Ardèche: 4 chiens de chasse empoisonnés après des courriers de menaces de militants anti-chasse
Des faits commis non loin du lieu du massacre de 7 chiens de chasse l’an dernier
Située dans la région pittoresque de l’Ardèche, la petite commune de Saint-Agrève est au cœur d’une nouvelle tragédie. En effet, à environ vingt kilomètres de Chanéac, où sept chiens de chasse avaient été brutalement tués il y a presque un an, quatre autres chiens appartenant à trois chasseurs ont été empoisonnés en l’espace de dix jours. Le poison incriminé serait du raticide, probablement versé dans leurs chenils. Malheureusement, malgré les soins vétérinaires, leur survie reste incertaine.
Des lettres de menace émanant d’anti-chasse reçues par les chasseurs
L’affaire prend racine il y a presque un an, peu après les événements tragiques survenus sur la propriété de la communauté Long Mai. L’ACCA de Saint-Agrève reçoit alors une lettre de menaces anonyme, évoquant directement les faits de Chanéac : « Les hippies ont montré la voie. On ne vous passera plus rien. Et si porter une arme vous rend trop sûrs de vous, on verra lorsque vous pleurerez vos maisons brûlées et vos proches avec. En attendant, six postes empoisonnés viennent d’être posés entre Cadet, La Citadelle et Le Pouzat ». Peu de temps après, un premier chien de chasse est retrouvé empoisonné, et une plainte est déposée. Cependant, cette plainte fut classée sans suite.
Quatre chiens entre la vie et la mort, empoisonnés dans leurs chenils
Il y a environ quinze jours, l’ACCA de Saint-Agrève reçut une nouvelle missive, cette fois signée par « La milice anti-chasse, anti-cons, contre l’irrespect des chasseurs pour la propriété des autres ». Ce courrier contenait une nouvelle menace limpide : « On remet le poison en place ». Quelques jours plus tard, quatre chiens appartenant à trois chasseurs, dont le président de l’ACCA, Monsieur Pascal Faure, sont retrouvés empoisonnés. Les analyses vétérinaires confirment la présence de raticide, alors que les chiens n’avaient pas été sortis pour chasser récemment. Pour le moment, les animaux luttent pour leur survie.
En état de choc, les chasseurs concernés ont déposé une nouvelle plainte. Une enquête est actuellement en cours pour identifier les coupables. En attendant, les chasseurs du secteur prennent des mesures de sécurité renforcée, telles que l’installation de systèmes de vidéosurveillance autour de leurs chenils.
Des incidents de ce genre soulèvent de nombreuses questions sur la sécurité et la violence entre chasseurs et militants anti-chasse. La situation reste tendue, et le sort de ces chiens est entre les mains des autorités compétentes.
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Actuchassse pour Caninstore