Des chasseurs confrontés à des frais inattendus lors de l’opération J’Aime La Nature Propre

En Loire-Atlantique, un fait surprenant a récemment ébranlé les chasseurs de gibiers d’eau du marais de Goulaine. Malgré leur engagement dans l’opération « J’Aime La Nature Propre », visant à ramasser des déchets pour protéger l’environnement, ces passionnés de la nature se sont retrouvés face à une situation pour le moins cocasse : on leur a demandé de payer pour jeter les déchets qu’ils avaient collectés bénévolement !

Une opération citoyenne qui tourne au vinaigre

Mi-mars, les chasseurs se rassemblent pour cette initiative éco-citoyenne et parviennent à collecter près de 3m³ de déchets, soit environ 400 kg. Mais, au moment de se rendre à la déchetterie, la désillusion est palpable. En effet, les mairies de Haute-Goulaine et de La Haye-Fouassière leur annoncent qu’elles ne peuvent pas les aider à accéder à la déchetterie. Pourquoi tant de complications ? C’est simple, la déchetterie est réservée aux déchets ménagers. Pour tout autre type de dépôt, il faut passer par les services techniques des communes, rendant la situation encore plus kafkaïenne.

Un obstacle financier surprenant

Les chasseurs, bien que déterminés, sont alors confrontés à un visage peu accueillant : un tarif de 42 euros pour un bac de 750 litres de déchets. Une somme qu’ils jugent inacceptable, d’autant plus que leur démarche repose sur le bénévolat et ne bénéficie d’aucun financement. Leurs efforts pour entrer dans les bonnes grâces des services de la communauté d’agglomération Clisson Sèvre et Maine se soldent également par un refus, renforçant l’incompréhension face à cette situation.

Une issue finalement cordiale

Heureusement, tout n’est pas perdu ! La communauté de communes Sèvre et Loire, ainsi que le Loroux-Bottereau, se montrent plus conciliants et acceptent de permettre le dépôt des déchets dans leur déchetterie. Voilà qui met un terme à cette situation surréaliste où des chasseurs, ayant à cœur de préserver la nature, se retrouvaient dans l’incapacité de jeter les déchets qu’ils avaient pris soin de ramasser. Cela soulève d’ailleurs une question : n’est-il pas temps de simplifier ces démarches administratives afin d’encourager les initiatives écologiques plutôt que de les entraver ?

En fin de compte, ce type d’incident rappelle l’importance d’un soutien institutionnel pour les actions environnementales. Alors, chers chasseurs, la prochaine fois que vous descendez sur le terrain armés de vos sacs poubelles, gardez à l’esprit qu’il vaut mieux se renseigner sur la politique de gestion des déchets avant de passer à l’action.

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