Destitution d’un Louvetier : L’Affaire du Sanglier Élevé
Dans une scène digne d’un soap opera cynégétique, un ancien lieutenant de louveterie d’Indre-et-Loire a été démis de ses fonctions pour avoir élevé des sangliers et semé la zizanie parmi les chasseurs. La justice administrative, à travers le tribunal d’Orléans, a confirmé sa révocation, transformant ainsi une mission de service public en un véritable drame de chaumière.
Un Mandat Abrégé : Les Raisons de la Destitution
Nommé en décembre 2019 pour une mission censée se prolonger jusqu’en 2024, ce louvetier bénévole était chargé d’organiser les battues administratives et de réguler les espèces nuisibles. Mais dès décembre 2021, son mandat était abrégé, en raison de manquements à ses devoirs, de tensions bien visibles avec les chasseurs locaux, et surtout, de la découverte d’un enclos accueillant plusieurs jeunes sangliers sur son terrain – un peu comme avoir un potager avec des légumes illégaux.
Des Incohérences Évidentes
Les juges n’ont pas fait dans la dentelle lors de leur jugement. En octobre 2021, lors d’un contrôle surprise, les services de l’État ont mis à jour un agrainage non autorisé et l’élevage de trois jeunes suidés dans un enclos hermétique. Pour quelqu’un censé faire respecter la réglementation cynégétique, avouons que cela ressemble à un cas de décalage plutôt comique. D’autant plus que le louvetier n’a jamais nié ses mauvaises relations avec les chasseurs ni son refus d’entamer le moindre dialogue avec l’association des lieutenants de louveterie.
Rappels Salés sur les Obligations du Louvetier
La préfecture a dressé un bilan sévère de la situation, pointant du doigt divers comportements à risque : participation à des battues sans gilet fluorescent, attitude désinvolte face à des remarques de sécurité par d’autres chasseurs, le tout dans un contexte où la sécurité est un enjeu crucial. Une fonction aussi délicate que celle de louvetier exige une exemplarité sans faille – après tout, les décisions prises sur le terrain peuvent avoir des conséquences majeures pour la faune et les humains.
Un Exemple à Suivre
Cette affaire souligne que la louveterie n’est pas qu’un simple hobby avec un brassard et la charge d’organiser des battues. C’est une responsabilité. Les lieutenants de louveterie représentent l’État et doivent naviguer habilement entre les différentes parties prenantes, notamment les chasseurs et le monde rural. D’ailleurs, les organisations de chasse locales, y compris la Fédération départementale, ont clairement soutenu sa destitution, validant ainsi ce rejet collectif induit par des tensions chroniques et des erreurs répétées.
Conclusion : Un Modèle à Ne Pas Suivre
Il n’existe pas de « petit manquement » dans une fonction publique, fût-elle bénévole, surtout dans un domaine aussi sensible que la régulation de la faune sauvage. Alors qu’un regard critique se pose souvent sur le monde de la chasse, cette affaire rappelle qu’il y a des règles à suivre et que leur non-respect est pris au sérieux. Chaque louvetier doit se rappeler qu’il est porte-parole des valeurs de l’État, et à ce titre, il est à la fois un chasseur et un garant de l’équilibre faunique.
En attendant, que dire aux sceptiques qui verraient dans cette affaire une exposition des dérives du système? Simplement que cet homme a été destitué par l’État, avec le soutien robuste des autres chasseurs. Ce n’est pas un dysfonctionnement, mais bien la preuve que le système fonctionne comme il se doit.
Actuchassse pour Caninstore
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