et-Loir pourrait servir de modèle à d’autres départements cherchant à lutter contre les incivilités et les délits en milieu rural. Pour les acteurs de ce partenariat, l’enjeu est de créer un réseau de vigilance où les chasseurs, en parallèle de leur activité principale, contribuent activement à la conservation du cadre de vie rural.

Chasser autrement : un regard neuf sur une activité traditionnelle

Au-delà de la chasse, cette initiative reflète une évolution des mentalités et des pratiques. Les chasseurs, souvent stigmatisés, trouvent ici une nouvelle vocation valorisante et utile pour la société. Cet engagement montre que la chasse contemporaine peut s’intégrer harmonieusement dans une dynamique de protection de l’environnement et de la sécurité publique.

La formation comme clé de voûte

Pour que ce partenariat soit pleinement efficace, une formation adéquate est essentielle. Les chasseurs recevront des instructions précises leur permettant d’identifier les signes de braconnage ou de pollution et de signaler ces incidents de manière structurée aux autorités compétentes. Ainsi, ils deviennent des partenaires avertis des forces de l’ordre, garantissant une collaboration fluide et efficiente.

Conclusion : Un futur prometteur

Cette convention en Eure-et-Loir s’annonce comme une avancée majeure pour la sécurité et la préservation de l’environnement en milieu rural. En transformant les chasseurs en gardiens vigilants de leur territoire, cette initiative pourrait bien inspirer d’autres régions à suivre le même chemin. En travaillant main dans la main, chasseurs et gendarmes pourraient redéfinir les pratiques de sécurité rurale.

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Sécurité en Chasse : Appel à la Vigilance par Jean-Pierre Caujolle des Alpes-Maritimes

Sécurité en Chasse : Appel à la Vigilance par Jean-Pierre Caujolle des Alpes-Maritimes

Accidents de Chasse : le Président des Chasseurs des Alpes-Maritimes monte au créneau

Jean-Pierre Caujolle critique la sécurité défaillante dans les pratiques de chasse

Cette saison de chasse a été marquée par plusieurs incidents regrettables à travers la France, ravivant un débat toujours sensible sur la sécurité. Malgré une baisse notable des accidents ces dernières années, les récents événements ont attiré l’attention des médias nationaux. Jean-Pierre Caujolle, Président de la Fédération des Chasseurs des Alpes-Maritimes, a récemment pris la parole sur BFM Côte-d’Azur pour aborder cette question cruciale.

Renforcement des Directives de Sécurité

Sur le plateau de BFM Côte-d’Azur, Jean-Pierre Caujolle a révélé que les Fédérations des chasseurs ont reçu de nouvelles directives pour maintenir une vigilance maximale en matière de sécurité. Selon lui, ces mesures sont primordiales afin de prévenir tout relâchement des pratiques après les efforts considérables déjà entrepris pour sécuriser la chasse.

« Les courriers reçus par les Fédérations incitent à maintenir la pression sur les normes de sécurité », a-t-il expliqué. « Il est essentiel que les efforts engagés ne soient pas compromis par un manque de rigueur. »

La Nécessité d’une Vigilance Collective

Monsieur Caujolle a souligné que, bien que la situation générale en France montre des signes de relâchement, une vigilance collective est impérative. La marginalisation des quelques individus qui prennent la sécurité à la légère est essentielle pour tendre vers un objectif zéro accident. « Tous les accidents sont le résultat d’erreurs graves commises par les chasseurs », a affirmé Caujolle en réponse à une question de la journaliste sur un incident récent impliquant un cueilleur de champignons blessé dans le Var.

Le Poids des Fédérations et des Sociétés de Chasse

Les responsabilités sont partagées entre les responsables des Fédérations et des sociétés de chasse. Ces entités doivent s’assurer que les consignes de sécurité sont non seulement mises en œuvre mais aussi bien comprises et respectées par tous les pratiquants. Les efforts en termes de formation, de contrôle et de sensibilisation doivent continuer sans relâche.

Des Exemples d’Accidents pour Illustrer les Risques

Pour illustrer les risques actuels, Jean-Pierre Caujolle a évoqué plusieurs incidents, dont celui ayant mené à l’amputation d’un cueilleur de champignons. Il s’agit là d’exemples qui montrent à quel point une petite erreur peut avoir des conséquences dramatiques.

Conclusion

Jean-Pierre Caujolle appelle donc à une mobilisation continue pour renforcer les pratiques sécuritaires et éviter de nouveaux accidents. Ce discours résolument tourné vers la prévention et la responsabilité collective vise à sensibiliser les chasseurs et les autorités locales à l’importance de la sécurité.

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