Expansion des populations de sangliers : Alerte à la fièvre porcine africaine

Les effectifs de sangliers, potentiels porteurs de la fièvre porcine africaine, connaissent une croissance alarmante. En trois décennies, le nombre de sangliers abattus chaque année a été multiplié par huit, atteignant plus de 800 000 abattages annuels ces cinq dernières années.

Une augmentation exponentielle

Bien qu’il n’existe pas de comptage précis des sangliers vivants, les chasseurs se basent sur leurs résultats de chasse pour démontrer cette flambée de la population de ces suidés sauvages. Au cœur de cette dynamique, plusieurs facteurs semblent jouer un rôle : le changement climatique, une fructification forestière généreuse, l’essor de la culture de maïs, ainsi que la création de zones de refuge où la chasse est interdite.

Stratégies de gestion engagées

Pour tenter de contrer cette prolifération, un accord avec le secteur agricole a été mis en place en 2023, visant à diminuer de 20 % les dégâts causés aux cultures. Une trentaine de plans de gestion à l’échelle départementale sont également en cours pour intensifier les prélèvements. Les fédérations de chasseurs collaborent étroitement avec le réseau Sagir, dédié à la surveillance de la santé de la faune sauvage.

Riposte en cas d’alerte

En cas d’alerte à la fièvre porcine africaine, il est crucial d’identifier rapidement les premiers sangliers contaminés. L’analyse des carcasses retrouvées est le moyen le plus fiable pour confirmer la présence du virus. Si des individus porteurs du virus étaient découverts, des mesures urgentes seraient mises en place, notamment l’arrêt des activités de chasse pour prévenir la propagation.

Ensuite, le réseau de surveillance sera renforcé afin de collecter et d’analyser un maximum de sangliers morts, afin de mieux cerner la zone infectée.

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