L’Ouette d’Égypte et ses impacts sur la biodiversité locale

L’Ouette d’Égypte : Un Envahisseur Qui Perturbe la Reproduction des Espèces Locales
L’Ouette d’Égypte, ce charmant oiseau au plumage élégant, est en réalité un invité indésirable à notre écosystème. Classée parmi les espèces exotiques envahissantes, sa présence pose des problèmes importants pour les espèces locales et leur reproduction. Bien que la régulation de cette espèce soit devenue plus simple au fil des années, certaines associations animalistes continuent de plaider pour sa protection, cherchant des alternatives non létales. Mais peut-on vraiment ignorer son impact sur les autres espèces ? Le sujet mérite d’être exploré.
Des Oiseaux Migrateurs en Péril
En Europe, les oiseaux migrateurs peinent à trouver refuge pour nicher, et ce, pour plusieurs raisons. Entre le changement climatique, l’abandon des zones humides par les autorités et la concurrence des prédateurs – y compris des espèces exogènes comme l’Ouette d’Égypte – la situation est préoccupante. Les chasseurs français, face à cette problématique, ont mis en place des solutions, telles que des nids préfabriqués, mais ces efforts ne suffisent pas toujours.
Un Comportement Territorialisé
La nature a ses lois, et certaines espèces ne les respectent pas. Prenons les cygnes par exemple : bien qu’ils aient le droit d’être majestueux, leur agressivité envers les canards est un fait avéré. L’Ouette d’Égypte, quant à elle, adopte une approche encore plus invasive. Si cette espèce avait un comportement neutre, elle pourrait s’intégrer harmonieusement dans notre écosystème. Cependant, d’après des observations récentes, il semble qu’elle se considère comme la véritable souveraine des plans d’eau où elle vit. Une vidéo diffusée par la Fédération des chasseurs de Moselle illustre bien ce phénomène, montrant une Ouette d’Égypte refuser l’accès à d’autres oiseaux sur son « territoire », les empêchant ainsi de nicher.
Conséquences Écologiques et Solutions
L’Ouette d’Égypte n’apporte pas seulement des conflits dans les zones humides. Le problème des fientes laissées par cet oiseau est également préoccupant. Ces déjections peuvent nuire aux écosystèmes locaux, créant un véritable casse-tête pour les gestionnaires des milieux naturels. La bonne nouvelle? Cette espèce invasive est réglementée, et des mesures de régulation sont en place, mais cela suscite également des débats passionnés parmi les acteurs de la conservation.
Il est crucial de trouver un équilibre qui permette à la biodiversité de prospérer tout en prenant en compte la nécessité de réguler les espèces invasives. Ainsi, comment agir de manière efficace ? La sensibilisation et l’éducation sont des clés importantes, tout comme le soutien aux initiatives locales visant à protéger nos espèces indigènes.
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Partage des coûts des dégâts agricoles causés par le gibier dans l’Orne

Dégâts aux cultures : Les chasseurs de l’Orne réclament un partage des coûts
Dans l’Orne, les montants d’indemnisation pour les dégâts causés aux cultures par le gibier atteignent des sommets. La Fédération des chasseurs de l’Orne, par l’intermédiaire de son président, Christophe de Balorre, a récemment exprimé son souhait que ces coûts soient partagés.
Des comptes qui font grincer les dents
Ce week-end, lors de l’assemblée générale à Mortagne-au-Perche, la Fédération départementale des chasseurs a dressé un bilan de l’année écoulée. En présence de 300 participants, Christophe de Balorre a souligné que les chasseurs ne souhaitent plus être les seuls à supporter cette « note salée ». Ces propos viennent au moment où la problématique des dégâts aux cultures est plus pressante que jamais.
État des lieux : gibiers et préoccupation
Le président a commencé son discours par une mise en lumière de la situation préoccupante du lièvre, notant une ouverture de saison décevante. Quant aux perdrix, les comptages révèlent une diminution des effectifs, influencée par les aléas climatiques, avec des prélèvements très en deçà des attentes. La bécasse semble avoir connu une saison normale, mais les chasseurs doivent impérativement prendre en main le carnet de prélèvement.
La saison de chasse au gibier d’eau a démarré sous de bons auspices, bien qu’elle ait montré des signes d’essoufflement à la fin de l’année. Pour aider à mieux comprendre les migrations, une collaboration avec l’Institut scientifique nord-est Atlantique (Isnea) est en cours. En ce qui concerne le blaireau, les restrictions de période complémentaire ont compliqué la saison.
Nombres impressionnants : chevreuils et sangliers
En matière de prudence, le plan de chasse pour le chevreuil a produit des résultats probants avec 7 211 animaux prélevés. Les populations de cerfs se portent bien, et le taux de prélèvement est prometteur pour les années à venir. Le sanglier, quant à lui, a atteint des chiffres record avec 5 971 animaux prélevés. Une régulation s’impose, comme le souligne de Balorre.
Indemnisation : une charge croissante
Le sujet des dégâts aux cultures est un enjeu constant dans les discussions entre chasseurs et agriculteurs. Avec des indemnités qui explosent, dépassant déjà 1,20 million d’euros pour cette année, les prévisions indiquent que cela pourrait atteindre 1,60 million d’euros. Cette situation pèse lourdement sur le budget de la Fédération ornaise.
La réforme du système d’indemnisation des dégâts dus au gibier, résultat d’un accord entre la Fédération nationale, les instances agricoles et l’État, pourrait être compromise par les nouvelles restrictions budgétaires. Bien que de Balorre comprenne les oppositions à la chasse, il insiste sur la nécessité de « réparer le préjudice causé à autrui par cette inaction ». Une façon d’engager le dialogue, non ?
Effectifs en baisse, mais dynamisme intact
Les effectifs de la Fédération ornaise sont en légère baisse, avec 9 269 chasseurs, une moyenne d’âge de 54 ans et 4 mois. Des médailles ont été décernées pour honorer l’engagement de membres, des formations sont mises en place pour rajeunir les rangs et renforcer la sécurité. Les innovations technologiques, telles que l’application ChassAdapt, sont également mises en avant pour faciliter la gestion des prélèvements.
Imminent : le salon « Chasse, pêche, nature, et terroir »
Enfin, un premier salon consacré à la chasse se tiendra les 7 et 8 juin au parc Anova d’Alençon, promettant des animations et des exposants de choix. La Fédération s’y associe, et un concours annuel des trophées de cerfs promet d’attirer l’attention des passionnés.
Restez informé et joignez-vous aux discussions vitales pour l’avenir de la chasse et de l’agriculture. Pour plus d’informations sur ce sujet et d’autres, allez sur Caninstore.
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Dégâts de sangliers et défis financiers pour la chasse

Dégâts de sangliers : La chasse en danger à cause de la pression financière
Des millions pour compenser des dégâts
En Charente-Maritime, les dégâts causés par les sangliers sur les cultures deviennent une véritable épine dans le pied pour les chasseurs. La Fédération Départementale des Chasseurs de la région (FDC17) a déboursé plus de 500 000 euros en 2023 pour compenser les pertes sur 380 hectares. Malgré une aide de 154 000 euros de l’État, la FDC17 fait face à un déficit pour la cinquième année consécutive, ce qui pousse son président à alerter : « Si on ne peut plus payer les dégâts, les ACCA vont disparaître, et la chasse sera réservée aux riches. » Un constat alarmant qui reflète une situation en difficulté dans de nombreux départements.
Une tendance relayée ailleurs
Ce n’est pas qu’un problème isolé. Prenons par exemple la FDC de la Haute-Vienne (FDC87), qui consacre près de 550 000 euros par an à l’indemnisation des dégâts de grand gibier, entièrement financée par ses membres. En Gironde, le coût des indemnisations pour les grandes cultures a presque doubler entre les saisons 2021-2022 et 2022-2023, atteignant près de 400 000 euros. Rien d’étonnant, lorsque l’on sait que cette hausse est principalement due à l’envolée des prix des céréales.
Des efforts de régulation face à la pression
Pour contrer cette situation alarmante, les chasseurs intensifient leurs efforts. En Charente-Maritime, 6 000 sangliers ont été abattus en 2023, un chiffre qui fait rougir comparativement aux 300 abattus il y a trois décennies. Toutefois, cette lutte s’intensifie, puisque la préfecture a prolongé la période de chasse aux sangliers jusqu’au 31 mai 2024, dans l’espoir de contenir les dégâts.
Incertitudes sur les aides de l’État
Les aides de l’État semblent insuffisantes et créent des incertitudes pour l’avenir. En 2023, un budget de 245 000 euros a été alloué à la Charente-Maritime dans le cadre d’un accord tripartite entre l’État, le monde agricole et la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC). En échange, les chasseurs doivent parvenir à réduire de 30 % les surfaces agricoles endommagées par le grand gibier en trois ans. Mais le montant de l’aide pour 2025 n’est toujours pas fixé, suscitant des inquiétudes sur la stabilité de ces soutiens.
La relève à l’horizon : un défi démographique
Au-delà des finances, la transition générationnelle dans le domaine de la chasse est également préoccupante. Selon les observateurs, les jeunes ne semblent pas vraiment attirés par la battue et le fait de rester au poste de tir. Avec une moyenne d’âge avancée parmi les chasseurs actuels, la succession pourrait se révéler complexe. Ce changement démographique pourrait gravement nuire à l’efficacité des efforts de régulation du grand gibier.
Pour tous ceux qui s’intéressent à la chasse et à l’avenir de cette activité, il est essentiel de rester informé et engagé. Vous souhaitez en savoir plus sur le monde cynégétique ? N’hésitez pas à consulter notre site pour des articles approfondis et des conseils pratiques : Caninstore.
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Laie et marcassins photographiés en Vendée

Une laie et ses marcassins immortalisés en Vendée
Le 22 février 2025, une scène mémorable s’est déroulée près des Sables-d’Olonne, en Vendée. Un photographe amateur a eu la chance inouïe de capter la promenade d’une laie accompagnée de ses cinq marcassins. Ce moment insolite, partagé sur les réseaux sociaux, a fait le bonheur des internautes, transformant une balade en une véritable petite sensation du web.
La journée avait commencé comme n’importe quelle autre pour un passionné de la faune sauvage. Le photographe, qui s’était installé aux abords de champs inondés à Olonne-sur-Mer, espérait croiser des chevreuils. Alors que le soleil déclinait à l’horizon, sa patience a été enfin récompensée. « J’ai aperçu une masse noire au loin, et j’ai saisi mon appareil photo pour immortaliser cet instant », explique-t-il.
Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant qu’il s’agissait d’une laie, flanquée de ses petits marcassins. L’observation de ces animaux est rare dans ce secteur : « C’était la première fois que je voyais une laie et ses marcassins ici », s’émerveille le photographe, qui avait déjà eu l’occasion de croiser, par le passé, des faons et des renardeaux.
Cette rencontre inattendue a non seulement ravi l’auteur de cette photo, mais a également enchanté de nombreux utilisateurs des réseaux sociaux, qui ont partagé et commenté l’image avec émerveillement. Une belle leçon sur la patience et l’observation, car qui sait quels autres trésors la nature nous réserve ?
Pour les passionnés d’animaux et d’observation, une sortie en pleine nature peut parfois offrir des moments magiques. Alors, prêtez l’oreille aux bruissements et ouvrez bien les yeux. Qui sait, la prochaine rencontre pourrait bien être la vôtre !
Suidé percutant un camion

Un énorme suidé percute un camion et se donne une belle frayeur
Les suidés, ces animaux souvent redoutés par les agriculteurs et les automobilistes, semblent parfois jouer à un jeu dangereux. Dans une vidéo récemment partagée, un impressionnant suidé a surpris des témoins en sortant d’un champ pour percuter violemment un camion. Cette scène, digne d’un scénario de comédie, met en lumière les mésaventures dont ces animaux peuvent être les protagonistes.
La vidéo, filmée par un homme visiblement amusé et probablement très surpris, montre le suidé en pleine course transversale, non sans une certaine détermination, avant de se heurter de plein fouet à la benne du camion. La collision est si forte que l’animal semble se retrouver un brin sonné, tout en ébrouant ses pensées, laissant les spectateurs ébahis par une telle audace.
À travers le monde, les suidés, qu’il s’agisse du sanglier français ou de leur cousin asiatique, présentent des variétés de taille et de comportement. Certains sont plus proches du cochon sauvage que du sanglier bien connu, mais tous partagent une caractéristique : une certaine imprévisibilité qui peut parfois mener à des situations cocasses mais aussi dangereuses pour les conducteurs.
Pour les passionnés de la nature, il est essentiel de garder à l’esprit que malgré leur apparence parfois comique, les suidés peuvent causer de réels dommages aux cultures et poser des dangers aux véhicules. Rester vigilant sur les routes et dans les zones rurales est donc primordial, que ce soit pour éviter de tels accidents ou simplement pour apprécier la faune en toute sécurité.
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Gestion des sangliers et sécurité des chasseurs en assemblée générale

Sécurité et gestion des sangliers : les préoccupations majeures des chasseurs en assemblée générale
La fédération de chasse de Charente a récemment rassemblé près de 600 membres à l’espace Paul Dambier de Champniers pour son assemblée générale. Avec un total d’environ 9 400 adhérents, la fédération a noté une baisse de 3 % de ses effectifs, une information partagée par le président, Bruno Meunier, qui a également soulevé des enjeux cruciaux lors de la réunion.
Priorité à la sécurité après un tragique accident
Le début de l’année a été assombri par un accident mortel survenu à Combiers, un événement qui a profondément marqué les esprits. La sécurité lors des activités cynégétiques est désormais un sujet central, comme l’a souligné Meunier. Les membres de la fédération doivent impérativement respecter les directives du Schéma départemental de gestion cynégétique, qui encadre la pratique de la chasse dans la région.
Des mesures de sécurité renforcées
Au fil des années, des mesures de sécurité draconiennes ont été mises en place. Par exemple, les chasseurs sont pionniers dans l’utilisation de panneaux lors des battues et portent obligatoirement des vestes orange. Ce schéma de sécurité sera renouvelé pour une durée de six ans, avec sa dernière version signée par le préfet le 30 décembre 2024. Parmi les nouvelles dispositions, l’usage de la chevrotine – une cartouche plus grosse – répondra à des critères d’application stricts, avec des limitations de distance de tir et des postes définis pour les tireurs.
Une gestion des sangliers sous haute tension
Les sangliers, ces cohabitants indésirables mais témoins de la vie sauvage, continuent de poser problème. Selon les chiffres avancés, la fédération a dû indemniser près de 470 000 euros pour les dégâts occasionnés aux agriculteurs lors de la saison précédente. En tenant compte des frais administratifs et des solutions de répulsifs pour le grand gibier, la facture liée aux sangliers s’élève à environ 900 000 euros, ce qui représente une part significative du budget annuel de la fédération, fixé à un peu plus de deux millions d’euros.
Vers une coopération accrue pour mieux réguler
La majorité des dommages se concentre dans quinze communes, principalement au sud du département. La fédération cherche donc des renforcements, notamment par le biais de louveteurs et d’autres dispositifs tels que des pièges et des filets. En parallèle, les battues administratives se multiplient, et la saison a déjà permis de prélever 8 000 sangliers, un chiffre qui fait pâlir face aux 300 sangliers abattus avant la tempête de 1999.
En somme, la fédération de chasse de Charente est dans une dynamique de sécurité accrue et de gestion raisonnée du gibier, pour mieux s’adapter aux défis que pose la cohabitation entre chasseurs, agriculteurs et sangliers. Si la passion pour la chasse doit continuer de rimer avec prudence, cela passe surtout par une organisation rigoureuse et une vigilance de tous les instants.
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Renard curieux et mirador en pleine nature

Un renard curieux sillonne autour d’un mirador
Les aficionados de la nature et du monde cynégétique connaissent bien l’importance d’un mirador. Ces structures, souvent perchées haut dans les arbres, offrent un excellent point de vue pour observer discrètement la faune sauvage. En plus de fournir un abri et de sécurité aux chasseurs, ces miradors sont également utilisés par les amoureux de la nature qui souhaitent admirer les animaux en toute tranquillité.
Une rencontre inattendue
Récemment, un photographe animalier a tenté sa chance en montant dans un mirador, sans se douter qu’il allait vivre une expérience inattendue. En effet, un renard, intrigué par sa présence et les odeurs inconnues qu’il diffusait, s’est approché pour enquêter sur ce nouvel occupant de son territoire. Ce moment captivant a été immortalisé par le photographe, offrant une scène incroyable qui rappelle à quel point la nature peut être pleine de surprises.
Un aperçu du quotidien animal
Ce type d’interaction montre à quel point les animaux peuvent être curieux et conscients de leur environnement. Un renard qui s’approche pour évaluer une situation nouvelle est une observation fascinante, témoignant du comportement naturel de cet animal. Combien d’entre nous ont déjà rêvé d’être à la place de ce photographe, bénéficiant d’une telle proximité avec la faune?
Les enseignements à tirer
Cette expérience rappelle également l’importance de la pêche à l’affût en matière de conservation et d’observation. Que vous soyez chasseur ou simple amateur de nature, vous pouvez tirer parti des miradors non seulement pour observer les animaux, mais aussi pour mieux comprendre leur comportement. Après tout, une bonne connaissance de notre environnement peut faire toute la différence pour une chasse ou une excursion réussie.
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Suppression du Permis de Chasser et Réforme des Taxes à Faible Rendement

Suppression des Taxes à Faible Rendement : Un Avis sur le Permis de Chasser
Dans un contexte où la fiscalité française est scrutée de près, la Cour des comptes s’est penchée sur la question des taxes à faible rendement, qui compliquent la vie fiscale sans apporter de bénéfices significatifs. Au total, 243 taxes ont été identifiées, parmi lesquelles figure celle du permis de chasser.
Cette initiative, née d’une demande citoyenne, révèle une problématique importante : ces taxes pourraient coûter autant, voire plus, à collecter qu’elles ne rapportent réellement. Fait étonnant, 117 d’entre elles ne présentent même pas de rendement connu ou estimé. Bien que la majorité de ces taxes concernent le secteur professionnel, certaines affectent également les particuliers, comme le démontre le cas du permis de chasser.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Les prélèvements peu rentables incluent des taxes insolites, allant de celle sur la production cinématographique à celle sur les achats de viande. Mais qu’en est-il du permis de chasser ? Sa pertinence dans le paysage fiscal est remise en question.
Des Solutions Proposées
La Cour des comptes avance trois solutions possibles pour ces taxes peu fructueuses : simplifier des dispositifs trop complexes, réévaluer leur place dans certains secteurs d’ici 2027, et rationaliser les taxes additionnelles dont la collecte semble redondante. Actuellement, ces préconisations portent sur 173 des 243 taxes mises en lumière.
Il ne reste plus qu’à attendre de voir si le gouvernement suivra ces recommandations lors du prochain projet de loi de finances en 2026. En effet, la lutte contre les taxes à faible rendement a déjà connu un début en 2019, réduisant leur nombre de 305 à 243, mais force est de constater qu’après cet élan, le rythme a ralenti.
Le Permis de Chasser : Quel Avenir ?
Pour ce qui est du permis de chasser, la question demeure : sera-t-il tout simplement supprimé, ou sa méthode de collecte sera-t-elle repensée ? La jurisprudence récente du Conseil d’État, qui interdit le financement d’activités de contrôle par le biais d’une redevance, complique les choses. Cela pourrait signifier un doublement des redevances et la création d’une taxe à faible rendement associée à l’obtention du permis.
Les chasseurs devront donc faire preuve de patience pour voir comment se dénouera cette situation. Quelles que soient les décisions prises, l’évolution de cette taxe soulève des interrogations sur l’équilibre entre préservation de la nature et gestion fiscale.
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Mobilisation des chasseurs pour un manifeste citoyen le 17 mai

Le manifeste pour la chasse du 17 mai : un cri du cœur à l’attention des maires
Le 17 mai prochain, une mobilisation sans précédent s’annonce pour les chasseurs de France. Tous sont invités à se rendre dans leur mairie respectives pour remettre un manifeste articulé autour de revendications essentielles à la pratique de la chasse. Et pourquoi pas, se faire signer ce document par leur maire ! Une belle manière de témoigner de la force de la communauté des chasseurs tout en élevant la voix sur des enjeux qui préoccupent le monde cynégétique.
Les 11 points cruciaux du manifeste
Ce manifeste est bien plus qu’un simple document ; c’est un agenda programmatique. Voici les 11 revendications qui y figurent :
- Reconnaissance de l’intérêt général de la chasse française : Inscription au patrimoine immatériel de l’UNESCO de toutes les pratiques cynégétiques.
- Équité financière : Arrêt des paiements des dégâts causés par le grand gibier sur les cultures, qui ne doivent plus peser uniquement sur les chasseurs.
- Sauvegarde des munitions au plomb : Refus de l’interdiction du plomb dans les munitions de chasse.
- Suppression des moratoires : Élimination de tous les moratoires européens affectant la chasse.
- Maintien des espèces chassables : Préservation de toutes les espèces actuellement chassables.
- Legitimité des chasses traditionnelles : Reconnaissance des pratiques cynégétiques traditionnelles.
- Police de proximité rurale : Animation par les fédérations des chasseurs pour assister les communes.
- Fonds pour l’environnement : Création d’un fonds dédié pour financer des actions de réaménagement environnemental.
- Liberté de cession du gibier : Autorisation de céder leur gibier sans contraintes réglementaires exagérées.
- Gestion des populations de loup : Réduction des effectifs afin de protéger le pastoralisme et la faune d’ongulés.
- Retour des nuisibles : Rétablissement de la liste complète des nuisibles et maintien du piégeage et déterrage.
Un appel à l’unité des chasseurs
Willy Schraen, en tête de cette initiative, a clairement exprimé l’intention de rassembler tous les chasseurs français autour de ces revendications lors d’une conférence à Avignon. La mobilisation du 17 mai représente une action collective à l’échelle de toutes les communes, illustrant la capacité des chasseurs à s’unir, même dans un espace aussi vaste que l’Europe des 27.
À 11 heures précises, chaque groupe de chasseurs se rassemblera devant les mairies de France, criant à l’unisson leurs préoccupations et souhaitant que les maires (s’ils le désirent) signent le manifeste. C’est un moment historique en devenir que la communauté cynégétique aborde avec détermination.
En cette période de préparation, la collaboration entre toutes les instances locales et les fédérations de chasse est essentielle pour structurer cette action et faire entendre la voix des chasseurs.
Quelles seront les répercussions de cette mobilisation sur l’avenir de la chasse en France ? À suivre de près.
Reglementation de la chasse 2025-2026 en Ille-et-Vilaine

Arrêtés Préfectoraux pour la Chasse : Saisons 2025-2026 en Ille-et-Vilaine
Réglementation de la Chasse et Plans de Gestion Cynégétique
Le projet d’arrêté préfectoral pour la saison de chasse 2025-2026 apporte des précisions capitales concernant l’ouverture et la clôture de la chasse dans le département d’Ille-et-Vilaine. Ce texte réglementaire n’est pas à prendre à la légère : il fixe les dates, horaires et conditions spécifiques pour les chasseurs, en s’appuyant sur le code de l’environnement, les décrets nationaux, et le schéma départemental de gestion cynégétique.
Les espèces de grand gibier comme le cerf et le chevreuil, qui sont soumises à un plan de chasse, et le sanglier, soumis à un plan de gestion, ont des conditions de chasse précisées dans trois arrêtés spécifiques. Une attention particulière est accordée à la régulation des populations par le biais d’un système de « mini-maxi » pour les bracelets autorisés de cerf élaphe et de chevreuil, afin d’assurer un équilibre agro-sylvo-cynégétique dans le département.
Gestion des Sangliers : Une Espèce Sous Surveillance
Un autre aspect significatif du projet est le classement du sanglier en tant qu’espèce susceptible d’occasionner des dégâts (ESOD). Ce classement permet la régulation du sanglier par piégeage sur l’ensemble du territoire départemental, suivant les prescriptions de l’arrêté ministériel du 3 avril 2012. La régulation vise à garantir que cette espèce ne cause pas de désagréments aux cultures ou aux écosystèmes locaux.
Consultation Publique : Votre Voix Compte
Du 18 avril au 9 mai 2025, un appel à participation du public est lancé, conformément à l’article L123-19-1 du code de l’environnement. Sept projets d’arrêtés préfectoraux sont soumis à consultation pour garantir que les décisions concernant la chasse reflètent les attentes et les besoins des parties prenantes. Les citoyens sont donc invités à exprimer leurs observations et suggestions.
Documents Importants à Consulter
Pour ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur les règles de chasse pour la saison 2025-2026, plusieurs documents sont mis à votre disposition :
- Note de présentation des projets d’arrêtés relatifs à la chasse.
- Projet d’arrêté pour l’ouverture et la clôture de la chasse.
- Modalités d’exécution du plan de gestion des sangliers.
- Modalités d’exécution des plans de chasse pour cerfs et chevreuils.
- Classement du sanglier en tant qu’ESOD.
Ces ressources sont essentielles pour comprendre les enjeux cynégétiques et se préparer pour la saison de chasse à venir.
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