Collecte Massive de Cadavres d’Oiseaux au Marais de Brière
Une Épidémie de Botulisme Devient Alarmante
Le marais de Brière, habituellement refuge pour une vie aviaire vibrante, connaît une tragédie inédite ce mois de juillet. Avec la baisse impressionnante du niveau de l’eau et des mesures agricoles ayant asséché certaines zones, les oiseaux ont été victimes d’une épidémie de botulisme, une maladie mortelle qui décime leur population. Face à cette crise, les chasseurs, alertés par la situation, ont décidé d’agir en ramassant les cadavres dans un élan de solidarité.
Détails de l’Épidémie et de ses Conséquences
Depuis le début de juillet, c’est un constat accablant : des oiseaux échoués sont retrouvés un peu partout dans le marais. La situation a atteint un seuil critique à partir de la mi-juillet. Les experts, notamment les passionnés du gibier d’eau qui scrutent quotidiennement ces zones humides, attribuent cette hécatombe au botulisme. Le changement climatique, les vagues de chaleur intense, et un drainage trop rapide de l’eau douce vers l’océan ont créé un terreau fertile pour le développement de cette maladie.
Actuellement, le niveau de l’eau est tombé à un niveau alarmant, atteignant 16 cm en dessous de la cote réglementaire au début du mois. Cette combinaison d’une sécheresse marine et de conditions climatiques extrêmes a été fatale pour les oiseaux de ce marais unique.
Rappel Historique et Impact Écologique
Le dernier grand épisode de botulisme en Loire-Atlantique datait de 1995, occasionnant la mort de près de 30 000 oiseaux. Aujourd’hui, l’ampleur de la catastrophe écologique dans le marais de Brière est tout aussi préoccupante.Tous les types d’oiseaux sont touchés, des canards aux échassiers. Afin d’évaluer l’ampleur de cette crise tragique, chasseurs et pêcheurs se sont mobilisés pour ramasser les cadavres d’oiseaux. En moins de trois heures, pas moins de 717 carcasses ont été collectées, tandis qu’une cinquantaine d’oiseaux encore vivants ont été secourus dans l’espoir de leur donner une seconde chance chez les vétérinaires locaux.
- 12 spatules mortes (2 vivantes)
- 4 aigrettes garzettes mortes (2 vivantes)
- 1 guiffette moustac (espèce rare)
- 3 hérons cendrés
- 405 colverts
- 121 foulques macroules
- 30 mouettes rieuses
- 30 canards souchets
- 7 grands cormorans
- 1 cygne
- 5 échasses blanches
- 3 râles d’eaux
- 4 bécasseaux
Une Réaction Collective Essentielle
Ce déferlement de mortalité animale souligne une réalité alarmante : à l’heure actuelle, seuls les chasseurs, les pêcheurs et les habitants locaux semblent prendre cette problématique à bras le corps. Leur mobilisation représente un espoir face à une crise qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l’écosystème du marais de Brière. Au-delà de la douleur que cette situation engendre, elle invite à une réflexion sur la gestion des ressources naturelles et les actions à entreprendre pour préserver la biodiversité.
Actuchassse pour Caninstore
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