De Larmor à l'île une laie en quête de refuge

De Larmor à l’île : une laie en quête de refuge

Lors d’une battue au sanglier à Larmor, une femelle enceinte a traversé les eaux pour rejoindre notre île. Cette courageuse laie a ainsi cherché protection pour elle et ses trois marcassins. Malheureusement, la passion de la chasse attire les fusils même hors des bois, et les chasseurs n’hésiteraient pas à abattre cette mère, laissant ses petits à leur sort.

Cette situation délicate soulève une question épineuse : comment éviter une prolifération de sangliers qui inquiète les propriétaires de pelouses parfaitement tondues tout en garantissant une solution éthique et respectueuse de la faune ?

Pour limiter la population de sangliers sans recourir à l’abattage systématique, quelques solutions peuvent être envisagées :

Chaque chasse doit être effectuée dans le respect des normes et avec une attention particulière aux conséquences sur la faune, notamment en évitant de laisser des petits sans leur mère. Les discussions se multiplient sur des approches alternatives, telles que la stérilisation ou le déplacement vers des sanctuaires sécurisés. À de telles interrogations s’ajoutent les défis financiers, car les dégâts causés par la faune s’élèvent à des sommes significatives, payées en grande partie par les chasseurs grâce à des cotisations solidaires « dégâts de gibier ».

La tension est palpable entre les défenseurs des sangliers et ceux préoccupés par les ravages qu’ils causent. Le débat continue sur la meilleure manière de gérer cette coexistence délicate sans pour autant sacrifier des vies animales pour la tranquillité humaine. Les voix s’élèvent pour trouver un juste équilibre, et le dialogue semble être la clé pour y parvenir.

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