Sangliers en surpopulation impacts sur agriculture et transports

Le sanglier, la bête noire des transports et de l’agriculture
Quel est le coût réel de la surpopulation de sangliers ?
En un demi-siècle, la population de sangliers en France a été multipliée par 20. Ce phénomène suscite des inquiétudes croissantes, notamment sur les conséquences pour la SNCF, les agriculteurs et les chasseurs. Le mardi 25 mars, un incident malheureux a mis en lumière cette problématique : un train TER a heurté cinq marcassins entre Rennes et Redon, entraînant retards, suppressions de trains et un trafic ferroviaire fortement perturbé. Mais quel est vraiment le coût de cette surpopulation sur ces différents acteurs ?
Dans les années 1970, le sanglier était plutôt un animal rare en Bretagne. Aujourd’hui, il est devenu une espèce nuisible, responsable de nombreux dégâts. Marine Le Lay, spécialisée en biodiversité pour SNCF Réseau Bretagne, souligne une augmentation exponentielle du nombre de collisions. Pour l’année 2024, on recense déjà 80 collisions, entraînant une perte de temps de 11.000 à 12.000 minutes. Avec un coût estimé entre 50.000 et 100.000 euros par an pour la SNCF, il est essentiel de protéger les lignes ferroviaires. Malheureusement, le nombre de collisions entre trains et faune a doublé entre 2021 et 2024, les sangliers représentant 30 à 40 % de ces incidents, mais causant des dommages plus conséquents en raison de leur taille.
Les mesures pour contenir cette prolifération
Pour faire face à ce problème, des battues administratives sont parfois organisées. En 2023, une battue dans le Morbihan a été mise en place à la demande de la SNCF, un mode d’action préventif pour limiter les collisions. Plus récemment, le 16 mars 2025, une grande battue avec plus de 200 chasseurs a eu lieu sur la voie express Rennes-Saint-Malo, preuve que la situation s’aggrave.
Les agriculteurs sont également en première ligne des conséquences causées par cette surpopulation. Ils reportent des pertes considérables liées aux dégâts sur les cultures, notamment le maïs. Joël Lejas, un agriculteur de Châteaubourg, témoigne : « Aujourd’hui, nous avons 1,5 hectare de dégâts de maïs sur notre parcelle de 2,7 hectares ». Les plaintes se multiplient et, face à cette crise, les préfets autorisent le piégeage des sangliers pour protéger les récoltes.
Les enjeux financiers pour les chasseurs
Pour les chasseurs, cette situation est paradoxale. Leur activité, qui est avant tout un loisir, implique des coûts supplémentaires. Thierry Gilbert, chasseur et conducteur de chiens de sang, évoque le coût du bracelet de prélèvement, essentiel pour chaque sanglier abattu. En Ille-et-Vilaine, les indemnisations versées aux agriculteurs ont explosé, passant de 70.000 euros il y a 20 ans à 800.000 euros aujourd’hui. Cela suscite des inquiétudes au sein de la Fédération régionale des chasseurs, qui cherche à harmoniser les pratiques de chasse.
Facteurs de prolifération et conséquences à long terme
Les conditions climatiques favorables, telles que des hivers moins rigoureux, permettent une survie accrue des marcassins. De surcroît, les laies ont tendance à se reproduire plus jeunes et avec des portées plus nombreuses. Ce phénomène complique la régulation des populations de sangliers, d’autant plus que le nombre de chasseurs en Bretagne est en baisse constante. Au fur et à mesure, les sangliers abattus augmentent, atteignant plus de 20.000 pour la saison 2023-2024.
En parallèle, les dommages causés dans les cultures par les sangliers se multiplient, impactant lourdement la trésorerie des fédérations de chasseurs qui doivent dédommager les agriculteurs. André Douard, président de la Fédération régionale des chasseurs, avertit : « Si rien n’est fait, dans deux ans, une quinzaine de fédérations départementales seront en banqueroute ». Ce constat illustre l’urgence d’agir face à cette problématique grandissante.
En somme, si le sanglier est à la fois un animal emblématique et un problème de taille, il semble que des solutions à long terme soient nécessaires pour restaurer une cohabitation harmonieuse entre ces animaux et les activités humaines.
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Confrontation entre un cerf et un véhicule sur la route

Un cerf se confronte à un véhicule sur une route
Le printemps marque un tournant dans le comportement des animaux sauvages, révélant parfois des scènes aussi étonnantes que déroutantes. Alors que la nature sort lentement de son hibernation, les animaux, en particulier les cerfs, commencent à démontrer des comportements plus territoriaux et compétitifs, notamment en raison de la hiérarchie sociale qui s’établit au sein de leur groupe.
Une vidéo récemment mise en ligne témoigne d’une de ces scènes inattendues. Filmée par une passagère d’un véhicule parcourant une tranquille route de campagne, on y voit un cerf qui, plutôt que de fuir devant l’automobile, choisit d’affronter la calandre avec détermination. Ces fameux coups portés dans le véhicule témoignent de l’instinct de chiâster et d’affirmer sa présence.
Ce type de comportement peut prêter à sourire, mais il soulève des questions cruciales sur la coexistence entre la faune sauvage et l’homme. Comment réagir face à un animal qui semble prêt à en découdre ? La prudence dictée par l’instinct de survie est souvent mise à l’épreuve lorsqu’un cerf intrépide se dresse sur notre chemin.
De telles interactions sont également un rappel que la saison printanière, bien qu’agréable, ne doit pas nous rendre complaisants en matière de sécurité routière. Il est vital d’être vigilant sur les routes, en particulier dans les zones boisées où la faune est plus active.
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Sangliers régulés par les chasseurs au Morbihan

Les Sangliers sous contrôle dans le Morbihan grâce aux chasseurs
La société de chasse communale de Grand-Champ, dans le Morbihan, se mobilise activement pour réguler la population de sangliers, connus pour causer des ravages dans les cultures. Avec un effectif de près de soixante chasseurs, la dynamique de ce groupe reste stable malgré les défis croissants liés à la prolifération de ces nuisibles.
Un chiffre qui parle : 44 sangliers abattus en 2024
En un an, les chasseurs de Grand-Champ ont réussi à abattre quarante-quatre sangliers jusqu’au 6 mars 2025. Cela représente une hausse de six sangliers par rapport à l’année précédente. Au-delà des sangliers, trente-trois chevreuils ont été prélevés, ainsi que trente-cinq ragondins, alors que la population de renards continue de souffrir des effets de la gale.
Moins de dégâts et indémnités en baisse
Les efforts des chasseurs commencent à porter leurs fruits. La baisse des indemnisations demandées par les agriculteurs, qui sont tombées de plus de 4 500 € en 2022-2023 à une fourchette entre 1 500 € et 3 000 € en 2024, témoigne d’une situation qui s’améliore sur le terrain. *“Nous avons constaté moins de dégâts sur les cultures grâce à notre présence accrue,”* déclare le président de la société de chasse, Benoît-Raphaël Castelain.
Encadrer la passion : formations et convivialité
Pour assurer la sécurité lors des battues et renforcer les compétences de chacun, la société organise régulièrement des formations, en collaboration avec la Fédération des chasseurs. Benoît-Raphaël Castelain insiste également sur l’importance de maintenir de bonnes relations avec les agriculteurs, mais aussi avec d’autres acteurs du milieu naturel tels que vététistes, randonneurs, et cavaliers.
À venir : Une chasse aux oiseaux de proie en novembre
En novembre, la société de chasse prévoit un événement exceptionnel en intégrant des faucons, des autours et des aigles. Le lieu de cette opération de haut vol reste à définir, mais elle promet déjà d’attirer l’attention des passionnés de nature et de chasse.
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Sangliers ravagent l’hippodrome du Pontet

Des sangliers transforment l’hippodrome du Pontet en terrain de jeu
Un important incident sur la piste de l’hippodrome de Roberty
La piste de l’hippodrome de Roberty au Pontet a récemment fait parler d’elle, mais pas pour ses performances équestres. Elle a été partiellement ravagée par des sangliers, laissant les responsables de l’hippodrome dans un état de choc. « Ça a été un choc, on ne s’attendait pas à ça », a confié le président de la société hippique d’Avignon Le Pontet, la voix visiblement troublée.
Des dégâts significatifs
Lors d’une inspection de routine, Alain Rouvière et son équipe ont découvert que les sangliers avaient gratté la terre à deux endroits, endommageant ainsi une portion de 100 mètres carrés de la piste. Ces incursions ont rendu la surface de la piste non sécurisée pour les chevaux, nécessitant d’importantes réparations avant la reprise des courses. Les 7 courses de trot attelé initialement prévues le 13 avril ont été reportées à Marseille, par mesure de précaution.
La sécurité avant tout
Pour le président Rouvière, la sécurité des chevaux et des conducteurs est primordiale. « Actuellement, il y a des trous, les chevaux risquent de se mettre à la faute. Quand un cheval voit une plaque marron ou un trou, il risque de faire une incartade, et nous ne voulons pas risquer d’accidents », a-t-il expliqué.
Des solutions en cours
En réponse à cette situation désolante, le comité de l’hippodrome envisage d’installer une clôture électrifiée autour du terrain pour dissuader les sangliers de revenir à l’avenir. « Nous allons voir si nous mettons une clôture électrifiée ou un grillage », a précisé Rouvière, tout en exprimant sa déception concernant l’incident. “Cela fait plus de deux mois que l’on travaille pour tout remettre en conformité, mais pour la sécurité et le bien-être animal, nous ne pouvons pas courir”, a-t-il déclaré.
Reprise des activités
L’hippodrome du Pontet prévoit de reprendre ses activités le 4 mai, sous réserve que les travaux de réparation soient réalisés dans les temps. En attendant, la communauté se prépare à une nouvelle page de cet événement insolite.
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Un cerf surprenant en pleine performance acrobatique

Un cerf aux talents surprenants : pas de croisement en vue !
Dans un épisode pour le moins inattendu de la vie sauvage, des chasseurs ont eu la surprise de filmer ce qui semblait être un cerf aux talents acrobatiques impressionnants, laissant penser à un hybride improbable avec un kangourou. Dans la forêt de Rambouillet, où des wallabies se sont échappés d’un parc animalier il y a quelques années, l’idée d’un croisement entre ces espèces a rapidement fait le tour de la toile.
La vidéo, tournée dans une campagne française, montre un magnifique cerf s’élançant avec grâce, réalisant des bonds spectaculaires alors qu’il franchit une ligne. De quoi faire pâlir d’envie un kangourou ! Cependant, après une analyse plus attentive, il s’est avéré que ce n’était qu’un simple cerf en excellente forme, réagissant à une situation surprenante. Pas de panique pour les puristes de la faune : aucun mutant n’est à l’horizon !
Ces sauts impressionnants, bien que surprenants, sont typiques des comportements des cervidés lorsqu’ils se sentent menacés ou surpris. Un spectacle réjouissant qui rappelle que la nature réserve parfois des moments amusants, même aux chasseurs aguerris.
Pour les passionnés de nature et de chasse, cette vidéo est un petit clin d’œil à la beauté et à l’agilité des animaux sauvages. Rappelons que chaque rencontre avec la faune est une opportunité d’apprentissage et d’émerveillement.
Retrouvez d’autres histoires et vidéos fascinantes sur le monde de la chasse en visitant notre site !
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Battue aux sangliers inédite depuis des bateaux

Une battue aux sangliers inédite depuis l’eau
La gestion des populations de sangliers, parfois en surpopulation dans certaines régions, nécessite des interventions spectaculaires. C’est exactement le cas de cette battue d’envergure, orchestrée par le Syndicat intercommunal de chasse au gibier d’eau de la Basse Loire Nord. Ce dernier a employé des méthodes peu conventionnelles pour suivre l’action, notamment depuis des bateaux !
Des moyens originaux pour une traque efficace
Dans le cadre de cette battue, les équipes de chasseurs n’ont pas lésiné sur les efforts : chien, traqueurs, et volontaires ont été mobilisés pour assurer une régulation efficace de l’espèce. La traque s’est déroulée peu conventionnellement, sur l’eau, ajoutant une dimension inédite à cette chasse, avec des images captivantes soigneusement filmées depuis les flots. Ces scènes saisissantes contrastent avec les traditionnelles battues sur terre, révélant ainsi un spectacle à la fois impressionnant et instructif.
En quoi consiste une battue aux sangliers ?
Les battues jouent un rôle essentiel dans la régulation des espèces, permettant d’assurer un équilibre écologique. Elles sont particulièrement nécessaires dans les zones où les sangliers menacent les cultures ou la sécurité. La coordination entre les chasseurs et les autres participants est cruciale pour le bon déroulement de l’opération. Chaque membre de l’équipe a son rôle à jouer, et l’expérience acquise au fil des ans fait souvent la différence.
Une approche innovante
Cette méthode de chasse, bien que peu commune, pose la question de l’avenir des battues dans notre société moderne. Les chasseurs doivent sans cesse s’adapter aux défis de leur environnement tout en respectant les réglementations de la faune sauvage. Sur un fond humoristique, qui aurait cru qu’un chasseur puisse jouer au commandant de bateau ? Cela rappelle un peu « Les Dents de la Mer », mais avec moins de frissons marins et plus de morsures de sangliers !
Pour ceux qui s’intéressent à ces pratiques innovantes de régulation et souhaitent suivre plus d’événements de chasse, n’hésitez pas à consulter le site et à vous immerger dans l’univers passionnant de la chasse.
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Inquiétude des riverains face aux battues aux sangliers près des habitations à Sathonay-Camp

Rhône : inquiétude face aux battues aux sangliers près des habitations
À Sathonay-Camp, dans le Rhône, les riverains commencent à manifester une véritable anxiété concernant les battues aux sangliers. Depuis l’automne 2024, quatre de ces opérations ont eu lieu, s’approchant parfois trop près des zones résidentielles. Les deux dernières battues se sont même déroulées dans un poney-club, où les jeunes équitants, en pleine leçon, ont été sérieusement perturbés par les bruits de fusils et les aboiements des chiens.
« Le bruit et les coups de fusil étaient terrifiants pour nos enfants et nos poneys, » raconte Yaëlle Farge, propriétaire du poney-club local. Elle exprime le souhait, partagé par de nombreux riverains, d’être prévenue à l’avance concernant ces interventions. « Nous comprenons la nécessité des battues pour contrôler les populations de sangliers, mais nous aimerions être informés et que les opérations soient mieux régulées. Nul ne veut croiser un sanglier affolé ou un chasseur à quelques mètres de son jardin, » ajoute-t-elle avec une pointe d’inquiétude.
Les battues ne se déroulent malheureusement pas uniquement loin des promeneurs. Plusieurs habitants ont alerté le conseil municipal, craignant qu’un incident grave ne se produise. Ils ont même suggéré de déplacer ces battues aux jours de semaine. Cependant, cette proposition n’a pas convaincu les chasseurs, qui abattent près de 2000 sangliers par an dans la région.
« Il y a quelques années, il n’y avait que très peu de sangliers. Aujourd’hui, leur nombre a explosé, notamment en zone péri-urbaine, » explique Antoine Herremann, directeur de la Fédération des chasseurs du Rhône et de la Métropole de Lyon. Selon lui, le week-end reste le moment privilégié pour pratiquer la chasse car beaucoup de chasseurs sont indisponibles durant la semaine.
Pour les maires des communes impliquées, il est essentiel de maintenir ces battues afin de prévenir d’éventuels dégâts causés par les sangliers. La recherche d’un équilibre entre la sécurité des habitants et la régulation de la faune sauvage semble donc plus que nécessaire.
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Lasseube Chasse Responsable et Comptage des Espèces

Lasseube : Le comptage des espèces pour une chasse responsable
Le comptage des espèces, véritable bouclier pour une chasse raisonnée et respectueuse du gibier, a eu lieu à Lasseube. La société de chasse La Lasseuboise a organisé, dans la soirée du 14 mars, son opération annuelle de recensement nocturne des animaux sauvages. De 20 h à minuit, deux équipes de chasseurs, armées de leurs véhicules pick-up, ont sillonné les 125 km du territoire communal et des zones de référence.
Les résultats du comptage nocturne
Au terme de cette mission, les équipes ont pu observer :
- 135 chevreuils
- 16 lièvres
- 14 renards
- 1 blaireau
- 2 bécasses
- Aucun sanglier dénommé
Il ressort de ce comptage une diminution notable des populations : 166 chevreuils comptabilisés en 2024, ainsi que 36 renards et 3 blaireaux. En revanche, le lièvre se porte mieux avec une hausse significative, atteignant 12 individus, encouragée par une réintroduction réussie il y a deux ans par La Lasseuboise.
Des craintes pour l’avenir
Malgré l’enthousiasme suscité par cette réintroduction, le maire de Lasseube exprime ses préoccupations face aux décisions de la Commission de Communauté de Haute-Béarn (CCHB) sur le Plan local d’urbanisme. Les chevreuils, déjà affaiblis par l’épidémie de Maladie hémorragique épizootique (MHE), voient leur démographie menacée.
Pertinence des données pour la gestion cynégétique
Les résultats de ce comptage serviront d’assise à la Fédération départementale de la chasse pour orienter les plans de chasse et favoriser un équilibre entre faune et environnement. En prenant en compte ces nouveaux chiffres, l’enjeu sera d’affiner l’attribution des bracelets de prélèvement pour la future saison, garantissant ainsi une chasse à la fois responsable et durable.
Il est essentiel pour tous les chasseurs de contribuer à cette dynamique qui encourage une meilleure cohabitation entre l’homme et les espèces sauvages. En adaptant la chasse aux données obtenues, la société de chasse La Lasseuboise montre la voie vers une gestion éthique du patrimoine faunistique.
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Risque de sécurité lié à la chasse aux sangliers dans le Rhône

« Un risque pour nos vies » : La chasse aux sangliers suscite l’inquiétude dans le Rhône
La monté de la tension autour des battues aux sangliers
Dans le Rhône, la polémique ne cesse de grandir avec les quatre battues aux sangliers organisées en seulement six mois. Les habitants de Sathonay-Camp et Sathonay-Village, à une dizaine de kilomètres du centre de Lyon, expriment leur peur face à la proximité de ces chasses. Pour de nombreux résidents, le véritable danger ne concerne pas uniquement les sangliers qui s’approchent de plus en plus des zones urbanisées, mais également les chasseurs eux-mêmes.
Des sangliers de plus en plus présents
Antoine Hermann, directeur de la Fédération des Chasseurs du Rhône et de la Métropole de Lyon, note que ce secteur, autrefois étranger aux sangliers, en compte désormais de plus en plus. Ces animaux s’établissent dans l’espace naturel sensible du Ravin, un endroit qu’ils trouvent particulièrement attrayant. La situation est telle que les dégâts provoqués par ces suidés se font de plus en plus ressentir. En effet, Hermann précise que « le but est aussi de protéger la population » des risques potentiels d’attaques.
D’autres communes, comme Fontaine-Saint-Martin, ne sont pas épargnées par ce phénomène. Une laie, jugée agressive, a été signalée, alimentant encore les craintes des habitants.
La contestation grandissante des riverains
Le Poney Club du Val de Saône et d’autres associations locales ne cachent pas leur mécontentement et se réunissent pour demander l’interdiction de la chasse le dimanche. Dans un courrier adressé aux maires, ils évoquent les risques encourus lors des battues, en soulignant le manque de communication en amont. « Pour la troisième fois en trois mois, nous avons subi les risques et les désagréments liés à des battues aux sangliers, sans en avoir été prévenus », écrit le collectif.
Les habitants se sont également inquiétés de la sécurité de leurs enfants. Comme le souligne Yaëlle Farge, gérante du Poney Club, les bruits des fusils et des chiens en chasse peuvent provoquer une panique parmi les animaux, mais également chez les cyclistes et les promeneurs.
Des appels à la communication et à l’information
Malgré ces revendications, la mairie de Sathonay-Village assure qu’elle informe ses administrés des battues à venir. Alain Berlioz-Curlet, président de la FDC, défend cependant le choix des chasseurs de chasser le dimanche, car c’est le seul moment où ils peuvent le faire en raison de leurs emplois en semaine.
Le débat se poursuit et s’intensifie, les médias s’emparant du sujet, ajoutant une dimension supplémentaire à cette affaire déjà complexe. La mairie de Sathonay-Camp semble consciente des inquiétudes et prévoit des discussions avec ses homologues pour trouver un équilibre entre tradition et sécurité.
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Éleveurs de gibier face à l’interdiction des lâchers de tir

Éleveurs de gibier en difficulté face à l’interdiction des lâchers de tir
À Sempesserre, les éleveurs de perdreaux et de faisans se trouvent dans une situation précaire, suite à la décision de la fédération de chasse du Gers d’instaurer une interdiction des « lâchers de tir ». Une décision qui, depuis 2021, impacte lourdement l’économie locale.
Des conséquences économiques alarmantes
Michael Oustrain, éleveur de gibier, exprime ses préoccupations face à cette interdiction, qui a été votée en assemblée générale en proposant trois dates, toutes en dehors des périodes de chasse. « Nos ventes se sont effondrées », confie-t-il. Bien que la fédération prône des lâchers de repeuplement avant la saison de chasse, les sociétés de chasse n’ont pas ajusté leurs achats. En été, la situation devient critique pour les oiseaux, qui peinent à survivre face aux fortes chaleurs.
Des élevages adaptés aux défis contemporains
Michael élève chaque année 30 000 oiseaux, mais avec la perte de 20 000 euros due à la mesure, son exploitation se trouve menacée. Les modèles de production ont dû évoluer ; Oustrain élève ses oiseaux en « bandes » dans des enclos spécifiques, pour préserver autant que possible leurs comportements naturels. Cependant, le marché dans les départements voisins ne peut pas absorber cette chute de la demande.
Un dialogue nécessaire entre agriculteurs et chasseurs
Les chasseurs, de leur côté, sont partagés. Certains doutent des lâchers, voyant ces oiseaux comme des cibles faciles issues d’élevages, tandis que d’autres appellent à repenser la question. Oustrain critique l’absence de dialogue entre la fédération de chasse et les agriculteurs, pointant du doigt les pratiques agricoles qui rendent le milieu hostile pour le gibier.
Appels à l’action pour préserver l’élevage de gibier
La directrice adjointe de la fédération, Gladys Gonnet, reconnaît également les difficultés environnementales et s’engage à travailler sur l’aménagement des habitats pour le gibier. Elle souligne la nécessité d’une approche collective, impliquant éleveurs, agriculteurs et chasseurs pour trouver des solutions viables. « Il y a urgence », insiste-t-elle, alors que des inquiétudes persistent quant à l’avenir de cette filière cruciale pour l’économie locale.
Le maintien des lâchers de faisans jusqu’au 1er octobre apporte un peu de répit, mais la pression reste forte sur les éleveurs. L’avenir du petit gibier dans le Gers est plus que jamais entre les mains des acteurs concernés.
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