Le Vent de Contestation des Chasseurs du Sud-Ouest Face à l'Interdiction de Piéger les Alouettes

Le Vent de Contestation des Chasseurs du Sud-Ouest Face à l’Interdiction de Piéger les Alouettes

L’association Chasseurs du Grand Sud-Ouest méprisés ne cache pas son indignation suite à la décision récente du Conseil d’État rendant illégales les pratiques traditionnelles de chasse à l’alouette. Cette décision, qui frappe de plein fouet les traditions de toute une région, soulève un tollé parmi les fervents défenseurs de cette activité séculaire.

La discorde trouve son origine dans l’interdiction d’utiliser des matoles (cages) et pantes (filets), des méthodes ancestrales pour capturer les alouettes. Si la chasse à l’oiseau au fusil reste autorisée et sans contrainte de quotas, les chasseurs estiment que cela ne compense en rien la perte de leurs traditions.

Un Combat Idéologique et Culturel

Le Conseil d’État a statué sur cette interdiction en se basant principalement sur le caractère non sélectif de ces pièges qui, selon lui, pourraient capturer d’autres espèces d’oiseaux. Pourtant, les chasseurs contestent cette affirmation et mettent en avant leur conscience et leur engagement dans la préservation de la faune. Ils considèrent que ces pratiques font partie intégrante de l’âme du Sud-Ouest, symboles d’un patrimoine et d’une identité culturelle riche que Paris semble vouloir effacer.

L’impact de cette décision ne s’arrête pas seulement à la chasse aux alouettes mais sème également l’inquiétude autour de la chasse traditionnelle à la palombe au filet, anticipant d’autres interdictions futures. Face à cette situation, l’association et les fédérations départementales de chasse s’organisent pour revendiquer le maintien de leurs traditions, envisageant des manifestations et mobilisations d’ampleur.

Vers une Résistance Organisée

Michel Auroux, à la tête des Chasseurs du Grand Sud-Ouest méprisés, exprime sa détermination à lutter contre cette décision perçue comme un affront à leur mode de vie. Entre assemblées générales et appels aux élus, les chasseurs envisagent toutes les pistes, y compris juridiques au niveau européen, malgré le peu d’espoir placé dans ces recours par Auroux.

Cette interdiction déclenche donc plus qu’une simple réaction à une décision juridique ; elle met en lumière un conflit entre modes de vie, entre préservation des traditions et enjeux de biodiversité. Un sujet délicat où trouver un équilibre satisfaisant pour toutes les parties impliquées s’annonce complexe.

Pour continuer à défendre les droits de chasse et s’informer sur la manière de soutenir ces traditions séculaires, visitez caninstore.com/fr/.

Signé : Actuchasse pour Caninstore

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