Intrusion de chiens de chasse dans la propriété de Yann Arthus-Bertrand

Intrusion de chiens de chasse dans la propriété de Yann Arthus-Bertrand

Yvelines : Intrusion de chiens de chasse dans la propriété de Yann Arthus-Bertrand

Une colère grandissante face à une intrusion canine intempestive

Yann Arthus-Bertrand, célèbre photographe, a récemment déposé plainte à la gendarmerie de Montfort-l’Amaury après une intrusion inattendue de six chiens de chasse à courre dans sa propriété située aux Mesnuls, une réserve naturelle qu’il a créée. Cet incident s’est produit le samedi 7 décembre, et la réaction de l’artiste ne s’est pas fait attendre.

« Ils ne peuvent pas tenir leurs chiens, c’est impossible. Et ils s’en foutent », a déclaré le photographe, exprimant une colère palpable à l’encontre de l’équipage de chasse de Bonnelles-Rambouillet. Arthus-Bertrand a investi ce terrain dans le but d’y créer un espace de réensauvagement visant à protéger la biodiversité. Sur sa page Facebook, il souligne que ce domaine est un lieu expérimental unique, géré par l’association de la Vallée de la Millière, qu’il préside.

Des conséquences dramatiques pour la faune locale

Yann Arthus-Bertrand témoigne de sa frustration : en quelques instants, l’intrusion des chiens a mis en fuite une harde de cerfs et de biches, estimée à 35 individus. « C’est un crève-cœur ! » s’indigne-t-il, évoquant le travail réalisé ces trois dernières années pour rétablir la faune dans cet espace naturel.

Suite à cet incident, il a décidé de porter plainte, déclarant que c’était la troisième fois que des chasseurs perturbaient la tranquillité de sa réserve. Pour faire entendre sa voix, il a annoncé son intention de lancer une pétition visant à faire respecter les frontières des propriétés privées et à assurer la sécurité des animaux.

Une défense en demi-teinte de l’équipage de chasse

De son côté, le président de l’équipage de Bonnelles-Rambouillet a contesté les accusations, affirmant que la propriété n’était pas suffisamment « infranchissable » pour empêcher les chiens de s’y introduire. Il a même suggéré l’installation d’une clôture pour éviter de futurs désagréments.

Face à cette situation, Yann Arthus-Bertrand reste ferme dans sa position : « Je ne veux plus jamais qu’un chasseur vienne ici » a-t-il affirmé, déterminé à mener cette affaire en justice.

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Sangliers et agriculture une facture croissante pour les chasseurs

Sangliers et agriculture une facture croissante pour les chasseurs

Impact des sangliers sur l’agriculture : une facture lourde pour les chasseurs

L’augmentation des dégâts causés par les sangliers dans la Manche

La population de grands gibiers est en pleine forme dans la Manche, mais un invité indésirable semble s’être approprié la scène : le sanglier. Responsable de pas moins de 95 % des dégâts sur les cultures, cet animal fait des ravages et les chasseurs, eux, endossent la lourde facture. En 2024, le montant des dégâts pourrait franchir le cap des 347 000 €, un bond spectaculaire par rapport aux 240 000 € de l’année précédente, comme l’indique David Guérin, directeur de la fédération des chasseurs de la Manche.

Des indemnisations record

Historiquement, jamais la Manche n’a été confrontée à autant de demandes d’indemnisation, avec 320 dossiers en cours. Les indemnités des agriculteurs sont financées par les cotisations des chasseurs, un système qui commence à sérieusement peser sur les budgets. Celles-ci sont calculées selon un barème national et, bien que la fédération s’attendait à une hausse, l’ampleur de l’augmentation dépasse leurs prévisions. La fédération appelle donc les chasseurs à redoubler d’efforts pour gérer cette population en pleine expansion.

Une reproduction rapide et une source de nourriture abondante

Avec trois mois de saison de chasse encore à disposition, il devient crucial pour les chasseurs de renforcer la pression sur les sangliers. La biologie de l’espèce joue en leur faveur, car il suffit d’en laisser quelques-uns pour qu’ils prolifèrent. Les femelles, de plus petite taille, sont désormais matures plus tôt, engendrant des portées parfois de six à dix marcassins. La situation climatique actuelle, combinée à l’abondance de nourriture, favorise ce phénomène de reproduction rapide.

Des choix de culture impactés par les sangliers

Cette année, les agriculteurs ont dû revoir leurs stratégies de culture, certains n’ayant pas pu semer de blé et se tournant vers des variétés de maïs. Ce dernier, par ailleurs, constitue une nouvelle source de nourriture pour les sangliers, qui ont appris à profiter des cultures laissées debout. Auparavant, leur population était régulée par l’abondance des faines et des glands, mais ce facteur semble désormais insuffisant face à une telle adaptation alimentaire.

Accidents de la route en hausse

La prolifération des sangliers n’affecte pas seulement les champs, elle a également des conséquences dramatiques sur la sécurité routière. Les collisions avec ces animaux sont en hausse sur des routes comme l’A84 et la RN13, laissant entrevoir un danger accru pour les automobilistes. En 2023, les chasseurs ont prélevé 3 000 sangliers, un chiffre à ne pas négliger selon David Guérin, qui appelle à une meilleure déclaration des prélèvements pour avoir une évaluation plus précise de la population.

Il n’y a actuellement aucune restriction sur la chasse au sanglier, ce qui est inscrit dans le Schéma départemental de gestion cynégétique pour les six prochaines années. Une mesure qui, espérons-le, permettra de rétablir un équilibre entre la faune, l’agriculture, et la sécurité publique.

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Début de saison triomphal d’un chasseur en Sologne avec six sangliers et deux cervidés

Début de saison triomphal d'un chasseur en Sologne avec six sangliers et deux cervidés

Un début de saison exceptionnel pour un chasseur de Sologne avec six sangliers et deux cervidés

Le début de la saison 2024-2025 en Sologne a été marqué par des exploits impressionnants pour un chasseur équipé de sa Beretta BRX-1. Pas moins de six sangliers, dont un doublé, ainsi que deux cervidés ont enrichi le tableau de chasse de Guillaume, un chasseur aguerri.

Des battues sur les territoires ouverts de Sologne

Guillaume s’illustre dans les remarquables biotopes solognots lors de plusieurs battues. Il est principalement armé d’une carabine à réarmement linéaire Beretta BRX-1, chambrée en 300 Win Mag, accompagnée d’une lunette GPO Spectra 6X 1-6×24 et d’un modérateur de son Osuma Optimum. À certains moments, il opte pour une carabine express Fabarm Asper, tirant la classique munition de 8×57 mm JRS, munie d’un point rouge Holosun. Deux choix d’armes qui lui seront d’une grande utilité pour un début de saison flamboyant.

Des sangliers à profusion

Guillaume a eu la chance de tirer sur sept sangliers différents, dont six ont terminé dans le bilan de chasse. Les tirs étaient souvent impressionnants, certains réalisés à des distances qui feraient rougir d’envie plus d’un chasseur. Un moment mémorable a été le doublé depuis un mirador, une performance qui aurait pu se transformer en triplé, si la première bête atteinte n’avait pas réussi à prendre la fuite, laissant Guillaume les bras chargés d’inquiétude et de frustration. Malgré une recherche au sang qui a duré un certain temps, elle n’a malheureusement pas été retrouvée. Cerise sur le gâteau, le dernier sanglier a fait une apparition surprise, et il a fallu cinq balles pour que notre chasseur réussisse enfin à le prélever. Quelle aventure !

Des cervidés en prime et un renard aux aguets

Mais les sangliers n’étaient pas les seuls animaux à croiser le chemin de Guillaume. En deux occasions, des cervidés ont également ajouté un peu de piquant à ses sorties. Lors d’une chasse, une biche a franchi la ligne, et grâce à une balle bien placée de 8×57 JRS, elle a été prélevée sans encombre, même après un premier tir raté. Cependant, c’est avec un faon que Guillaume a réalisé son plus beau tir, réussissant à loger deux balles de 300 Win Mag dans le cœur de l’animal en pleine course, à une distance d’environ 100 mètres. Pour couronner le tout, il a également eu l’occasion de tirer un renard qui s’était approché de son poste en sous-bois.

À suivre pour d’autres aventures

Ce début de saison prometteur s’annonce riche en rencontres et en prélèvements pour le chasseur de Sologne. Pour revivre ces moments palpitants, n’hésitez pas à visionner la vidéo qui retrace ces exploits passionnants.

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Protection des Vignes Bordelaises par un Partenariat avec les Chasseurs

Protection des Vignes Bordelaises par un Partenariat avec les Chasseurs

Protection des Vignes Bordelaises contre les Sangliers : Un Partenariat Gagnant

Dans le Bordelais, les sangliers ne sont pas que de simples protagonistes d’un récit de chasse, ils constituent également une menace bien réelle pour les vignes des viticulteurs. Pour le Château Lajarre, une exploitation viticole située à Mouliets-et-Villemartin, cette problématique ne fait pas rire tout le monde, mais elle a mené à un partenariat surprenant : celui entre un médecin devenu viticulteur et les chasseurs locaux.

Un Domaine Chargé d’Histoire

Grégory Lovato, qui a repris le Château Lajarre en 2005, se trouve à la tête d’une propriété au riche passé. Avec 55 hectares, dont 32 dédiés aux vignes, ce lieu est non seulement imprégné d’histoire viticole, mais il offre également des paysages magnifiques, entre vignes en pied de côtes et en coteaux. Les cépages de merlot et cabernet franc imprègnent le vin d’un caractère unique, reflétant l’engagement de Grégory envers une agriculture raisonnée.

Des Sangliers à la Fête sur le Domaine

Malgré cette belle histoire, la faune locale pose de sérieux défis. Les sangliers, cet adorable gibier dont on peut facilement deviner la frénésie à la recherche des baies mûres, ne se contentent pas d’admirer le paysage. Ils se sont donné pour mission de transformer le domaine en véritable buffet à volonté, en défonçant les clôtures pour se faire plaisir aux pieds des vignes. C’est un peu comme si un groupe de joyeux fêtards s’invitait à une réception et renversait les mets savoureux.

Action Concertée pour Limiter les Dégâts

Face à ces incursions, Grégory a su fédérer les compétences de son ami Joël Justo, président de l’association communale de chasse agréée (ACCA). Ensemble, ils organisent trois à quatre battues par saison pour contrôler cette surpopulation de sangliers. Ces actions permettent non seulement de limiter les dégâts, mais offrent également à Grégory l’occasion de savourer, sans mauvaise conscience, une bonne venaison après chaque battue.

En somme, la collaboration entre viticulteurs et chasseurs s’avère être un modèle à suivre. Cela montre qu’avec un peu de créativité et une bonne dose de camaraderie, on peut relever des défis inattendus. Qui aurait cru que les sangliers, souvent associés à la nuisance, pourraient également contribuer à renforcer les liens entre la terre et ceux qui la cultivent ?

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Déclin des petits gibiers en Haute-Vienne

Déclin des petits gibiers en Haute-Vienne

Déclin alarmant des petits gibiers en Haute-Vienne

Une tradition en péril face à la raréfaction des espèces

En Haute-Vienne, au cœur du Limousin, les chasseurs se retrouvent confrontés à une situation préoccupante : le déclin des populations de petits gibiers tels que faisans, perdreaux et lapins de garenne. Autrefois présents en grand nombre dans les campagnes, ces animaux emblématiques se font aujourd’hui de plus en plus rares. Ce phénomène, loin d’être isolé, s’inscrit dans une tendance nationale marquée par la dégradation des habitats naturels, due à l’urbanisation galopante et à l’agriculture intensive.

Les conséquences de ces changements sont dévastatrices pour la biodiversité locale. Comme le souligne Natasha Poirier, directrice adjointe de la Fédération des chasseurs de la Haute-Vienne, la transformation des paysages agricoles a été radicale : “On est passé des petites cultures avec beaucoup de haies et de bocages à une monoculture herbagère.” Cette évolution transforme les paysages, réduisant ainsi les espaces où ces animaux peuvent se cacher et trouver leur nourriture.

Des souvenirs nostalgiques et un avenir incertain

Pour les chasseurs, ce déclin ne se traduit pas seulement par un changement dans la nature, mais aussi par une perte de convivialité et de traditions. Raymond, chasseur de 82 ans, se remémore : “Il y avait des perdreaux, des faisans… et des lapins de garenne, aussi, en quantité. Le paysage était totalement différent. Je regrette, parce que c’était convivial.” Ces souvenirs tragiquement lointains révèlent combien l’environnement a changé, affectant également la relation des chasseurs à leur passion.

Mais la situation n’est pas entièrement désespérée. Les maladies et la destruction de l’habitat ne sont pas les seules menaces auxquelles font face ces espèces. Les chasseurs de Haute-Vienne prennent les choses en main en s’organisant à travers plusieurs associations cynégétiques pour tenter de relancer ces populations.

Des initiatives prometteuses pour la préservation des espèces

A Azat-le-Ris, dans le nord du département, un projet ambitieux a été mis en place par le Groupement d’intérêt cynégétique de la Basse Marche. Chaque année, un millier de faisans sauvages sont relâchés sur un territoire de 10 000 hectares, dans l’espoir de repeupler durablement ces espaces. Les résultats commencent à se faire sentir, avec le recensement de 500 faisans sauvages au printemps dernier. Jean-Paul Lavaud, un fervent défenseur de ces réintroductions, se réjouit : “On a prouvé que ces animaux pouvaient survivre et se reproduire.”

Ces efforts sont cruciaux, et leur succès repose sur le respect de règles strictes, notamment en matière de quotas de tirs. Ce cadre de gestion est indispensable pour permettre à ces espèces de se régénérer. Les chasseurs, loin d’être de simples prédateurs, deviennent ainsi des acteurs clés dans la préservation et la gestion durable de la faune.

Un espoir pour l’avenir

Alors que le déclin du petit gibier en Haute-Vienne suscite des inquiétudes légitimes, les efforts des chasseurs illustrent qu’il est encore possible d’inverser la tendance. En conjuguant gestion rigoureuse et respect de l’environnement, ils portent l’espoir de rendre à la région ses paysages vivants d’antan, où faisans, perdreaux et lapins de garenne pouvaient prospérer.

En conclusion, la solidarité et la détermination des chasseurs de Haute-Vienne sont des atouts précieux pour l’avenir de ces espèces tant appréciées. La lutte pour leur préservations peut sembler difficile, mais il est encore temps de sauvegarder ce patrimoine cynégétique avant qu’il ne disparaisse complètement.

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Nouvelle méthode de comptage des loups en 2025

Nouvelle méthode de comptage des loups en 2025

Entrée en vigueur d’une nouvelle méthode de comptage pour les loups en 2025

L’estimation des populations de loups en France subit une profonde transformation avec l’arrivée d’une nouvelle méthode de comptage qui sera appliquée à partir du 1er janvier 2025. Les débats autour du nombre exact de loups se poursuivent, alimentés par la complexité des chiffres et la diversité des acteurs engagés dans cette question fascinante.

Une méthode simplifiée mais contestée

Jusqu’à présent, le comptage des loups reposait sur deux indicateurs : la méthode du « capture-marquage-recapture » (CMR) et l’« effectif minimal retenu » (EMR). La première, plutôt technique, consiste à recueillir divers indices biologiques, tels que des fèces ou des traces ADN, afin d’évaluer la présence d’individus dans un territoire donné. La seconde se basait sur une estimation des populations observées à la fin de l’hiver par le Réseau Loup-Lynx, croisant les deux méthodes pour obtenir une estimation plus précise.

Avec le nouvel arrêté ministériel, la situation change. À partir de 2025, seul le CMR sera utilisé pour le comptage. Cette décision provoque déjà des remous, en particulier parmi les membres du Groupe National Loup (GNR), certains choisissant de boycotter les réunions sur ce sujet. Que penser de ce changement ? S’agit-il d’un pas vers plus de clarté ou d’une simplification excessive ?

Les avis partagés des acteurs impliqués

Le ministère de l’Environnement défend cette nouvelle approche, la qualifiant de scientifiquement fiable. Toutefois, des critiques émergent. En effet, la finalisation des chiffres selon la méthode CMR peut prendre plusieurs années, laissant les acteurs de la ruralité dans l’incertitude. En attendant, les éleveurs, particulièrement concernés par la sécurité de leurs troupeaux, réclament une réactivité accrue pour pouvoir obtenir des autorisations de tirs rapide en cas d’attaques potentielles.

Le ministère de la Transition écologique s’engage tout de même à fournir un chiffre unique et fiable en fin d’année, avec un intervalle de confiance disponible dans les six mois suivant la collecte des données. Mais pour de nombreux ruraux, cette promesse semble insuffisante face aux réalités du terrain, où les incertitudes peuvent coûter cher.

Une évolution nécessaire mais délicate

Cette nouvelle méthode pourrait bien signifier une simplification bienvenue dans un domaine réputé complexe, mais elle doit également alors compenser par une réactivité et une précision accrues. La conversation autour de la population de loups en France ne fait que commencer, et chacun a son mot à dire. Une question demeure : ce nouvel outil de comptage réussira-t-il à apporter une réponse aux préoccupations des éleveurs tout en tenant compte des impératifs de protection de la faune sauvage ? Seule l’avenir nous le dira.

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Julien Courbet défend un sanglier menacé d’euthanasie

Julien Courbet défend un sanglier menacé d'euthanasie

Julien Courbet s’engage pour sauver un sanglier menacé d’euthanasie

La situation inédite d’un sanglier devenu animal de compagnie a récemment attiré l’attention des médias. Dans son émission « Ca peut vous arriver », Julien Courbet a porté le cas de « Rillette », un sanglier visé par des mesures administratives qui prévoient son euthanasie. L’histoire commence avec une jeune femme qui, après avoir recueilli un marcassin errant trouvé près de ses poubelles, a pris soin de lui en respectant les normes sanitaires en vigueur.

Certes, sa démarche était louable : vaccination, stérilisation et respect des réglementations sanitaires étaient au rendez-vous. Mais la loi française interdit strictement la détention d’animaux sauvages sans les certificats appropriés. Saviez-vous qu’à Marseille, nourrir des sangliers peut vous coûter jusqu’à 135 euros d’amende ?

Les autorités, bien que conscientes des efforts de cette jeune femme, soulignent que permettre à une personne de garder un sanglier pourrait ouvrir la voie à d’autres cas similaires, compliquant ainsi la gestion de la faune sauvage. Julien Courbet, avec sa verve habituelle, souhaite secouer les consciences : « Je veux que la France entière sache ce qu’il se passe ». Il ne recule devant rien pour interroger les autorités sur la situation de « Rillette ». Que diriez-vous si votre adorable compagnon sur pattes était menacé d’euthanasie ?

La situation soulève des interrogations sur la capacité de certains à exercer des pressions médiatiques au détriment des décisions légales. Alors qu’un homme se bat pour un sanglier qu’il considère comme un membre de sa famille, on ne peut s’empêcher de penser à la complexité des enjeux entre le bien-être animal et les lois qui régissent la faune sauvage. Qui doit avoir le dernier mot, entre le cœur et la loi ?

🐗 Vous tenez à voir l’évolution de cette affaire ? Restez informés et suivez @courbet_julien et son équipe de « Ca Peut Vous Arriver » chaque semaine.

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Coupure de la RN20 pour battue aux sangliers ce jeudi

Coupure de la RN20 pour battue aux sangliers ce jeudi

Coupure de la RN20 : une battue aux sangliers prévue ce jeudi

Ce jeudi 12 décembre, la RN20, reliant Foix à Andorre, va connaître une pause imprévue : une battue administrative aux sangliers et cervidés se déroulera sur ce tronçon entre 10 heures et 12 h 30. Cette opération, orchestrée par les louvetiers et les chasseurs en collaboration avec les services de l’État, vise à réduire le risque d’accidents dus aux traversées d’animaux sur cette route, un problème signalé depuis plusieurs années par les maires et les usagers.

Les communes concernées par cette battue incluent Ferrières, Montgailhard, Saint-Paul-de-Jarrat, Montoulieu, Mercus-Garrabet, Arignac, Bompas et Tarascon-sur-Ariège. De quoi rappeler aux automobilistes que, même sur la route, la faune sauvage n’a pas la même notion des horaires que nous. Donc, attention avant d’accélérer, ils pourraient bien faire un passage surprise !

Déviations mises en place pour la sécurité de tous

Pour garantir la sécurité des usagers, la circulation sur la RN20 sera totalement fermée entre 9 heures et 14 heures. Des déviations seront mises en place. La préfecture a précisé que dans le sens Toulouse-Andorre, la route sera fermée entre l’échangeur 10 et le giratoire de Tarascon-sur-Ariège, avec un itinéraire alternatif passant par les RD919, RD117 et RD618.

Dans le sens inverse, Andorre-Toulouse, la fermeture se situera entre le giratoire de Tarascon-sur-Ariège et l’échangeur 11. Les véhicules légers et les poids lourds inférieurs à 3,5 tonnes devront emprunter les RD618 et RD117, tandis que les poids lourds supérieurs à 3,5 tonnes utiliseront les RD117, RD625 et RD119, via Lavelanet, Mirepoix et Pamiers.

Les services de l’État rappellent aux automobilistes que le respect des limitations de vitesse sur les axes de déviation est une condition sine qua non pour garantir la sécurité de tous. En somme, pas de vitesse, pas de fiesta, surtout quand des sangliers sont de la partie, même s’ils ne sont pas du genre à faire la fête !

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Generosite des chasseurs pour la Banque alimentaire du Gard

Generosite des chasseurs pour la Banque alimentaire du Gard

Générosité des chasseurs : 100 faisans et 150 terrines pour la Banque alimentaire du Gard

Dans un élan de solidarité fort apprécié, des chasseurs du Gard ont récemment fait don de 100 faisans et de 150 terrines à la Banque alimentaire. Cet acte généreux s’inscrit dans une tradition bien ancrée chez les passionnés de la chasse, qui, à l’approche des fêtes de fin d’année, souhaitent apporter un peu de réconfort aux personnes en difficulté.

Une action qui fait plaisir

Les chasseurs, accompagnés par Interprochasse, ont mobilisé leurs efforts pour offrir une centaine de faisans, accompagnés de 150 terrines préparées à partir du même gibier. Ces dons arrivent à point nommé, apportant une touche de festivité au menu des bénéficiaires qui, pour certains, n’ont jamais eu l’occasion de goûter à cette viande réputée. Un vrai plus pour ceux qui souvent manquent d’aliments riches et variés dans leur alimentation quotidienne!

Un soutien bienvenu pour la Banque alimentaire

La Banque alimentaire du Gard a été agréablement surprise par cette initiative. En plus des dons des chasseurs, la mobilisation générale des donateurs a permis de soutenir l’association, récemment frappée par un incendie ayant détruit six de ses camions, entraînant un préjudice de moitié million d’euros. Malgré cette épreuve, la solidarité des donateurs montre que l’union fait vraiment la force et offre une lueur d’espoir pour les bénévoles déterminés à continuer leur mission.

Une cause qui mérite d’être célébrée

Les défis peuvent être nombreux, mais l’esprit de solidarité demeure intact. Ce type de don, bien plus qu’un simple cadeau alimentaire, apporte un véritable sens de communauté, et rappelle que la chasse peut aussi participer à des causes nobles. Alors, que votre prochain plat soit à base de faisan ou non, n’oublions pas d’applaudir ces initiatives qui renforcent les liens humains, surtout à l’approche des fêtes.

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Bilan controversé de la population de loups en France

Bilan controversé de la population de loups en France

La bataille des chiffres : quel est vraiment l’état de la population de loups en France ?

Les loups font couler beaucoup d’encre en France, notamment avec les chiffres fournis par l’Office français de la biodiversité, qui suggèrent une augmentation de leur population. Mais ces données sont loin de faire l’unanimité, notamment parmi les associations de protection des animaux, qui parlent de véritables guerres de chiffres.

Une population lupine en expansion

Selon les données officielles, la population de loups en France atteint un total estimé à 1.200 individus, y compris 800 spécimens dans la Région Sud, avec des concentrations notables dans les Alpes-Maritimes et le Var. Le nombre de meutes a également été constaté en hausse : 24 dans le Var, 15 dans les Alpes-Maritimes, et d’autres réparties sur plusieurs départements. D’une population de seulement 0 à 200 loups en l’an 2000, on passerait donc progressivement à 1.200 en 2023, comme l’a précisé la Région Sud.

Des méthodes de suivi spécifiques

Le suivi des loups en France repose sur des méthodes indirectes, comme l’analyse des excréments ou les traces laissées par ces animaux dans leur habitat. L’Office français de la biodiversité a mis en place un suivi permanent depuis 1992, date de la première détection de l’espèce dans le parc du Mercantour. Bien que les loups soient des créatures discrètes, leur présence sur le territoire est de plus en plus difficile à ignorer.

Des estimations controversées

Pourtant, les chiffres officiels ne sont pas sans controverse. Des organisations telles que le WWF avancent que la population serait en baisse, avec une diminution de 9 % de 2022 à 2023. Ils pointent du doigt les destructions autorisées par l’État, qui pourraient compromettre la viabilité de la population lupine française. En effet, les scientifiques du Muséum d’histoire naturelle ont déjà alerté sur les effets négatifs d’un taux de destruction trop élevé, mais ces mises en garde n’ont pas été prises en compte par les autorités.

Conclusion : vers un avenir incertain pour le loup en France

La situation du loup en France soulève de nombreuses questions, entre préoccupations des éleveurs et défense de la biodiversité. Les débats autour de la protection de cette espèce emblématique se poursuivent, entre réalités scientifiques et opinions politiques. Reste à espérer que ces millions de chiffres ne resteront pas que des mots, mais trouveront un écho dans des actions concrètes.

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