Fermeture partielle du stand de tir des 3 Lucs : une histoire de voisinage et de projets immobiliers

Décision judiciaire et ses répercussions

Dans un revirement de situation qui a surpris bien des passionnés et professionnels du tir, le stand de tir des 3 Lucs à Marseille a récemment été contraint de fermer partiellement ses pas de tir à 25 et 50 mètres. La décision a été prise par un juge des référés, à la suite de plaintes des nouveaux riverains de la zone.

Les raisons de la fermeture

Les riverains, fraîchement installés autour du stand de tir, ont soulevé plusieurs préoccupations, notamment concernant les nuisances sonores et des risques liés à la sécurité. Certains ont même affirmé avoir retrouvé des projectiles sur leurs terrains. Cette grogne de voisinage n’a pas tardé à faire son chemin jusqu’à la justice, qui a jugé les plaintes légitimes et ordonné la fermeture des installations concernées trois jours par semaine, à savoir le lundi, le mercredi et le dimanche.

Conditions de réouverture

La fermeture n’est cependant pas définitive. Le magistrat a laissé une porte ouverte, indiquant que le stand de tir pourrait rouvrir sur les jours concernés si des travaux permettant de réduire les nuisances sonores et de sécurité étaient entrepris. Une expertise judiciaire serait par la suite nécessaire pour vérifier et confirmer l’amélioration des conditions.

Un écho lointain du passé

Il est important de rappeler que le stand de tir des 3 Lucs a été implanté à la fin des années 1970 dans une zone alors quasi déserte de Marseille. À cette époque, les rares habitants appréciaient même la présence d’un tel club à proximité. Mais avec les décennies, les choses ont bien changé. Des maisons et même un lycée ont émergé autour des installations, modifiant de manière drastique le paysage et la tolérance des riverains vis-à-vis des activités de tir.

Des tireurs désabusés

La décision judiciaire a été un choc pour les habitués du stand. Qu’ils soient tireurs sportifs ou professionnels devant manœuvrer une arme dans le cadre de leur travail, ils se voient désormais contraints de réajuster leur emploi du temps. Les responsables du site expriment également leur déception face au manque de soutien de la municipalité de Marseille, pourtant propriétaire des installations.

Une situation au-delà des apparences ?

Certains observateurs avertis murmurent que cette problématique dépasse les simples nuisances sonores. Des rumeurs font état d’intérêts immobiliers non négligeables concernant le terrain du stand. Avec l’augmentation de la population autour, des promoteurs pourraient bien être tentés de mettre la main sur cet espace désormais précieux.

Conclusion

En somme, la fermeture partielle du stand de tir des 3 Lucs reflète un conflit de voisinage classique agrémenté de potentielles perspectives immobilières. Ce cas rappelle combien les enjeux peuvent évoluer avec le temps et souligne l’importance de concilier tradition et développement urbain.

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– Article rédigé par Actuchasse

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