Controverse sur le décret de régulation de la chasse au cerf

Controverse sur le décret de régulation de la chasse au cerf

Le projet de décret sur la chasse au cerf : une controverse à plusieurs facettes

Une saison de chasse prolongée pour réguler la population de cerfs

Le Gouvernement français a lancé un projet de décret visant à avancer la saison de la chasse aux cerfs élaphes au 1er juin. Cette initiative fait débat, car elle répond à une surpopulation de cerfs qui cause des ravages dans les zones agricoles et forestières. Selon l’Office français de la biodiversité, cette augmentation de la population de cerfs, qui a été multipliée par 11 depuis 1973, nécessite une régulation urgente. En effet, les cerfs peuvent causer de sérieux dégâts en raison de leur broutage excessif, ce qui pose un défi à la préservation des forêts françaises.

Les détails du projet de décret

Traditionnellement, la chasse au cerf s’ouvrait le 15 septembre et se terminait le 31 mars, mais le projet du gouvernement vise à étendre cette période de trois mois supplémentaires. L’intention est de contrôler cette espèce qui s’est largement répandue depuis l’instauration d’un plan de chasse obligatoire. Les actuelles dates fixées par les arrêtés préfectoraux varient d’un département à l’autre, mais la proposition pourrait uniformiser ce calendrier au niveau national.

Consultation publique et prise de décision

À partir du 19 février, le gouvernement a ouvert une consultation publique pour recueillir les avis des citoyens sur cette proposition. Plus de 9 000 personnes avaient déjà exprimé leur position à la date du 5 mars, avec des réponses pouvant être classées comme « Favorable » ou « Défavorable ». L’évaluation de cette consultation sera suivie d’un avis du Conseil d’État prévu pour le 11 mars.

La population de cerfs en forte augmentation

Fait avéré, la population de cerfs a crû de façon exponentielle, atteignant des chiffres qui posent question. En 1973, seulement 2 339 cerfs étaient concernés par la régulation, tandis qu’en 2024, le quota est porté à 12 733, sans compter les 87 802 cerfs prélevés au cours de la saison 2023/2024, soit une augmentation de 7,4 % par rapport à l’année précédente. D’évidentes mesures semblent nécessaires, tant pour l’environnement que pour les activités agricoles.

Les partisans du décret : l’urgence de la régulation

Les défenseurs de cette mesure, comme l’Office National des Forêts (ONF), soulignent que trop d’ongulés nuisent à la santé des forêts. La surpopulation de cerfs, chevreuils et sangliers menace les jeunes plants, et par conséquent, la vitalité des écosystèmes forestiers. Les dégâts causés par le broutage des bourgeons et pousses sont qualifiés d’« abroutissement », nécessitant des actions de gestion plus rigoureuses.

Les oppositions des écologistes

D’un autre côté, plusieurs organisations environnementales, telles que France Nature Environnement et la LPO, s’opposent fermement à ce projet. Elles craignent que l’ouverture anticipée de la chasse perturbe le cycle de reproduction de ces animaux. Rappelons que beaucoup de biches mettent bas leurs faons en juin, et un tir pendant cette période pourrait mener à des pertes tragiques au sein de la population animale. Ces groupes mettent aussi en avant le risque d’accidents en période estivale, alors que la nature est souvent fréquentée par des promeneurs.

En conclusion, ce projet de décret sur la chasse au cerf semble diviser l’opinion publique, entre exigences de régulation et conservation de l’espèce. La suite des événements donnera sûrement lieu à des débats passionnés, mais une chose est certaine : la relations entre les cerfs, les forêts, et les chasseurs est loin d’être simple.

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Fin de saison festive autour d’un sanglier rôti

Fin de saison festive autour d'un sanglier rôti

Fin de saison festive autour d’un sanglier au four pour l’Amicale des chasseurs

Le rendez-vous annuel de l’Amicale des chasseurs a pris une tournure gourmande cette année, avec un savoureux sanglier rôti au four au menu. Près de trente convives se sont rassemblés pour célébrer la fin de la saison de chasse, transformant ce moment en un véritable festin.

Un repas convivial

Ce repas n’était pas seulement une occasion de déguster un plat délicieux, mais aussi une belle opportunité de renforcer les liens entre les membres de l’association. En effet, quel meilleur moyen de clore la saison qu’en partageant des rires et des histoires de chasse autour d’une bonne table ? Les convives ont pu apprécier la qualité de la viande tout en échangeant leurs expériences de la saison écoulée, créant ainsi une ambiance chaleureuse et conviviale.

Les plaisirs de la chasse et de la gastronomie

Le sanglier, avec sa chair tendre et savoureuse, est un plat emblématique qui rappelle la passion des chasseurs pour la gastronomie locale. Ce festin illustre parfaitement comment la chasse peut rassembler des gens autour de traditions culinaires. N’est-il pas réjouissant de voir comme un simple repas peut devenir une célébration de l’esprit communautaire ?

À l’année prochaine !

Avant de faire leurs adieux pour cette saison, les membres de l’Amicale des chasseurs ont déjà commencé à discuter des projets pour l’année prochaine. Avec des histoires à partager et des recettes à concocter, ils sont impatients de retrouver la nature et de savourer à nouveau les plaisirs simples offerts par la chasse.

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Battue de sangliers à Larmor-Plage le 9 mars 2025

Battue de sangliers à Larmor-Plage le 9 mars 2025

Battue aux sangliers prévue ce dimanche 9 mars à Larmor-Plage

Face à une augmentation préoccupante de la population de sangliers, la municipalité de Larmor-Plage a décidé d’agir. Une battue est prévue ce dimanche 9 mars 2025, afin de gérer cette situation qui cause des dégâts sur les terres agricoles et les propriétés privées. Notons que des restrictions de circulation seront mises en place dans plusieurs zones de la ville pendant cet événement.

Une situation qui ne cesse d’empirer

Depuis plusieurs mois, l’augmentation du nombre de sangliers dans la commune a conduit à des réflexions sur la gestion de la faune locale. Les équipements agricoles et les habitations des Larmoriens souffrent de cette prolifération, incitant le maire, Patrice Valton, à solliciter l’autorisation d’organiser des battues administratives auprès de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). Son dossier a reçu un accueil favorable.

Détails de la battue

La battue aura lieu portant sur la période de 9 h à 14 h 30 et ciblera spécifiquement les zones sensibles telles que les marais de Kerderff et le plateau du Ménez. Pendant cet intervalle, plusieurs axes routiers seront fermés pour garantir la sécurité de tous. Les routes impactées incluent :

  • La RD 152, du pont d’Ar Ménez jusqu’au rond-point de Kergalan;
  • La voie verte, d’Ar Menez à Maison rouge;
  • Les voies perpendiculaires à la RD 152 et celles menant aux villages du Moustoir et du Treuch;
  • Les sentiers dans les secteurs de Quehello, de Kerguelen et du Menez.

Des événements de voisinage à prendre en compte

Il est important de noter que la circulation sera déjà compliquée à Larmor-Plage ce jour-là en raison de plusieurs événements se déroulant simultanément : une course à pied à Lorient, un vide-dressing à la salle des Algues et le traditionnel marché dominical. Les services municipaux signalent que la sécurité collective est primordiale et invitent les habitants à faire preuve de coopération.

« La sécurité de tous est une priorité, et nous comptons sur la compréhension et le respect des consignes pour minimiser les désagréments », a affirmé la mairie.

Alors, préparez-vous à adapter vos déplacements ce dimanche si vous êtes dans le secteur !

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Déchets de sanglier découverts à Varambon

Déchets de sanglier découverts à Varambon

Des débris de sanglier laissés à l’abandon à Varambon

Récemment, la commune de Varambon a été le théâtre de découvertes plutôt macabres. En pleine nature, des sacs éventrés contenaient des viscères, de la peau et même des têtes de sanglier. Ce tableau inquiétant soulève des questions essentielles sur le respect de la faune et de son habitat.

Ces restes d’animaux, témoins d’un acte irresponsable, sont non seulement une atteinte à l’environnement, mais montrent également une méconnaissance préoccupante des lois régissant la chasse. Cela rappelle l’importance de traiter les dépouilles d’animaux de manière appropriée, en respectant les réglementations en vigueur qui stipulent que chaque chasse doit être suivie d’un dépeçage et d’une élimination des déchets dans des sites appropriés.

Il est impératif de sensibiliser tant les chasseurs que le grand public sur les bonnes pratiques pour assurer une cohabitation respectueuse avec notre faune sauvage. Que faire alors face à une telle situation ? Signaler ce genre de comportements aux autorités locales devrait être une priorité. Cela peut sembler paradoxal, mais protéger la nature commence par la vigilance de chacun d’entre nous.

Dans cette affaire, il est facile de se demander : où est le respect pour les animaux que nous chassons ? Ou encore, que peuvent faire les citoyens pour garantir que de telles atrocités ne se reproduisent pas ? Peut-être est-il temps d’envisager des solutions collectives pour protéger nos ressources naturelles et veiller à un avenir où l’harmonie entre l’homme et la nature n’est pas simplement un slogan, mais une réalité tangible.

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Banquet de chasse à Roquebrune

Banquet de chasse à Roquebrune

Un banquet de la chasse mémorable à Roquebrune

Le dimanche 23 février, plus de 80 convives ont célébré la chasse lors d’un traditionnel banquet organisé par la société de chasse de Roquebrune, sous la direction enthousiaste de son président Jean Bianchini. Cet événement festif a ravi les amoureux de la cuisine gasconne, au menu riche et varié.

Une expérience gastronomique gasconne

Les participants ont eu la chance de déguster un menu typiquement gascon, élaboré par le talentueux cuisinier de la société. Six plats savoureux, complétés par le renommé trou gascon, ont été servis, mettant en avant les délices du terroir roquebrunois. Parmi les spécialités, le gibier local, notamment le sanglier préparé en sauce ou grillé, a su séduire tous les palais présents.

Célébration et reconnaissance

Le maire de Roquebrune, Benoît Desenlis, a salué cet événement en déclarant : « C’est toujours un plaisir de se régaler avec ces petits plats préparés par une équipe formidable qui anime, tout au long de l’année, notre charmant village de Roquebrune. Je tiens à les féliciter une nouvelle fois pour leur engagement au service de tous ». Ces mots témoignent de l’importance de la collaboration et de l’implication de chacun dans la vie communautaire, notamment à travers des manifestations comme celles-ci.

Ce banquet de la chasse ne représente pas seulement un moment de convivialité autour de la gastronomie, mais également une célébration des traditions locales qui renforcent le lien entre les habitants et leur patrimoine.

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Ouverture anticipée de la chasse au cerf élaphe en débat

Ouverture anticipée de la chasse au cerf élaphe en débat

Ouverture anticipée de la chasse : les débats s’enflamment

Un projet de décret visant à avancer la date d’ouverture de la chasse au cerf élaphe au 1er juin suscite une controverse sans précédent sur la toile. La consultation publique récemment lancée par les Ministères de l’Aménagement du Territoire et de la Transition écologique a déjà enregistré plus de 7000 commentaires, dont la majorité est défavorable à cette initiative.

Une nécessité selon les chasseurs

Le décret proposé modifierait les articles R. 424-8 et R. 429-3 du code de l’environnement, permettant ainsi aux chasseurs de commencer leurs activités dès le début juin, au lieu du traditionnel 1er septembre. Cette décision fait suite à un avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage, qui, lors de sa réunion du 7 février, a voté favorablement à 75%. Les experts de l’Office français de la biodiversité (OFB) pointent du doigt une surpopulation croissante de cerfs, dont les conséquences sur l’agriculture et les forêts sont jugées préoccupantes.

Des chiffres qui parlent

En Centre-Val de Loire, ces préoccupations ne sont pas inventées. Les attaques de grands gibiers, notamment par les sangliers et cerfs, coûtent cher aux agriculteurs : en 2022, le Loiret a dépassé les trois millions d’euros en indemnisations pour des champs saccagés. Les forêts, également, tirent la sonnette d’alarme. Selon l’Office National des Forêts (ONF), plus de 50% des surfaces des forêts domaniales sont déséquilibrées, pénalisées par une population excessive de cerfs et autres ongulés.

Vue d’ensemble sur la population de cerfs

Les statistiques témoignent d’une évolution rapide : en 40 ans, le cerf a envahi presque tous les départements du Loiret et du Cher, tout en augmentant sa présence dans d’autres zones telles que l’Eure-et-Loir. Un parallèle avec la gestion des sangliers est souvent fait, les chasseurs espérant appliquer une stratégie similaire pour contrôler les cerfs. Hubert Louis Vuitton, le président de la Fédération des chasseurs de Loir-et-Cher, souligne l’importance de cette chasse anticipée pour éviter une catastrophe pour la biodiversité.

Réactions farouches des défenseurs de l’environnement

La proposition de décret n’est pas sans provoquer des vagues de contestation. Sur le site du ministère, les commentaires dénoncent l’initiative, arguant que l’État cède aux demandes des chasseurs au détriment de la biodiversité. Les défenseurs de l’environnement rappellent qu’une chasse durant la période de reproduction pourrait nuire aux biches et à leurs faons, et qu’augmenter le nombre de mois de chasse engendrerait des risques d’accidents pour les randonneurs.

Vers un bras de fer

La mobilisation contre ce projet semble se structurer, avec des organisations comme France Nature Environnement incitant le public à exprimer son opposition. Les risques d’affrontements entre chasseurs et défenseurs de l’environnement sont croissants, annonçant un été potentiellement agité autour de cette question.

Quelles seront les conséquences de cet avis public sur la décision finale du gouvernement ? La suite du débat s’annonce passionnante.

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Chasse au Cerf Ouverture Anticipée Proposée en Juin

Chasse au Cerf Ouverture Anticipée Proposée en Juin

Chasse au Cerf : Une Ouverture Avancée en Juin ?

Le gouvernement français envisage une extension controversée de la période de chasse au cerf élaphe, qui pourrait débuter dès le 1er juin, suscitant des réactions vives des associations de protection de l’environnement.

Un Projet de Décret Épineux

Le projet d’avancement de la saison de chasse au cerf élaphe, initialement prévue pour commencer le 1er septembre, fait débat. France Nature Environnement a déjà exprimé son indignation, arguant que la durée de chasse actuelle, qui s’élève déjà à sept mois, ne nécessite pas d’être allongée de trois mois supplémentaires. « C’est tout simplement excessif », a déclaré un représentant de l’association à BFMTV.

Arguments du Gouvernement

De leur côté, les ministères de l’Aménagement du territoire et de l’Écologie avancent que cette modification vise à prévenir le surpâturage et à limiter les dommages agricoles et forestiers importants causés par le cerf élaphe. Cette approche pourrait-elle apporter un équilibre entre conservation et nécessité agricole ? Les autorités semblent convaincues que oui.

Impact sur la Faune et la Reproduction

Les conséquences d’une telle décision pourraient être néfastes, notamment pour la période de mise à bas des biches, qui coïncide avec le mois de juin. France Nature Environnement souligne que cette avancée accentuerait le dérangement de la faune sauvage en pleine période de reproduction. La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) partage également cette inquiétude, avertissant que cela perturberait gravement le bien-être des jeunes animaux.

Face à cette controverse, il est légitime de se demander si l’extension de la chasse peut vraiment équilibrer les intérêts humains et ceux de la faune. Espérons que le débat persiste et que les voix de ceux qui défendent la nature soient entendues.

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Chasse à courre innovante avec VTT pour protéger les champs

Chasse à courre innovante avec VTT pour protéger les champs

Chasse à courre : des vélos au lieu des chevaux pour préserver les champs

Des chasseurs à courre redéfinissent leurs méthodes avec des VTT

Ce dimanche, à Brie, une expérience inédite a fait vibrer les passionnés de chasse : des chasseurs à courre ont remplacé leurs fidèles destriers par des VTT. En cette première, ils ont poursuivi des lièvres au son du cor, sans fusils, mais avec un esprit d’innovation pour moins impacter l’environnement agricole.

L’événement, organisé par la société de chasse La Bienvenue de Brie en partenariat avec le rallye de Saint-Hilaire, a vu les participants partir de l’aérodrome pour une chasse de plus de 40 kilomètres. Reynald Boucher, président de l’amicale de chasse, expliquait que cette initiative a été motivée par les plaintes des agriculteurs, fatigués des dommages causés par les chevaux dans leurs champs. Avec un vélo, le risque de dégrader les cultures est nettement réduit.

Les chiens et les équipements légers ont permis aux chasseurs de s’adonner à leur passion tout en respectant l’environnement, une démarche qui pourrait bien tracer un nouveau chemin pour les pratiques de chasse traditionnelles. Au terme de la journée, deux lièvres furent levés, témoignant du succès de cette session hors des sentiers battus.

Cette expérience pourrait-elle marquer le début d’une nouvelle ère pour la chasse à courre ? Une question à méditer alors que les chasseurs cherchent à concilier tradition et modernité.

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Sangliers en Suède une menace croissante en milieu urbain

Sangliers en Suède une menace croissante en milieu urbain

La Suède face à l’invasion des sangliers : une inquiétude grandissante en milieu urbain

Les sangliers envahissent les rues de Hestra, un quartier résidentiel en Suède, suscitant la peur parmi ses habitants qui hésitent à mettre le pied dehors. Des rencontres avec ces animaux sauvages sont devenues une routine quotidienne pour les résidents. Christer Jonasson, un habitant de la localité, fait état d’une situation qui perdure depuis des années, contraignant les gens à se replier dans leurs foyers. La proximité du quartier avec une vaste zone naturelle crée un habitat idéal pour ces suidés, mais cela explique-t-il vraiment leur invasion ? Quelles solutions peuvent être envisagées pour rétablir la sérénité ?

Une population en forte augmentation

Depuis les années 1980, la population de sangliers en Suède a explosé, passant de quelques centaines à plusieurs centaines de milliers aujourd’hui. Cette croissance galopante pose des défis d’envergure, dénoncés par le ministère des Affaires rurales, qui a déclaré en juin 2024 : « Chaque année, les sangliers causent d’importants dégâts, notamment dans l’agriculture. Il est donc crucial d’établir une chasse efficace pour limiter ces pertes. »

Des mesures controversées pour contrôler la population

Face à cette problématique, le gouvernement suédois envisage d’introduire des mesures peu ordinaires. L’utilisation de drones pour traquer et chasser les sangliers fait partie des options discutées. Bien que leur usage soit actuellement prohibé pour la chasse, cette solution pourrait être exception faite dans ce contexte. Les drones offrent l’avantage de pouvoir repérer ces animaux dans des zones où la visibilité est souvent compromise. Néanmoins, les chasseurs eux-mêmes ne voient pas d’un bon œil cette initiative, la considérant comme une menace à l’éthique de la chasse traditionnelle.

Un problème aggravé par la peste porcine africaine

La Suède se retrouve également confrontée à un autre défi : la peste porcine africaine (PPA). Détectée en 2023 chez un sanglier dans la région de Fagersta, cette maladie hautement contagieuse a complexifié la gestion des sangliers. Toutefois, l’alerte a été levée en septembre dernier, permettant à la Suède d’obtenir la certification « libre de PPA » un an après la découverte initiale du virus. Malgré cela, les conséquences de la surpopulation de sangliers restent préoccupantes.

Une cohabitation difficile au-delà des frontières suédoises

Le cas de Hestra n’est pas isolé et soulève un problème qui affecte plusieurs pays. En Belgique, par exemple, la population de sangliers a triplé en Wallonie en seulement 20 ans, causant des dommages matériels exorbitants et des pertes agricoles évaluées à près de 750 000 € en 2022. Même scénario en Israël, où l’ancienne maire d’Haïfa a interdit la chasse, provoquant une surpopulation qui a eu des répercussions désastreuses. La France n’échappe pas non plus à cette dynamique, avec des dégâts causés par les sangliers qui soulèvent des débats autour de la responsabilité des chasseurs. Devraient-ils continuer à supporter seuls ces coûts ? Les discussions sont loin d’être closes.

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Sanglier se baigne dans une eau inattendue

Sanglier se baigne dans une eau inattendue

Un sanglier se prélasse dans des eaux peu conventionnelles

Un gros sanglier a récemment été filmé en train de profiter d’un bon bain, et pas des plus propres, dans une étendue d’eau qui prête à question. Ce moment insolite nous rappelle que, pour ces animaux, le bonheur peut résider dans les petits plaisirs de la vie, même dans un environnement peu salubre.

Avec des températures de plus en plus clémentes et une abondance de nourriture dans leur habitat, ces suidés semblent trouver leur bonheur au quotidien. Ce gros sanglier qui a fait une pause rafraîchissante dans cette eau douteuse s’est offert un moment de détente qui semble lui convenir parfaitement.

Cette scène cocasse met en lumière la faculté d’adaptation des sangliers, qui, loin de se soucier des normes sanitaires, préfèrent savourer l’instant présent. Malgré la qualité discutable de leur « bain », ces animaux continuent de prospérer, un témoignage de la résilience de la faune sauvage.

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