L’ASPAS réussit à faire annuler les tirs de renards dans la Manche
Le branle-bas de combat s’installe dans le Cotentin, où l’ASPAS a récemment obtenu le retrait des arrêtés relatifs au tir de renards dans plusieurs communes. Une décision qui met en lumière les actions répétées des associations animalistes, prêtes à surcharger les tribunaux pour leurs objectifs.
Le tribunal s’exprime sur les arrêtés de 2022
Cette affaire, qui trouve ses racines dans des arrêtés préfectoraux émis en 2022, concerne les communes de Brucheville, Carentan, Carquebut et Sainte-Marie-du-Mont. Bien que ces arrêtés soient désormais obsolètes, l’association animaliste a poursuivi son combat en contestant ces mesures devant le tribunal administratif de Caen. La bataille juridique a donc duré plusieurs mois, avec l’objectif, pour l’ASPAS, de faire annuler ces arrêtés.
Un jugement aux implications significatives
Le tribunal a finalement tranché en faveur de l’ASPAS, affirmant que l’absence de quotas maximum pour les tirs de renards pouvait avoir des répercussions sérieuses sur la population de l’espèce. Un jugement qui réjouit l’association, laquelle se vante d’avoir renforcé la jurisprudence en matière de protection animale. Comme cerise sur le gâteau, l’ASPAS a également obtenu un remboursement de 1500 euros de l’État pour ses frais de justice.
Une mobilisation contestée
Cette situation amène à se poser des questions : est-ce vraiment la meilleure manière de défendre la biodiversité ? Pendant que les associations s’en prennent à des arrêtés qui ne sont plus en vigueur, où sont les actions concrètes sur le terrain ? Les chasseurs, eux, continuent de travailler à la préservation de l’équilibre naturel dans leur pratique. Une approche qui mérite peut-être d’être saluée davantage.
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Actuchassse pour Caninstore