Divonne-les-Bains un drahthaar de 6 ans retrouvé agonisant deux loups impliqués

Divonne-les-Bains un drahthaar de 6 ans retrouvé agonisant deux loups impliqués

Divonne-les-Bains: un drahthaar de 6 ans retrouvé agonisant, deux loups impliqués

Le 28 septembre dernier, lors d’une battue au grand gibier sur la commune de Divonne-les-Bains, un chasseur du Jura nommé Victor a vécu l’une des journées les plus sombres de sa vie. Son chien Over, un Drahthaar de 6 ans, a été attaqué par deux loups, laissant son maître sous le choc et en colère.

L’OFB tenterait-elle d’étouffer l’affaire ?

Victor a raconté ses efforts désespérés pour sauver Over. Après avoir retrouvé son chien agonisant sur le terrain de chasse, il l’a immédiatement conduit chez sa vétérinaire. Malgré l’utilisation d’un gilet en kevlar, les blessures infligées par les loups étaient si graves que les soins prodigués n’ont pas suffi et Over est décédé dans la nuit.

La vétérinaire et Victor étaient catégoriques : les blessures étaient l’œuvre de loups. Mais les événements ont pris une tournure encore plus troublante lorsque Victor a révélé avoir été soumis à des pressions de la part de l’OFB (Office Français de la Biodiversité) pour étouffer l’affaire.

Selon Victor, des agents de l’OFB auraient tenté de récupérer la dépouille de son chien « hors cadre légal » et le directeur départemental de l’OFB l’aurait contacté pour lui faire croire que les blessures avaient été causées par un sanglier. De plus, il affirme que l’OFB refuse de communiquer les résultats de l’autopsie du chien.

Une mise en garde sur les réels dangers du loup

Cette affaire met en lumière une possible volonté de l’OFB de cacher les dangers réels que représentent les loups pour les hommes et leurs animaux. Deux semaines après la perte d’Over, alors qu’il participait à une autre battue, Victor a vu un loup approcher à une quinzaine de mètres de lui. Bien que profondément affecté et avec une envie de vengeance compréhensible, il a choisi de filmer le prédateur avec son téléphone plutôt que de saisir sa carabine.

Le témoignage de Victor est une illustration poignante des défis auxquels sont confrontés les chasseurs face à la présence croissante de loups en France. Pour en savoir plus sur cette affaire et découvrir le témoignage complet de Victor, visitez Caninstore.

Article rédigé par Actuchassse pour Caninstore

Amélie Rosique de RMC et la Question de la Prolifération des Sangliers

Amélie Rosique de RMC et la Question de la Prolifération des Sangliers

Amélie Rosique de RMC et les sangliers : Une analyse nécessaire

Amélie Rosique, chroniqueuse sur RMC, accuse les chasseurs français d’avoir provoqué la prolifération des sangliers. Une analyse d’une affirmation simpliste mais largement débattue.

Le phénomène sangliers : un défi mondial

La prolifération des sangliers est une réalité qui dépasse largement les frontières de la France. Dans les provinces argentines, ils sont devenus une espèce envahissante, soutenue par des conditions climatiques favorables et l’absence de prédateurs naturels. Au Japon, les zones rurales en dépeuplement et la transformation des écosystèmes ont vu les sangliers coloniser les campagnes, sans que la chasse française ne puisse être incriminée. En Israël, notamment en Galilée, leur prolifération est liée à l’absence de tradition cynégétique et aux changements environnementaux. Enfin, au Maroc, les dégâts agricoles causés par les sangliers témoignent encore d’une dynamique de croissance indépendante des chasseurs français.

Ces exemples montrent que la prolifération des sangliers est un phénomène mondial, façonné par des facteurs tels que le réchauffement climatique et les pratiques agricoles modernes, et non par une quelconque manipulation des chasseurs français.

Le rôle des chasseurs : gestionnaires, pas responsables

En France, comme ailleurs, les chasseurs interviennent pour limiter les dégâts causés par cette prolifération. Ils contribuent à éviter des catastrophes écologiques et économiques en régulant les populations. Ces efforts ne doivent pas être confondus avec une hypothétique volonté de « surpeupler » les campagnes de sangliers, une affirmation sans fondement sérieux.

Chroniqueurs, osez la rigueur !

Amélie Rosique, en attribuant aux chasseurs une responsabilité globale, simplifie une problématique complexe et détourne le débat des causes réelles de cette explosion des populations de sangliers. Il est temps que les voix médiatiques adoptent une approche rigoureuse et factuelle pour éclairer les citoyens, au lieu de nourrir les préjugés. Le débat sur la chasse mérite mieux que des idées reçues rabâchées sans vérification, qui ne flattent finalement que les esprits simples.

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Actuchasse pour Caninstore

Ardèche Sept chiens de chasse tués le procès reporté au 3 avril 2025

Ardèche Sept chiens de chasse tués le procès reporté au 3 avril 2025

Ardèche. Sept chiens de chasse abattus à Chanéac : le procès est renvoyé au 3 avril 2025

Contexte de l’affaire

En décembre 2023, sept chiens de chasse ont été tués par balles alors qu’ils pourchassaient des cochons appartenant à la communauté Longo Maï, à Chanéac, dans le Nord-Ardèche. Le procès, initialement prévu en mars, devait se dérouler le 19 novembre au tribunal judiciaire de Privas. Cependant, il a été renvoyé pour la deuxième fois. L’audience se tiendra désormais le 3 avril 2025 à 9 heures.

Le prévenu à la barre

Manuel Merlhiot, fils de Pierre Conty et suspecté d’avoir tiré sur les chiens, s’est présenté à la barre vêtu d’une polaire bleu marine et d’un jean.

Deuxième plainte et report d’audience

Cécile Deprade, procureure de la République de Privas, a soutenu le renvoi de l’audience. « Une deuxième plainte a été déposée contre les parties civiles (les chasseurs, NDLR). Nous voulons que l’affaire soit jugée dans sa globalité, » a-t-elle indiqué.

Cette deuxième plainte concernait la mise en danger de la vie d’autrui et le vagabondage des chiens. Devant l’incertitude quasi certaine du report, les chasseurs, sous l’égide de l’association interdépartementale de chasse Drôme-Ardèche, ont finalement renoncé à manifester devant le tribunal.

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Actuchasse pour Caninstore.

Opération de contrôle des chasseurs dans le Jura

Opération de contrôle des chasseurs dans le Jura

Importante opération de contrôle des chasseurs dans le Jura

Gendarmes, OFB, ONF et DDT mobilisés pour des contrôles exhaustifs

Hier, dimanche 17 novembre, une vaste opération de contrôle des pratiquants d’activités cynégétiques a été menée sur plusieurs territoires du département du Jura à l’initiative des autorités préfectorales. Cette opération, dans le cadre des MISEN (missions inter-services de l’eau et de la nature), a réuni militaires de la gendarmerie nationale, agents de l’OFB (office français de la biodiversité), de l’ONF (office national des forêts) et de la DDT (direction départementale des territoires).

Des contrôles exhaustifs

Les contrôles ont porté sur les points habituels : permis de chasser, validation, respect de la réglementation notamment au niveau sécurité et contrôle routier sur les chasseurs au volant. Ils ont visé aussi bien des nemrods en battue collective que ceux chassant le petit gibier. Nous ignorons pour l’heure le bilan de cette opération, qui s’est étendue sur plusieurs communes réparties sur tout le département, en termes d’infractions.

Le souci de la sécurité

Le but affiché de ce type de contrôle est bien entendu de rappeler aux chasseurs que leur premier souci doit être et demeurer la sécurité d’eux-mêmes, des autres chasseurs et du public. Pour mémoire, il est bon de rappeler que sur les seules initiatives de la FNC (fédération nationale des chasseurs), le nombre de morts à la chasse a été réduit de près de 80% sur les 20 dernières années, ce qui illustre bien la prise de conscience sécuritaire des acteurs du monde cynégétique.

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Article rédigé par Actuchasse pour Caninstore.

Chasse au Sanglier et Cantines Scolaires Solution pour la Peste Porcine Africaine

Chasse au Sanglier et Cantines Scolaires Solution pour la Peste Porcine Africaine

Chasse au Sanglier : Une Solution Gourmande pour nos Cantines Scolaires

Endiguer la propagation de la peste porcine africaine

La peste porcine africaine (PPA) fait des ravages en Europe, touchant sévèrement des pays comme l’Italie. En Suisse, le canton du Tessin, proche de la Lombardie (région italienne durement affectée), est particulièrement vigilant. Les autorités locales ont appelé les chasseurs à intensifier les prélèvements de sangliers pour contrôler la propagation de la maladie. Depuis le 16 novembre et jusqu’au 22 janvier, les chasseurs peuvent vendre leur gibier à des centres de la protection civile pour 4 Francs suisses (environ 4,30 euros) le kilo avant dépeçage.

Du sanglier au menu des cantines scolaires

Cette viande, une fois contrôlée sanitairement, sera préparée et servie dans les cantines scolaires et administratives du canton. Rappelons que la PPA, mortelle pour les suidés, est inoffensive pour l’homme. Nos voisins suisses font preuve de pragmatisme : pourquoi ne pas faire profiter les enfants de cette viande de qualité, saine, et à moindre coût pour les finances publiques ? Une initiative qui pourrait inspirer la France, où la prolifération des sangliers pose également de nombreux problèmes.

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Actuchasse pour Caninstore

Chasseurs du Jura soumis à des contrôles et vérifications en pleine saison de chasse

Chasseurs du Jura soumis à des contrôles et vérifications en pleine saison de chasse

En pleine chasse à la bécasse, des chasseurs visés par un vaste contrôle

Ce dimanche 17 novembre, dans le Jura, plusieurs lieux de chasse ont été le théâtre de contrôles rigoureux. Autour des chasseurs aux gilets orange et fusils, d’autres uniformes étaient présents : ceux de la gendarmerie et de l’Office Français de la Biodiversité.

Opération MISEN : Sécurité avant tout

Exit la traque du gibier, place à la sécurité des chasseurs et des usagers de la forêt. Sous l’égide d’une opération MISEN (Mission Inter-services de l’Eau et de la Nature), gendarmes, agents de la direction départementale des territoires, de l’Office National des Forêts et de l’OFB ont uni leurs forces.

Jean-Yves Mathieu, chef de service adjoint à l’OFB du Jura, précise : « Je contrôle la concordance entre trois pièces obligatoires pour la chasse sur ce territoire, à savoir le permis de chasser, la validation nationale pour l’année en cours, et l’attestation d’assurance responsabilité civile. » Le cahier de battue est également vérifié, tandis que les gendarmes s’assurent que les chasseurs ne sont pas recherchés, n’ont pas d’antécédents judiciaires liés aux stupéfiants et à l’alcool, et possèdent le permis de conduire s’ils sont au volant.

L’objectif de l’État ? Veiller à la sécurité des règles de chasse pour tendre vers un objectif de zéro accident au niveau national. En parallèle, les prélèvements des espèces sont également contrôlés.

Des chasseurs en règle, mais sans bécasse

Les journalistes présents ont pu constater que les chasseurs du jour étaient en règle question papiers. Le gibier lui, était introuvable : aucune bécasse dans la besace. Pas de surprise pour les chasseurs : « C’est normal, chacun fait son boulot. Faut un permis pour rouler, faut un permis pour chasser », remarque Alexis, un chasseur jurassien.

Réduction des accidents de chasse : l’effort continue

La saison de chasse 2023/2024 a vu 97 accidents de chasse contre 78 l’année précédente, avec six morts parmi les chasseurs. Sur les 20 dernières années, les accidents de chasse ont diminué de 42%, et les cas mortels de 77%.

Cependant, le risque demeure. Le 6 novembre, une jument de compétition à Isenay (Nièvre), évaluée à 30 000 euros, a été tuée par le tir d’un chasseur. Les accidents surviennent principalement lors de la chasse au grand gibier, en raison du non-respect de l’angle de 30°. Cette règle stipule qu’il est interdit de tirer à plus de 30° à gauche ou à droite, afin de protéger les autres chasseurs. D’autres accidents résultent de problèmes de manipulation des armes.

Depuis septembre 2023, de nouvelles lois se sont appliquées dans le Jura : les chasseurs pris en état d’ivresse risquent une contravention de 5e classe, jusqu’à 1 500 euros, et 3 000 euros en cas de récidive.

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Un sanglier traverse un rond-point à Montpellier sous les yeux des automobilistes

Un sanglier traverse un rond-point à Montpellier sous les yeux des automobilistes

INSOLITE. Un sanglier traverse un rond-point à Montpellier sous les yeux ébahis des automobilistes

Un singulier passage de sanglier au rond-point de la Lyre

Un gros sanglier a fait irruption au rond-point de la Lyre, au nord de Montpellier, ce dimanche 17 novembre 2024. Il a traversé rapidement la voie sans perturber la circulation. Cette scène inhabituelle s’est déroulée en milieu de matinée, sous les yeux ébahis des automobilistes.

Filmée par un confrère de la rédaction de France 3 Occitanie, cette traversée insolite n’a duré que quelques secondes, mais elle en a surpris plus d’un. Ces sorties atypiques des sangliers dans les zones urbaines sont de plus en plus fréquentes.

Les sangliers, des visiteurs réguliers en milieu urbain

Fin janvier dernier, c’est une horde entière de sangliers qui se baladait avenue des Apothicaires, près d’Euromédecine. Les autorités de Montpellier sont bien au fait de ce phénomène récurrent, ayant constaté depuis plusieurs années l’augmentation des apparitions de ces animaux en ville.

L’exemple le plus spectaculaire remonte à février dernier, où un sanglier avait trouvé refuge au quatrième étage d’un immeuble du quartier Mosson. Les vidéos montrant ces escapades urbaines circulent fréquemment en ligne, de sangliers errant sur les grands axes routiers aux péripéties sur les autoroutes. En février 2023, des sangliers avaient provoqué la fermeture de l’autoroute A750.

Pour de telles rencontres proches de chez vous ou des informations sur la gestion de la faune sauvage en milieu urbain, visitez notre site :
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Le rôle des chasseurs dans l’indemnisation des dégâts agricoles causés par les sangliers

Le rôle des chasseurs dans l'indemnisation des dégâts agricoles causés par les sangliers

Agriculture et dégâts des sangliers : le rôle des chasseurs au coeur du débat sur les indemnisations

Environnements fertiles et populations de sangliers en hausse, les agriculteurs sous tension

Les dégâts causés par les sangliers aux cultures agricoles sont un défi de taille pour les Fédérations de chasse. La population de ces bêtes à poils noirs ne cesse de croître, notamment dans la Saône-et-Loire, où les agriculteurs craignent pour l’avenir.

À l’approche de l’automne, une scène de dévastation se dessine chaque année dans les champs de maïs. Les sangliers, véritables bulldozers de la nature, n’ont besoin que de quelques jours pour ruiner un hectare de cultures prêtes pour la moisson. Les agriculteurs, impuissants, sollicitent alors les chasseurs pour un dédommagement qui s’impose.

Indemnisation des dégâts causés par les sangliers

Visite à la Vineuse-sur-Frégande, en Saône-et-Loire. Gabriel Dumont, agriculteur, nous montre sa parcelle de maïs saccagée. « Le maïs est arrivé en lait, et les sangliers raffolent du grain en lait à cette période de l’année (début octobre). Ils causent des dégâts en une à deux semaines. J’ai appelé les chasseurs, mais il était déjà trop tard ! » témoigne-t-il amèrement.

La responsabilité d’indemniser les agriculteurs incombe aux chasseurs. Chaque Fédération départementale de chasse doit rembourser les pertes agricoles. Stéphane Camus, technicien à la Fédération Départementale de Chasse de Saône-et-Loire, nous explique en montrant une parcelle protégée par une clôture électrique : « L’objectif est de bloquer l’accès aux sangliers. La Fédération subventionne ces protections. Pour ces parcelles, on est sur une aide de 30 euros par hectare, avec une certaine efficacité. »

Une population de sangliers en pleine explosion

La France a vu sa population de sangliers passer de 36 000 individus dans les années 70 à plus de 840 000 en 2022, selon Le Chasseur Français. Une croissance due à des facteurs environnementaux, comme la hausse des températures et des forêts plus nourricières.

Stéphane Camus précise : « En l’absence de production massive de fruits forestiers, les sangliers ont généralement une portée par an. Mais avec des conditions favorables, ils peuvent en avoir trois sur deux ans, ce qui accélère l’augmentation de leur nombre. » Les hivers doux et les printemps cléments des dernières années ont contribué à ce déséquilibre.

Des dégâts faramineux

Avec plus de sangliers, ce sont aussi plus de dégâts. La Coordination Rurale évalue les pertes causées par les gros gibiers à près de 60 millions d’euros pour la saison 2022-2023. Chasseurs et fédérations devront se mobiliser presque partout, des zones résidentielles aux domaines privés.

Bernard Lacour, président de la Chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, souligne : « Certaines zones ne sont pas ou faiblement chassées, qu’on appelle chasses commerciales ou zones non chassées, et la hausse de la population y est préjudiciable. Les chasseurs doivent trouver un équilibre compatible entre loisir et profession. »

Appel à l’aide des pouvoirs publics

Evelyne Guillon, présidente de la Fédération Départementale de Chasse de Saône-et-Loire, tire la sonnette d’alarme : « Nous chassons sur 70% du territoire, mais nous payons sur 100%. Il est urgent que les pouvoirs publics s’impliquent dans les indemnisations des dégâts d’ongulés sauvages. Certaines fédérations souffrent déjà financièrement et ne peuvent plus indemniser. »

En 2022, les chasseurs du département ont limité les indemnités à 350 000 euros, mais les projections pour la fin de l’année indiquent un montant qui pourrait doubler, atteignant 700 000 euros.

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Des sangliers trouvent refuge dans les échangeurs d’autoroute une nouvelle méthode de chasse proposée

Des sangliers trouvent refuge dans les échangeurs d'autoroute une nouvelle méthode de chasse proposée

Des sangliers se cachent dans les échangeurs d’autoroute: une arme étonnante est préconisée pour les chasser

Les sangliers, des squatteurs d’autoroutes très malins

Les sangliers sont trop nombreux. En Wallonie, ils causent énormément de dégâts, mais les chasseurs ne peuvent pas les abattre n’importe où. Les bêtes se cachent notamment dans les échangeurs autoroutiers. Et dans ces zones, rangez les fusils de chasse… place à l’arc à flèche.

Des échanges mouvementés… avec les sangliers

Les échangeurs sont des zones très difficiles d’accès. Il faut traverser un petit bosquet touffu, puis une bretelle d’autoroute sans se faire écraser. Bienvenue au cœur d’un échangeur sur une terre où personne ne met jamais les pieds. Personne, sauf les sangliers.

« On est à peine à 10 mètres de la voirie. C’est déjà tout retourné par les sangliers », remarque Martin Cleda, directeur de la division nature et forêts de Namur au sein du SPW. Au milieu des bretelles d’autoroutes au cœur des échangeurs, il y a en Wallonie des dizaines de zones isolées comme celle-ci. À Courrières, elle fait 4,5 hectares. Les sangliers viennent s’y reposer en journée avec l’assurance de ne jamais être dérangés.

Ces zones sont souvent boisées. Il est évidemment interdit d’y tirer des coups de feu.

Suivre les traces des maîtres des lieux

Tel un pisteur, Martin Cleda observe les traces du passage des animaux : « Donc là, ici, vous pouvez clairement observer ce qu’on appelle une coulée de sanglier, donc un chemin que s’est frayé le sanglier au travers des ronces. Clairement, ici, c’est une zone où le sanglier s’est reposé. Il ne faut pas se retrouver dans une zone enfermée où il pourrait y avoir le risque que le sanglier puisse vous charger, surtout si c’est une laie avec suité, avec des marcassins », explique-t-il.

Restaurant quatre étoiles pour le sanglier

La zone est plus que propice pour les sangliers, ils y retrouvent tout ce qu’ils cherchent : « Alors ici, on est clairement dans un restaurant 4 étoiles pour le sanglier. Vous avez les chênes qui fournissent les glands nécessaires. La zone herbeuse aux abords de l’échangeur pour les vers. Et si le sanglier n’a pas encore suffisamment ici, malheureusement, il y a la zone agricole derrière », déclare Martin Cleda. Et pour rejoindre ces cultures, les sangliers traversent les routes. Il y a parfois des accidents.

Une arme étonnante

La saison de la chasse est ouverte. L’endroit serait idéal pour les abattre s’il n’y avait le risque d’une balle perdue qui atteint une voiture. Une solution est envisagée, le tir à l’arc.

« Actuellement, il y a une fédération de chasseurs à l’arc de Wallonie. Effectivement, de plus en plus de chasseurs se mettent à cette technique. C’est vraiment la zone où, pour moi, l’utilisation d’un arc de chasse est vraiment intéressante dans ce cadre », estime le directeur de la division nature et forêts.

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Il filme un sanglier sa voiture termine dans un arbre les faits divers en Haute-Loire

Il filme un sanglier sa voiture termine dans un arbre les faits divers en Haute-Loire

Il filme un sanglier, sa voiture termine dans un arbre… Les faits divers en Haute-Loire en bref

Publié le 14/11/2024 à 13h00

Coubon : un artisan électrisé sur un chantier à la Darne

Un incident de travail a eu lieu mardi vers 15h20 sur le site de l’usine de la Darne à Coubon. Un salarié d’une entreprise, en train de remplacer des planches de rives à l’aide d’une nacelle, a accidentellement touché un câble électrique de 220 volts. Bien que l’homme n’ait pas perdu connaissance, il a été sévèrement secoué par l’électrisation.

Saint-Christophe-sur-Dolaizon : le clignotant provoque un accrochage

Mardi vers 8h30, deux véhicules se sont percutés sur la RD 906 à Saint-Christophe-sur-Dolaizon, à proximité de la route du bowling. Un conducteur a accidentellement activé son clignotant en voulant allumer ses phares, entraînant une collision avec un autre véhicule. Heureusement, personne n’a été blessé.

Fix-Saint-Geneys : perte de contrôle sur la RN 102

Mardi vers 11h30, une Renault Clio a perdu le contrôle sur la RN 102 à Fix-Saint-Geneys. Le jeune conducteur de 22 ans, pris dans une courbe à gauche sur une chaussée humide, a percuté la glissière de sécurité avant de finir sa course dans le sens opposé. Sans blessure, il a attendu l’intervention des agents de la DIR Massif Central pour nettoyer la chaussée.

Bellevue-la-Montagne : la voiture part en tonneaux dans un champ

Une sortie de route a eu lieu mardi vers 11h50 sur la RD 906 à Bellevue-la-Montagne, au lieu-dit « Les Baraques ». Le conducteur, âgé de 59 ans, au volant de sa Peugeot 206, a glissé dans une courbe à droite et a effectué deux tonneaux en contrebas. Souffrant de dermabrasions, il a été transporté aux urgences de l’hôpital du Puy-en-Velay par les sapeurs-pompiers.

Saint-Romain-Lachalm : deux véhicules se percutent

A 14h, mardi, à Saint-Romain-Lachalm, deux voitures sont entrées en collision après qu’un des conducteurs a coupé la route sans regarder. Les deux automobilistes, âgés de 85 et 44 ans, ont été légèrement blessés et pris en charge par les pompiers de Firminy.

Yssingeaux : il filmait un sanglier, son auto termine dans un arbre

La mésaventure est survenue mardi vers 18h à Yssingeaux. En circulant sur le chemin de la Combe, un automobiliste s’est arrêté pour filmer un sanglier, mais a été victime d’une défaillance ou d’un mauvais réglage de son frein à main. Sa voiture, une Golf, s’est lentement mise en mouvement avant de percuter un arbre.

Laussonne : un tracteur en feu

Mardi vers 17h50 à Laussonne, un tracteur a pris feu dans un champ situé route du Fraisse. Heureusement, l’incident n’a fait aucun blessé.

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