Accident de voiture à Manciet après une rencontre avec un sanglier

Accident de voiture à Manciet après une rencontre avec un sanglier

Accident de voiture après une rencontre inattendue avec un sanglier à Manciet

Dans la nuit de dimanche à lundi, un fait divers pour le moins particulier a eu lieu sur la commune de Manciet. Alors qu’ils circulaient tranquillement, trois jeunes se sont retrouvés plongés dans une situation délicate en tentant d’éviter un sanglier. Résultat : leur véhicule a effectué des tonneaux.

Les circonstances de l’accident

Il était exactement 00h35 lorsque l’accident s’est produit. La voiture, en solo sur la route, a perdu le contrôle après que le conducteur a essayé d’éviter un sanglier imprévisible. Tandis que la nuit était douce, l’intervention d’un animal sauvage a transformé un trajet normal en une véritable course d’obstacles. Le véhicule a d’abord percuté un trottoir sur le côté gauche de la chaussée, avant de se retourner et de faire plusieurs tonneaux, témoignant de la violence de l’accident.

Les victimes

Trois jeunes, dont un homme de 18 ans et deux femmes de 18 et 22 ans, ont été secourus par les services d’urgence. Bien que choqués, ils ont eu la chance de n’encaisser que des blessures légères. Les victimes ont été immédiatement transportées au centre hospitalier de Condom pour des soins appropriés.

Le saviez-vous ?

Ce genre d’accident, bien que rare, met en lumière un véritable défi pour les conducteurs dans des zones rurales où la faune peut parfois croiser la route. Face à une telle situation, la prudence et une vigilance accrue peuvent s’avérer salvatrices. Les sangliers, bien qu’innocents dans l’affaire, rappellent à tous que la nature peut être aussi imprévisible que charmante.

En conclusion, cet incident nous incite à demeurer attentif sur nos routes, surtout lors de la tombée de la nuit. Restez prudents et n’oubliez pas : la sécurité avant tout !

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Conseil d’État interdit la chasse au sanglier à poste fixe pendant les récoltes

Conseil d'État interdit la chasse au sanglier à poste fixe pendant les récoltes

Le Conseil d’État annule le droit de tirer le sanglier à poste fixe sur une parcelle en cours de récolte

Le Conseil d’État a récemment tranché sur plusieurs requêtes concernant un décret et un arrêté ministériel du 28 décembre 2023, qui abordent notamment la régulation des modes de destruction des animaux nuisibles. Bien que le Conseil ait rejeté plusieurs demandes de l’ASPAS, il a invalidé la possibilité de tirer les sangliers depuis un poste fixe sur des parcelles en cours de récolte.

Une victoire pour les chasseurs, mais pas sans épine

Si certaines mesures contestées ont été balayées par le Conseil d’État, les chasseurs peuvent se réjouir de plusieurs victoires. En effet, le Conseil a validé des points essentiels : le principe de prélèvement raisonnable ne doit pas être opposé aux espèces nuisibles, et la recherche d’un équilibre agro-sylvo-cynégétique est plutôt présentée comme un objectif que comme une obligation. Cela confère au Gouvernement une marge de manœuvre pour gérer la chasse au sanglier et la mise en place de dispositifs de dissuasion.

En outre, le juge a écarté les recours liés aux perturbations causées aux espèces protégées par le dérangement de leurs habitats durant les battues. Ainsi, l’extension de la période de chasse pour le sanglier ne viole pas le principe de non-régression environnemental.

Un agrainage accepté, mais sous conditions

La Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) a également précisé que l’agrainage, une méthode visant à concentrer les populations de sangliers pour éviter les dégâts aux cultures, n’est pas une pratique prohibée, à condition qu’elle soit incluse dans les Schémas Départementaux de Gestion Cynégétique (SDGC). Cependant, cette approche pourrait continuer d’être contestée localement, provoquant potentiellement des tensions supplémentaires entre agriculteurs et chasseurs.

Les agriculteurs en première ligne

La principale ombre au tableau reste l’interdiction de tirer les sangliers depuis un poste fixe lors des récoltes. En France, la chasse à proximité de machines agricoles est prohibée, considérée comme une méthode de rabattage mécanique. Les chasseurs, par le passé, utilisaient cette mesure pour aider les agriculteurs à gérer les populations de sangliers dans leurs cultures. Malheureusement, malgré les efforts de la FNC, le Conseil d’État a tranché en faveur de la norme légale, créant ainsi une nouvelle source de frustration pour les agriculteurs.

Ce tournant dans la législation pourrait inévitablement attiser les tensions entre les agriculteurs et la communauté des chasseurs, tous deux touchés par cette décision. Les enjeux de la gestion des sangliers et des cultures agricoles demeurent ainsi au cœur des préoccupations, appelant à un dialogue constructif.

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Saison de chasse 2025-2026 dans le Lot enjeux de sécurité et régulation

Saison de chasse 2025-2026 dans le Lot enjeux de sécurité et régulation

Saison de chasse 2025-2026 : sécurité, régulation et cohabitation dans le Lot

Préparatifs d’une saison sous tension

La saison de chasse 2025-2026 dans le Lot approche à grands pas, mais elle ne s’annonce pas sans défis. Avec une explosion du nombre de sangliers, des dégâts agricoles croissants et une sécurité à renforcer, les acteurs du territoire doivent trouver un équilibre entre régulation et cohabitation.

Une commission départementale active

Claire Raullin, préfète du Lot, souligne que la chasse est rigoureusement encadrée. « Chaque autorisation repose sur trois critères : la sécurité des personnes, la nécessité de régulation et la protection des cultures agricoles », précise-t-elle. La commission départementale de la chasse et de la faune sauvage, qui réunit chasseurs, agriculteurs, Office Français de la Biodiversité (OFB), Office National des Forêts (ONF) et associations écologiques, joue un rôle clé dans l’élaboration des règles de la saison. Michel Bouscary, président de la Fédération Départementale des chasseurs, ajoute : « Nous parvenons toujours à un consensus, même si les débats peuvent être animés. »

Comptages pour des prélèvements ajustés

La gestion des espèces telles que le cerf et le chevreuil commence par des comptages nocturnes effectués depuis plus de 30 ans. « Ces données nous aident à définir le nombre d’animaux à prélever », explique Michel Bouscary. Pour la saison actuelle, 345 cerfs ont été attribués, et environ 10 000 cervidés, incluant un tiers des chevreuils estimés, seront prélevés.

Hausse significative des sangliers

Depuis la pandémie de Covid-19, le nombre de sangliers prélevés a pratiquement doublé, passant de 4 900 à plus de 10 000 par an. En réponse à cette explosion démographique, les responsables ont décidé d’élargir les périodes de chasse, y compris en août, afin de protéger les cultures de maïs. Les dégâts causés par les sangliers représentent une lourde charge pour les chasseurs, qui doivent désormais faire face à des coûts en constante augmentation.

Une facture salée pour les chasseurs

Dans le Lot, les chasseurs indemnisent jusqu’à 800 000 euros par an pour les dégâts causés par le gibier sur les cultures. En plus de cela, environ 100 000 euros sont investis dans la mise en place de clôtures protectrices. Avant, l’État apportait son aide, mais maintenant, ce sont principalement les fédérations qui assument cette charge financière.

La sécurité, une priorité

Avec la chasse en battue très répandue dans le Lot, la sécurité est une préoccupation majeure. « Les contrôles sont renforcés durant la saison pour garantir le respect des règles et des bonnes pratiques », affirme la préfète. Michel Bouscary insiste : « Notre priorité, c’est la sécurité. Aucun gibier ne mérite un tir hasardeux, aussi beau soit-il. » Près de la moitié des 6 000 chasseurs du département a déjà suivi une formation obligatoire sur la sécurité.

Cohabitation avec les autres usagers

Une autre question se pose : comment cohabiter avec les autres usagers de la nature ? Michel Bouscary mentionne une convention signée avec la Fédération Départementale de Randonnée, facilitant le partage de l’espace. De plus, la préfète rappelle que certaines décisions, comme le calendrier de chasse pour les cerfs, ont été prises afin de respecter la faune et le public.

Pour cette nouvelle saison, la collaboration entre tous les acteurs semble essentielle pour assurer une chasse responsable et sécurisée, tout en préservant l’environnement et les activités humaines.

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Accès restreint pour les randonneurs face à la loi sur l’engrillagement

Accès restreint pour les randonneurs face à la loi sur l'engrillagement

Accès restreint : Les randonneurs face à la loi sur l’engrillagement

La loi sur l’engrillagement, récemment adoptée, a suscité des débats animés entre randonneurs, propriétaires fonciers et écologistes. Cette législation, soutenue par plusieurs associations, vise à limiter l’installation de grillages qui entravent la circulation du gibier et gâchent le paysage naturel.

Des grillages qui gênent la nature

Ces grillages, en poussant sur de nombreuses parcelles, ont soulevé l’ire des promeneurs, tout particulièrement en Sologne. Nombreux sont ceux qui déplorent que ces infrastructures perturbent non seulement la faune, mais aussi l’accès à des chemins de randonnée historiques. La loi impose désormais des normes strictes concernant la délimitation des propriétés privées, offrant ainsi une réponse à un problème croissant.

Les nouvelles règles : entre protection et restriction

Avec la nouvelle législation, les propriétaires fonciers ne peuvent plus clôturer leurs terrains comme bon leur semble. En contrepartie, ils ont l’obligation d’indiquer les limites de leurs propriétés par des panneaux signalétiques clairs. Cependant, cette restriction sur l’accès à la nature fait grincer des dents. Si un randonneur est surpris sur une propriété privée sans autorisation, il risque une amende pour non-respect des droits de propriété.

Une atteinte à la liberté pour certains

La réaction des communautés de randonneurs est claire : ils voient dans cette loi une « atteinte à la liberté ». Cette question alimente des discussions passionnées, révèlent les intervenants d’une vidéo récente, où se mêlent préoccupations écologiques et envies de liberté de circulation. Ces randonneurs, qui autrefois circulaient sans entrave, se sentent désormais comme des intrus dans des espaces qu’ils considéraient comme accessibles.

Face à cette situation complexe, il est essentiel de trouver un équilibre entre la protection de la nature et la liberté de profiter des richesses qu’elle offre. Comment les passionnés de nature et les défenseurs des droits de propriété pourront-ils coexister ? Un dialogue sera certainement nécessaire pour éviter que la nature ne devienne un champ de bataille juridique.

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Chasseurs du Bassin minier vers un avenir durable avec un centre de formation et la gestion des sangliers

Chasseurs du Bassin minier vers un avenir durable avec un centre de formation et la gestion des sangliers

Chasseurs du Bassin minier : Vers un avenir apaisé grâce à un centre de formation et à la gestion du sanglier

L’association des chasseurs du Bassin minier fête cette année son 80e anniversaire, un jalon important qui soulève des questions sur l’image du chasseur en France. En dépit de leur contribution à la société, un sondage IFOP révèle que 55 % des Français se montrent hostiles à la chasse. Cette réalité met en lumière le besoin pressant pour les chasseurs d’améliorer leur communication et d’établir un dialogue constructif avec le public.

Un centre de formation au Magny : une réponse stratégique

Pour contrer cette perception négative, la construction d’un nouveau centre de formation à Magny, soutenu par la ville de Montceau-les-Mines et la communauté urbaine, est en bonne voie. Ce projet se veut doublement bénéfique : il permettra de former de nouveaux chasseurs tout en servant d’outil éducatif pour les plus jeunes à travers un sentier pédagogique. Comme l’a noté Vincent Augagneur, directeur de la Fédération des chasseurs en Saône-et-Loire, ce lieu bien situé devrait également bénéficier d’un entretien régulier par les chasseurs.

Le sanglier : un invité indésirable

Lors de l’assemblée générale de l’association, un sujet brûlant a émergé : la prolifération des sangliers. Ce dernier est devenu un véritable fléau pour les agriculteurs, les collectivités et même pour les particuliers. Récemment, le golf municipal de Montceau a été victime des fouilles assorties de ce quadrupède particulier. De plus, la montée de leurs populations entraîne des accidents fréquents sur la route, ajoutant une note de danger au tableau déjà noir.

Pourquoi chasser le sanglier toute l’année ?

Contrairement à d’autres espèces, le sanglier peut être chassé presque toute l’année, une mesure pour tenter de réguler sa population. Cependant, certaines zones, notamment les 48 hectares près de la RCEA, échappent toujours à cette gestion, le président de l’ACBM, Alain-Philippe Bruliard, déplorant l’absence d’autorisation pour intervenir.

Le débat et l’urgence d’agir

Un débat sur la question s’impose, selon Marie-Claude Jarrot, qui a proposé d’ouvrir les échanges au sein de la communauté urbaine. Alain-Philippe Bruliard a également souligné que la situation s’aggrave. Sans actions concrètes, la cohabitation devient de plus en plus difficile. Il propose que la CUCM et les chasseurs trouvent un compromis pour limiter le nombre de sangliers, tout en rappelant que leur association dispose déjà de 1 600 hectares pour la chasse.

Les coûts des dégâts et la nécessaire collaboration

Les conséquences sur l’agriculture se chiffrent en milliers d’euros, ayant conduit la Fédération à débourser 450 000 € d’indemnisations récemment, un montant qui pourrait atteindre 700 000 € d’ici 2025. Certes, l’État a prévu un soutien financier, mais celui-ci est appelé à diminuer. La nécessité d’une action collective et efficace ne peut donc plus être ignorée.

En guise de conclusion, la situation actuelle nécessite une approche pragmatique et collaborative. Qui sait, peut-être que le sanglier en terrine pourrait devenir une recette emblématique de la région si rien n’est fait pour réguler cette population prolifique !

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Piquets Rétroréfléchissants pour la Sécurité Routière dans le Puy-de-Dôme

Piquets Rétroréfléchissants pour la Sécurité Routière dans le Puy-de-Dôme

Des Piquets Anti-Gibier pour Sauver des Vies dans le Puy-de-Dôme

Une révolution silencieuse de la sécurité routière

Les routes du Puy-de-Dôme accueillent de nouveaux sentinelles : des piquets rétroréfléchissants qui, bien que discrets, ont un impact évident sur la sécurité routière. En effet, ce dispositif astucieux a été mis en place pour éviter les accidents souvent tragiques entre véhicules et gros gibier tels que chevreuils, cerfs ou sangliers. En parallèle, le département, qui possède le troisième plus grand réseau routier de France, bénéficie d’une réduction significative des collisions.

Un dispositif simple mais efficace

Ces piquets, souvent appelés « yeux de chat », sont équipés d’un œil réfléchissant qui capte la lumière des phares des véhicules pour créer une illusion lumineuse perturbante pour les animaux. En les dissuadant de traverser au mauvais moment, ce système permet de réduire drastiquement le nombre d’accidents. Dominique Busson, président de la Fédération départementale des chasseurs, affirme que cette solution, mise en place il y a trois ans, a permis d’enregistrer une chute de 80 % des accidents dans certaines zones.

Des résultats impressionnants

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le nombre d’accidents corporels liés à la faune sauvage a chuté de plusieurs en 2022-2023 à… zéro en 2024. En tout, près de 7 000 piquets ont été installés sur environ 100 kilomètres de routes, avec un plan d’ajout de 1 000 nouveaux piquets dans les deux prochaines années. Cela montre l’ampleur de l’engagement envers la sécurité des automobilistes et la préservation de la faune.

Un effort collectif pour la sécurité

Cette initiative fait partie d’un partenariat entre le conseil départemental, la Fédération des chasseurs et la Région. Le financement de l’opération est partagé, avec 50 % couvert par le département, 30 % par la Région, et le reste pris en charge par la Fédération des chasseurs, qui s’occupe de l’achat, de la pose et de l’entretien des piquets.

Un impact sur la faune et la route

Au-delà de la sécurité routière, ces dispositifs jouent également un rôle dans la protection de la faune sauvage. En signalant les zones à risque, ils limitent la mortalité des animaux sur ces routes qui traversent leurs habitats naturels. Les élus locaux espèrent que cette expérience du Puy-de-Dôme incitera d’autres départements à emboîter le pas.

Pour sauver des vies — humaines comme animales — il suffira parfois d’un simple piquet.

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Vaches en danger face au retour du loup à Millevaches

Vaches en danger face au retour du loup à Millevaches

Les vaches meuglent à la mort : Millevaches confronté à la résurgence du loup

Alors que les attaques se multiplient contre les brebis et même quelques bovins, une meute de loups fait son retour sur le haut plateau corrézien, marquant une première en Nouvelle-Aquitaine.

Perchés au milieu de forêts denses et de landes sauvages, les habitants de cette région se remémorent avec incertitude le temps où le loup n’était qu’un souvenir. Certaines voix parlent d’une disparition survenue dès 1927, d’autres évoquent plutôt la fin de la Seconde Guerre mondiale. Quoi qu’il en soit, cette disparition fût vécue comme une libération pour des générations d’éleveurs. Michelle Courteix, 85 ans, se souvient de l’exécution du dernier loup, une action qui avait apaisé des années d’angoisse au sein de sa famille. « Nos chiens portaient encore des colliers piquants long après », raconte-t-elle, illustrant la crainte persistante face à cette espèce jadis tant redoutée.

Le 12 avril dernier, après avoir décimé près de 200 brebis sur le plateau de Millevaches depuis l’été précédent, le loup a élargi ses cibles : un jeune veau est tombé sous ses crocs à proximité du hameau de Fournol. « Égoïstement, on pensait qu’il ne toucherait pas à nos bovins », confient son fils et sa petite-fille, Pascal et Clémence. Hélas, deux mois plus tard, la peur règne au sein de leur exploitation ; le sommeil se fait rarissime, perturbé par des visions inquiétantes d’images de vidéosurveillance. « On entend nos vaches meugler à la mort. Parfois, on dirait même qu’elles essaient de charger », s’inquiète Clémence.

Les attaques de bovins, bien que rares, viennent compliquer un tableau déjà sombre. Marjolaine Merens, éleveuse à Meymac, évoque ce printemps, censé être une saison de repos, devenu un véritable carnage. « Je pensais être en sécurité avec mon troupeau dans un enclos fermé, mais le loup a sauté par-dessus la clôture », se lamente-t-elle, évoquant la perte de plusieurs de ses bêtes.

Réactions locales et montée de la colère

La tension monte sur le plateau. « Le loup me rend malade. J’essaie de tout apprendre pour me protéger », confesse Marjolaine. La situation semble intenable pour des éleveurs dont les vaches, d’une race native de la région, sont exposées à un prédateur redoutable. Jean-Baptiste, un voisin, raconte avoir subi plusieurs attaques malgré la présence de chiens patous. « Six bêtes tuées, 29 autres euthanasiées », témoigne-t-il, résumant la désolation du moment.

Les récentes observations de l’Office français de la biodiversité et de l’association pro-loup Carduelis indiquent clairement qu’une meute s’est bien installée sur le plateau, unie par des lignées diverses : un mâle de souche germano-polonaise et une louve italo-alpine. Dans un pays où la majorité des loups se trouvent dans les Alpes et la Provence, cette union montre à Millevaches que l’animal s’adapte et prolifère.

« Ce plateau est un garde-manger extraordinaire, mais c’est surtout grâce au gibier sauvage », estime une naturaliste. Elle met en lumière le fait que les loups ne ciblent pas uniquement le bétail, mais qu’ils se nourrissent également de gibier, et ce, parfois à proximité des troupeaux, signalant une possible malprotection des animaux domestiques.

Légendes et rumeurs persistantes

En cette période troublée, des rumeurs circulent à propos de réintroductions intentionnelles de loups sur le plateau. Dans les années 1980, des théories similaires avaient vu le jour, comme l’idée de vipères lâchées par hélicoptère. Ces légendes renvoient à une méfiance durable envers la faune sauvage.

Marjolaine, bien qu’écologiste dans l’âme, ne se retrouve pas dans le discours qui idéalise le prédateur. « Éradiquer une espèce pour des raisons personnelles est absurde, mais il faut comprendre que ces ‘jolies peluches’ sont des superprédateurs », argue-t-elle. Des points de vue sont aussi évoqués par des historiens attestant que la culture populaire a largement humanisé l’image du loup, le transformant en créature a priori inoffensive.

À la fin du mois de juin, le préfet a annoncé que le plateau serait classé en « cercle 1 », ce qui devrait entraîner des aides pour la protection du bétail. En attendant, des éleveurs comme Marjolaine agissent déjà, ayant investi dans des chiens de protection, tout en intégrant des méthodes de défense. Les propriétaires de vaches pourraient prochainement avoir la possibilité d’utiliser le tir de défense, à condition de détenir un permis de chasse.

« Croyez-vous vraiment que j’aurai la force de veiller chaque nuit avec mon fusil après des journées harassantes ? », se questionne Pascal Courteix. Paradoxalement avide de rencontrer cette fameuse bête, il se déclare inquiet de son absence prolongée, ainsi que de la possibilité que la femelle ait récemment mis bas. « Mes vaches ont encore leurs cornes, et j’espère qu’elles sauront défendre nos terres », conclut-il, tout en scrutant les images des caméras de surveillance. « On devient fous. »

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Brigade Loup en Lozère au Secours des Éleveurs

Brigade Loup en Lozère au Secours des Éleveurs

Renforcement des Éleveurs : La Brigade Loup en Action en Lozère

Depuis le 2 juin, la brigade mobile d’intervention (BMI) grands prédateurs terrestres, surnommée « brigade loup », est déployée en Lozère pour une mission d’une semaine. Cette initiative vise à soutenir les éleveurs dans leur combat pour protéger leurs troupeaux des attaques de loups, un problème récurrent qui ne cesse d’inquiéter les agriculteurs de la région.

Une Mission Cruciale pour les Éleveurs

Avec la mission principale d’assister les éleveurs et les lieutenants de louveterie dans les tirs de défense, la brigade loup répond à une demande pressante. Malgré les mesures de protection mises en place, les attaques de prédateurs continuent de sévir, plongeant les agriculteurs dans l’incertitude quant à la sécurité de leurs animaux.

Organisation et Efficacité sur le Terrain

Sur le terrain, la brigade fonctionne par binômes, associant un observateur et un tireur, une méthode qui s’avère particulièrement efficace lors des interventions. En outre, les lieutenants de louveterie, véritables experts du milieu, renforcent régulièrement l’équipe. Leur connaissance approfondie de la région est inestimable dans la lutte contre les attaques de loups.

Ces efforts collectifs visent à atténuer les pertes économiques causées par les prédateurs et à assurer un avenir plus serein pour l’élevage en Lozère. L’engagement de la brigade loup est essentiel pour redonner confiance aux éleveurs face à cette menace historique.

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Alerte fièvre porcine africaine et explosion des populations de sangliers

Alerte fièvre porcine africaine et explosion des populations de sangliers

Expansion des populations de sangliers : Alerte à la fièvre porcine africaine

Les effectifs de sangliers, potentiels porteurs de la fièvre porcine africaine, connaissent une croissance alarmante. En trois décennies, le nombre de sangliers abattus chaque année a été multiplié par huit, atteignant plus de 800 000 abattages annuels ces cinq dernières années.

Une augmentation exponentielle

Bien qu’il n’existe pas de comptage précis des sangliers vivants, les chasseurs se basent sur leurs résultats de chasse pour démontrer cette flambée de la population de ces suidés sauvages. Au cœur de cette dynamique, plusieurs facteurs semblent jouer un rôle : le changement climatique, une fructification forestière généreuse, l’essor de la culture de maïs, ainsi que la création de zones de refuge où la chasse est interdite.

Stratégies de gestion engagées

Pour tenter de contrer cette prolifération, un accord avec le secteur agricole a été mis en place en 2023, visant à diminuer de 20 % les dégâts causés aux cultures. Une trentaine de plans de gestion à l’échelle départementale sont également en cours pour intensifier les prélèvements. Les fédérations de chasseurs collaborent étroitement avec le réseau Sagir, dédié à la surveillance de la santé de la faune sauvage.

Riposte en cas d’alerte

En cas d’alerte à la fièvre porcine africaine, il est crucial d’identifier rapidement les premiers sangliers contaminés. L’analyse des carcasses retrouvées est le moyen le plus fiable pour confirmer la présence du virus. Si des individus porteurs du virus étaient découverts, des mesures urgentes seraient mises en place, notamment l’arrêt des activités de chasse pour prévenir la propagation.

Ensuite, le réseau de surveillance sera renforcé afin de collecter et d’analyser un maximum de sangliers morts, afin de mieux cerner la zone infectée.

Pour en savoir plus sur les enjeux de la chasse, n’hésitez pas à consulter notre site !

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Évitez les erreurs lors de vos sorties de chasse

Évitez les erreurs lors de vos sorties de chasse

Évitez les faux pas lors de vos prochaines sorties de chasse

Conseils pour des expéditions de chasse réussies

Partir à la chasse peut s’avérer exaltant, mais cela nécessite aussi une préparation minutieuse. Que vous soyez un novice ou un chasseur chevronné, il est essentiel de prendre certaines précautions pour éviter les erreurs qui pourraient transformer une journée prometteuse en un véritable fiasco.

Préparation : la clé du succès

Avant de mettre le camo et de sortir, assurez-vous d’avoir tout le matériel nécessaire. Cela inclut bien sûr votre équipement de chasse, mais aussi un bon stock d’eau et de snacks. Qui veut faire un malheur parce qu’il a oublié son sandwich au jambon, n’est-ce pas ? En outre, familiarisez-vous avec la réglementation locale sur la chasse et assurez-vous d’avoir vos permis en règle. Un petit coup d’œil à la carte de la zone de chasse peut également vous sauver la mise et vous éviter de vous retrouver du mauvais côté de la loi.

Sécurité avant tout

N’oubliez jamais que la sécurité est primordiale. Informez un ami ou un membre de votre famille de votre itinéraire et de l’heure à laquelle vous prévoyez de rentrer. En cas de pépin, cela pourrait s’avérer crucial. Et gardez à l’esprit ces trois simples règles : tendez votre arme vers le bas, soyez sûr de votre cible avant de tirer, et ne paniquez pas si un écureuil vous fait sursauter.

Observation de la faune : la patience est une vertu

Une fois sur le terrain, il est temps d’observer. Restez silencieux et immobile, les animaux, surtout les plus craintifs, vous accorderont tout autant d’attention qu’un enfant devant un stand de bonbons. La patience est indéniablement votre meilleur allié : attendez le bon moment pour agir. Si vous vous sentez comme un ninja dans les bois, vous êtes sur la bonne voie !

Respecter la nature et ceux qui la pratiquent

Enfin, rappelez-vous toujours de respecter l’environnement et les autres chasseurs. Ne laissez pas de déchets derrière vous et assurez-vous de bien suivre les règles de la chasse. Cela contribue à maintenir les habitats naturels pour les générations à venir et assure à tout le monde une expérience agréable lors de leurs sorties.

Pour des conseils supplémentaires ou des équipements de chasse adaptés, n’hésitez pas à consulter notre site !

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